Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Siska quitta la tanière en grognant, une fois dehors elle prit le premier chemin qui venait et fila comme le vent. Elle était en rogne et courir lui faisait du bien, peu importe où elle allait, tant qu’elle courait. La sensation du vent dans sa fourrure était une sensation irremplaçable, ainsi que ses pattes qui frôlaient à peine le sol. La jeune louve secoua rageusement la tête en repensant à la conversation qu’elle avait eu avec sa mère adoptive, elle avait l’impression d’être incomprise. L’adolescente chassa ses larmes et continua sa course.
Elle ne sut combien de temps elle avait couru ainsi, encore une fois sans vraiment faire gaffe à qui pouvait bien être là ou qui pouvait bien la poursuivre. Elle ralentit la cadence lorsque le sol qu’elle foulait n’était plus le même. La jeune louve s’arrêta derrière un arbre et regarda ce qui se trouvait devant elle. Jamais elle n’était allée aussi loin, la forêt prenait fin et endroit très étrange prenait le relais. De grands trucs en ferraille s’élevaient vers le ciel, des cabanes en tissus étaient alignée mais semblaient abandonnée, comme l’endroit en entier d’ailleurs. Siska devina que seuls les Hommes pouvaient être à l’origine d’un tel endroit et elle avait beau avoir grandi sa curiosité restait la même. Sa dernière sortie lui avait pourtant fait comprendre qu’elle devait être un peu plus sur ses gardes lorsqu’elle se baladait. La jeune louve leva alors un peu la truffe et huma l’air mais elle émit un grognement car elle n’arrivait toujours à détecter les odeurs qu’il fallait ou pas, c’était agaçant de pas savoir s’y prendre dans tous les domaines.
Siska quitta pourtant sa cachette et s’en alla découvrir ce lieu. Bien entendu elle se fit plus discrète qu’à l’ordinaire, même si elle ne passait pas forcément aux bons endroits. L’adolescente découvrit de drôles de choses mais aussi beaucoup de métal, elle qui était habituée aux bois et à la verdure. Tout ceci semblait appartenir à un tout autre monde ou alors c’était peut-être tout simplement elle qui ne sortait pas assez de son trou.
Icare
Duel des Vertus
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
808
Points :
33
Âge Personnage :
4 ans
Rang :
Général
Niveau Rang :
Commandant
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+4
Bonus Agilité :
+4
Bonus Endurance :
+4
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +8
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : 6
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
BONUS COMBAT (Trait de faction)
– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Ven 15 Avr - 8:20
De la fourrure parmi le métal
Icare x Siska
19 ; 15 ; 19
Une fois hors des terres Navnik, le mâle blanc retourna tous les coins qu'il visita afin de trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Un lièvre, une marmotte, ou même une souris, peu importe il avait faim. Parti à la chasse dès l'aube, le guerrier se rendit vers l'est, plus précisément à la fête foraine, là où les rongeurs pourraient certainement abonder. Enfin probablement, mais rien n'est sûr. Icare n'était venu que très rarement dans ce genre d'endroit. Les tas de ferrailles grouillaient de partout. Il fallait rester vigilant.
Avant même d'arriver, le mâle blanc découvrit une odeur qui lui était totalement inconnue. Lui qui s'attendait à un rat, ce n'était pas du tout ce à quoi il pensait découvrir. Elle était petite, et ne paraissait pas bien âgée. Une louvarde certainement, à l'odeur d'une solitaire. Le grand blanc se rapprocha, calme, ne manifestant aucun signe de menace ou quoi que ça puisse être de méchant. Après tout, elle était petite, elle ne pouvait rien lui faire. Et si elle tentait quoi que ce soit, Icare pourrait la remettre à sa place sans grande difficulté. Le mâl se rapprocha de la petite femelle brune et s'exclama. « Que fais-tu ici toute seule ? »
Siska arriva près de la grande roue mais gisait par terre, en faisant le tour elle pouvait voir des objets traîner encore dans certaines cabines. Un bout de tissus que les humains mettaient souvent sur leur dos pour ne pas avoir froid, un autre truc qu’ils mettaient à leurs pattes pour marcher. Siska approcha sa truffe mais l’odeur nauséabonde la fit tout de suite reculer avec une grimace. Elle continua sa route et tomba cette fois sur un mini homme mais qui ne semblait pas fait de chaire et dos, son regard était figé, comme toute sa personne en fait. Ses paupières bougeaient toutes seules avec le vent et il avait même un trouver dans la bouche.
Après cette inspection improvisée la rouquine s’engouffra dans les rayons de la roue, se baissant par moment jusqu’au sol pour passer en dessous d’ un barreau, prenant le temps de lever une patte après l’autre car ça serait malheureux de se blesser par inattention. Elle slaloma ainsi un moment entre les entrailles de la roue puis elle eut une idée bien plus marrante. Une fois dans un espace un peu moins étroit elle leva le nez pour évaluer la distance, prit appuie sur ses pattes arrière et se propulsant ensuite sur le cœur de la roue. Une fois son équilibre retrouvé elle commença à marcher sur des poutres larges, alignant parfaitement ses papattes. Maintenant dans la peau d’une équilibriste Siska s’attaqua à des poutres plus étroites, mettant don équilibre à l’épreuve mais sans se rendre compte qu’elle était totalement à découvert.
Un coup de vent passa et lui amena une odeur bien étrange, malheureusement ce ne fut qu’autre dernière moment qu’elle comprit que c’était un loup. Une voix s’éleva et surprise elle faillit perdre l’équilibre et tomber, bonjour les bobos. La jeune louve tourna la tête et vit un loup tout blanc, elle avait les muscles tendus, prête à bondir. A l’odeur elle put reconnaître un mâle mais il dégageait quelque chose de différent.
« Qu’est ce qui vous fait dire que je suis seule ? »
Décidément elle avait le chic pour se mettre dans des situations dangereuses.
Icare
Duel des Vertus
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– Réduit la gravité des Blessures reçues
– Augmente la gravité des Blessures de l'adversaire
BONUS CHASSE (Trait de faction)
– 2 proies au lieu d'une seule lors d'un 18 au dé
– 1 Lancer de dé de chasse supplémentaire
– +3 aux résultats du dé de chasse
Compétence d'élite :
Mar 10 Mai - 11:08
De la fourrure parmi le métal
Icare x Siska
19 ; 15 ; 19
Petite perdue ? Oh. Solitaire, on est jamais vraiment perdu. Le mâle dégageait une certaine compassion pour ces petits spécimens. De toutes petites créatures avides d'aventure. Il avait connu ça, lui aussi. Dans son ancienne vie de solitaire, il se revoyait parfaitement à travers cette louvarde. C'était peut-être pour ça qu'il les appréciait autant, remarquez. Un sourire se dessina sur son visage de nacre. Il ne quittait guère son ton calme et serein qu'il avait employé précédemment. Le Navnik ne cherchait pas à l'embêter ou quoi que ça puisse être d'autre. « Qu’est ce qui vous fait dire que je suis seule ? » Questionna-t-elle. Serait-elle sur la défensive ? Icare ferma les yeux et fit comprendre à la petite qu'elle ne pourrait pas être plus maligne que lui.
« Si tu étais accompagnée, petite, j'aurai déjà senti son odeur. Or ici, il n'y a que toi et moi. » Son flair ne l'avait jamais trahi. Il fallait que cette solitaire comprenne qu'Icare n'était pas là pour lui faire la misère, mais bien pour l'aider si jamais elle était perdue.