Noëlle a disparu depuis maintenant deux jours... Je la cherche, depuis lors. Et pourtant rien. Non... Rien de rien. Je suis en colère contre moi-même! Incapable de protéger ma sœur! Je n'en dors plus la nuit, je suis sur les nerfs. Et pourtant, mon ventre me ramène à la raison. J'ai besoin de me nourrir. Je quitte la tanière, les pattes lourdes. Je suis fatigué, je n'ai pas envie de chasser. Et pourtant, mon corps me dit de le faire. Alors je vais le faire

Je me promenais dans le cimetière, à la recherche de charognards. Je montais sur des tas de cadavres, courant parmi les corps qui commencent à sentir l'odeur de la mort. Je commence à avoir l'habitude. Ce champs de bataille me rappelle la maison que j'ai laissé derrière moi, avec Noëlle. Mon ventre se serre, je ne sais pas si c'est de faim ou bien encore d'angoisse. Je cours toujours au milieu des cadavres, sautant au dessus de quelques piles de corps. Alors que je sens une odeur, je me place au dessus d'un tas de corps, commençant à battre des pattes pour les soulever, les uns après les autres. Je prends le vêtement d'un entre mes crocs, tirant vers l'arrière pour le dégager. Finalement, l'odeur n'était rien d'autre qu'un champignon qui poussait là, sous la pile de cadavre. Et à son allure, je jugerais qu'il est vénéneux. Je replaçais les cadavres, tirant sur mes pattes pour les remettre en place. Avec un peu de chance, quelqu'un de moins averti tombera dessus, le mangera, et alors je saurais où chercher. Je saute du tas, reprenant ma course au milieu du champs des morts.

Continuant de courir dans le champs des morts, je remarque alors la silhouette malingre d'un chien errant. Sans attendre, je fonce droit dans sa direction, jusqu'à m'en couper les pattes s'il le faut. Il me voit arriver, et commence à fuir. Je fonce, à pleine vitesse dans sa direction, grondant entre mes crocs. Il fonce droit devant lui, esquivant les corps. Moi, je bondis au dessus, le rattrapant rapidement. Je claque des mâchoires, alors que je suis à sa hauteur. Je cours, je cours en poussant sur mes pattes, jusqu'à lui bondir dessus, plantant mes crocs dans sa queue. Je me réceptionne et tire en arrière pour l'arrêter, alors qu'il tombe au sol. Je lui saute dessus, crocs sortit, tentant de le prendre à la gorge pour l'achever. Une de ses pattes m'atteint au visage, me griffant alors la joue. Je pousse un grondement, alors que je plaque ma propre patte sur sa mâchoire, lui déchirant la babine. Le poils gonflé, je plonge mes crocs dans la gorge alors qu'il couine. Son sang tâche ma patte blanche qui le plaque au sol, alors qu'il se vide de vie. Il est maigre, mais ça reste de la nourriture. Je m'allonge à côté, commençant à le dévorer.

+ 1 Chien Sauvage

Je finissais par fouiller un peu l'endroit, à la recherche de matériel, avant de rentrer.

Un chien hier. Aujourd'hui, je visais autre chose. Trottant toujours, je me mis à courir quand je vis au loin un lièvre qui se promenait au milieu des cadavres. Quelle idée de venir par ici aussi. Je poussais mes pattes à pleine allure, courant après lui au milieu de la pile de déchet qui trônait de ça et de là. Je saute par dessus un premier tas qu'il contourne, avant de le voir foncer entre les corps. Grondant, je pose mes pattes sur le tas, commençant à le détruire au fur et à mesure pour le faire sortir de sa cachette, battant avec mes pattes frénétiquement sur la montagne de chair, les muscles tendus, dressé sur mes pattes arrières. Finalement, le lièvre se glisse de l'autre côté, alors que je pousse sur mes pattes avant comme arrière pour grimper la montagne de cadavre pour la dépasser. Je saute, un bon rapide, reprenant rapidement appuie sur mes pattes pour l'élancer à sa poursuite. Le souffle court, je progresse à vive allure, arrivant presque à sa hauteur. Je puisse dans mes dernières forces, pliant mon corps pour bondir vers l'avant, plongeant mes crocs dans son corps presque gras. Le sang coule de mes babines, alors qu'il se débat encore. Je l'achève, avant de le porter dans ma gueule.

