Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Le joyaux de l'Immortel [Châtiment]

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Lun 11 Avr - 23:47

Rage
force 100 - agilité 100 - endurance 100
Après le passage du HellHound et suite à son explosion, malgré tous ses efforts, Châtiment n'avait pas su retenir Manîthil lorsque celle-ci se buta à vouloir soigner les autres avant elle. La jalousie de sa sœur, Leikn, avait fait surface face à ce mâle inconnu et défiguré. Forcé de calmer les tensions sans vouloir expliquer quoique ce soit, souffrant de ses multiples blessures, Manîthil calma sa soeur par diverses cajoleries tout en la soignant avant que celle-ci ne finisse par se radoucir puis s'endormir. Lorsqu'elle eut terminé ses soins, Châtiment s'occupa d'elle, pansa ses blessures et, chercha à lui procurer de la chaleur, veillant sur elle, malgré les grondements de la guérisseuse qui n'avait pas la force de protester plus ... Les jours suivant, le mâle continua de s'occuper d'elle. Elle ne disait rien, hormis pour lui donner diverses instructions quant aux soins à prodiguer, elle le laissa faire, lui permis d'être proche d'elle mais, à quel prix ? Finalement, quelques jours après l'accident, lorsque Manîthil se sentie mieux, elle lui expliqua, de but en blanc, elle balança à l'Écorché qui était Leikn. Sa sœur, sa jumelle, l'être le plus précieux sur cette terre, son soutient malgré tout ce qu'elle a pu faire, malgré qu'elle l'ai abandonné plus d'une fois. Elle lui a avoué tout cela, pourquoi ? Aucune idée, juste pour éviter les questions par la suite car, elle n'aimait pas les questions. Leikn est Leikn, personne n'a le droit de toucher à sa sœur, personne n'a le droit de lui faire du mal et, personne n'a le droit de la juger. Sa sœur est son unique famille, son pilier malgré que tout semble dire le contraire, par le comportement parfois distant de Manîthil face à sa jumelle ... Puis les jours passent, ses blessures guérissent, les Hommes interviennent en masse, ci et là, sur les terres des meutes et, Manîthil dût reprendre son travail, jusqu'à découvrir l'erreur qui lui sera peut-être fatal ...

Voilà quelques jours qu'elle commence à être ballonner. Voilà quelques jours qu'elle ne tient pas la grande forme. Si au début, elle pensait avoir mangé quelque chose de travers qui passe mal mais, non, ce n'est pas ça et, rapidement, analysant son propre corps comme elle le pouvait, elle reconnu bien vite tous ces symptômes et une énorme colère commence à faire bouillonner ses entrailles. Non … NON ! Cela ne peut être le cas ! NON ! Manîthil ne peut être en période de gestation ! Comment, pourquoi ? Elle était pourtant sûr d'avoir fait attention ! Chât' … Châtiment ! C'est lui ! C'est sa faute ! Le seul mâle par qui elle a accepté d'être monté pour pouvoir le tenir plus en sa possession et, voilà comment ça se termine ! Gestante, des chiots se formant dans son ventre ! Non, elle ne peut tolérer une telle chose ! Folle de rage, la dame blanche fonça dans sa réserve chercher diverses plantes, foutant un bordel monstrueux en faisant tomber toutes ses plantes pour chercher celles dont elle a besoin. Où … Où ?! Où ce trouve cette maudite absinthe ?! Là ! Elle la voit ! Elle la saisit, ça et d'autres plantes ! Elle doit y préparer, y dévorer ! Oui, un poison, un poison qui lui fera perdre ce qui se trouve dans ses entrailles ! Elle doit le faire, s'en débarrasser au plus vite avant que quelqu'un ne le découvre, oui ! Personne ne doit savoir, personne ! Elle prépare sa mixture, son poison, grondante, elle prépare avec soin ce poison mortel pour sa grossesse. Avec de la chance, elle se sentira seulement mal quelque temps, au pire des cas, elle se sera louper et le poison sera plus douloureux qu'il ne l'aurait fallut. Qu'importe ! Elle doit essayer !
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Mer 13 Avr - 14:01



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Force: 64 Agilité: 47 Endurance: 52

Dis-toi que la vie n'est pas faite de hasard, que le malheur peut apporter une pointe de bonheur.


