Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Waho, quel lieu. C'est flippant. Mais qu'est ce qu'il s'est passé ici ? Dieu ciel, on a arraché des tonnes de cœurs en ce bas monde... Regardez ces choses là qui s'entassent les unes sur les autres. Tous ces os, ces montagnes d'ossements. C'est a en foutre des frissons dans les pattes. Quel terrible endroit. Tous ces êtres morts, las. A chaque pas, le risque de tomber en roulant à cause de ses bouts durs et cylindriques est de plus en plus grand. C'est compliqué de tenir en équilibre au milieu de ce champ de bataille et de cette atmosphère hantée. De quoi vous prendre le cerveau et vous le piquer à tout jamais. J'ai en horreur ces genres de... comment ça s'appelle ces trucs là ? Des cimetières, non ? Bref, la question c'est qu'est ce que je fous là ?! C'est morbide.
Ainsi, les pensées du jeune loup tournaient autour de cette question finale. Pourtant, il restait ici, à admirer. Quelque chose semblait le fasciner. Quelque chose qui malgré cet emplacement étrange, le fait garder ces griffes plantées dans le sol graveleux, nourri par un nombre incalculable de morts rongés par les insectes post-mortem. Après, qu'est ce qui pouvait le retenir ici ? Les morts ? Qui sait ? Même lui n'a pas l'air de saisir ce qui l'intrigue. C'est pour cela qu'il tente tant bien que mal de se raisonner pour tourner les talons fissa. De plus, il n'était pas franchement rassuré, pour ne pas dire pas du tout. A croire qu'au loin, il y a un petit truc bidule nuche qui le titille. Mais, ça ne paraît pas être visible aux yeux de tous. Ca se passe dans sa tête.
QLa gueule entrouverte, les pattes arrière dérapant sous les ossements et les fémurs humains, j’essaye de monter en haut du tas de cadavre. Je sens les crânes se brisés sous mes pattes, les craquements sourds des coudes et l’odeur de vieux pourri à envahis l’air. Étrangement, cet endroit me donne envie de hurler. D’hurler à la lune, à l’appel. Comme si je pouvais par un chant lupin éveillé les esprits des morts, animée le sang imbibant la terre du cimetière. A la fois follement excité, et incroyablement fascinée. Pensive, je finis par arriver en haut de la petite montagne et j’en profite pour admirée la vue restreinte de l’endroit.
Un sol de rouille, miné de blanc. Le ciel couvert de ses nuages cramoisis font se confondre l’azur et la terre dans l’illusion parfaite d’un monde unis et uniforme. Sauf les deux pupilles bleu radioactive qui brillent plus bas, au pied du tas d’os.
La preuve que rien ne différencie la mort de la vie. Mais que nous, nous avons les pieds sur le sol, et que nous devons en profiter. Et vivre à fond. Pour voir de telles choses, pour apprendre encore et toujours comprendre plus. Je m’assois bien droite et lève la tête vers les cieux indifférenciés. La folie des hommes n’aura donc jamais de cesse, mais dans un sens, je ne me vois pas vivre dans un autre monde que celui-ci. J’ai tellement de belle chose à découvrir, cet univers ! Dans tous ces aspects, et même dans celle des êtres qui le peuple dans toutes leurs monstruosités. Loups ou hommes.
Comme cette nuit près du feu des mourants. Ils riaient. Nom d’un chien, ils riaient !
Je ferme un instant les yeux, et me permet un long chant clair et profond. Pas trop fort, pour ne pas rameuter tout le cimetière, mais…vivant. Un hymne à l’existence. Chaque jour, je me découvre. Voilà pourquoi j’aime être solitaire. Bien que la solitude à présent, ce fait légèrement sentir. Dans cet endroit remplis de corps décomposés et d’insectes, aucunes paroles ne peuvent être prononcées pour moi. Silencieuse désormais, je descends finalement du tas d’ossement pour identifier à qui appartiennent les yeux. Un grand loup au beau pelage. Comme s’il était couvert de braise.
