NOM : Kaos.
AGE : 3 ans.
SEXE : Femelle.

MEUTE : Solitaire (future Esobek).
RANG : Oméga.
PARENTÉ : Vous pouvez proposer.
AUTRES INFORMATIONS :
Le syndrome de Cotard est une maladie psychique qui pousse sa victime à associer le fait que ses organes sont bouchés, que son corps se putréfie et qu’elle soit devenue en quelque sorte une morte vivante. Ses préoccupations peuvent l’amener à des crises d’anxiété, à l’automutilation voir au suicide. – Cette maladie n’est pas reconnue par les loups.

JAUGES : Force : 0 -- Agilité : 0 -- Endurance : 20

CARACTÈRE :
Depuis que je suis née, j’ai toujours été survivante. Dans mon enfance j’étais bonne vivante, taquine et princesse mais ses traits là se sont mourus un jour et ne sont plus jamais revenu. J’ai connu la non confiance en soi et les plaintes jusqu’à ce qu’on me fasse comprendre que j’allais être modulable.
Je suis devenue un bon toutou qui faisait ce qu’on lui disait en échange d’une caresse, un toit et d’une viande alléchante. J’ai appris à pleurer intérieurement et à paraitre bonne gardienne. C'est-à-dire qu’au moindre bruit suspect, j’alarmais la troupe et le sang pouvait gicler, même si techniquement je ne faisais que trahir mes propres congénères ou autres prédateurs sauvages. J’étais silencieuse, et si on entendait ma voix, ce n’était que pour exprimer une insécurité.

Puis j’ai fini par connaitre un autre destin, plus lugubre, alors que je m’étais cru importante. Je décidais alors de refuser tous prochains dons amicaux ou amoureux et de refouler ses espoirs de famille au plus profond de mon âme. Un blocage m’a permis d’être méfiante, clairvoyante, taiseuse et fugueuse mais rien n’empêchait ma sensibilité d’exister. J’ai connu une perte de mémoire dont je me sens retrouver mes esprits au fil de quelques flashbacks arrivant à n’importe quels instants.

Et cette chose nouvelle, depuis deux mois à peu prêt, qui me rend complètement folle, qui fait simplement de moi un être lunatique et dérangeant. Je ne saurai même pas vous dire jusqu’ou ce mal peut aller car je n’arrive tout simplement pas à me comprendre. Et comment voulez vous que je m’occupe de louveteaux ? En étant solitaire, je ne ferai de mal à personne.

PHYSIQUE :
Je suis bien plus petite que la hauteur moyenne des louves, de même que mon ossature est loin d’être large. Que je mange ou non, je n’arrive pas à prendre du poids et je reste alors svelte allant même parfois jusqu’à être anorexique. Par moment je sens que mon corps ne vit plus et je n’ai donc plus la sensation de devoir subvenir à mes besoins.

Je suis élancée, mince du bout du museau jusqu’à la queue. Malgré le fait que parfois je suis immortelle, je n’ai aucune force et agilité, néanmoins j’ai acquis une endurance et résistance à toute épreuve ! Mais trop d’effort pourrait gravement nuire à ma santé. Mon pelage est très peu épais, mes yeux sont d’un noir profond et ma couleur de robe est cendrée d’un gris clair tentant de cacher ses parties de poils blanchâtres et noirâtres. Je ne me trouve pas belle du tout depuis que j’ai connu le labo.

HISTOIRE :
Je suis née solitaire de parents qui ont décidé à deux de m’abandonner à mon triste sort pas loin du village. Si je m’en rappelle encore c’est que j’avais dans les deux trois mois. Je me souviens de cet hiver glacial qui m’obligeais moi, petit être fragile à oser rencontrer les bipèdes afin d’espérer survivre car au fond de moi je savais que je n’y passerai pas la nuit. J’ai en mémoire toute la scène, de cet amour rejeté, des paroles prononcées, mais c’est en serrant les crocs que je me refuse de vous en dire plus sur ma mère et mon père.

