Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 New Age [Chatiment]

Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Carnage de l'Éphèmère

Fiche de personnage
force:
New Age [Chatiment] Qkci100/100New Age [Chatiment] Qkci  (100/100)
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New Age [Chatiment] Qkci100/100New Age [Chatiment] Qkci  (100/100)
endurance:
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Kobalt
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Ven 15 Avr - 17:51

Un nouveau cycle qui s'annonce
Force → 100 Agilité →105 Endurance →100


Je parcourais la forêt aux pendus, à petits pas. J'étais de retour en ces lieux, marchant lentement mais surement en direction du bunker. Là où mon père vit. Enfin, du plus loin que je puisse m'en souvenir. Je devais le voir. Pour lui parler. Peut-être lui demander de l'aide. Ou au moins l'avertir. Oui, l'avertir du fait qu'il allait être grand père. J'étirais un mince sourire sur mes babines à cette pensée. La famille. Bizarrement, ce mot avait prit tout son sens depuis le jour où je m'étais résolu à construire quelque chose. A le faire plus sérieusement, et à en porter le poids sur mes épaules. C'était une famille, ce dont j'avais besoin pour rester moi-même. Pour rester vivant au fond de moi. Pour ne plus me laisser couler dans cet abyme qui me sert de refuge quand rien ne va plus. Quand je me laisse aller à la colère, quand je perds le contrôle.
Légèrement angoissé, j'approche du bunker à pas léger, reconnaissant l'odeur de Manithil dans les parages. Mon père vivait avec la guérisseuse des Mercenaires. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas pris le temps de lui demander, à notre dernière rencontre.
Je me glissais discrètement à l'entrée de bunker, sans pour autant y pénétrer, lâchant alors lentement.

- Châtiment, es-tu là? C'est Kobalt... Je dois te parler.

Je n'allais pas l'appeler père. Pas de cette manière en tout cas. Pas quand quelqu'un pourrait nous entendre. Comme la louve avec qui il vit, pas exemple. Non, ce n'est pas une chose que j'apprécie exposer, ou même que j'ai pris l'habitude d'exposer.
Je me reculais de l'entrer, commençant à faire les cents pas à l'extérieur, espérant qu'il viendrait à ma rencontre.

#fk.016 pour kobalt
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Ven 15 Avr - 20:55



Good daddy.

Force: 64 Agilité: 47 Endurance: 52

Rien n'arrive par hasard. Lui seul peut se surprendre avec ses caprices et sa malice.


J'étais resté auprès de Manîthil chaque jours après ses aveux. L'annonce d'un futur plus glorieux pour mes jours qui étaient fait de noir et blanc. D'ombres et de ténèbres. Oui, j'étais resté proche d'elle tout en lui laissant son espace vital, sa solitude habituelle. Je ne voulais pas prendre le risque d'être blesser par un hellhound qui pourrait s'aventurer ici par mégarde ou d'un traqueur vicieux, qui utiliserait nos petits a des fins horribles.


C'est ainsi, allongé sur le bitume froid du bunker que je perçu une odeur familière. Un loup que je connaissais presque bien trop pour la place qu'il aurait du avoir dans ma vie, c'est a dire aucune. Et pourtant, le destin l'avait placé sur ma route, me forçant à faire face à un passé oublié, à un rôle qui ne m'était pas destiné.


- Châtiment, es-tu là? C'est Kobalt... Je dois te parler.


Le loup noir et son habituelle force de caractère semblait hésitant à son appel, j'en fus quelque peu désarçonné, et une inquiétude se dessina sur mes traits. Que ce passait-il pour que la voix du loup jais soit hésitante. Un éclair d'inquiétude pourfenda mon être en imaginant Colibri blessée. Je ne sais pour qu'elle raison, le loup solitaire que j'étais s'était entiché de la magnifique louve qu'était la fille d'Arès. Voyais-je en elle sa mère, mémoire passée, avec laquelle j'avais fais tant de chose dans cette autre vie pour protéger son existence? Cette petite que Arès avait abandonné à une vie de solitude après avoir perdu deux de ses fils. Oui, je mettais rapproché plus facilement d'elle que Kobalt. Etais-ce parce que celui ci ressemblait tant à son père que j'avais enterré au plus profond de mon être? Sûrement.
Je sortis donc de ma tanière, inquiet, curieux.


- Kobalt.


Saluais-je de la tête, visiblement intéressé par l'objet de sa visite.


- Que se passe t-il?



Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
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Sam 16 Avr - 22:04

Un nouveau cycle qui s'annonce
Force → 100 Agilité →105 Endurance →100


Je continuais à faire les cents pas à l'extérieur du bunker, avant de me stopper net sur place en percevant du mouvement du côté de ce dernier. Les oreilles dressé, à l'affût, je pris une courte inspiration, essayant de calmer ce qui pourrait s'apparenter à de l'angoisse. Je suis nerveux, moi qui d'habitude contrôle si bien mes émotions. Me voilà nerveux, à aller voir cette ruine qui est mon père de sang sans l'être de l'âme.
Je pousse un soupire, avant de laisser se poser mon postérieur sur le sol, tapant légèrement de la patte, agacé par moi-même. Je n'ai pas l'habitude de me laisser aller aux émotions. J'inspire une nouvelle fois, fermant les yeux, alors que je perçois sans la silhouette du loup mâle qui sort de sa demeure. Je rouvre les yeux, les posant sur les siens, analysant la lueur de son œil valide. Il semble presque inquiet, cela me surprenant un petit peu sur le coup. Je secoue la tête, hochant alors la tête à mon tour pour le saluer.
Je me calme lentement mais surement, alors qu'il me demande ce qui peut bien valoir ma visite. Alors je tente de prendre une voix la plus assurée possible.

- Je suis venue t'annoncer que tu vas bientôt être grand père... Enfin, tu l'es déjà techniquement puisque Colibri a adopté un jeune louveteau. Mais... Cette fois-ci, ce sont les miens...

Je déglutis un instant, baissant légèrement la tête sur le coup. Pourquoi je suis là, au fond? Ah oui, c'est bon... Je m'en souviens.

- J'ai besoin de l'aide de quelqu'un, et même si tu n'es pas réellement mon père... J'imagine qu'Arès t'a laissé peut-être quelques souvenirs... J'ai besoin d'aide.

Cet aveux était assez difficile pour moi, mais au fond, j'avais compris la leçon. Je ne peux pas porter tout ce poids seul. Je ne peux pas, ou alors je craque. J'ai besoin de l'aide des autres, autant qu'ils peuvent avoir besoin de mon aide. J'ai besoin de ces soutients pour tenir la route.

- Quand je l'ai appris, j'ai pété les plombs et failli tuer Abysse. Ce n'était pas de la colère, juste le surplus de... Bref. J'ai failli la tuer, et même si elle l'a accepté... Je continu de croire que je pourrais pas être un bon père... Avec cette folie que je porte.

Mon regard se releva dans sa direction, incertain. Parler à cœur ouvert était une pratique que je commençais à connaître. A expérimenter.

- J'ai besoin de parler avec quelqu'un qui a le même genre d'expérience... C'est à dire... Mon propre père. Et même si tu ne l'es pas par le cœur, tu le restes par le sang. Si tu ne veux rien avoir à faire avec ça, tant pis... Au moins, je t'aurais annoncé la nouvelle, comme ça te concerne...

Je restais assis, ma queue balayant le sol lentement, anxieux. Au fond, il pouvait en avoir quelque chose à faire, ou pas. La famille. Cette chose que je connais si peu et que pourtant je construis chaque jours.

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Dim 17 Avr - 10:20



Good daddy.

Force: 64 Agilité: 47 Endurance: 52

I'm the captain of my soul, i'm the master of my fate.


Fut un temps, où je me souviens vaguement, des yeux d'une pareille beauté avaient capté mon âme à jamais. Ce corps qui était celui d'un autre découvrit la passion, la déraison pour la première fois, et ce, juste le temps d'une nuit envoûtée. De cet amour charnel était né un louveteau noir de jais, si petit, si frêle, et porteur des yeux de sa mère. Ce petit dont j'ignorai le passé, était désormais face à moi, grand, fort. Inconsciemment, le fantôme de celle qui fut sa mère se dessina derrière lui dans le brouillard. Voile brouillé dont les contours m'échappaient. Qui était-elle? La sirène qui de son corps, s'était glissée sous le mien, engendrant ce qui fut, pour Arès, l’événement d'une vie, la déchirure d'une autre.
Ce souvenir confus, ce nom oublié, cette ressemblance traits pour traits avec cet enfant qui me faisait face m'intriguait. Curieux de nature, cette image ne quitta plus mes pensées dès ce jour. Une image glacée d'une louve noire aux yeux bleutés.


Alors que j'étais perdu dans ma contemplation des âmes déchues, Kobalt s'adressa à moi.