Depuis quelques temps, le calme était revenu à l'intérieur du Bunker. Manîthil s'était reposé après l'assaut des hellhounds et m'avait laissé la soigné, ce qui en soit, était une belle avancée. Elle m'avait aussi parlé de sa soeur Leikn. La louve blanche méprisable qui attaquait sans retenue et sans raisonnement préalable.
Ainsi donc je chassais, ramenait mes proies pour les partager avec mon hôte. Notre quotidien douillet presque installé. Pourtant, dans le caractère de Manîthil, quelque chose n'allait pas. Elle se faisait difficile en proie et avait des réactions un peu plus exagérées. C'est pourquoi j'avais finis par lâcher prise et juste m'étendre sur le bitume froid, pour me reposer.


Ce sont des grondements et un vacarme qui me réveillèrent en sursaut. Dans l'antre aux plantes de mani, un boucan faisait rage. Je couru jusqu'à elle, craignant le pire, et c'est ainsi que je la vis remuer dans son attirail de guérisseur, enragée, faisant tout valser à même le sol, quand elle porta enfin son dévolu sur une seule et unique plante que j'avais déjà vu. Etrangement, quelque chose en moi me fit tout de suite comprendre l'odeur et la forme. Une image floutée d'un passé lointain, dans lequel une louve blanche crachait ce poison mortel pour des petits dont la truffe n'avait encore pris leur bain d'air frais, ni empli leurs poumons. Je compris immédiatement, et bouscula la blanche.


- Que!? Que fais-tu!?


Mon coeur battait à la chamade. Manîthil portait-elle réellement des petits? Voulait-elle s'empoisonner pour ne pas qu'ils survivent? Mais... Mais...
J'étais au dessus d'elle, la folie dans les yeux. Qui était le père? Etais-ce moi? Etais-je le seul à avoir ce privilège de partager sa couche la nuit... Ou bien... La jalousie me fit perdre contenance. Je gronda à son museau paniqué.


- Qui? Avec qui as-tu fais ça? Suis-je l'unique pantin de ta collection macabre? Suis-je le seul à avoir le privilège d'avoir cette proximité avec toi, ou bien m'as-tu trompé, trahis, salis avec un autre que moi?


Non Manithil ne m'avait offert son coeur, et pourtant, je ne consevais pas qu'un autre loup l'ait touché. Si c'était là la vérité, je devrais partir à jamais car la douleur était trop forte.


- Dis-moi! Est-ce mes petits que tu portes?


Je la tenais fermement, et sa fatigue me permettait d'avoir pour cette seule et unique fois, le dessus sur elle.
J'avais besoin de savoir. Savoir si j'allais être père, ou si je devais regarder la louve s'empoisonner elle même avant de disparaître de sa vie.


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Mer 13 Avr - 15:02

Rage
force 100 - agilité 100 - endurance 100
Elle aurait pu, elle était à deux doigts, deux doigts d’ôter les vies qui se trouvent en elle, deux doigts pour ne jamais avoir à souffrir encore mais, non, elle avait mal calculé, elle a fait trop de bruit, elle n'avait pas fait attention qu'elle n'était pas seule, non, non ! Pourquoi a-t-il fallut que tu sois là ? Que tu la bouscules, l'empêche d'ingurgiter ce poison ? Pourquoi a-t-il fallut que tu sois présent à ce moment précis ? Tombant au sol sous l'effet de surprise, la panique et la rage qui font trembler ses membres, la dame blanche voulu se redresser mais, te voilà en train de la bloquer. Elle voulu s'extraire de tes pattes mais, elle n'en a pas la force, non, la haine éjecte des étincelles dans son regard, un regard qui t'es destiné. Oh ce qu'elle peut te détester à l'heure actuelle ! Oh ce quelle peut se mépriser de ne pas avoir fait plus attention !

