Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Depuis un moment déjà, Opium était pleine. Depuis un moment déjà, elle attendait avec impatience de pouvoir mettre bas. Mais qui donc était le père ? Elle connaissait son identité, après tout, elle n'a pas rencontré tant de loup que cela avec qui elle a passé un moment intime. Ça a du bon, d'apporter à un mâle de quoi se nourrir, certains finissent par faire ce que vous souhaitez et, pour le cas présent, ce fut le cas ! Oh bien sûr ! Elle l'a trompé, dupé, il ignore tout de cela, du fait qu'elle soit pleine, qu'elle porte ses petits. Elle l'a appris, alors qu'elle rendait visite à Manîthil. Au début, elle ne savait comment réagir puis, finalement, l'idée lui avait plus. Ainsi, elle serait enfin mère, elle connaîtrait enfin ce plaisir. Combien de petit bout avait-elle en elle ? Elle l'ignore, elle l'ignore mais, elle le saurait bien assez tôt …
Elle était fatigué, elle n'arrivait plus à se nourrir et, elle avait cherché refuse, dans une tanière creusé sous la terre pour s'y réfugier. L'endroit était étroit mais, suffisamment grand malgré tout pour qu'elle puisse s'y retourner. Il faisait sombre mais, elle s'en moquait, sa vue nocturne lui permettait de voir ce qu'il e passe là.
Les contractions la prit et, c'est isolé du reste de la meute que la louve mis bas. De toute manière, elle n'avait aucune envie d'être avec eux, pas avec tout ce qu'il s'est passé. Pas avec cette bande d'idiot. Elle aurait voulu partir, rejoindre sa sœur mais, elle ne le pouvait, elle était donc resté, soutenant le partie qu'elle soutenait. Elle restait pour les amis qu'elle s'est faite, pour Toxic. Les contractions reprirent et, elle lâcha un couinement. Elle força, s'épuisa peu à peu mais, finalement, les petits virent le jour … Noir, ils étaient totalement noir, comme elle elle l'était ainsi que le reste de sa fratrie. Noir comme l'obscurité qui régnait hors de cette tanière étroite. La nuit était froide, la nuit était sombre et, nettoyant ses petits, elle les garda blottit contre elle. Un mâle, une femelle. Quel serait leur nom ? Mantra et Obberyn …
« Bienvenue à vous mes petits ... »
Épuisé par la mise bas, Opium dépose sa tête sur le sol, laissant les deux petits se nourrir comme bon leur semble avant de s'endormir, blottit contre son ventre ...