- Je suis venue t'annoncer que tu vas bientôt être grand père... Enfin, tu l'es déjà techniquement puisque Colibri a adopté un jeune louveteau. Mais... Cette fois-ci, ce sont les miens...


Je fronça les sourcils à l'éloquence du mot grand père. Je savais que pour un loup, j'étais plus tout jeune, et cela n'allait pas en s'améliorant, et pourtant... Son aveux me fit un effet étrange. Etais-je heureux? Ne l'étais-je pas? Je ne le savais moi même. J'avais eu vent de l'existence d'Anubis, enfant adopté par Colibri, et je ne l'avais pas accepté comme étant de ma famille, car de son existence, jamais il ne sera de mon sang, et comme Arès, je ne partageais pas ce goût de l'adoption. Ce n'était pour moi qu'une chose contre nature. Un enfant seul devrait le rester à jamais. C'est le destin qui l'a mit où il est. Un loup devrait être assez fort pour survivre seul, alors pourquoi prendre pitié d'une âme égarée? Je gronda à ce souvenir, écoutant la suite du flot de parole de ce fils de sang qui était visiblement qu'à la première partie de son monologue.


- J'ai besoin de l'aide de quelqu'un, et même si tu n'es pas réellement mon père... J'imagine qu'Arès t'a laissé peut-être quelques souvenirs... J'ai besoin d'aide.


Je fus, je l'admet, quelque peu déstabilisé par ses mots. Mon visage reflétait un regard dur, presque sévère, mais je ne comprenais toujours pas ce qu'il me disait. Ou plutôt, le comprenais-je, mais étais perturbé que ce loup qui voit en moi un père vienne demander mon aide. Ainsi donc, le sang est plus fort que tout. Je ferme les yeux, baisse la tête. Oui. Le sang avant tout. Je te regarde dans les yeux, je t'imagine comme l'un de ces petits que Manîthil portait en elle. Si un jour je devais laisser la place à un autre loup dans ce corps, ne serais-je pas heureux qu'il prenne soin de la chair de ma chair, du sang de mon sang. Ce fils, ou cette fille aura besoin d'un guide, d'un père. Un loup fort qui jamais ne cède, jamais ne faillit à son rôle. Oui, tu es mon fils Kobalt, et je prendrais soin de toi car tu portes en tes veines mon sang. Tu es le carnage de l’éphémère, fils d'un joyaux brisé, devenu écorché. Fils de la Valkyrie.
Cette dernière pensée fut un choc, et mon coeur eut un raté. Je ne me souvenais de son nom, mais son nom de lune était lui, à jamais gravé en moi. Oui, la Valkyrie était ta mère. Guerrière solitaire, effrayante et glaçante.


- Quand je l'ai appris, j'ai pété les plombs et failli tuer Abysse. Ce n'était pas de la colère, juste le surplus de... Bref. J'ai failli la tuer, et même si elle l'a accepté... Je continu de croire que je ne pourrais pas être un bon père... Avec cette folie que je porte.


Je m'assois cette fois. Prend le temps de peser tes révélations. La folie l'habitait. N'étais-ce pas normal quand on était le fils de parents dont la folie errait telle une amie familière dans les veines et le palpitant. Non, mon fils, tu ne dois pas la rejeter. Tu dois vivre avec elle, la maîtriser.


- J'ai besoin de parler avec quelqu'un qui a le même genre d'expérience... C'est à dire... Mon propre père. Et même si tu ne l'es pas par le cœur, tu le restes par le sang. Si tu ne veux rien avoir à faire avec ça, tant pis... Au moins, je t'aurais annoncé la nouvelle, comme ça te concerne...


Je détourne le regard vers cette lune qui nous veille, soudain pensif, laissant le flux de parole se déverser de mon corps.


- Kobalt, même si mon cœur était absent à ta venue au monde, tu es et resteras pour le restant de tes jours, mon sang, mon héritage. Arès est partis, mais il m'a légué ce corps, et son histoire. Tu fais désormais parti de ma vie, et je remplirais ce rôle qui m'est destiné, être ton père, ton aide jusqu'à ma mort.


Je te regardais de nouveau de mon œil valide, une fierté soudaine résonnant dans ma voix. Oui, tu étais mon fils, et je ne pouvais être que fier d'avoir engendrer un tel enfant que ce soit dans une période où mon inconscient dormait profondément en Arès ne changerait pas les choses.


