7 AVRIL 20168 + 4 - 3
8 + 4 - 3
12 + 4 - 3
3 chasses réussis.
Première chasse 9
Petit porcin sauvage
Je l'avais trouvé. Cet animal odorant. Un magnifique jeune sanglier. Il n'avait décidément pas le réflexe de protéger ses arrières car trouver une proie en ces temps de pénurie légère, la survie du gibier était tellement limitée, qu'il aurait parut logique que ceux ci apprenne à se cacher. Et pourtant, son odeur était telle que mon odorat m'avait mené directement à lui.
Je ne marchais plus, je rampais sur le sol. Silencieux, et fluide dans chacun de mes mouvements. Tel un fantôme, je devais être discret si je ne voulais pas faire fuir ma proie.
Quand je fus assez proche de celui-ci, je fondis d'un bond sur le bas de son dos. Prêt à tout pour en venir à bout, je planta avec force ma mâchoire solide de loup dans sa chair, dans ses muscles. Je lui griffais le dos alors que mes crocs ne cessaient de se planter avec une folie meurtrière dans sa peau. Il se rua, prit de peur, de folie, et de douleur, et parvint à m'éjecter au sol. Quand je releva le museau, il me chargeait avec rage. Je du appliquer mes récents entraînement et bondit de côtés pour l'esquiver. Mes griffes se plantèrent dans le sol pour que je puisse ainsi mieux maîtriser mes trajectoires. C'est ainsi que je parvins à lui attraper une cuisse quand lors d'une charge, je l'évita de justesse pour être plus proche de lui. Plantant de nouveau mes crocs acérés dans ses muscles locomoteurs l'animal hurla de douleur, et quelque chose me heurta de plein fouet!
L'animal s'était rué a force de contorsion et m'avait flanqué ses sabots dans le derrière, ce qui me fit lacher prise dans une grimace douloureuse. J'avais beau avoir planté mes crocs une dizaine de fois dans son corps, l'animal ne semblait pas vouloir tomber.
Avais-je fais une erreur dans ma tactique d'attaque? N'avais-je pas visé les bonnes zones? Je ne baissa pas les bras pour autant! Moi aussi j'étais fort et endurant. Moi aussi j'étais redoutable une fois énervé.
Je m'élança une énième fois en avant, et écrasa ma patte mortel sur le visage du petit porcin, griffant les muqueuses de ses joues délicates. Je vis la peau se décoller de son visage, puis de son groin dans un saignement abondant. J'avais bien visé! Cette fois, L'animal tomba sous la douleur et le choc. Je ne perdis pas cette occasion rêvé pour lui porter le coup fatal. Mais alors que je plongeais sur sa tête, crocs dehors, l'animal se tourna sur le dos, et me flanqua ses 4 pattes sur le poitrail pour me dégager avec force et vivacité. Je vola sur deux mètres, tomba sur le flanc.
Quand je me releva, perlait en mon regard la folie meurtrière des chasseurs. Cette fois il allait mourir, je m'en faisais personnellement la promesse. La peur dû soudain envahir le petit sanglier, car je le vis reculer, les yeux ecartés. Il avait compris que peut importe ses efforts, il y passerait.
"tu es le prochain" lui dis-je de mes yeux.
Il dû ressentir ca, et prit une posture d'attaque. Je sentais qu'il allait tout miser dans cette charge absolue. Tout, même sa vie! Mais je n'ai pas peur. Je l'aurais. Je le tuerais.
Je me posta alors en position d'attaque, prêt a achever la vie de gibier une bonne fois pour toute après qu'il n'ait chargé. Rapide, il se mit à courir face à moi. Impitoyable, je l'attendais, tout muscles bandés. Au moment du choc, je fis une extension de mes 4 membres pour mieux sauter en l'air. Alors que le porc s'écrasait face contre sol. Je saute une nouvelle fois dans sa diretion, et j'atteris sur son dos. Je planta mes crocs dans son encolure, attrapant la colonne cervicale au passage, la broyant sauvagement. Il tomba, raide mort.