Debout près de lui, je capte son regard étrange. Jolis yeux. Il semble plus jeune que moi d’au moins trois bonnes années. Il doit appartenir à une meute vu son odeur. Mon poil blanc contraste assez avec le sien. D’humeur soucieuse de trouver un loup ainsi séparé de sa meute dans un cimetière, je m’enquis de sa situation.
-Bonjour jeune loup. Je suis Gllenn. Que fait tu dans ce cimetière ainsi séparé de ta meute ?
Campé bien droite, le vent dans les poils me forçant à plier mes yeux d’or, j’attendis patiemment une réponse non agressive.
Le loup sentait une présence se profilait dans son dos. Cela n'était toujours pas pour le rassurer. Vous imaginez, et si c'est un tas d'os maléfique qui s'élève dans les airs pour venir arracher un dernier souffle au jeune loup. Pire, et si s'était un homme... Ces sortes d'animaux à masque se croient plus haut que tous, et ne savent pas mieux faire que vous tuer pour nourrir leur ego surdimensionné. Ils ne peuvent pas faire autre chose. Tiens par exemple, essayer de redonner vie à la terre, eux qui se disent si puissants, pourquoi ils ne réparent pas tout ! Cosmos oscillait entre sa révolte intérieur et sa peur qui lui faisait se dresser les poils. Pourtant, il ne bougeait pas, car la fuite n'est une solution à rien. Mais, on ne peut pas s'empêcher d'être effrayé. Alors, il continuait à tourner le dos aux pas qui se rapprochaient dangereusement de lui. Il priait religieusement pour que des crocs ou autres armes ne s'abattent pas sur son échine suante. Puis, une voix brisa la glace. Celle ci était loin d'être désagréable, tout au contraire, plutôt douce et accueillante. Enfin douce, cela est sûrement exagéré mais au milieu de ce triste lieu , ce signe de vie était quelque chose de doux. -Bonjour jeune loup. Je suis Gllenn. Que fais-tu dans ce cimetière ainsi séparé de ta meute ? Il se tourna et admira quelques instants la grande louve blanche qui se dressait majestueusement face à lui. Elle devait avoir plusieurs années de plus que lui, et il en resta à ne pas savoir quoi dire. Il était plongé dans son regard profond et intense. Il se sentait beaucoup mieux, plus à sa place, il n'était plus seul, enfin. Néanmoins, son odeur n'indiquait aucune appartenance à une meute. Il dut en conclure rapidement que s'était une solitaire. _Bonjour... Je... je sais pas en réalité. J'avais seulement besoin de bouger, de m'éloigner de l'agitation de la meute, de réfléchir. Mais à quoi... Je ne sais pas trop. Il baissa la tête au sol. Il avait beau avoir une belle carrure, face à ses paroles on sentait facilement qu'il n'était pas aussi fort que ce que l'on pourrait croire. Il releva les pupilles. _Sinon, moi je me nomme Cosmos, enchanté Gllenn. Il sourit légèrement, espérant cassé la morosité de l'endroit construit d'os.
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Dim 15 Juin - 16:34
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QJe souris aux paroles du loup. Réfléchir dans un endroit tel que celui-ci est assez poétique dans un sens, bien que morose et un tantinet glauque. Je n’aurais pas cru trouver un jour quelqu’un d’aussi pensif que moi, pour venir se perdre dans un tel endroit. Un esprit contemplatif. Rêveuse, je laisse mes iris se perdre dans le paysage organique. Le jeune baisse la tête, comme un peu perdu. Presque un peu honteux de ne pas savoir pourquoi il est là et même à quoi il réfléchit.
Cosmos. Joli nom. Astral. Il sourit légèrement, presque timidement. Je me déplaçe pour avoir le vent à contre sens et pouvoir gardé un œil sur mon environnement. Sécurité oblige. Qui sait ce qui peut se cacher sous un tas d’ossement ?
-Enchantée Cosmos. Tu n’as pas à baisser la tête tu sais. Si tes pas-t-on mener ici pour penser, c’est que l’atmosphère du lieu à du t’attirer.
Je lui adresse un sourire léger avant de plonger mon regard vers l’horizon empourpré.
-Après tout, l’endroit est calme. Ont pourraient presque entendre les voix des morts.
