Hommage aux cauchemars devenus réalité. [PV]

Lun 4 Avr - 13:00

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
C’est avec le temps que je me rends compte que le monde a bien changé. Au final, je n’ai presque jamais connu la vie paisible et sereine de mes ancêtres. Chaque génération eut un passé différent, j’en suis bien conscient. Cependant, avec du recul, je réalise que je suis en train de passer la pire période de mon existence. Regardez tout autour. Les terrains sont bombés, parfois troués, et leur surface n’est même plus praticable. Aucune terre n’est exploitable. Les sols meubles n’existent presque plus. Le soleil n’illumine presque plus mon horizon et c’est pourquoi je ne trouve plus aucun espoir en notre monde. L’Homme est entrain de tout piller, tout saccager autour de lui. Quelle déception.

J’eus très vite compris que notre univers tournait de la manière la plus abominable possible. Ma conscience en pris un coup. Voir cet environnement se faire annihiler en si peu de temps c’est pitoyable. Juste ignoble. Et à qui la faute ? Toujours ces mêmes bipèdes qui continuent de faire les colosses sur le dos de leurs monstres de fer. Si je pouvais les anéantir un à un … « Si je pouvais » Si nous pouvions tous, nous l’aurions déjà fait depuis des lustres.

Crois-tu au destin, Icare ?

Briseur de rêve. Cauchemar réel. Mes pensées sont submergées et rattrapées par la réalité. Il faut que je me sorte de ce monde fantastique et paisible dont je rêve depuis des mois. Vois la réalité en face, Icare. La Terre n'est que poussière. Tu ne pourras rien y changer.
En songeant à la réalité, mon sommeil se brisa et ma conscience revint au jour. Mon enveloppe physique émerge, mes yeux s'entrouvrent. Mes pupilles s'adaptent difficilement à la luminosité. Je n'arrive même pas à voir où je suis. Recroquevillé sous une cavité, mon museau s'est déjà bien humidifié. Je ne vois presque rien. Mes yeux piquent à cause des débris microscopiques qui se baladent dans l'air. C'est horrible. Je ne vois plus rien.

Lun 4 Avr - 16:23

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Je me promenais autour du village des hommes, à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un. Une odeur avait capté mon attention, et ce n'était pas celle du bétail. Non, c'était celle d'un autre loup. Un mâle même. Oui, sans aucun doute. Les oreilles plaquées contre mon crâne, j'abaisse mon corps pour qu'il touche presque le sol, me faisant le plus discret possible. Je prends une courte inspiration, alors que je remarque une crevasse, non loin de là, où de la fumée semble s'échapper. La sortie d'un conduit? Je n'en sais trop rien, mais l'odeur ne me dit rien de bon. Mes yeux commencent à me brûler, alors que j'approche lentement de la faille, de l'odeur de loup.
Alors je remarque cette ombre blanche, en bas, qui semble s'agiter. Je plisse des yeux, bien que cela m'est douloureux, lâchant un léger grondement. On dirait qu'il est tomber là dedans... Comment a-t-il pu se retrouver là, celui-là? Son odeur était celle des Navniks. Celle de la meute de Belphegor.
Je remarque le conduit, un peu plus loin, qui fait s'échapper la vapeur qui commence à me faire tourner la tête. Grondant, je tente d'avancer face au vent, devant le conduit, pour en éviter les projections. Me collant à la parois, je trouve une sorte d'escalier de pierre, sans doute fabriqué par les hommes. Je priais pour que ça ne sois pas un stupide piège, vraiment.
J'arrive à la hauteur du mâle, que je pousse alors du bout du museau. Il semble encore vivant, bien que désorienté. Mes crocs l'attrapent rapidement au niveau de la nuque, alors que je le tire. Même si ça doit être douloureux, je préfère le faire sortir de là rapidement, avec que des humains n'arrivent. Poussant sur mes pattes, je le sors de là après quelques bonnes minutes, nous retrouvant alors finalement en haut.
Je frotte ma tête avec ma patte, essayant de chasser la poussière et la cendre qui s'est collé à mon visage, me brouillant la vue. Je marmonnais alors lentement entre mes crocs.

- Tu peux te lever? Les humains ne vont pas tarder à arriver... On ferait mieux de dégager d'ici rapidement.

