Kora & pseudo

Le temps boueux est un bonne chose. Mon pelage blanc écarlate étant très visible, je peux me rouler dans la boue, qui masque mon odeur et confond mon pelage dans le paysage. Mais pour le moment je préfère garder mon pelage propre et me diriger vers le cimetière. J'aperçois le vieux portail de fer complètement écrouler, rouiller et presque enterrer. Je marche par dessus il découvrant les nombreux cadavres, la chair à l'air et encore fraîche. Mais rien n'est mangeable dessus, bien au contraire, mieux vaut mourir que d'y toucher. L'odeur n'est pas insoutenable par contre, elle serait même presque appréciable. Je continu mon chemin passant entre les pierres tombales à moitié enterrées, les écriteaux effacés ou cacher par le sang et la crasse, un vrai champs de bataille ici.

Je pose ma truffe au sol, essayant de détecter une ancienne présence mais pour le moment rien. Aujourd'hui j'ai envie de parler, je ne sait pas pour quoi dire, ni pour quoi faire. Parler, aimer, aider, torturer ou raconter ? Cela dépendra de ma rencontre.