Et elle se débat entre tes pattes pour chercher à te faire dégager mais, visiblement, une colère noire semble t'avoir envahit, te donnant plus de force que d'habitude, à moins que ça ne soit elle qui soit trop faible à l'heure actuelle ? Te voilà, grondant, crachant ces mots à sa gueule. Elle te fixe, te fusille du regard, te montre les crocs en grondant. Comment oses-tu lui parler ainsi ? Toi, le sale petit pantin qu'elle a accepté de prendre sous son aile. Toi, le maudit bâtard écorché qu'elle a daigné prendre soin ? Comment oses-tu lui parler de la sorte ? Balancer de telle accusation ? Puis, pourquoi devrait-elle te répondre ? Pourquoi devrait-elle se justifier ? Elle ne t'appartient, Ô que non ! Manîthil n'appartient à personne, elle s'appartient à elle même et, elle décide d'elle même ! Crois-tu vraiment pouvoir la dompter ? Elle ? Le démon Immortel qu'elle est ? Oh, pauvre petit Châtiment, qu'espérais-tu avoir d'elle ? Espères-tu tant qu'il s'agisse là de ta portée ? Crois-tu vraiment pouvoir avoir une famille, avec elle ? Es-tu si idiot ? N'as-tu rien retenu depuis tout ce temps ? Tu n'es qu'un pantin, un jouet entre ses crocs, tu n'es là que pour répondre à ses désires, la servir, crois-tu qu'elle t'aime ? Ah ! Ça … Tu n'en sauras rien …

Qui peut savoir qui aime réellement Manîthil ? Qui peut savoir exactement ce qu'il se passe dans son esprit ? Personne, personne ne sait personne ne saura car, elle ne veut pas que ça se sache. Non, les sentiments sont pour les faibles, l'amour est pour les idiots et pourtant, sa tendre sœur, Leikn, elle l'aime non ? Oui, la démone blanche est capable d'amour, n'est-ce pas intéressant ? Mais, qui d'autres ? Qui d'autres est capable d'une telle prouesse ? Ah … Mystère … N'est-ce pas énervant ? Agaçant ? Irritant ? Si, toi qui ne peut comprendre ce qu'il se passe exactement dans la tête de la dame blanche, toi qui ne sait même pas si tu es son unique pion, son unique jouet de plaisir, comment savoir si elle t'a trompé ? Tu ne le peux et, c'est probablement pour cela que tu te retrouves dans un pareil état … Pauvre petit Joyaux …

Et la colère de la guérisseuse s’amplifie alors qu'elle te donne un violent coup de patte de ses postérieurs dans l'estomac. Elle rampe, cherchant à se redresser. Elle se met debout tremblante de rage, te faisant face, le poil hérissé.

« De quoi tu te mêles ?! T'ai-je donner l'autorisation d'entrer ici ?! Je t'ai déjà sur mon dos, tu crois sérieusement que je me ferais chier avec un autre ?! Tu m'as prise pour qui, une louve qui donne son corps au premier venu ? Ah ! Oui ! Par le passé ! Ah ah oui, mon petit Chât' ! Avant c'était le cas ! Avant ! Jusqu'à ce que je me retrouve pleine ! »

Crache-t-elle à ta gueule, grondante, le dos rond. Et oui, te voilà face au monstre. Le monstre s'est réveillé et, n'essayes pas de l'approcher car, qui sait comment cela pourrait se terminer ? Elle te garde éloigné d'elle, elle refuse que tu t'approches, prête à se jeter sur toi si jamais tu oses un pas vers elle. La bête est féroce, la bête est en colère et, la bête n'hésitera pas à te réduire en centre, si jamais tu oses l'approcher actuellement. L'as-tu déjà vu dans un tel état ? Dans cet état de colère avancé, cette rage qui bouillonne en elle ? Non, bienvenue, bienvenue devant le monstre qu'est Manîthil.