- Je me suis réconcilier avec mon passé, j'ai appris à vivre avec lui pour devenir celui que je suis aujourd'hui, un loup dont la vie le satisfait amplement. Tu dois comprendre ce qu'il t'entoure. Prendre le temps, ne pas bousculer les événements. Mon fils, regarde autour de toi. Le monde dans lequel nous vivons est en train de s'écrouler. L'équilibre fragile dans lequel nous sommes nés est perturbé. Peut-être mourrais-je avant d'avoir vu tes frères et soeurs naître, peut être mourrais-je avant d'avoir pu découvrir les merveilleux visages de mes petits enfants, mais au moins, je mourrais l'esprit léger. J'ai confiance en toi, en ta capacité de réflexion, de compréhension. J'ai confiance en Manîthil, en sa capacité d'être une mère excellente. Kobalt.


Je me relève et m'assois à ses côtés, le regard tourné vers cette lune qui, de son silence impérial, nous observait.


- Regarde autour de toi. Tu es ce que tu as fais. Tu as ce que tu as désiré. Je sais que ton histoire ne t'a pas laissé un souvenir très gai du père qu'était Arès, mais au fond de lui, je l'ai ressentis en te voyant, il n'a jamais cessé de penser à toi, à son échec quand vous avez disparu. Mais toi, Kobalt, tu n'es pas Arès. Tu es le carnage de l'éphémère, tu es celui qui prend les décisions. Ne cherche pas à détruire ta folie meurtrière, elle pourrait être ta plus grande alliée dans le monde qui se change en faux sous nos cou fragile. Apprend à vivre en simbiose avec elle, apprend à la diriger vers les bonnes personnes, et protège ce sang dont tu devrais être fier, qui déjà, coule dans les veines de ton héritage, ta descendance. Tu dis avoir besoin de mon aide, et je pense qu'au fond, tu n'en as pas besoin. Tu as déjà la force, tu as déjà la capacité de le faire. Éclaire ton esprit, éclaire tes pensées. Re-définis toi même tes priorités, les personnes qui elles, méritent réellement de trépasser sous ta folie meurtrière. Si tu sens que tu dois tuer pour mieux veiller sur les loups qui te sont chers, alors tue ceux qui mettent en péril leurs vies. Tue les véritables coupable de cette folie qui t'habite depuis tout petit.



Kobalt
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Dim 17 Avr - 14:20

Un nouveau cycle qui s'annonce
Force → 100 Agilité →105 Endurance →100


Assis, pensif, j'attendais. Le vent soufflait légèrement, on était en fin d'après-midi, et déjà la lune nous guettait presque, le ciel assombrit. Je gardais mes oreilles légèrement en arrière, toujours dans cette dynamique incertaine, anxieuse. Je ne connais pas ces sentiments. Non, ce serait faux de dire que je ne les connais pas. Disons plutôt que je n'ai pas l'habitude de les écouter. Comment un guide pourrait-il douter?
Je ne sais pas, je ne sais plus. Je gronde légèrement entre mes crocs, alors que mon père me fait face, s'asseyant à son tour en face de moi. Une discussion en tête à tête, entre père et fils. Une confrontation, ou bien une alliance des plus inattendue. Je ne sais pas, je ne sais plus. Alors qu'il prononce mon nom, je sens mon poil qui s'électrifie, se dressant légèrement. Ses mots coulent sur moi, comme une sorte de baume étrange, repoussant et en même temps... Agréable. Ce père qui se dressait devant moi n'était que le fantôme de celui que j'ai oublié. Non, il en prenait les contour, la peau, le rôle qui m'a sans doute toujours manqué, en plus de celui d'une mère. Grandit et vécu sans famille, sans amour ni soutient. Mais aujourd'hui, les choses changeaient. Je ne veux pas que mes enfants connaissent le même sort que le mien. Je veux m'accrocher et être bon. Je veux pouvoir parler avec la même détermination que celle dans la voix du père qui me fait face. Dans la voix de ce nouveau père que je connais comme tel au fond de moi.
Je dresse les oreilles en avant, à l'écoute de ses mots qui sont comme de l'or. Accepter le passé? Accepté ce que je suis? Oui, notre monde est une sorte de balance qui chavire d'un côté ou d'un autre de manière inévitable. Qui se joue de nous. Je penche un peu la tête, alors que le loup vient s'asseoir à mes côtés. Lui qui regarde la lune, moi je le regarde lui. Elle est belle, cette lune, il est vrai. Mais c'est un idéal inaccessible, alors que l'autre, sous mes yeux, était à porté de patte.
Je tiltais, alors qu'il continuait de parler. Voir naître mes frères et sœurs? Je ne comprenais pas, mais je gardais sous silence. Manithil ferait une bonne mère? Je commence à comprendre. Ainsi, mon père a refait sa vie? Sans que je ne le veuille, je souris malgré moi. S'il était heureux, alors qu'importe... C'était mon père de sang, nous serons lié, qu'importe les louves qu'il rencontre. Qu'importe les enfants qu'il aura. Le Destin nous a lié pour toujours.
Je gardais ses conseils, précieux, au fond de mon cœur. Rediriger ma haine et ma colère, ma folie sur mes ennemis. Les briser eux, de mes crocs, pour protéger ceux que j'aime. Détruire, pour pouvoir protéger quelque chose de solide. Réussir à faire la part des choses.
Je fermais les yeux lentement, repensant à tout ceci. Je veux protéger le groupe de loup qui marche derrière moi, autour de moi. Je veux protéger ma famille. Je veux pouvoir créer, accomplir quelque chose de concret, pour leur bien à tous. Pour mon propre bien.
Les ennemis, ce ne sont pas ceux qui courent sur les terres à quatre pattes. Ce sont ceux qui se dressent sur les deux, ceux capables de tirer le feu. Je rouvre les yeux, une détermination nouvelle dans le regard. Les Hellhounds étaient déjà mon objectif, les proies que je désirais chasser de ce monde. Oui. Les ennemis du loups ne sont pas être autres loups. Ce sont les hommes. Ceux qui ont détruit mon existence les premiers. Ceux qui on prit mon frère et mon enfance.
Je souffle à cet instant, les souvenirs douloureux me vrillant le crâne. Si ces souvenirs suscitaient déjà en moi la migraine, je n'osais imaginer si je me laissais aller à mes pulsions. Je gronde légèrement.