Je grondais, alors que l'odeur des hommes approchait de plus en plus de notre position, comme un compte à rebours.

#fk.016 pour kobalt

Lun 4 Avr - 18:16

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
Ma vision fut brouillée par ces espèces de cendres nocives, qui avait rendu ma vue complètement trouble. Ma truffe piquait, c'était une pure horreur. Bien qu'un léger mal de tête s'installait, je sentis une pression s'exercer sur ma nuque. Ma tête bascula en arrière et mon corps fut tiré d'un côté. Je ne cherchais pas à savoir ce qui se passait à ce moment là. Je ne voyais rien, la seule et unique chose que je pouvais voir c'était le paysage flouté par les diverses poussières. Complètement désorienté, je fis retomber ma tête sur le sol pendant que je me faisais tirer. Je ne savais pas e qui m'arrivait.

Lorsque je rouvris les yeux, l'ombre noire s'afficha devant moi. Je pris la peine de plaquer mes oreilles en arrière. Ma sa voix m'apaisa quelque peu. « Tu peux te lever ? Les humains ne vont pas tarder à arriver ... On ferait mieux de dégager d'ici rapidement. » Les présentations, ce sera plus tard. Si les Hommes arrivent jusqu'à nous, nous sommes fait comme des rats. J'appuie sur mes pattes avant afin de me relever. Un solitaire. Je me demande pourquoi il perd son temps à m'aider. Le mâle se mis à grogner. Je me lève et me dirige vers la sortie du village. Mais mon flair se mit à remuer. Une odeur s'y incrusta et me fit réfléchir. Cela n'annonçait rien de bon ...

Ils arrivent. Je les sens ...

Lun 4 Avr - 18:32

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Il semblait se remettre, lentement mais surement. Je lâchais un grondement soulagé, alors que je maintenais mes oreilles dressées sur mon crâne. Ils sont proches. Je pousse légèrement de l'épaule le mâle, lui indiquant de se dépêcher, alors que l'aboiement des chiens de rapproche. Bordel de merde!
Je me retourne rapidement, gonflant le poil, et montrant les crocs. Le chien nous jauge tous les deux, essayant de me contourner à moitié pour me prendre à revers, ou attaquer le loup derrière moi. Il est rejoint par un de ses camarade, qui me bondit alors littéralement dessus. Je pousse un puissant grognement, alors que ses crocs viennent dans mon épaule. Il tente de me faire tomber au sol. Mes crocs plongent à leur tour dans sa nuque, mordant avec force, mâchant sa chair à ce niveau là pour lui perce la gorge. Je dresse mes pattes avant, le frappant au niveau des épaules pour le déstabiliser.
Je ne regarde pas l'autre, mais il a sans doute du foncer sur le Nav. J'espère qu'il s'en sortira.

#fk.016 pour kobalt

Mar 5 Avr - 9:57

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
Honnêtement, si j'avais su que les chiens viendraient, je ne serai même pas venu ici. Mais bon, c'est toujours l'occasion de faire de nouvelles rencontres. Ou bien de se faire tuer, peut-être ? Qu'est-ce que tu préfères, Icare ? Flirter avec la mort pour rencontrer ce solitaire ? Ce dernier me poussa de l'épaule avec son museau pour accélérer le pas. Mais c'était trop tard. Un canidé nous avait déjà rejoint, tandis que son compagnon le secondait. Je n'eus même pas le temps de m'en rendre compte. La bête colossale s'était emparée de mon camarade. Honnêtement, à ce moment là, je ne savais pas quoi faire. Vu leur gabarit, je ne risquait pas de les renvoyer voir leur maître. Mais si je ne foutais rien, je risquais vraiment de nous mettre en danger. Le solitaire, et moi. Je ne suis qu'à quelques pas d'eux. L'hésitation me prend, mais au final, cela ne s'éternisa guère. Je pris mon courage à deux pattes et, fonça sur l'autre chien. Je ne sais pas quelle race cela pouvait bien être, mais qu'importe, ce que je savais c'est qu'ils se ressemblaient tous et à vu d’œil, ils étaient loin d'avoir de bonnes intentions dans la microscopique petite chose qui leur sert de cervelle.