Je plante mes griffes dans le sol vibrant, comme si je pouvais m’enraciner et puiser tout le fer aspiré par la terre sèche. Je retourne mon attention sur Cosmos.
-Sans vouloir être indiscrète, que s’est-il passer pour te pousser à une recherche et une réflexion assez profonde pour t’éloigner ainsi des tiens ? Je ne doute pas de ton indépendance, mais je m’étonne de trouver de jeunes loups comme toi dans ce genre de région.
Une idée me traverse soudainement.
-Peut-être te cherche tu toi-même ? Désolé, je suis terriblement malpolie de te demander cela alors qu'on se connais à peine. C'est juste que tu me donne cette impression.
Pour des loups de cet âge, ce n’est pas rare d’avoir ce genre de questionnement. Après tout, cette période chez moi n’est pas terminer et ne se terminera probablement jamais. Je suis curieuse, mais étrangement, l’idée d’aider un tant soit peu Cosmos me plait beaucoup. J’y tiens même.
Je serais absente de Dimanche à mercredi, et je n'aurais pas d'ordi à disposition, je te répondrais donc Mercredi dès que possible.
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Mar 17 Juin - 10:46
Par ses paroles, la louve blanche était rassurante. Ses yeux exprimaient un calme et une compréhension étonnante. C'était presque si elle excusait la venue étrange du jeune loup en ces recoins. Elle lui trouvait plus de raisons que lui aurait pu en penser. Et ceci le mît de plus en plus en confiance. Malgré l'attention qu'il devait avoir pour se protéger en cas de force majeure, il se relâcha. Sa musculature se relâcha. Après ce qu'elle avait dit, il ne l'a quitté pas du regard. C'est vrai, à quoi bon baisser les yeux, il n'a pas à l'éviter. Il faut être fier de ce qu'on est et ce pourquoi on se déplace. Mais bon, il y cru un instant. La mélancolie le reprit bien vite en son cœur. Les voix des morts. Après tout, et si c'était ça la clef ? Il commençait à y voir légèrement plus clair. Un brouillard épais et douloureux s'échappait par une simple ouverture et peut être quand creusant encore, il s'envolerait totalement.
-Sans vouloir être indiscrète, que s’est-il passer pour te pousser à une recherche et une réflexion assez profonde pour t’éloigner ainsi des tiens ? Je ne doute pas de ton indépendance, mais je m’étonne de trouver de jeunes loups comme toi dans ce genre de région.
C'est sur, c'est étrange mais Cosmos avait l'impression de ne survivre que dans cet étrange. Les bizarries, tous ce qui sort des sentiers battus, sans être des choses qui portent atteintes à sa vie, il y était emmené par une sorte de voix intérieure. Mais, attention c'est pas non plus Jeanne d'Arc, on en reste au stade de la tourmente, seulement. La louve reprit son souffle et se lança de nouveau, peut être une explication que même lui n'en connaissait l'identité lui avait traversé l'esprit.
-Peut-être te cherches tu toi-même ? Désolée, je suis terriblement malpolie de te demander cela alors qu'on se connait à peine. C'est juste que tu me donnes cette impression.
Et BIM, en plein dans le cœur. Décidément, elle allait l'achever. Elle savait tout avant que lui même ne trouve. Il en resta bouche bée. Ses pupilles ne savaient plus où regarder. Une gêne horrible venait de lui prendre la gorge. Il aurait voulu fuir mais c'était idiot, et même si il aurait voulu exprimer quelque chose, il est fort probable que rien ne puisse sortir de sa gueule béate.
_Euh euh... Ben euh...
De nouveau, il ne pût s'en empêcher, il baissa les yeux au sol, l'air abattu.
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Mer 18 Juin - 13:58
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QAh, j’ai vu juste on dirait. Cosmos en reste sans voix, puis finalement, il baisse les yeux. Je me sens comme montée une poussé d’affection, ce qui est relativement rare. Je m’approche de lui et ne sachant pas trop comment gérée l’abattement du jeune, que je trouve franchement triste, je lui accorde quelque coup de langue derrière les oreilles. Je n’y peux rien, j’ai toujours été tactile pour réconfortée les autres.