Deuxième chasse
Le renard mâlin.
Alors que je rampais sur le sol percé de toute part par les anciennes explosions des guerres passées, je restais silencieux. Patient, j'observais les alentours de mon trou d'obus. Ce jour, je fus chanceux car un second animal pointa le bout de son nez dans un bruit qui attira mon attention. Mon ouïe me dirigea vers la source de ce bruit, et c'est avec surprise que je découvris un animal peu commun. Le renard, normalement mâlin et discret, se faufilait d'un point à un autre. Chassait-il à découvert? Oubliait-il que les prédateurs étaient désormais aussi des proies? Il devait chasser le mulot et son attention était diminuée. Il ne perçu pas ma présence, car je m'étais mêlé à la déformations des lieux. Trous dans le sol. Défoncement du terrain.
Silencieux, les griffes plantées dans le sol, près à détendre mes muscles et bondir. Le renard s'approchait encore dans ma direction, la truffe toujours pointée vers le sol.
C'est arrivé à une vingtaine de mètres, que le renard sembla capté ma présence, levant la gueule dans ma direction. Je lu dans ses yeux, de la crainte, de la peur, mais aussi un brin de courage. Le petit canidé avait pour mérite d'être mâlin, et vicieux. Son poils se hérissa sur son dos, et il grogna. C'était maintenant ou jamais.
Bondissant hors de mon trou, je m'élance griffes dehors, et croc apparent sur la cible canine. Mais celui ci s'attendait à mon saut et fila sous mon ventre pour mieux s'enfuir. Le petit m'avait surpris et je perdis une seconde de trop à l’atterrissage de mon bond. Plantant mes pattes arrières dans le sol à la manière d'un chasseur, je changea de trajectoire, vif comme une panthère, et banda mes muscles pour accélérer ma course furieuse pour un repas particulier.
Le renard était devant moi, et courait à vive allure. Ses couleurs rousses se mêlait très mal à la verdure toute jeune essayant de percer dans un printemps trop discret. Je sentais sa détresse dans l'air qui filait sur mon poils lupin, alors que je le suivais, le corps électrisé par l'impulsion de l'adrénaline dans mes membres, et mon cœur.
J'aperçu un tronc sur notre chemin, et je profita de l'opportunité pour sauter dessus, et gagner ainsi plusieurs mètres en décollant du sol. C'était un bon majestueux, clair et précieux, le bond d'un chasseur. Mes postérieurs m'avaient élancé en l'air avec une puissance enragée. Je savais que ce bond allait suffire pour atteindre ma cible. Ouvrant la gueule, exposant mes crocs, je m’apprêtais au choc imminent contre le renard.
Celui ci fut plus rude que prévu, car la masse corporel du renard était limité par rapport à la mienne. Je sentis son souffle se coupé sous l'impact et nous furent projeté au sol. Mon attérissage fut un véritable échec, et je mangea la boue du museau. N'ayant pas le temps de m'apitoyer sur pareil reception, je me releva moins rapidement cette fois. Quand je repris contenance, le renard était face à moi en position d'attaque alors qu'il peinait clairement à reprendre son souffle. Du sang perlait de son dos, et tâchait son pelage roux.
Il avait une lueur folle dans les yeux. Il était prêt à survivre, et donc a se battre pour y parvenir. Quand à moi, c'est l'odeur du sang qui attisa ma rage intérieur. Je voulais tuer! Je voulais chasser! Me nourrir!