Tout mon poids reposa sur mes deux pattes arrières avant qu'une force soudaine les faces se déplier. Mon corps s'élança sur le canidé, mâchoire grande ouverte et crocs à l'air, j'étais prêt. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais mais je savais comment m'y prendre à cet instant précis. Mes mandibules heurtèrent l'échine ennemie. Elles se resserrèrent comme un piège à clapets. Mes crocs pénétrèrent dans sa chair, lui faisant pousser un bref couinement. Je dis bien bref, car il en faut bien plus à un chien pour le faire tomber. Mes pattes tentèrent de le plaquer au sol mais sa masse était bien trop imposante. Je tentais de le tirer vers le sol à l'aide de ma gueule. Ses poils coincés entre mes dents. Il pue vraiment celui-là. Et en plus, c'est qu'il se débat. On dirait qu'il avait une peau de cuir. C'était drôlement dur, et difficile à maîtriser. Ses muscles semblaient ressortir de sa peau, et ses veines, elle suivaient comme dans une mangrove. C'était horrible à voir. C'est pas un chien ce truc. On dirait qu'ils ont été génétiquement modifiés.

Mar 5 Avr - 17:45

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Le combat semble faire rage aussi de l'autre côté, le loup blanc semble avoir du mal. Mais moi aussi, je peine. Mes coups de crocs font couler le sang, mais pas encore assez. Il me perce l'épaule, et moi, je n'arrive toujours pas à l'étouffer. Je gronde, gonfle mes poils et mes muscles, poussant soudainement en avant pour le renverser sur le dos. Au dessus, ma force est plus grande, et je pousse, je pousse, serrant mes crocs. Ses coups de pattes frénétique m'attaquent les côtes et le ventre, mais je tiens bon. Enfin, j'entends ce fameux gargouillis. Le gargouillis qui veut dire que le chien va bientôt s'étouffer dans son propre sang. Je secoue la tête, gardant ma prise sur sa trachée jusqu'à ce qu'il ne remue plus d'une patte. Couvert de sang, je le lance, comme un poids, sur son camarade chien, histoire de le déstabiliser suffisamment pour permettre au loup blanc de reprendre le dessus sur son adversaire. Rapidement, je bondis dans sa direction, mordant le chien aux veines apparentes au niveau d'une de ses pattes arrières, tirant pour le faire tomber au sol. Je laissais au loup blanc l'honneur de l'achever, avant que les hommes n'arrivent. Il fallait partir en courant!

#fk.016 pour kobalt

Mer 6 Avr - 12:45

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
Mais où nous étions-nous embarqués ... J'avais peur des Hommes et je l'assumais entièrement. Ces abrutis sans cervelles avaient énormément de force sans que cela paraisse. Et à côté, il était presque impossible de rivaliser. A moins que ... A deux, nous ne soyons plus fort. Remarquez que ces bêtes là, malgré leur grande taille et leurs puissantes griffes longues d'au moins dix centimètres, ils ne savent pas très bien où frapper. Parfois, leurs coups de crocs viennent frapper dans le vide. A se demander si leurs sens leur servent à quelque chose ... J'avais du mal à m'en défaire de celui-là. Il était un peu plus gros que moi, et lorsqu'il tentait de me mordre, j'esquivais de justesse ses coups de dents. Je retroussais mes babines avant de dévoiler mes longues canines. D'un coup, je lui planta dans la gueule. Je lui saisis alors les mâchoires en tentant de l'immobiliser. Il poussa un bref couinement mais me repoussa d'un coup de patte. Furieux, je me mis à grogner et à aboyer. Mais ne risquais-je pas d'attirer les Hommes ? Mais tout à coup, je vis mon camarade balancer le canidé sur son coéquipier. Les deux chiens étaient l'un sur l'autre, l'un était ensanglanté. Je m'empressais de venir à sa gorge pour y porter le coup fatal. Et en une fraction de seconde, la pression de mes mâchoires vinrent achever le molosse. Le solitaire l'avait immobilisé, et le travail était fait. Je suais. Je n'avais jamais autant été violent avec l'une des bêtes des Hommes. C'était bien la première fois que je faisais ce genre de choses.