- Pourquoi regardes-tu le sol sans cesse ? Le ciel est tout aussi beau tu sais.
Cela m’arrache un léger rire. Pas méchant, mais un peu taquin.
-Cosmos, tu sais se sentir bizarre dans sa fourrure, c’est une sensation étrange mais aussi une des plus uniques. Tu n’as pas à te sentir étranger à toi-même ou par rapport aux autres. C’est juste cette petite braise en toi qui est en train de croitre, et de changer.
Je pose une patte à l’emplacement de son cœur avant de lui sourire.
-Même si tu ne comprends pas tout, même si tu te dis que c’est peut être anormal, ça ne l’est pas. Je vais te dire quelque chose, les gens comme toi qui ressentent ce genre de chose, et bien ce sont peut-être les plus fous, mais ce sont surtout les meilleurs, dans leurs cœur, et dans leurs tête.
Fière comme pas deux, j’affiche un air joyeux et un regard plein d’affection sur Cosmos. Il me rappel moi à son âge, et je le sens, il va faire de grande chose. Il est encore un peu perdu mais…à force de temps et de questionnement, il finira par se trouver. Je fini par me calmer un peu et souffle de l’air froid par ma gueule entrouverte.
-Venir dans ce cimetière, tout ce qui touche à l’étrange ou à l’anormal chez toi, tu n’as pas à en avoir peur. C’est une partie de toi. Tes gouts et tes couleurs. Foix de Flamme Ancestrale. Tu peux me faire confiance. Ceci existe en chacun de nous. D’ailleurs…
Je lève les yeux vers la colline d’ossement, avant de remarquer un chemin pour y remonter. Ça tombe bien.
-Suis moi, juste en haut, là, je voudrais te montré le paysage. Tu verras, ce tableau te plaira peut-être autant qu’a moi, qui sait ?
Souriante toujours, marchant calmement en encrant profondément mes griffes dans la terre, je lui fis signe de me suivre. Si ce ciel doré unifié avec le sol gravillonné et ocre du cimetière ne lui fait rien, alors je veux bien manger mon pelage !
-Pourquoi regardes-tu le sol sans cesse ? Le ciel est tout aussi beau tu sais.
Pourquoi je regarde le sol ? Il me semble moins capable de juger sur mes dires et puis en soir ça relaxe mon cou de le regarder. Bon d'accord je me voile un peu la face. J'ai pris l'habitude de le regarder depuis que j'ai un peu tout perdu et que je suis arrivé en cette meute. C'est si nul de faire ça ? En tout cas, cette gentille louve ça lui donne l'e vie de me réconforter, et je suis désolé, mais ça me fait plus plaisir qu'autre chose. Je dirais même que ça marche... Elle forte cette Gllenn !
-Cosmos, tu sais se sentir bizarre dans sa fourrure, c’est une sensation étrange mais aussi une des plus uniques. Tu n’as pas à te sentir étranger à toi-même ou par rapport aux autres. C’est juste cette petite braise en toi qui est en train de croitre, et de changer. Même si tu ne comprends pas tout, même si tu te dis que c’est peut être anormal, ça ne l’est pas. Je vais te dire quelque chose, les gens comme toi qui ressentent ce genre de chose, et bien ce sont peut-être les plus fous, mais ce sont surtout les meilleurs, dans leurs cœur, et dans leurs tête.
Quand la louve posa sa patte sur le cœur du jeune, il coupa sa respiration quelques secondes, légèrement surpris par ce qu'il venait de se passer. Il planta ses yeux dans les siens, ce qu'elle disait, lui le buvait sans mot dire. De toute façon, que pouvait il rétorquer à ça. Gllenn savait bien ce qui se passait dans sa tête, mais ce qui le choquait, c'est que lui, n'avait jamais pu mettre une définition dessus. Alors qu'elle, elle arrive comme une fleur, et elle comprend tout, CLAC comme ça... Et il se tut, il avait saisi qu'elle n'avait pas terminé et dans un sens, ça ne lui déplaisait en rien. C'était tout de même très intéressant qu'elle soit l'âge de ses pensées et qu'elle lui apporte tout sur un plateau. Si ça continue, peut être qu'il ne sera plus jamais tourmenté avec elle ? Non mais non, les miracles c'est pas non plus possible, faut pas trop rêver...
