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S'entrainer, toujours s'entrainer. Il le fallait si je voulais devenir forte et agile! Aujourd'hui je fis une petite ronde à la fête foraine pour voir qu'est-ce que je pourrais bien faire, un peu plus loin, je trouva une corde bien attaché, parfait. Je la pris entre mes crocs et commença à tirer fort dessus, m'aidant de mes pattes arrière pour me pousser vers l'arrière, mes griffes s’enfonçaient dans le sol mou. Je secouais ma tête dans tous les sens essayant de la détacher, mes crocs s’enfonçant de plus en plus. Puis en plein milieu de mon activité, je pensa à mon entrainement avec Kobalt l'autre jour, il fallait améliorer mes tournant secs, c'est-à-dire, faire demi tour rapidement. Je lâcha donc la corde la laissant retomber sur le sol et je pris mon élan me poussant avec toute la force de mes pattes, soudainement, j'arrêta sec avec mes pattes avant pour me retenir puis je fis demi-tour, pas mal, il était bien sûr que l'autre fois le sol était mouillé, c'était plus facile en se moment. Je recommença plusieurs fois jusqu'à temps d'avoir mal aux pattes avant puis, tanné de cette exercice, je grimpa sur la grande roue couché et trotta dessus, pas trop rapidement n'étant pas habituer, je ne voulais pas tomber. À certain endroit la structure était brisé donc je devais sauter, puis atterrir doucement pour ne pas glisser sur le métal lisse. Je fis encore quelques tours accélérant de plus en plus la cadence, prenant confiance en moi jusqu'à temps de m’emmêler les pattes et de tomber raide sur le sol. Restant couché je lâcha un petit rire amusé puis je me leva pour retourner à la tanière, je passa devant le stand de balles où le leader avait pris la sienne la dernière fois et me dis que plus tard je reviendrai m'entrainer avec celles-ci.
 Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort. Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur. |
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