Les Hommes arriveront bientôt si nous ne partons pas. Mon regard toisa celui du solitaire noirâtre. Enfuyons-nous tant qu'il est encore temps ! A bout de force, je repris mon souffle petit à petit avant de commencer à courir dans la direction opposée. Où que nous allions, qu'importe peu, il fallait partir loin d'ici. Les chiens ne viennent jamais seuls, et les Hommes ne sont jamais très loin derrière.

Mer 6 Avr - 13:32

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Le loup blanc semblait d'attaque, commençant à courir, alors qu'on peut entendre les cris des hommes au loin. Fatigué, je pousse sur mes pattes à vive allure, avançant rapidement vers la forêt, pour retrouver le couvert des arbres. Poussant un puissant grondement, je plaque mes oreilles sur mon crâne alors qu'un coup de feu retentit, me poussant à accélérer un peu plus encore. Le loup blanc est à ma hauteur, je maintiens mon allure pour ne pas le perdre de vue. Il était plus lent que moi, sans doute à cause de ses blessures. Finalement, on rejoint rapidement le couvert des arbres, les humains arrêtant de nous suivre. Le souffle court, je continue pourtant d'avancer, allant le plus loin possible du village, par sécurité.
Marchant devant le loup blanc, je lui indiquais un chemin, jusqu'à ce que nous arrivions dans un petit coin de forêt dégager, où coulait un petit ruisseau. Je reniflais l'eau, vérifiant si elle était potable, avant de plonger ma tête et boire un grand coup. J'étais assoiffé, maintenant que j'y pense, avec toute cette course. Tournant la tête vers le blanc, je marmonnais.

- On l'a échappé belle... Comment tu te sens?

Il saignait, je voulais savoir si son état était grave. Il était de la meute de Bel, après tout. Je sentais l'odeur Navnik sur son poil. S'il était assez en forme, je pouvais le laisser rentrer seul. Mais si ça n'était pas le cas, je m'en voudrais de l'abandonner ici. J'allais le raccompagner saint et sauf. Et puis, ça me fera une excuse pour revoir mon ami.

#fk.016 pour kobalt

Mer 6 Avr - 15:26

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
Et ça y est, la course poursuite était lancée. A ce moment là je me demandais vraiment si les Hommes réussiront à nous rattraper. Le solitaire était passé devant, et lorsqu'un coup de feu soudain retentit au loin, mon poil se hérissa. En pleine course, je suis mon camarade à la trace. Ce serait bête qu'on se perde dans cette immensité. Mais il ne fallut pas longtemps avant de quitter la zone, avant d'arriver dans un coin de la forêt plutôt pas mal dégagé. Le loup noir y dénicha d'ailleurs un petit point d'eau. Il y plongea sa tête et repris son souffle. Je pris la décision de m'en approcher et de faire de même. Ma langue lapa la couche d'eau fraîche. Cela faisait drôlement de bien. « On l'a échappé belle ... Comment tu te sens ? » Mes oreilles se redressèrent. En effet, nous l'avons échappé de peu ... Si on était restés plus longtemps au village nos corps se seraient peut-être retrouvés pendus sur les murs de leurs bâtisses. Encore une chance que nous nous en soyons sortis.

« Ça va. Mes blessures ne sont que superficielles. » N'ayant pas fait attention à mes blessures, je me mis à balayer mon corps du regard. Je n'avais que quelques égratignures sur le dos, et une toute petite sur la patte avant. J'étais juste fatigué, je ne ressentais presque rien. Il fallait que je reprenne mon souffle après ce combat. Je m'assis à côté du solitaire, légèrement méfiant. Les vagabonds peuvent paraître gentils, mais il faut toujours se méfier. Après tout, il m'est totalement inconnu. Mais après ce combat, je ne vois pas pourquoi je l'enverrai bouler.

« Icare. » Dis-je en le dévisageant longuement.