- J'ai peur, père... De ne pas en être capable... Je n'ai pas le droit à l'erreur. Je ne peux pas vaciller comme ce monde impossible...


Je posais mon regard sur ce loup que je nommais mon père.

- Ils me suivent...Ils ont confiance en moi. J'ai accepté de les protéger, de les aider, mais si, en tentant de compter ma folie, je venais à les détruire aussi? Ce monde est trop incertain pour moi. Je guide sans savoir où je vais. Je fais sans avoir de but.

Je ferme les yeux, posant mon souffle qui commençait à s'emballer. Si, j'ai un but, mais trop dangereux pour eux. J'ai un but, détruire les Hellhounds. Les anéantir. Je gronde entre mes crocs.

- Le seul but que j'ai, c'est de chasser les Hellhounds. De les anéantir. Je sais comment faire. Je sais quoi faire. Je connais même des loups capable de m'aider à le faire, mais si je me lance sur cette voie, je risque de les mettre en danger. Peut-être que contre les Hellhounds, je laisserais aller ma folie. Oui, sans doute. Peut-être...

Je secoue légèrement la tête. Je voulais clore ce sujet. Je ne suis pas capable d'en parler. Car c'est de la folie. Je suis fou, et ça, certains le savent déjà. Peut-être que Châtiment comprendrait cette folie, mais j'imagine qu'il tient à sa vie actuelle, ne voulant pas la risquer. Finalement, je laisse aller le point.

- Ah et... J'ai cru le comprendre tout à l'heure mais... Colibri et moi allons bientôt avoir des frères et sœurs? De Manithil et toi?




#fk.016 pour kobalt
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Ven 22 Avr - 20:13



Good daddy.

Force: 64 Agilité: 47 Endurance: 52

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- J'ai peur, père... De ne pas en être capable... Je n'ai pas le droit à l'erreur. Je ne peux pas vaciller comme ce monde impossible...


Je te regarde doucement. Je comprend tes peurs, Arès les a vécu lui aussi. Moi? Je regarde le ciel, contemplant la vie qui doucement défile, m'apportant joies et malheurs. Je ne suis que le pantin de mon destin, tout comme toi mon fils. Tu es, et devras enduré ta destiné, soit patient. Tu jettes ton regard azur sur moi, presque lamentable.


- Ils me suivent...Ils ont confiance en moi. J'ai accepté de les protéger, de les aider, mais si, en tentant de compter ma folie, je venais à les détruire aussi? Ce monde est trop incertain pour moi. Je guide sans savoir où je vais. Je fais sans avoir de but.