« Oui ! Je suis pleine ! Oui ! J'ai déjà été pleine ! Il y a un peu plus d'un an de ça, j'ai mis bas et, tu sais ce qui est advenu de cette portée ? Morte ! Tous ! Sauf un ! Une mise bas des plus douloureuses, une mise bas où j'ai faillit y passer et pourquoi ? Pour des chiots mort ! Un seul vivait, un seul, un faiblard ! Je l'ai pris, j'ai essayé mais, le mépris et la douleur était toujours là et je l'ai abandonné ! Crois-tu que j'ai envie de revivre ça ? Ah ah ! Non ! Plus jamais ! Plus jamais je ne souffrirais pour mettre au monde d'immonde créature pas capable de survivre ! »

Son poil double en volume tandis que ses membres tremblent sous la rage mais, également la fatigue.

« Oui, Châtiment, il s'agit de TA portée ! Mais je refuse d'avoir à subir ça ! »
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Jeu 14 Avr - 14:05



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Dis-toi que la vie n'est pas faite de hasard, que le malheur peut apporter une pointe de bonheur.

Mon coeur avait cessé de battre à l'écoute de ses mots. La vie, Manîthil la portait en elle, et j'en étais à l'origine. Un voila naquit en mon oeil valide, et mon esprit flotta dans l'atmosphère, bercé, perdu. La vie. Une merveille dont je pouvais profiter depuis quelque mois, et surtout grâce à elle, et voilà que, grâce à moi, des petits êtres poussaient en elle. Un sentiment inconnu m'emportait loin des grondements fou de celle que je ne pourrais jamais appeler compagne.
J'étais heureux. Un profond sentiment d'apaisement m'envahit des pattes à la queue. Je me sentais si... etrange. Si... paternel? J'allais être celui qui avait donné une chance à des
petites bouilles de poils de voir le jour.


Je regarda Manîthil, le regard plein de compassion, d'amour.


D'amour? Je ne sais pas vraiment si c'était ainsi que je pouvais l'appeler, mais sur le moment présent, je la voyais si magnifique, son pelage brillant dans l'obscurité du bunker, comme un ange descendu du ciel, alors qu'au fond, depuis toujours, elle représente mes enfers, mon enfermement dans ce tombeau de béton. Et pourtant... Oui pourtant, je ressentais tellement de chose pour elle, que j'en oublia les avertissements, je m'approcha d'elle, près à y risquer la vie pour l'apaiser si il le fallait.


- Manithil...


Mes mots étaient si bas, que je n'étais pas sûr qu'elle m'entende, et pourtant j'approche. Oui j'approche. Je plonge ma truffe dans le poils bouffant de son encolure. Je la serre contre moi avec force, et passion. Oh oui.. Tant de passion. Mon coeur battait, et même si la louve était insensible à tout, elle ne pouvait ressentir ça.
Chuchotant alors à son oreille, des paroles qui seraient certainement mes dernières en tant que loup libre.


- Je t'offre ma vie, je t'offre mon âme. Je t'appartiendrais à jamais, non comme le pantin que je suis, mais bel et bien l'esclave que je serais pour toi. Pour eux. Pour que tu me promettes en échange de protéger leurs vies. Manithil, fais de moi ce que tu veux, ma vie n'a plus aucune importance à mes yeux maintenant que tu m'offres le seul espoir d'être enfin heureux un jour.


Je reculais, la regardant dans les yeux avec sérieux. Oui. Je lui donnais ma vie. Qu'elle me jette d'une falaise si ça lui plaisait, qu'elle empoisonne mon corps si sa l'enchantait. Il était désormais impossible pour moi de percevoir un futur sans le sang de mon sang, qui désormais, coulait aussi en elle. Oui. Je n'étais plus rien sans eux. J'avais trouvé mon avre de paix, ma résurrection. Donner la vie, avoir un héritage, une descendance.


- Je te donne ma vie contre la leur.