Mer 6 Avr - 15:45

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Je me rafraichissais ainsi, plongeant ma tête une nouvelle fois, en profitant pour nettoyer ma mâchoire du sang frai qui la perlait maintenant. Fatigué, légèrement, je me redresse alors pour m'allonger sur le sol, les yeux mi-clos. Je ne craignais rien du loup blanc, de toute manière. Il pouvait m'attaquer en traître, je le mettrais en morceau, ou le blesserais suffisamment pour qu'il puisse rentrer sur son territoire sans oublier la leçon. Je devrais faire pareil avec cet autre loup Navnik d'ailleurs. La prochaine fois que je le croiserais.
J'hochais la tête, alors qu'il semblait aller bien. Pour ma part, quelques morsures et des coups de griffes, mais rien de bien méchant non plus. On va dire qu'après les Hellhounds, peu de choses arrivent à vous impressionner. Il se présente finalement, sous le nom d'Icare. Je dresse lentement mes oreilles dans sa direction. J'ajoute.

- Kobalt. Solitaire et mercenaire. Tu es un membre des Navnik, n'est-ce pas?

Je regardais dans les environs, carme. Les hommes ne nous avaient définitivement pas suivi, heureusement. J'étais fatigué par ces traques perpétuelles. Avec le temps, j'en deviens presque las. Je pointe une direction du museau.

- Je vais te raccompagner à la limite de ton territoire si tu le souhaites. Ce serait peut-être plus prudent.

Ajoutais-je. Je n'étais pas inquiet pour lui. Mais après tout, j'avais signé un contrat avec son alpha, non? Je devais protéger la terre des Navniks des hommes, mais dans les circonstances actuelles, autant protéger les loups, c'est un peu plus palpable et clair.

#fk.016 pour kobalt

Mer 6 Avr - 17:55

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
« Kobalt. Solitaire et mercenaire. Tu es un membre des Navnik, n'est-ce pas ? »

Quel beau nom. Un solitaire, ça je l'avais bien senti. Son odeur m'était bien montée au nez. Mais je ne connaissais pas vraiment les mercenaires. Ils avaient l'air de vivre leur petite vie vagabonde groupée. Cela ressemblait à une toute petite meute, au final. Ayant bu quelques gorgées d'eau fraîche, je relève la tête pour lui répondre à mon tour. « Navnik, en effet. J'y occupe le rang de guerrier. » Je ne savais pas vraiment quoi dire à ce moment là. J'étais plutôt timide et à vrai dire, je n'avais pas à me prononcer sur grand chose.

« Je vais te raccompagner à la limite de ton territoire si tu le souhaites. Ce serait peut-être plus prudent. » Mes oreilles se redressèrent de nouveau.

« C'est très gentil de votre part, Kobalt. Encore merci pour tout à l'heure. Le chien a bien failli faire de moi son casse-croûte. »

[Plus trop d'inspi' ce soir désolée xD]

Mer 6 Avr - 20:22

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Le loup accepta ma proposition pour le raccompagner. Heureusement d'ailleurs, car je me serais trouvé embêté s'il m'avait planté là, d'une certaine manière. Je m'étirais rapidement vers l'avant, faisant craquer les os de mon dos, qui me gênaient légèrement. Je ne sais pas pourquoi, j'aime bien faire craquer tout ça, j'ai l'impression de me décoincer à chaque fois.
Je lui lance un bref regard, avant de lui faire signe de me suivre, entamant une longue marche en direction du territoire Navnik, ajoutant.

- Ce n'est rien. Il faut bien aider les autres, dans ces temps difficile. Puis j'ai un accord avec ton Alpha Helya. Ce serait assez mal vu que je laisse mourir un des siens.

Je tournais rapidement la tête dans sa direction, avant de demander, sur un ton calme. Nous allions avoir du chemin à faire, autant faire la discussion.

- Je me demande, est-ce que tu as rejoins les Navniks? Ou alors en es-tu originaire de naissance?

C'est vrai qu'il y avait deux moyens d'intégrer une meute: la rejoindre, ou y naître. Belphegor y était né, pour sa part. Je me demande si c'était le cas du loup blanc qui marchait à mes côtés.