Se sont des chiens féroces qui m’ont repéré en premier avec leurs cris de guerre, la bave d’envie de me croquer le cou mais fort heureusement ils étaient attachés et de justesse j’évitais leurs morsures. Le brouhaha a alerté les bipèdes qui sont venus me menacer avec des armes à l’air inoffensif mais se sont soudainement attendri en réalisant que j’étais toute petite. L’un de ceux qui s’étaient regroupés autour de moi m’emporta dans ses bras en hurlant qu’il m’avait trouvé en premier.

Je fus posée dans les pattes d’une énorme chienne terrifiante qui m’accepta étrangement parmi ses petiots dont un venait de mourir, il y a quelques heures. A croire que je tombais à pic pour cet homme et qu’il avait des projets futurs me concernant. J’étais alors intégrée à une vie de chien et je vivais et j’étais traitée comme telle. Du moins, dans ce petit groupe d’humain car j’ai appris bien plus tard que chaque humain avait sa propre vision de la vie, ses propres règles, et sa propre façon d’éduquer un chien et sa propre manière d’accueillir louveteau, louve, loup et vieux lupins…

Je compris que j’avais eu de la chance parmi cette troupe d’animale à deux pattes et deux bras. Mais un jour je fus vendu à d’autres hommes en échange de nourriture conséquente. Je compris que je valais bien moins que mes cousins les chiens, que je n’avais jamais compté. Que j’avais les mêmes aptitudes qu’un chien de garde mais que sous les petites attentions, ce n’était que pour m’illusionner. Là aussi je ne rentrerai pas dans les détails, mais j’ai été désaimé et abandonné une nouvelle fois, à mes deux ans. Je haïssais plus que tout l’amour, celle qui ne met que mensongère.

Gentille comme j’étais, quoique plus aucunement naïve, je me faisais tout de même ruée de coup, pour qu’on puisse m’introduire des choses sans m’endormir. J’étais le cobaye favori, car avec moi on faisait des économies. J’ai cru nombreuses fois y passer, mais je ne sais pas quel miracle je revenais à la vie, avec toutes ses douleurs, ses bleus, ses membres foutus… On me remettait d’aplomb et tout recommençait. Jusqu’au jour où j’eus de la compagnie sans jamais les voir. J’entendais la présence d’autres lupins comme moi, parfois je tentais de communiquer avec, me rappellerai-je un jour de leurs noms ?

A trop exciter les loups de l’autre côté de la pièce avec espoir, je me pris un coup sur la tête. J’ai perdu alors la mémoire le jour ou on m’a libéré de cet enfer. Des flash back me sont revenus quand je me suis envolée avec ce qu’ils m’avaient dit, les Esobek. Petit à petit, des morceaux de mes derniers mois perdus me reviennent mais impossible de placer un nom sur tout visage. Est-ce que je serais bien et enfin en sécurité avec cette meute ? Vais-je arriver à laisser le passé derrière moi alors que celui-ci me fait d’horrible cauchemar chaque nuit ? Depuis ce coup sur la tête j’ai juste l’impression d’être à un genre de paradis, mais qu’en réalité je suis belle et bien morte !

Tandis que je foulais mes premiers pas sur leur territoire, je me figeai, je venais de connaitre ma première crise de folie. Je fis demi-tour en les abandonnant dont mon sauveur : Fjorgur, alors qu’ils m’accueillaient au rang de nourrice. J’ai erré pendant plus de deux mois environs, puis je suis tombée par hasard sur un petit groupe de solos tous aussi taré que moi. Je me suis dit que ma place ne pouvait être qu’avec eux et si j’allais mieux plus tard, j’irai retourner vers les Eso.
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Je cherche donc de possibles vrais frères et vrais sœurs. Voir mes vrais parents. Et les prisonniers du laboratoire avec qui j’ai pu converser.

MON PARRAIN / MA MARRAINE : //
DC Toxic.