Je comprenais son inquiètude, et aussi la raison de pourquoi j'avais choisis une vie de solitude. Il fallait malheureusement faire des choix dans la vie, s'enterrer a cause de sa folie, et protéger les autres, ou leurs faire prendre le risque de prendre par a cette folie et a ses conséquences.


- De ma mère, je ne garde que le souvenir d'Arès qu'était la solitude. Celle d'une vie de errance. Il devenait fou en grandissant dans ce monde, et le jour où il décida de mettre fin à ses jours en se précipitant face au danger, sa mère... Notre mère s'est jeté sous les feux du projectile, et c'est ainsi qu'Arès à vécu avec la mort de sa mère sur la conscience. Il savait que le prix a payer de la folie était un lourd tribu. Et c'est pourquoi sa vie de solitude lui a toujours plu. Elle me plait a moi aussi car j'y trouve mon confort. A toi de connaitre tes besoins Kobalt.


- Ah et... J'ai cru le comprendre tout à l'heure mais... Colibri et moi allons bientôt avoir des frères et sœurs? De Manithil et toi?


Je levais les yeux vers le bunker. Oui, je devais être père, et pourtant, oui pourtant, l'avenir de mes enfants était encore trouble en mon esprit. Survivraient-ils à leur mère meurtrière et manipulatrice? Serais-je toujours là pour veiller sur eux? Les doutes quand à mon avenir étaient encore plus présent depuis l'annonce de leur naissance imminente. J'avais souffert plusieurs jours à executer les désirs de ma "compagne" et pourtant, oui pourtant, ma confiance en sa parole semblait se limiter là. Oui, j'aimais beaucoup cette louve, mais était elle capable de souffrir pour un autre? Je n'en étais pas sûr. Je n'étais pas serein non plus.


- En tant que fils, je te demanderai de toujours veiller sur eux. Je n'ai confiance en personne en ce bas monde, dont l'hostilité n'a d'égale que de la cruauté. Alors s'il te plaît Kobalt, mon fils, veille sur eux si je disparais.



Kobalt
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Ven 22 Avr - 22:55

Un nouveau cycle qui s'annonce
Force → 100 Agilité →105 Endurance →100


Je tendais lentement les oreilles dans sa direction, le regard bas, attentif. Je ferme les yeux un instant, alors que je me laisse porter par ce sentiment d'apaisement, de légèreté. Comme si un poids avait cessé de peser sur moi depuis que ces mots avaient jailli de ma gorge. Oui, ils sont douloureux, incertains, tranchants comme des lames de rasoir. Et pourtant, après cette piqure douloureuse, je me sens moins souffrant. Moins... Perdu. Se confier à son père était donc un remède si... Miraculeux?
Je le réalisais à peine, alors que Châtiment me narrait la vie d'Arès, jadis mon père. Ce loup là était celui qui avait vu l'enfant que j'ai pu être. Akabe. Ce loup qui avait perdu sa mère dans sa folie. Moi, qu'allais-je perdre? Mais je ne pouvais simplement pas abandonner en court de route, non? Je poussais un léger soupire, alors que finalement Châtiment confirma mes doutes. Manîthil allait être notre belle-mère, à Colibri et à moi-même. Nous allions bientôt avoir des frères et sœurs, qui auront sans aucun doute le même âge que mes enfants. Cette idée me fait sourire, sans le vouloir, alors que ce père qui me fait face semble lui aussi en proie au même doute que moi, me demandant de veiller sur ses enfants.
Je baisse légèrement les oreilles en arrière, avant de suivre son regard vers l'horizon.

- Je tâcherais de veiller sur eux père, ne t'en fais pas... Ce seront mes frères et mes sœurs après tout. Je commence à comprendre le sens caché derrière le mot "famille"... Alors tu peux compter sur moi. Mais ne t'avise pas de disparaitre pour autant.


Ajoutais-je, un peu plus confiant sur l'instant, voir limite légèrement rieur. Non, je regretterais le fait qu'il s'en aille. J'aime cette présence nouvelle, rassurante. J'aime cette sensation de pouvoir lui faire confiance, d'avoir un père. Je ne priverais pas mes enfants de ce sentiment. Je ne laisserais pas non plus les enfants de Châtiment en être privé aussi. Je me redressais lentement sur mes pattes avant de m'étirer lentement.

- Je vais devoir rentrer. Prend soin de toi Châtiment, et de Manithil aussi... Je reviendrais te voir quand les petits seront nés, histoire de te les présenter.


J'esquissais un léger sourire, avant de faire un demi-tour, prenant le chemin du retour.

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