Quelque chose de chaud traverse ma peau et je tombe sous le poids de la douleur brûlante. Tout pleins de symptômes s'éveillent en moi que je n'arrive même plus à les distinguer. Il est impossible de s'entre aider, ce Châtiment devait fuir. Ma tête tourne un peu mais je lutte pour ne pas tomber dans les pommes. Que faire? Dois-je faire le mort pour tenter le tout pour le tout? Le sang gicle partout, ça n'arrête pas de couler, mes membres tremblent, la peur m'envahit. Suis-je foutu? J'observe avec difficulté les autres, tant j'ai l'impression que tout est lourd que l'air est dur à transcender. Puis l’adrénaline me saisit, une scène gore me vint an tête, j'aurai pu rire, mais là je ne pouvais pas, il s'agissait de ma vie. Néanmoins cette pensée ne me quitta pas et j'étais bien décidé à me sortir de là!
Je ne pensais pas être capable d'une telle force dans une situation pareille. Pourtant je ressentais toujours la douleur et tendis que je couinais à en perdre la raison, je tirai jusqu'à même m'arracher la peau, les nombreuses couches et sous couches, à que le sang coule encore plus, oui je tirai au risque d'en perdre une patte, de finir handicapé et ma rage de vaincre pouvait dessiner à travers mes yeux violet une folie profonde. Je sentais que ça glissait, que cela pouvait passer mais à quel prix? Devais-je vraiment aller jusque dans ma réflexion gore, à que l'os soit apparent? Arriverais je après cela à courir jusqu'à trouver une cachette ou un loup pour m'aider à fuir de la zone et m'amener me soigner? Châtiment sera t-il toujours là pour m'accompagner? Je finis par me mordre volontairement une partie de chair de ma patte bloquée, plongeant mes crocs au point d'y arracher un bon morceau de viande, ça devait marcher, forcément. Et à ce moment là je prendrai la fuite, Ragnar'k faisait sans doute la même chose, et dans ce cas allait-il survivre à la violence physique? Châtiment pourra t-il nous charger tous vers un abri? Ou serions nous plus que tout les deux, ou pire, serais-je l'unique maitre de ma survie? Je serrai les crocs du plus fort que je pouvais, vit, pour tes proches, reste éveillé et alors cours sur trois pattes jusqu'à gagner l'abri le plus sécurisant, oui cours comme tu as l'habitude de savoir vivre en boitant. N'oublies pas ta jeunesse à avoir survécut à ta maladie attaquant tes os, alors non, ce n'est pas une patte amochée qui va te faire crever là.