-Venir dans ce cimetière, tout ce qui touche à l’étrange ou à l’anormal chez toi, tu n’as pas à en avoir peur. C’est une partie de toi. Tes gouts et tes couleurs. Foix de Flamme Ancestrale. Tu peux me faire confiance. Ceci existe en chacun de nous. D’ailleurs…
Le loup retint son souffle sur la suspension qu'avait posé la louve au pelage blanc comme les os qui les entouraient. Qu'est ce qu'elle a encore en tête ? Je vais rester en vie au moins ? Où veut elle en venir ? J'ai tout perdu mais ne m'arrachait pas vie... Enfin, pas maintenant. Je dois faire quoi ? Ses pensées étaient certes extrémistes, mais après tout ce qu'il avait vu, de temps en temps, il préférait se préparer à tous cas de figure, parce qu'avec les étrangers on ne sait jamais. Mais bon, cette louve n'avait pas l'air si étrangère que ça, tout au contraire ! Il commençait vraiment à aimer son intention, son réconfort et ses yeux tout doux comme du miel. Elle lui apportait l'oreiller manquant à ses rêves fous.
-Suis moi, juste en haut, là, je voudrais te montré le paysage. Tu verras, ce tableau te plaira peut-être autant qu’a moi, qui sait ?
Il acquiesça et la suivit sans broncher, docile comme un petit chien qui vient apprendre la vie aux côtés de son sage maître. Cosmos savait parfaitement maintenant, que Gllenn, cette chère et douce louve, était là pour lui montrer la voix. Alors, il avait décidé de marcher dans ses pas. Le sol instable était complexe à gravir, mais il faut souffrir pour savoir. Il n'était pas non plus sur de trouver réponse à ses questions floues là haut, sur ce talus de mort. Mais après tout, qui ne tente rien n'a rien. Il allait consciencieusement à la suite, griffe pour griffe de la grande louve. Il sentait que l'âme qui se dressait devant lui serait celle qui l'aiderait. Comment ? C'était perceptible dans le regard de celle ci, lorsqu'elle l'avait léché affectueusement et qu'elle avait posé sa patte protectrice sur son cœur battant à la chamade. Tout ça était bel et bien nouveau pour lui, et inquiétant aussi. On vous apprend que vous n'êtes pas comme les autres et que même si vous vous en doutiez, cela vous angoisse. Vous avez peur de votre différence, c'est sur. Puis, ce même esprit vous explique qu'il faut garder la gueule haute car c'est ainsi que l'on avance. Et le pire dans tout, c'est que vous savez que par A ou par Z, elle a purement et simplement raison ! Il prit un peu de marge et doubla la sagesse de quelques coussinets. Il arriva le premier en haut. Il s'arrêta et admira. Ses yeux se perdirent au milieu de ce champ de désolation, mais dans un sens, il y trouvait plénitude. La sérénité émanait de ses ossements lassent d'avoir tant travailler pour leur survie. Lui, même si en réalité ce paysage était gloque, il devait bien remarquer que cette vue était bien loin de lui procurer du malheur et de la détresse. Non, il se sentait comme à sa place au sein de ses cadavres vides de sens. Il fixa l'horizon un long instant, et sans détourner ses yeux de ceci, il demanda calmement, sans faille dans la voix.
_Et maintenant ? Que puis-je savoir d'autre ?
Ah, le jeune commençait à vénérer ce loup qui s'était gentiment présenté à son secours...
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Mar 1 Juil - 21:35
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QFasciné. Je suis fascinée, et il a l’air de l’être autant. Les os, les morts, le ciel et la terre. Tout me fait vibrée, respirée et vivre. Bat la flamme ! Bat la flamme de mon cœur en harmonie avec cet univers de cendre et de souffre, de battement d’ailes fugace et d’herbe calcinés. Les étincelles crépitent et je sens tout mon corps, toute mon âme vibrée. Apprendre…savoir…voilà des mots grisant Cosmos. Voilà des mots qui te vont bien.