#fk.016 pour kobalt

Jeu 7 Avr - 7:58

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
Ce personnage m’avait l’air bien sympathique, dans le fond. Il ne me voudrait certainement aucun mal et puis, si c’était le cas, je ne vois pas pourquoi il m’aurait aidé lors de ce combat risqué avec les chiens. Il était tout noir, au contraire de mon pelage qui lui, est tout nacré. Si je commence à chercher les points communs avec cet individu, c’était plutôt mal barré. Nous priâmes le chemin retour, en direction des terres Navnik. Voulant me raccompagné, Kobalt me suivis alors, se faisant craquer le dos pour se le décoincer. Je déteste ce bruit. « Ce n'est rien. Il faut bien aider les autres, dans ces temps difficile. Puis j'ai un accord avec ton Alpha Helya. Ce serait assez mal vu que je laisse mourir un des siens. » Un accord ? De quel accord Kobalt voulait-il parler ? Quoi qu’il en soit, c’était plutôt louche. Mais d’un autre côté cet accord pouvait me rassurer un peu. Si le solitaire n’avait pas été là, j’aurai certainement fini en miettes. Soudain, le loup d’ébène me demanda comment étais-je arrivé ici. Ou du moins, si j’ai profité d’une intégration à la meute ou d’une naissance au sein de cette dernière. En continuant notre chemin, je répondis sur un ton calme et posé.

« J’ai rejoins la meute l’année dernière. Je voulais voir autre chose que la vie de solitaire. J’ai été baigné dedans depuis ma tendre enfance mais je me dis qu’aujourd’hui il serait peut-être temps de passer à autre chose. »

En effet, solitaire depuis toujours, j’avais longuement hésité à quitter cette vie qui me semblait destinée. Mais la solitude me lassait, et j’avais besoin de trouver du réconfort auprès d’autres loups. Je ne regretterai pour rien au monde ce choix, bien au contraire.
« Et toi ? As-tu toujours été solitaire ? »

Jeu 7 Avr - 13:15

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Je marchais tranquillement, légèrement devant le loup blanc, bien que nous étions quand bien même côte à côte. Je me sens plus calme depuis la fin du combat, et même si certains de mes muscles protestent un peu contre cette maltraitance, je les ignore, tout simplement.
Plissant légèrement des yeux, j'observe l'horizon de la forêt, ne voyant que des feuilles, des branches, des arbres. Pas un bruit. Ce calme ne m'inspire pas, c'est même peut-être trop calme.
Je prête tout de même une oreille attentive à mon camarade de voyage, l'autre concentrée à la recherche de quelque chose m'indiquant qu'il n'y aurait pas une menace non loin de nous. Peut-être que le coup de feu de tout à l'heure les a fait fuir. C'est aussi une possibilité.
Un ancien solitaire alors? Au mojns, peut-être était-ce la raison pour laquelle il se montrait sympathique et égale avec moi, contrairement à d'autre. Oui, je l'ai toujours en travers de la gorge, ce Navnik qui avait osé me laisser entre les pattes d'un ours pour sauver sa peau. Je lui répondais, alors que nous traversions une clairière boisée de quelques chênes tordus.

- Je suis né solitaire, je n'ai jamais connu la vie de meute. C'est sans doute mieux ainsi, je ne suis pas le plus simple à vivre du monde.

Lâchais-je entre mes crocs. J'allais éviter de raconter mes sauts d'humeur à un loup que je venais à peine de rencontrer. Inclinant la tête sur le côté, je dresse rapidement mes deux oreilles, ayant entendu un bruit. Les sens en alerte, je remarque que ce n'est qu'un petit lynx, encore enfant...
Je gronde entre mes crocs à l'attention du blanc.

- Attention... Sa mère ne doit pas être loin...

Je restais en alerte, continuant d'avancer. Je ne comptais pas attaquer le petit, on ne sait jamais. Je n'ai pas envie de prendre un risque inutile.

[Je te laisse choisir pour savoir si la maman nous attaque et on se bat/fuit ou si finalement, elle ne vient pas, c'est comme tu veux! :p]

