Jauges:

«En puissance»

Solo

Une course effraînée l'entraînait jusqu'à un territoire où il n'avait encore guère posé les pattes. La langue pendante, le jeune esobek s'approcha au trot curieux d'un grand nombre de bâtiments détruits. Accélérant le rythme, se ventilant toujours, le curieux laissa glisser son regard jaune sur les structures en ruine. Et d'un coup, il bondit vivement sur une carcasse d'automobile. Il paraît que l'usine avait été entièrement détruite, bien qu'il n'avait pas participé à l'assaut. La prochaine fois peut-être.
En attendant, il se mit à bondir de toit en toit, ses griffes crissant sur le métal sale. Il se laissa retomber au sol, son activité n'étant pas assez sure pour lui.

A la place, Xyrion s'élança pour allez cogner durement de l'épaule ce qui devait être le cadavre calciné d'une porte métallique. Elle l'ignora. Grondant sous cette résistance, l'esobek se mit sur ses deux pattes arrières, et commença à frapper la porte dans tous les sens. Rien à faire, à par un sourd grincement, rien ne lui répondait. Tant pis. Il passerait par en-dessous.
Le béton était pas mal amoché, et les griffes du loup n'eurent aucun mal à creuser la terre dure. Poussant de la tête divers morceaux lourds, il finit par dégager un passage assez large pour le laisser passer. Il n'était pas bien gros, et réussit à traîner sa carcasse entière dans le trou mince qui ne laissa filtrer que quelques rayons de soleil.
Pas le temps de s'attarder sur le mini-éboulement qu'il avait provoqué. Mépris de l'Aigle s'élança, buttant contre une table qu'il renversa avec aplomb, bondissant sur une chaise brisée avec laquelle il commença à se battre avec acharnement. A croire qu'il voulait véritablement lui faire la peau.

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«En puissance»

Solo

Alors que l'esobek brutalisait une malheureuse chaise en bois, un craquement capta son attention. Lâchant le morceau de bois mordillé, le rouquin se redressa pour avancer sa tête de curiosité. Un objet tomba, et un cliquetis de griffes le fit s'élancer. Un foutu rat. Il détestait les rats. Ce n'était même pas bon, mais tant pis.
D'un geste vif, le loup s'élança à la poursuite de l'animal. Il glissa dans des débris de verre en grognant, avant de se redresser lestement pour courser le rongeur. Un couinement lui parvint, et il devina le virage serré qu'avait dû prendre sa proie. Il se jeta à terre et rampa parmi les décombres, poussant une lourde pierre du museau pour tenter vainement de rattraper l'animal. Ce n'était apparemment pas vraiment son jour de chance.

Le rat avait bien disparu, ce qui l'agaçait plus que de raison à vrai dire. Xyrion se redressa en s'ébrouant, avant qu'un profond craquement ne l'inquiète. Sous ses pattes, la terre commençait à s'ouvrir. Les meubles tremblaient puis tombaient sur lui, alors qu'il sautait à droite, à gauche, avant de ramper sous une table en tentant vainement de les éviter. Le sol continua de trembler, et un mur s'effondra péniblement. Alors l'espion ne chercha pas plus loin, et s'élança à travers la pièce, bondissant par-dessus un canapé poussiéreux qui sombra à sa suite, avant de venir percer une fenêtre déjà abîmée. Le verre se brisa, et Xyrion atterrit dans la rue, les pattes tremblantes avant de se retourner vers l'effondrement qu'avait provoqué à sa visite. Le rat ne s'en était certainement pas sortit, mais tant pis...

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«En puissance»

Solo

Il pensait ses tourments terminés, alors que ses tremblements s'apaisaient et que ses pas l'entraînaient vers la sortie de la ville. Mais apparemment il avait bien tord. Un grondement l'alerta, et Xyrion redressa la tête. Un chien abandonné, amaigri et affamé. Et pourtant, celui-ci lui paraissait gigantesque...
Sans crier gare, le monstre se jeta sur lui. Et n'écoutant que son instinct, l'esobek prit la fuite, se faisant ainsi prendre en chasse. Sa course s'accélerait en même temps que les battements de son organe vital, alors que les aboiements de l'animal à ses trousses le terrifiaient daventage. La simple vision de ses crocs le faisait frémir. Alors il fuyait, traçant à travers les ruines, bondissant au-dessus de débris de pierres alors qu'il entendait le chien faire de même.
L'espion se jeta à terre, rampant parmi les décombres alors que les murs menaçaient de s'affaler sur son corps élancé. Le chien gardait le rythme. S'en était terrifiant.

