 En savoir plus | | Jeu 31 Mar - 12:18 | |
| Châtiment Un grondement t'alerte.
Un ours n'a pas aimé que tu viennes empiéter sur son territoire.
Echappe lui, et vite! Minimum 350 mots.
Je marchais dans un lieu qui m'était inconnu. Une grotte profonde, sombre, s'engoufrant dans les profondeurs de la terre, et dont les murs étaient ornés de vaisseaux rouges. La lave chaude s'écoulait ainsi à l'intérieur, comme si elle était celle qui nourrissait ses roches de sang précieux.
Le lieu était ainsi resplendissant, et je me surpris à aimer marcher en ce lieux. Alors que je m'engouffrais plus profondement, perdu dans ma contemplation, un grondement retentit. Les murs tremblent, je ne bouge plus. J'ai déjà entendu ce bruit quelque part. J'en connais l'origine.
Un ours.
Alors que je suis habitué à courir pour survivre, mon corps entier se retourne comme pris au piège dans un film dont on a ralentit la cadence. Mes pattes griffes le sol, dérapent. mon pouls s'accélère. Mon esprit, lui, hurle à chacun de mes membres de se contracter pour mieux s'élancer, pour mieux fuir.
Derrière moi, le choc lourd de l'animal féroce fait trembler le sol. Un avertissement de la puissance colossale qui se dirige vers moi. Je dois fuir! Mon corps le sait. Mes pattes le ressentent. Alors que chaque muscles se crispent sous l'effet de ma course, et de l'adrénaline les envahissants, le vent fouette mon visage. La sortie est plus loin et je dois l'atteindre.
Je me retourne, le cœur battant. Je ne le vois pas, mais je sais qu'il est proche, qu'il court pour me tuer. Jamais je n'avais fais un départ aussi rapide, mes pattes dérapant sur le sol poussiéreux alors que l'accroche complète sur le sol rocailleux m'est difficile. L'effort ultime, pour gagner de la vitesse ne semblait pas vint et je ressentis une profonde fierté de me rendre compte qu'il m'était enfin plus facile de gagner en vitesse, de réussir à fuir.
La lumière qui s'échappait de la sortie de la grotte perça l'obscurité, et malgré mon souffle déjà court, j'accéléra une ultime fois. Mais quelque chose heurta mes pattes, et je fis un face à face avec le sol. Derrière moi, la mort grondait. Mais je ne pris pas le temps de me retourner pour mieux la regarder en face. Non. Je me releva, reprit mon équilibre, et me remit à courir. Je ne perdrais pas. Je ne mourrais pas. J'avalais les mètres entre moi et la sortie d'aussi vite que mes pattes me le permettaient.
La lumière fut comme un second souffle, et je redressa la tête pour capter les rayons du soleil du bout de ma truffe. Derrière moi, la créature de l'ombre sembla rebrousser chemin. Cet ours ne voulait que protéger son territoire de tout inconnus, et j'étais partis pour ne pas finir dans son gosier.
M'étalant au sol de tout mon long, je repris enfin mon souffle.
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En savoir plus | | Ven 1 Avr - 10:10 | |
| Châtiment Le temps s'est apaisé, bien que les proies demeurent malgré tout presque introuvable... il y a de quoi déprimer. Invente une poésie contant ta lassitude. Deux quatrains et un tiercé. En rimes libres.
Alors que mes pas me portent le long d'un amas de bête déjà mortes, mes yeux se tourne vers le ciel pourfendu par les ailes d'une hirondelle. Quand reviendra le beau temps, Si propice aux mets en tout genre? Hélas, je pense que je vais devoir être patient. L'air et léger, mais mon esprit est embrumé. Longue et l'attente, lente et la souffrance. Dans le sang, ma truffe rêve de plonger. Las et le glas, las est la faucheuse... Et alors que j'erre ici et là, j'ignore si je pourrais de nouveau, la rendre heureuse. |
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