Les songes éphémères ne faisaient que se répercuter en elle. La noirâtre souffrait, depuis bien longtemps déjà. D'une douleur que seul le temps savait parfois effacer. Un douleur diabolique, enivrante qui la brisait un peu plus chaque jour.
Amour interdit.
Amour.
Elle avait appris quelque chose qu'elle n'aurait jamais pensé possible. Naïve qu'elle avait été de penser. Elle avait cru que l'amour partirait, qu'être seulement ami serait possible. Mais non, ce n'était qu'une grossière erreur de plus qui venait de sa part.
Les pensées dirigés vers un futur lointain. Sur un passé douloureux. La louve n'avait pas vu ses pas s'éloigner. Elle n'avait pas vue le danger arriver alors même que la louve entendit le grondement de la bête. Elle ne devrait pas se trouver ici, elle n'aurait jamais dû être ici.
Horrible Plage Blanche. Monstrueux envahisseurs.
Hellhound.
Il était tellement près que le souffle du cabot s'abattait sur son crâne. La louve leva son regard sur la bête qui était clairement d'une taille démesurée. La seule chose qui l'inquiétait, en ce moment même, c'était ces câbles qui restaient accrochés sur son dos menant au dynamites, aux explosifs dangereux.
Jamais elle n'aurait du se trouver là. Jamais elle n'aurait du s'aventurer en ce site, base de l'envahisseur. Rapidement, la louve fut encerclée par d'autres chiens, quelques hommes dans le lointain l'avait remarqué. Mais traçaient leur chemin. Ils savaient qu'elle ne s'en sortirait pas. Elle-même le savait. Elle ne s'en sortirait pas indemne.
Mais elle avait en vu le nombre des hommes et des chiens en vu. Elle devait prévenir la meute. Tout était loin d'être fini. Elle devait se battre jusqu'à la fin. Elle devait sauver les meutes. Elle voulait réussir à prévenir les autres.
BIIIP. BIIIP.
Sursaut amer. Trop tard. C'était fini.
La louve bondit, avec l'adrénaline qui montait en elle, et réussit à sortir du cercle.
Cependant elle n'avait sous aucun cas prévu de se retrouver face à l'image du loup qu'elle aimait, face à elle. Son sang se glaça alors que son regard croisa ensuite les billes extraordinaire de celui qu'elle n'oubliera jamais.
Alekseï.
BIIIIIIP.
- Alekseï ?!
Qu'elle cri de sa voix à jamais unique.
BOOUM.
C'en était fini. La douleur elle ne ressentira plus jamais. Les sentiments avaient disparus. Ne restait plus qu'une âme fixant les yeux d'un être retrouvé. Il n'était pas mort. Seulement perdu. Seulement chez les hommes. Seulement enfermé dans une cage.
Juste Alekseï.
Plus jamais sa voix ne retentira dans les terres d'AFF. Plus jamais son cœur ne battra. Elle est partie, la louve,
Réaïlys.