#fk.016 pour kobalt

Sam 9 Avr - 14:07

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
Rester solitaire toute ma vie n'a jamais été mon choix. Et respectant pleinement celui des autres, je ne pouvais qu’acquiescer face à celui que Kobalt avait choisi de faire. Nous avons pris deux chemins différents, mais cependant, notre passé nous relit un peu. J'avais envie de savoir comment il faisait pour se débrouiller seul. Éternel solitaire, il devrait avoir de bonnes connaissances pour assurer sa survie. Car seul, on arrive pas à obtenir les résultats qu'on espérait. « Je suis né solitaire, je n'ai jamais connu la vie de meute. C'est sans doute mieux ainsi, je ne suis pas le plus simple à vivre du monde. » Après tout, avais-je envie de dire, chacun faisait le choix qu'il prétendait être le mieux. Moi, j'avais fais celui de rejoindre les Navnik l'année dernière. Il me semble, peu après la création de la meute. J'ai pris du temps avant de pleinement m'y intégrer, comme tout le monde, il me fallut un petit temps d'intégration. Mais au final, tout s'est bien passé, et aujourd'hui je m'entends bien avec tout le monde même si je ne connais pas tous les occupants de cette grande famille. « Attention... Sa mère ne doit pas être loin ... »

J'eus très vite compris ce que mon compatriote voulut dire à ce moment là. Kobalt se mis à grogner, d'un geste furtif, je lui rendit le grondement en plaquant mes oreilles en arrière. Un petit lynx gambadait joyeusement vers nous. Que c'était mignon. Un petit être plein d'innocence. Mais ce qui me faisait grogner n'était pas ce petit bébé. C'était plutôt sa mère qui était non loin. Serait-ce un appât ? Un leurre pour nous attaquer. Imbéciles de lynx. J'en avais vu, des animaux comme ceux-là. Pendant ma période de solitaire, j'en ai combattu deux ou trois. Je les connaissais bien, ils étaient très rusés et très vifs. Je ne perdis pas de temps, il ne fallait pas tenter de se faire attaquer par surprise. Et un petit combat, ça ne pouvait que nous entraîner, surtout que nous étions deux contre un. Car le petit ne pouvais rien nous faire de bien méchant.

Je bondis sur mon adversaire, sans me soucier du petit. Mes pattes avant passèrent devant, tandis que je poussais sur mes pattes arrières pour me faire décoller du sol. J'entrouvris ma gueule pour la refermer sur le lynx. Un gloussement sorti de sa bouche, il riposta par un coup de griffe. J'aboyais, et je lui pris l'échine pour le plaquer au sol. J'avais l'air de pas mal m'en sortir ... Jusqu'à ce qu'il se mis à reculer ... Lui aurais-je fait peur ? Les lynx comme ça, c'est tellement peureux. Je savais bien que ça ne nous voudrait rien de mal.

Il s'enfuit en courant, ramenant son petit vers lui. L'animal détala comme une souris devant un chat. Mais un énorme grondement vint interrompre mon petit moment de gloire. L'instant de me retourner et ...

L'ours. L'immense bête était dressée sur ses deux pattes arrières. Je déglutis, en reculant légèrement. je n'osais même plus bouger ... Alors, c'était ça dont avait peur le lynx. Si j'avais su ...

Sam 9 Avr - 14:32

Un monde sans rêves

Force → 63 Agilité →71 Endurance →68

Je continuais d'avancer, sur mes garde, alors qu'Icare, lui, semblait prêt à en découdre. Fonçant dans les fourrés, je n'ai pas le temps de le retenir que lui et le lynx se battent déjà. Je me campe sur mes pattes, découvrant mes crocs en grondant, prêt à bondir à mon tour dans l'action. Mais ils bougent trop, l'un comme l'autre. Je ne trouve pas d'ouverture. Je gronde et piétine en arrière, alors que le bébé lynx semble avoir fuit au loin en voyant l'agitation créer par le combat. Avant que je ne m'en aperçoive, un ours entra soudainement en scène, sans doute dérangé par les rugissements du lynx et les aboiements d'Icare. Le félin fuit, la queue entre les jambes, alors que l'ours semble sur le points d'attaquer Icare. Il ne m'a pas remarqué? C'est ma chance!
Je bondis vers l'avant, tout crocs dehors, avant de monter sur le dos de la bête rapidement, plongeant mes crocs dans sa chair, au niveau de sa nuque. Je mords, férocement, le sang éclaboussant mon poil à grosse goutte. L'animal hurle, et secoue des pattes dans tous les sens, avant de retomber au sol, sous les yeux d'Icare. Je lui jette un rapide regard, il ne semblait pas trop égratigné par le combat contre le lynx. Tant mieux, j'ai envie de dire. Je gronde entre mes crocs, alors que l'ours bouge, remuant de gauche à droite dans des mouvements de tête et d'épaules violents. Je place mes pattes dans ses poils, plantant mes griffes, resserrant la prise de mes crocs pour le tirer en arrière, je faire reculer. Il se dresse à nouveau sur ses pattes, alors que je sens qu'il se laisse tomber en arrière. Ah ouais? Je lâche rapidement ma prise, poussant sur mes pattes pour me dégager rapidement de là, avant qu'il ne tombe pour essayer de m'écraser dans un mugissement terrible. Je prends mes pattes à mon cou, aboyant alors en direction d'Icare, passant à côté de lui.