+ 1 Lièvre

Alors que je tenais mon lapin dans ma gueule, je commençais à rentrer vers la tanière quand un grondement me fit sursauter, alors que je me plaquais au sol. Rampant parmi les cadavres sans lâcher ma proie, je lève légèrement la tête, alors que je repère un monstre de fer qui roule dans un bruit impossible. Je me plaque au sol rapidement. C'est la première fois que je vois ce genre de chose... Il y a aussi des monstre de fer, mais plus petit. Je peux voir les humains à l'intérieur. Je gronde entre mes crocs, rampant pour m'enfuir de là. Mais alors, un coup de feu retentit dans les airs, me glaçant le sang. Je me relève, sans chercher à comprendre, et je cours à toute allure. Je détale à pleine vitesse, tenant le cadavre de lapin dans ma gueule, alors que l'une des petites créatures de métal semble me suivre. Je gronde entre mes crocs, me faufilant dans un virage serré derrière une petite pile de reste métallique. Le souffle court, le cœur affolé, je reprend mon souffle, alors que le claquement, et l'aboiement des chiens, m'incite à repartir, et ceux encore bien plus rapidement. Je cours, je cours et je cours à toute vitesse, rejoignant rapidement les arbres alors que les coups de feu retentissent et heurte le sol à côté de moi. Je ne m'arrête pas, de la crainte des chiens. Je prend un autre chemin, trouvant un court d'eau pour leur faire perdre ma trace. Si ça se trouve, Noëlle est tombé sur ces humains... Je déglutis. Je préfère ne pas y penser.

Je finissais par fouiller un peu l'endroit, à la recherche de matériel, avant de rentrer.

Je me déplaçais au mieux des cadavres de véhicules et d'humains à vive allure, courant rapidement dans tous les coins. Je partais de la carcasse d'un avion éclaté, passant à toute vitesse, sprintant, bandant chacun de mes muscles, jusqu'à passer à côté du char embourbé dans la terre. Je continue de courir, grimpant sur une des ailes d'acier, bondissant sur la carcasse d'un grand oiseau couché, courant alors sur cette hauteur en équilibre. Je souffle, la respiration rapide, rauque, la langue qui pend. Je grogne un peu plus fort, alors que je pousse sur mes pattes, continuant de courir le plus vite que je peux. Je dois continuer à suivre mon entrainement, sinon je vais tout perdre, et je ne pourrais pas protéger Noëlle quand je la retrouverais.
Je gronde, alors que je passe, toujours en pleine course, à côté d'une pile de cadavre humain. Je décide d'en tirer un du tas, avant de sauter dessus, attaquant, frappant avec mes crocs et mes pattes sur sa chair en décomposition. Je le prend entre mes crocs, le soulève, et le balance au loin avec force. Je saute à nouveau dessus, et prend un de ses membres, tirant dessus vers l'arrière, mobilisant mes muscles et ma force pour enfin lui arracher une botte. Je me pose, faisant mes crocs sur le cuir, serrant les mâchoires, ouvrant et serrant à nouveau.
Finalement, alors que le cuir se retrouve percé et abîmé, je reprend ma course jusqu'à revenir à mon point de dépars, prêt pour un nouveau tour.

Je reprenais une nouvelle fois ma course de mon point de dépars. Je me campe sur mes pattes à chaque foulées, courant, poussant sur mes pattes à chaque fois qu'elles touchent le sol. J'ai presque l'impression de volé, alors que je commence à fatiguer. Je gronde entre mes crocs, mes membres devenant un peu plus douloureux encore. Je pousse, avec force et souplesse à la fois, allant toujours le plus vite possible, quitte à me tuer les pattes. Au pire, je les mettrais dans l'eau en rentrant à la tanière.
Je continue de courir, alors qu'un chien errant traîne dans le coin. Je pousse un grondement, avant de lui foncer dessus à toute allure. Je suis fatigué, mais je peux encore me battre.
Je fonce et le percute, nous roulons. Je me redresse rapidement sur mes pattes, mais il est plus rapide. Il est sur moi, je fais un bond sur la droite pour esquiver sa mâchoire, avant de continuer mon déplacement à droite, le poussant à me suivre du regard. Je plonge alors sur son flanc, mordant sa cage thoracique. Je ferme mes crocs sur ma prise, grondant un peu plus fort encore. Je pousse sur mes pattes, posant les antérieurs sur son corps pour que je puisse tirer. Un morceau de chair se déplace entre mes crocs, avant de s'arracher de son corps. Il hurle, me fonçant alors dessus. Je me prend une morsure sur la patte gauche, alors que moi-même, je le prend à la gorge, l'achevant brutalement. Fini. Blessé, je devais rentrer.