Et guise de promesse, je me mordis avec rage la patte avant, laissant s'écouler mon sang en dehors de moi. Promesse sanglante, signe que la mort ne m'effrayait plus désormais, si ce n'était sans ceux que je désirai plus que ma vie maintenant.



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Ven 15 Avr - 0:48

Résignation
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Hors d'elle, elle était en état de rage, de haine mais, aussi, de peur. Oui, intérieurement, elle avait peur, elle, Manîthil, la guérisseuse perfide, manipulatrice et sans sentiment. Elle avait peur de ce qui se passait dans son corps, de revivre la souffrance qu'elle avait vécu. Pourquoi devrait-elle s'embarrasser de gamin ? Pourquoi devrait-elle se sacrifier pour eux ? Non, les garder n'est pas possible, les garder n'est pas une bonne idée ! Elle n'en veut pas, elle ne veut pas de ce genre d'attache ! Et pourtant, toi, tu les veux, tu les désires et, te voilà prêt à frôler la mort, t'approchant d'elle tandis qu'elle fait un pas en arrière en dévoilant davantage ses crocs blanches à ton approche. Elle gronde furieusement contre toi, tu prévenant que si jamais tu as le malheur d'approcher plus alors, tu le regretteras, mais tu n'en fis rien, non, tu continues, tu avances malgré tout et te colle à elle.

La gueule de la dame blanche s'ouvre dans un grondement mauvais alors que tu es à son contact, cherchant à l'étreindre malgré son avertissement mais, alors que ses crocs étaient prête à se refermer sur ton encolure, tu parles. Elle s'arrête de justesse, gueule ouverte juste au-dessus de ton cou, prête à se fermer à tout moment avec violence. Elle t'écoute tandis que son corps tremble de rage. Pourquoi ? Pourquoi cherches-tu à les garder en vie ? Pourquoi veux-tu condamner ces petits à une vie de souffrance auprès d'elle ? Pourquoi portes-tu un tel amour envers ce diable qu'est Manîthil ? Es-tu si désespéré à ce point là ? Elle ne comprend pas, elle ne comprend plus. Oui, tu es un parfait petit pantin mais, pourquoi cherches-tu à t'enchaîner encore plus à elle ? Pourquoi vouloir t'enfermer de la sorte ? Es-tu aveugle ? Fou ? Tant de question …

Finalement, tu te détaches d'elle alors que la gueule de la banche se referme, ses yeux gris posés sur toi. Elle ne comprend pas, elle ne te comprend plus. Est-ce là la vie que tu souhaites ? Est-ce vraiment ce que tu veux ? Et tu t'infliges une blessure, tel une promesse que tu signes de par ton sang. Manîthil te regarde faire, son regard toujours mauvais mais, elle ne tremblait plus, elle avait cessé de trembler, toutefois, la colère et la rage brille toujours dans ses yeux d'acier.

« A ta guise Châtiment mais, tu ne viendras pas pleurer si malheur arrive et, je refuse de perdre la vie en leur donnant la leur. »

Gronde-t-elle d'un air mauvais avant de finalement retourner à sa couche, abandonnant le bordel qu'elle avait foutu parmi ses plantes. De toute manière, elle n'a plus la force de combattre, sa folie l'ayant fatigué tout comme son état. Non, elle n'avait pas envie de lutter. Châtiment souhaite à tout prix ces chiots, qu'importe le prix à payer ? Soit, il s'en mordra la patte, quoiqu'il l'avait déjà fait mais, maintenant, il a réellement pactisé avec le diable et, plus jamais il ne pourra s'en défaire …

« Plus jamais, plus jamais tu ne pourras t'en aller désormais, à moins de périr. »

Gronde-t-elle doucement en te tournant le dos, allongé sur sa paillasse de feuille désormais en piètre état ...
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Ven 15 Avr - 20:25



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Dis-toi que la vie n'est pas faite de hasard, que le malheur peut apporter une pointe de bonheur.
J'avais sentis son hésitation. Sa rage si profonde qu'elle était prête à me croquer, détruire mon corps de sa haine sans limite. Et pourtant, j'avais sentis sa résignation. Celle qui, après mes mots, lui fit changer d'avis. Je sentais en elle un sentiment profond de peur face à la douleur que son corps allait subir, mais je sentais autre chose aussi. Quelque chose qui faisait battre le coeur de la louve. Etais-ce ma déclaration? Le fait que j'étais prêt à abandonner ma vie de liberté pour rester auprès de mes petits. Nos petits.
Car oui, j'étais prêt à ça. Rester enchaîner à elle si elle pouvait apporter le renouveau dans ma vie. Une véritable renaissance, un nouvel espoir.


