Cursed [Abysse]

Lun 11 Avr - 21:44

Je ne peux pas, je ne peux plus, ai-je un jour pu?

Force → 100 Agilité →105 Endurance →100

Je revenais. Sur ces terres que j'ai fuit. Oui, je reviens, alors que je ne devrais pas. Les mots de Nocturne raisonnent encore dans mon esprit. Assume Kobalt. Assume, soit un loup bon sang! Je grondais légèrement entre mes crocs, secoué par la migraine qui commence à prendre le pas sur mes autres sens. Au milieu des cadavres de bâtiments, et de la terre, je sens encore l'odeur du sang qui a coulé ici. Le sien, le mien, le notre. Je ne me souviens de rien, à part de flash. Des lumières qui dansent, et le sommeil. Oui, le sommeil si bon, si salutaire. Je ne devais pas me rendormir à nouveau. Non, je ne devais plus sombrer à nouveau. Non, je devais garder les pattes sur terre. De toute manière, ce qui est fait est fait. J'allais être père. Cette idée était encore nouvelle. Si Nocturne n'avait pas été là, aurais-je été capable de comprendre? Que je peux essayer? Que je peux réussir à surmonter ça? Je ne sais pas... Je doute, je suis incertain.
L'odeur du groupe flotte encore dans l'air alors que j'approche de la fête foraine. A cette heure là, ils doivent tous être parti. Je ne sais pas depuis combien de temps j'ai quitté cet endroit. Un jour, deux jours, peut-être trois. Au moins une nuit, c'est tout ce dont je parviens à me souvenir. Je descends lentement en direction de l'abri, me glissant dans chaque passages, le corps encore endolorit. Le noir n'y était pas allé de main morte avec moi, pour me faire reprendre la raison. Je l'avais attaqué après tout.
J'arrivais à l'entrée de la pièce, mes yeux s'habituant lentement à la pénombre, alors que je les plisse. Une odeur me pique le museau, comme une décharge électrique. Sans que je ne le veuille, mes poils s'hérissent lentement, alors que mon regard se perd sur l'ombre qui se trouve en face de moi, couchée au fond de la pièce.
Un silence lourd et pesant règne dans la pièce, alors que le choc lentement redescend. Mon regard suit la courbe de son corps, repérant son oreille abîmée, sa blessure encore fraîche à l'épaule. Je ravalais ma salive, difficilement, alors que je reculais d'un demi-pas. Je ne suis pas prêt... Je ne suis pas prêt à l'affronter...
Je ferme les yeux, prenant ce courage à deux pattes. Ce courage que je suis censé avoir, quand la honte ne me terrasse pas. Je fais un pas en avant dans sa direction, incertain, bien que nos distances entre l'un et l'autre restent relativement large.

- Je...

Finis-je par laisser couler sur ma voix rauque, comme si je n'avais pu parler depuis longtemps. Je reprenais, calmant mes sens qui commencent à s'emballer.

- Je suis désolé Abysse... Vraiment... Désolé...

Murmurais-je, les oreilles inclinée légèrement vers l'arrière. Je me sentais étrangement pitoyable, à cet instant. Car j'avais peur, peut-être. Peur de la perdre. Quoi que, je l'ai peut-être déjà perdu. Non, je l'ai sans doute déjà perdu.
Je relevais la tête dans sa direction, essayant de maintenir mon regard son mon œuvre. Gardant ce sentiment de regret dans mon âme.

- Je suis revenu voir... Comment tu allais. Mais si tu ne veux plus me voir, je comprendrais...
Tu n'as qu'un mot à dire et je te laisserais tranquille...

Je gardais mon regard sur elle, sans pour autant croiser le sien. Etait-je prêt à faire cela? Je ne sais pas. Je ne sais plus... Je suis dans le doute.