Je courrais à nouveau dans le cimetière, continuant mes entrainements. Je bondis sur le toit d'une des voitures humaines, à moitié éventrée dans un coin. Je bande des muscles, sautant alors sur un char un peu plus loin, avant de bondir une nouvelle fois sur une aile d'oiseau de fer. Je pousse sur mes pattes, sautant sur le cockpit, préservant mon équilibre en tendant un à un mes membres vers l'avant. Je gronde, avant de sauter une nouvelle fois, me glissant sur la seconde aile. Je dérape, roule sur moi-même avant de tomber au sol, plus bas. Je me redresse, secouant rapidement la tête avant de reprendre ma course. Je continue de courir, faisant le tour d'un tas de cadavre, à la recherche de quelque chose utile. Fatigué, je gronde entre mes crocs, poussant d'avantage sur mes muscles avant de prendre entre mes crocs un morceau de ferraille qui me bloquait le passage. Je serre fort ma mâchoire, avant de reculer vers l'arrière, tirant sur mon poitrail et sur mes pattes avant comme arrière, de toute mes forces. Je gronde, poussant sur mes muscles à nouveau, bondissant vers l'arrière pour tirer un peu plus fort encore. Le ferraille grince une nouvelle fois, et puis enfin s'écarte de mon chemin. Je recommence à courir sur un ou deux kilomètres, m'épuisant volontairement.

Aucune proie aujourd'hui, rien à se mettre sous la dent. Heureusement, ma recherche de plante avait été un peu plus fructueuse. Avec un peu de chance, je trouverais des proies demain, avant que la faim ne viennent me guetter.

F: 15, A: 9, E: 14

Encore rien cette fois à se mettre sous les crocs! Je ramassais quelques plantes, quand une odeur attira mon attention dans le cimetière. J'observais autour de moi, le regard silencieux, avant de me dirigez en direction de cette chose.

F: 15, A: 9, E: 14

Toujours rien à me mettre sur la dent... Le gibier a fuit, loin de ces terres et de cette guerre. Je le comprends, je devrais faire pareil d'ailleurs. Mais Noëlle pourrait revenir un jour ou l'autre, je ne devais pas abandonner la tanière.
Je ramassais quelques objets, avant de rentrer, ainsi que des plantes.

F: 18, A: 10, E: 14

Je fouillais, encore et encore. Le temps devenait instable. Bien trop instable à mon gout... Les plantes vont bientôt se faire plus rares, et c'est une chose à éviter à tout prix, si je veux pouvoir continuer de soigner ceux qui m'entours. Les proies aussi se font de plus en plus rare.
J'aperçois une perdrix, au loin. Je claque des mâchoires, me campant sur mes pattes. Lentement, bandant chacun de mes muscles, je me faufile derrière le cadavre d'une voiture éventrée, avant de lentement sauter, en souplesse, pour ma glisser sur le dessus de cette dernière. Je couche mon ventre, tirant sur mes pattes, observant l'oiseau depuis ma hauteur. Avec un peu de chance, j'arriverais à l'attraper. Je me position, et bondis d'un seul coup sur l'animal. J'attrape son aile dans ma gueule, alors qu'elle tente de les déployer pour s'enfuir. Je gronde avec force, mais son autre aile vient me frapper au visage, me balançant de la poussière dans les yeux. Je gronde, un peu plus fort, aveuglé, lâchant ma proie qui a le temps de s'enfuir en volant de côté.
Je commence à courir pour la suivre, la guettant depuis en bas. Avec sa blessure, elle ne devrait pas tarder à tomber dans mes crocs. Mais alors, les coups de feu retentissent. Ceux du ciel. La foudre arrive, et me force à faire demi-tour.
Sur le chemin, je découvre...

F: 20, A: 10, E: 14

Je continuais de traîner dans pattes, sans réellement de but. Chasse, recherche, entrainement. Ainsi se rythme mon existence. Le ciel menace au dessus de ma tête, mais ça ne me coupe pas pour autant. Je progresse encore et toujours dans ce milieu hostile, poursuivant ma route.
Tu découvres...

F: 20, A: 10, E: 14

Une nouvelle errance. Encore une. Je voyais au loin un rat, qui semblait grignoter un reste de cadavre. Je m'en contenterais. Je bondis dans sa direction, pattes en avant, poussant sur ses dernières avec force. Le rat me voit et détale. Je cours, je cours alors à sa poursuite, me faufilant à travers les obstacles sur ma route. Je bondis au dessus d'un reste de voiture, je passe rapidement par la droite pour esquiver un morceau de taule renversé. Je le guette, il est presque entre mes pattes. Alors je bondis sur lui, d'un seul coup, et ferme mes crocs sur son corps presque assez gros. Je le ramène alors à pas tranquille en direction de ma tanière.
Tu découvres...