Je voulais que la gueule baigne dans son sang, et ma concentration s'intensifia. Il bondit alors sur moi, griffe sortit et sifflement puissant, et je me posta sur mes antérieurs, et banda mes muscles une secondes fois pour projeter ma gueule acéré sur son museau. L'attrapant comme une plume en plein vol, je le plaqua fortement au sol avec la prise de ma mâchoire. Le canidé griffa mon museau déjà marqué par la guerre passée. Je relâcha ma prise et il tenta de s'enfuir. Mais cette fois, je le rattrapa par une patte arrière, la broyant de mes carnassières. Les chairs se déchirèrent sous l'impulsion de mes crocs, et ma bouche se remplit de son sang, ce qui, renda le renard fou, mais je ne pouvais le laisser m'atteindre une seconde fois, alors j'abattis ma patte antérieur le long de son ventre, et mes griffes aiguisées percèrent sa peau sur toute la longueur de son flanc. Il rugit, mais je ne lui permis pas de se mouvoir de nouveau, alors vif comme l'éclair je lui attrapa la nuque de mes crocs, et le projetta contre une pierre épaisse qui était toute proche. Son corps se plaqua avec rage contre la roche, et je le vis tomber amorphe sur le sol froid. J'avais gagné ce combat et pourtant, la vision de ce renard qui tentait de survivre coute que coute, me fit mal au coeur. Etais-je mieux que les humains qui nous tuais aussi pour nourrir leurs chiens..? Bonne question.
Troisième chasse
chasse à l'aigle < A NOTER
La pénurie de proie rendait la chasse difficile, seul les prédateurs étaient en nombre correct. Mais si ils portaient le même titre que moi, c'est qu'ils étaient mâlin, fort, et aussi traqueur. J'avais déjà chassé un renard, et je savais que trouver un autre prédateur de son envergure ne serait pas chose aisé. C'est alors qu'un crie pourfenda le ciel. Un aigle, majestueux et grand, dieux des cieux volait là haut. Il est vrai que si deux choses ne manquaient pas sur cette terre, c'était les poissons et les oiseaux.
Celui ci se dirigeait vers un point d'eau, surement pour y attraper aussi, son repas.
Je me fis alors le plus discret et me dirigea à sa suite. Quand je parvins à trouver son perchoir, l'aigle observait son entourage.
Les aigles royaux comme lui étaient surement les plus coriaces à attraper car, ils étaient de redoutables prédateurs. Leurs chasses duraient si peu de temps, que le laps de temps passé au sol était trop court pour les attraper. Mais quand les aigles péchaient, leur attention étaient complétement fermées sur leur entourage. Ici, c'était ma chance.
C'était un trophée de choix à mes yeux, attraper un tel volatile relèverait de l'exploit. Manîthil serait surement contente de le déplumer. Je devais user de ruse pour l'approcher sans faire de bruit. J'observa de mon oeil valide, les lieux qui nous entourait.
Je devais prendre patience et être furtif. Je me posta campé sur mes pattes, les griffes plantées dans le sol, prêtent à m'élancer vers ma proie qui était enfin descendu de son arbre. Il était posé sur le eau d'un rocher, les yeux en direction de ses proies futures. Je m'approcha alors de ce rocher, ventre à terre. Mes muscles criaient sous l'effet de l'impatience. Ils voulaient se détendre, bondir, et courir après leur proie. Et enfin, je fus assez près du rocher pour sauter en son sommet et attraper ma proie. Bandant mes muscles à leurs extrêmes, j'attrapa la patte acérée de l'aigle!
Celui ci battit des ailes pour s'envoler, mais je tira de toutes mes forces sur la patte, tenue fermement dans ma mâchoire. Mes griffes étaient ancrées dans le sol, et elles me permirent de prendre appuis dans la terre pour, d'un coup puissant de gueule, frapper le volatile sur le sol. Il émit un hoquet et l'une de ses ailes craqua. Le temps qu'il reprenne conscience, je lui mordu le cou! Il était désormais prisonnier de mes crocs. Mais il me balança de manière innatendu, les serres sur le museau pour me faire lacher prise. La douleur fut puissante face à ces serres tranchantes comme le couteau des humains. L'animal retomba au sol, mais je e dis pas mon dernier mot. Plongeant gueule grande ouverte sur lui, je lui infligea un coup mortel sur le haut de son aile.
L'animal saignait à perte, et je le vis se traîner lamentablement au sol. Il était temps, écrasant ma patte sur son crâne, je lui tordis le coup d'un coup de croc. L'aigle majestueux pendait désormais dans ma gueule.