Tout à coup, une fois sortit du bâtiment, Xyrion se stoppa et fit face à la bête.
L'imposant animal arriva, tourna autour de lui, se ruant ci et là pour lui arracher un bout de fourrure, de chair. Mais bien vite, le rouquin se redressa, faisant face. Il n'allait surement pas se laisser démonter, et, les oreilles rabattus sur son crâne, il plongea les griffes tranchantes de ses pattes arrières dans ses flancs, le labourant, le repoussant pour se redresser bien vite. Et dès qu'il eut la stabilité nécessaire à son déplacement, Mépris de l'Aigle sauta sur le massif canidé, capturant entre ses crocs acérés, une épaule qui passait par là.
Le goût du sang envahit sa gueule, repeignant ses crocs et son buste, alors qu'il sentait et entendait l'os craquer lugubrement. Il écouta le gémissement de douleur, arraché à l'autre, refusant de le lâcher. Il s'accrochait à ce membre qu'il semblait vouloir arracher, comme il s'accrochait à la vie.
Ses pattes trouvèrent leur chemin dans la fourrure arrachées par touffe à l'autre, s'agrippant, sans vouloir le lâcher. Hors de question, il ne fallait pas qu'il retombe trop brutalement à terre.

Sa gueule réclamait le sang, son ouïe, des cris. Les forces semblaient abandonner le canidé qui se débattait de moins en moins vigoureusement. Au bout de quelques minutes d'acharnement sur la pauvre bête, devenu cadavre depuis déjà plusieurs minutes, Xyrion se redressa afin de se secouer, écartant les touffes de poils sanglantes qui s'étaient emmêlées dans sa fourrure. Une mimique de dégoût vint peindre son museau. Ce truc était malade, il ne pouvait malheureusement rien en faire...

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«En puissance»

Solo

Frissonnant, l'esobek s'élança. Ses quatre pattes commençaient à le faire souffrir, mais son seul but était de partir loin à présent. La rencontre avec le chien ne lui avait pas particulièrement plut. Mais il se figea. Un autre aboiement... pas encore. Malheureusement si. Le chien n'était pas seul, il avait une compagne. Une compagne en colère qui l'avait désormais pris en chasse. Son grondement le faisait davantage accelérer, alors qu'il bondissait par-dessus des troncs d'arbres couchés. Finalement il se stoppa, et se tourna face à l'animal qui le rattrapait peu à peu. Chacun son tour.

Ses armes s'abattirent par la suite sur la gueule de la chienne, avant de lui foncer dessus, la bousculant avec brutalité. Les deux canidés roulèrent avec violence dans la poussière, avant que la chienne s'attaque à son poitrail. Le loup esquiva, roula, et bondit par-dessus le corps élancé de son adversaire. Ce dernier se jète sur lui, ratant de peu sa gorge pour se concentrer sur son épaule.

D'une violence sans pareil, l'espion attrapa l'encolure de son adversaire, la retournant brutalement contre le sol en le passant par dessus son épaule. Il le plaqua par la suite au sol, martelant ses flancs de coups de pattes meurtrières. Ses griffes s’enfoncèrent dans ses cuisses arrières, alors que ses crocs venaient mordre à mainte et mainte reprise la chair plissé du dos du canidé. Ne lâchant pas prise alors qu'il se débattait durement, Mépris de l'Aigle la renversa au sol grâce à son poids, roulant avec lui quelques instants avant de l'immobiliser au sol, griffant durement son abdomen avec ses pattes arrières.

Il s'écarta d'un bond leste, du sang souillant ses pattes avant, ainsi que son poitrail. Il ne tremblait plus, les veines parcourut par une adrénaline croissante. Mais l'animal se redressa d'un coup, le prenant par surprise.
Sans qu'il ne s'y attende, Xyrion sentit son souffle se couper alors qu'il volait pour aller percuter le sol avec brutalité.
Un instant, le rouquin crut que son adversaire allait la lui arracher, mais il sentit ses dents se desserrer à l'instant où il martela son abdomen de coups de griffes. Il se redressa, la repoussant rapidement, avant de lui sauter à son tour dessus.

L'espion fendit l'air, et attrapa sa gorge entre ses mâchoires, serrant brutalement pour faire couler le sang. Il frappa son oreille avec sa patte pour le déséquilibrer, et s'enfuit loin de lui, gravissant un tas de rochers, avant de la regarder de haut. La femelle gisait au sol en grognant, mais elle ne semblait plus être en état de lui faire du mal. Alors Xyrion prit ses pattes à son cou, et bondit de son amas de rochers en s'enfuyant rapidement sans demander son reste.

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