« A ta guise Châtiment mais, tu ne viendras pas pleurer si malheur arrive et, je refuse de perdre la vie en leur donnant la leur. »


Ses spasmes s'apaisent même si son regard reste inchangé. Elle me hait, je le ressens. Elle me hait de tout son corps pour lui avoir fais subir la vie. La vie de merveilleux petits loups. Notre descendance. Je lui apprendrais à les aimer. Je lui apprendrais à découvrir le plaisir d'être parent. Je savais qu'elle était capable de bonté. Je l'avais vu avec sa soeur. Mais je devrais donc tout faire pour rendre sa vie le plus agréable possible durant sa gestation, et aussi, sa mise bas. Je ferais tout quitte à endurer ses crocs me mordant de douleur pour oublier la sienne, car oui, quelque chose venait de prendre une place plus importante que ma propre vie en moi. Celle de mes enfants. Celle de ceux que je protégerais de tout, et de ce monde horrible.
Pour la première fois alors, je comprend ce que ressentais Arès en voyant son fils. Ce besoin irrationnel de prendre soin de lui, de la protéger de tout. Je me fais donc cette promesse intérieur d'être plus indulgent la prochaine fois que je ferais face à Kobalt, et à être présent pour lui, vu que j'ai enterré l'ancien loup en moi. Oui, Arès est mort, et Châtiment découvre le vrai sens de la vie, et son futur bonheur.


« Plus jamais, plus jamais tu ne pourras t'en aller désormais, à moins de périr. »


Je regarde Manîthil, une sincérité profonde dans le regard. Non, je ne m'en irais jamais, je suis à toi pour la vie, et un jour, tu seras profondément mienne aussi, j'en fais le serment, et ce, même si tu le nie, ton cœur battra au rythme du mien pour qu'un jour, nous ne fassions réellement qu'un.


- Pourfend mon coeur de tes crocs si j'ose un jour te décevoir, car de ma vie, tu viens de m'apporter le plus bel espoir de renouveau, et pour cela, je te serais à jamais reconnaissant.


J'étais si ému par la nouvelle que j'allais être père, que je ressentais un profond respect pour la louve qui allait souffrir par ma faute. J'étais déjà son pantin depuis plusieurs mois, et elle, celle que je voulais protéger, et remercier de mille et uns services possible, mais désormais, c'était bien plus profond que ça. Oui, je ressentais tellement de choses pour cette louve que ma fréquence cardiaque ne parvenait pas à diminuer.


- Je t'appartiens corps et âme.


Alors que la louve se retourne pour se coucher, me tournant le dos, sans doute aucun que la
fatigue de tant d'émotions l'avait secoué, j'entrepris de ranger son arsenal, prenant soin de cacher l’absinthe derrière d'autres plantes, beaucoup moins toxiques. Cependant, malgré son désir de passer pour une âme sans coeur, je savais qu'après ce jour, qu'après ces mots, cette promesse, la louve ne me blesserait pas volontairement. Elle n'était pas assez malveillante pour me retirer l'objet de mes espoirs, de ma vie. Non, il faudrait que je la blesse pour cela, et ce n'était nullement mon intention.
A partir d'aujourd'hui, mon but était de prendre soin de mes enfants, et de leur mère, celle dont le mot compagne flottait dans mon esprit, mais dont le mot ne traverserait sans doute jamais mes babines.

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 Le joyaux de l'Immortel [Châtiment]


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