#fk.016 pour kobalt

Mar 12 Avr - 10:03

cursed

Abysse Δ Kobalt

Force : 42 | Agilité : 64 | Endurance : 57

Abysse n’était pas sortit aujourd’hui, elle était horriblement pensive depuis que le loup noir avait fuit leurs territoires. Elle savait que c’était sa faute, c’était elle qui l’avait poussé a bout de manière inconcevable. Au début, elle lui en avait voulut de s’en être prit à elle de cette façon, il n’y avait pas été de main morte. N’hésitant pas à vouloir la mettre en pièce, l’avait déchiqueté à l’épaule et l’oreille sans aucune pitié. Mais la louve ne pouvait pas lui en vouloir, elle ne pouvait pas après tout c’était sa faute. Soupirant de nouveau alors que son corps encore endoloris du combat mené lui faisait des piqûres de rappel par petite décharge douloureuse, voir brûlante. Reposant sa tête sur ses pattes, elle regardait inlassablement le vide. Son regard perdu dans le noir, elle pensait encore et toujours. La solitaire pensait a multiples choses, d’abord à elle-même, puis à lui. Puis a eux. Ses petites bestioles qui grandissent doucement dans son bas-ventre, remuant en elle. Elle portait la vie, une progéniture, la sienne, la leur. Elle ne pouvait pas s’amuser a faire la folle, elle ne pouvait les mettre eux en danger. Elle avait prit une solution radicale : si Kobalt revenait pour la mettre en morceau, elle lui ferait face, malgré le danger et l’insécurité que représentait la folie du mâle au pelage noir. Mais elle ne pourrait pas le laisser une seconde fois, tenter de la tuer elle et les petits par la même occasion. Elle pense aussi à Athos. S’il n’était pas arrivé qui sait se que serait advenue la petite femelle ainsi que ses petits. Il avait fait preuve de justice, de courage également. Il n’avait pas a lui venir en aide ou a intervenir dans le massacre pourtant il l’avait fait. Il avait fait fuir le monstre à ce moment là. Et depuis, le loup avait disparut des terres sans revenir pendant plusieurs jours. Sa présence lui manquait oui. Abysse ne pouvait nié que l’absence de ce dernier était terriblement pesante. Elle sentait comme un vide au prêt d’elle, bien pire que ses derniers temps alors qu’il sortait s’entraîner ou chasser pour les autres loups de la meute.

En parlant des autres loups, aucun n’avait adressé la parole à la femelle noire qui se montrait très agressive dès que quelqu’un abordait le sujet de Kobalt ou de sa futur portée. Car oui, tout cela avait fait écho au sein du groupe, tout le monde était au courant. Mais ils ont tous respectés son désir de ne plus aborder le sujet, alors ils étaient tous partit vaquer a différentes occupations. Là, allongé sur le matelas, épuisé mentalement et même physiquement, elle put sentir la présence d’un autre loup. Tous ses poils prirent un nouveau volume, les oreilles venant se dresser sur le haut de son crâne, ses yeux balayant l’obscurité presque aveuglante. Un néon s’alluma au même moment qu’il lui fit face. Là devant elle, le corps quelques peu courbés, les yeux fuyant, passant de la blessure à ses yeux puis à ses pattes de manière honteuse, les oreilles presque tombante. Il était gêné de la présence tel quel de la femelle qui pourtant finit par se calmer et se redressa légèrement. Le regardant, sans émotion. Ni de haine, ni de méfiance, mais pas non plus de joie de le revoir. Elle attendait qu’il se lance. Il recule, puis s’avance de nouveau dans sa direction, prenant une grande inspiration. Bégayant légèrement. Il finit par se lancer dans des excuses. Il ne savait plus où se mettre, de quoi amuser la louve dans d’autres circonstances bien évidemment. Puis sur ses derniers mots il expliqua à la jeune femelle qu’avec un seul mot il finirait par disparaître. C’est a se moment précis qu’elle se releva sur ses pattes, le regardant dans les yeux, une lueur glacé dans le regard.