- Court!

Déjà la bête se relevait, prête à nous poursuivre. A pleine allure, je partais vérifiant que le blanc était toujours à mes côtés. Après quelques kilomètres, nous avions réussis à semer l'ours, et nous approchions du territoire Navnik, courant toujours d'ailleurs. Le souffle court, je freine, avant de m'arrêter, tournant la tête vers le blanc.

- Et bien... Que d'aventure. J'ai l'impression que toi comme moi, on a le don pour s'attirer des ennuies...

On en parle des Hellhounds que j'ai du affronter à la chaîne? Peut-être pas aujourd'hui, bien que cette idée me fait sourire. Je tournais la tête vers les terres Navniks, pensif, avant d'ajouter.

- C'est ici que nos chemins se séparent. Rentre bien, et prend garde sur la route, Icare.

Ajoutais-je alors, entamant de partir en direction de la fête foraine, pour retourner à la maison. Un sauvetage de plus à ajouter à ma liste, un. Je restais quand même à l'affût, au cas où il souhaiterait ajouter quelque chose.

#fk.016 pour kobalt

Sam 9 Avr - 14:51

opium runs in your blood

Icare x Kobalt

10 ; 6 ; 6
Où est-ce qu'on était tombés ... Un ours ! La dernière fois que j'en ai vu un, c'était avec mon père. Et étant un expert en combat, lui-même s'était fait sacrément avoir. Il était revenu avec une balafre à l’œil, et une patte déchirée. Je ne pouvais rien faire, face à ça. Je n'étais pas encore assez fort pour combattre un géant comme celui-ci. Mais Kobalt, en revanche ... Peut-être que lui arrivera à le mettre à terre. Ayant à peine eut le temps de me poser la question que le loup se mis à bondir sur l'ennemi. Tous crocs dehors, il était prêt à en découdre. J'assistais au spectacle à côté, espérant qu'il ne lui arrive rien. Et si je me mêlait à ce combat, je risquais de me blesser, ou de gêner le solitaire dans ses démarches. Je préférais rester en retrait, cela valait mieux pour le moment. A un moment, il arriva à le maîtriser assez pour pouvoir l'envoyer par terre. L'énorme masse s'était écroulée comme un éléphant. Mon camarade s'en extirpa vite avant que la bête ne se relève ... En me criant de courir.

Je me suis exécuté sans trop poser de question, l'ours pourrais bien nous courir après. Je prenais les devants en me frayant un passage parmi tout ce qui pouvait se présenter sur notre passage. L'ours grommelait en nous courant après, mais son énorme masse le ralentit ... Jusqu'à ce qu'il abandonne finalement la poursuite. Je commençais à m’essouffler, cela faisait quand même quelques kilomètres de parcourus, sans que l'on s'en rende compte. « Et bien... Que d'aventure. J'ai l'impression que toi comme moi, on a le don pour s'attirer des ennuies... » Je souris, gêné, en tenant de reprendre mon souffle. On avait vraiment eu de la chance cette fois-ci. « C'est ici que nos chemins se séparent. Rentre bien, et prend garde sur la route, Icare. »

« On peut dire qu'on à eut de la chance ... Merci Kobalt, fais attention sur le chemin retour. On ne sait jamais sur qui on peut tomber ... » Baissant légèrement le regard, je faisais surtout référence à ces abrutis d'Hommes et Hellhounds. Si Kobalt tombait sur l'un d'eux, il pourrait y passer. Il m'avait l'air d'une bonne personne, après tout. Et il sait plutôt bien se débrouiller au combat. Je lui souris, avant de me retourner et de commencer à rentrer. La route sera longue pour rentrer, mais j'ai appris à m'y faire.