opium runs in your blood

Chasse continue

10 ; 6 ; 6
Ayant quitté ma tanière pour retrouver le bon air frais, j'eus pensé avoir fait ce qui s'appelle le bon choix. Mais je l'ai très vite regretté lorsque je m'aperçus que le soleil tapait comme pas possible. Peut-être un jour au hasard mal choisi pour sortir. Mais il fallait que je me mette à chasser si je voulais aider ma meute. J'y ai ma place, mais j'ai aussi des devoirs comme la chasse, l'une des choses les plus importantes à mes yeux. Pouvoir apporter tout ce dont la meute a besoin, même si ce n'est pas mon boulot. Certains penseront mais laisse ça aux chasseurs Icare, toi, va retourner combattre les méchants. Honnêtement, non. Je préfère chasser, aujourd'hui. J'aime ça. J'ai toujours aimé ça d'ailleurs. Il devait s'être écoulées au moins vingt bonnes minutes depuis que je suis parti, je n'ai aucune idée de ce que je pourrai trouver. Des reptiles ? Des rongeurs ? Nous verrons bien.

Arrivé sur place, le vent se lève. Les vagues de sable sillonnent le sol ... Je continue mon chemin, jusqu'à ce que j'arrive à une petite bute ensablée. Quelques rochers trônent autour, permettant de former un petit décor sympathique. J'abaisse ma tête, flairant les alentours. Peut-être que je vais tomber sur quelque chose de bon ...

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opium runs in your blood

Chasse continue

10 ; 6 ; 6
Mon museau frôlait le sable, me faisant parfois éternuer. Les grains pénétraient dans mes narines et remontaient parfois dans les sinus. C'était fort désagréable, voire insupportable. Je continuais mon chemin à pas feutré, traçant mon chemin dans le sable. L'odeur reptilienne me montait à la tête. Je la sentais, je savais très bien qu’il y avait de bonnes proies dans le coin. Je mis un petit bout de temps avant de trouver la cachette d’éventuels lézards des sables. En fait, c’est le nom que je leur donne. Ce sont des créatures cornues avec une carapace de pics qui recouvre tout leur corps. Ils semblent avoir des cornes partout sur le corps. On peut appeler ça des mini dragons. Je n’ai pas eu l’occasion d’en croiser souvent dans ma vie. Cependant, je ne savais pas comment m’y prendre. Avec ces lézards cornus, c’était presque impossible d’en faire de la viande fraîche. Déjà comment pouvais-je en tuer un ? Je me ferai transpercer la mâchoire à coup sûr.

Peu sûr de moi, je continuais cependant d’avancer dans l’immensité sablée. Je savais que ces petits monstres se cachaient dans les parages, principalement situés sous les rochers ou sous le sable, ils étaient cependant très rapides et assez menaçants. Leurs défenses pourraient me heurter, il fallait que je fasse attention.

En parlant de ça, un individu fit son apparition devant moi. La tête de l’animal dépassait hors du sol, quelques grains de sable recouvraient sa tête. Je m’approchais de lui sans lui bondir dessus ; ce genre d’animal ne prendra pas la fuite mais sera plutôt d’attaque et tentera de me blesser en frappant au bon endroit. Je retroussais mes babines et dévoilant mes longs crocs, et tenta de le prendre par l’arrière, là où les petites cornes étaient le moins présente. Mais l’animal voulut me mordre le museau, et se retourna furtivement pour s’exécuter. Après quelques minutes de tentative à vouloir le prendre par l’arrière, je me mis à réaliser qu’il serait impossible de le saisir par là. Tiens, et si je le saisissais par la tête ? J’avais tenté. Mais ses coups de pattes me blessèrent légèrement au museau. Ses cornes m’avaient frappé près des mâchoires, bien que cela ne soit pas grave. Je n’y arriverai pas. Cela ne servait à rien ; j’abandonnais, sûr que cet animal n’était pas fait pour être tué par un loup.

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Chasse continue

10 ; 6 ; 6
Décidément, je ne trouvais rien. Il n'y avait certainement plus d'espoir. Me mettais-je des barrières tout seul ? A toujours vouloir bien faire les choses, on finit par s'emmêler les pinceaux, oui. J'avais cherché de nombreuses cachettes où pourraient, éventuellement, se cacher les reptiles du désert. Il m'aura fallu plus d'une heure avant d'en trouver une, qui malheureusement était déserte. La chaleur se faisait bien ressentir à ce moment de la journée. On sentait les vagues de sable nous balayer avec force et légèreté en même temps. Avais-je fais le bon choix en venant ici ? Aurais-je du rester parmi les miens ?

Je me mis à courir, sillonnant l'immensité dorée, espérant tomber sur ne serait-ce qu'une bonne odeur à traquer. Mes pattes furent engourdies, parfois prisonnières des pièges sablonneux que renfermait le sol. Où allais-je ? Le dernier lézard cornu que j'avais croisé n'était bon qu'à donner des coups de cornes. Son corps entier en était recouvert, c'était impossible à tuer ces trucs là. En espérant que j'en retrouverai des moins cornus ...

Le sable me faisait ralentir, et je sentais mes muscles se faire massacrer par tous ces efforts. Ça me tuait de courir dans le sable, surtout que lorsque ma patte se coinçait dans les trous, il fallait que je pousse pour m'en défaire. Parfois même, je me retrouvais obligé de sauter pour m'en défaire. C'était juste affreux.

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