Marchant dans sa direction, elle vint s’assoire en face de lui. Toujours son air froid et distant, parlant d’une voix rauque remplie d’une fatigue. « Tu m’as attaqué. Tu m’as déchiqueté l’oreille et l’épaule. Tu as voulus également me tuer. Ainsi que les enfants que je porte qui sont également les tiens. Les raisons me semblent assez suffisante pour que je ne veuille plus rien avoir avec toi. » Elle soupira doucement, se redressant encore une fois, elle vient donner un coup de museau dans sa joue puis vint caler sa tête dans la fourrure de son épaule, un revirement de situation. « Mais tu m’as manqué, j’avais peur que tu ne reviennes pas Kobalt, je ne veux pas non plus que tu repartes. » une larme ou deux s’échappèrent de ses yeux en prononçant ses mots, parce que malgré sa façade dur et insensible devant le loup noir, elle n’était qu’une petite louve fragile depuis sa fuite du territoire. Elle ne voulait pas le voir repartir. Abysse savait que le mâle était important pour elle, donc cet écart ne lui importait pas vraiment, elle lui pardonnait au fond, même si cela peut paraître fou pour beaucoup de monde.

Mar 12 Avr - 11:01

Je ne peux pas, je ne peux plus, ai-je un jour pu?

Force → 100 Agilité →105 Endurance →100

Je laisse mon regard couler sur elle. Sans doute pour la dernière fois. Oui, je le sais. C'est peut-être mieux ainsi. Je partirais. Je reviendrais donner à manger pour les enfants. S'ils ont survécu. Si seulement ils ont survécu. Cette idée aussi me glace le sang. Mon sang est froid, mon corps et froid lui aussi. Froid de chaleur et de vie. Aussi froid que la glace qui colore mon regard. Elle se lève sur ses pattes, approchant dans ma direction. Et même si ma volonté est de reculer, je ne bouge pas, mes yeux dans les siens. J'attends ma sentence. Car je la mérite, je le sais. Car j'ai ouvert les yeux sur beaucoup de choses. J'ai peur de les perdre, de me les arracher à moi-même. Alors autant, oui, autant les laisser me chasser, car je sais que je ne serais pas capable de partir moi-même. Elle s'assoit devant moi, et au fur et à mesure de son énumération, mon regard s'assombrit, sans pour autant quitter le sien. Je savais cette oreille qui ne se réparerait pas. Je savais cette blessure qui restera. Je savais cette vie que j'ai failli prendre. Si on ne m'avait pas arrêté, je l'aurais fait. J'aimerais fermer les yeux et penser à autre chose, mais ça serait être lâche. Je ne suis pas un lâche.
Un contact sur ma joue me tire de mes pensées, alors que la chaleur parcourt ma fourrure à nouveau. Je cligne lentement des yeux, alors que le pelage d'Abysse se confond avec le mien. Mon propre cœur rate un battement, alors que je sens le sang battre dans mes tempes. Ses mots sont comme un caresse sur mes blessures, alors que je pose ma propre tête sur son épaule, là où je n'ai pas frappé. Je ferme les yeux, profitant de cette douce étreinte. Non, moi non plus, je ne veux pas partir. Je veux rester ici. Je souhaite cette chaleur, plus que tout au monde. Cette chaleur qui m'a toujours tant manqué...
Je lève légèrement la tête, lui léchant doucement le front avec affection, avant de reprendre cette étreinte douce, la serrant contre moi.

- Moi non plus... Je ne veux plus repartir... Je veux rester ici à tes côtés... Et au côté de nos enfants... Et même si je dois partir à nouveau... Je reviendrais toujours... Pour toi.

Je me laissais aller à cette étreinte qui me soigne le cœur. Je veux rester ici, avec cette famille. Je veux la protéger. Abandonner le destructeur pour être le protecteur de ces loups. De cette louve que j'aime. De ces enfants que j'aimerais. Et de tout ceux qui ont confiance en moi...

[Out pour moi ici je pense, tu peux considérer que Koko et Aby se couchent ensemble l'un contre l'autre en mode réconciliation done xD]

#fk.016 pour kobalt