Je me tends à la rupture, courbe l’échine, m’étire, enfonce mes griffes dans le sol. Mes entrailles bougent et je palpite en rythme avec le monde. Ce monde incroyable et formidable, celui qui vous donne envie de chanter, de danser et d’hurler. Aussi dur soit -il, aussi complexe et insondable. Et je n’imagine pas vivre dans un autre. Un léger sourire fantôme éclaire mon museau pointé vers l’horizon. Cosmos…encore plus étendu que mon propre esprit, je sens en lui la capacité pour effleurer les étoiles ! Peut-être même grimpé plus haut.
-Il ne manque que le murmure feutré des hommes, il ne manque que le chant morbide et sombre des astres, et les rires tourmentés des futur mort-vivants. Cette nuit-là, j’ai appris une des plus belles leçons de ma vie. Et j’ai appris à respecter les humains pour leurs choix, et leurs décisions. Bonne ou mauvaise, car j’ai sentis le souffle âcre de leurs respiration. Et j’ai entendu leurs cœurs qui battaient. Murmurais-je, juste assez pour que Cosmos puisse entendre.
Leurs cœurs battaient comme le mien.
-Cosmos…je ne peux rien t’apprendre. Je peux t’épauler, t’aider. Mais si tu approuve mes dires, c’est qu’au fond de toi, tu savais tout ce que je viens de te dire. Il n’y a que toi pour décider comment tu veux vivre. Et ce en quoi tu veux croire. Cosmos…tu peux toucher les étoiles en levant le nez, fait moi ce plaisir…et vois un peu.
Je lève mon propre regard vers les cieux.
-Perçant les nuages…essayent de sentir le ciel. Le monde Cosmos. Nous marchons dans un univers immense et insondable. Mais c’est ce qui le rend magique. C’est ce qui nous rend vivant ! J’ai moi-même du mal à poser mes mots. Mais c’est une des vérités qui habite mon cœur.
Je soupire et plonge mes iris dans le point chaud que forme le soleil à travers les épais cumulonimbus. Une boule de chaleur et de lave bouillante qui crache ses larmes avec une hargne digne de comète malade.
-Tu sais ce que j’ai l’habitude de voir devant un tel paysage ? De la peur. Les loups voient leurs propres carcasses perdues dans les ossement humain. Mais ce n’est pas ton cas ? N’est-ce pas ?
Je le regard fixement pendant un moment. Mon sourire à disparus, je suis grave, attentive.
-Et toi Cosmos ? Quelles sont les vérités qui t’habite ?
-Il ne manque que le murmure feutré des hommes, il ne manque que le chant morbide et sombre des astres, et les rires tourmentés des futur mort-vivants. Cette nuit-là, j’ai appris une des plus belles leçons de ma vie. Et j’ai appris à respecter les humains pour leurs choix, et leurs décisions. Bonne ou mauvaise, car j’ai sentis le souffle âcre de leurs respiration. Et j’ai entendu leurs cœurs qui battaient.
Cosmos ne pût pas tout comprendre. Pas au sens littérale mais, dans le souvenir que décrivait Gllenn, lui n'avait, ne l'avait jamais vécu et n'avait donc pût ressentir ce que la louve blanche avait pu saisir de cet instant. Pourtant, comme elle le contait, avec ce murmure, amenait une part de magie à ce moment. Dans un sens, il avait bel et bien compris toute l'étendue de ses paroles. Néanmoins, son cerveau n'avait pas réussi à lui retransmettre tout le message. Il serait tout à fait incapable de mettre des mots sur ça. Et de toute façon la louve remet la parole, il n'eut pas alors le temps de se demander tout un tas de choses sur ce sujet.
-Cosmos…je ne peux rien t’apprendre. Je peux t’épauler, t’aider. Mais si tu approuve mes dires, c’est qu’au fond de toi, tu savais tout ce que je viens de te dire. Il n’y a que toi pour décider comment tu veux vivre. Et ce en quoi tu veux croire. Cosmos…tu peux toucher les étoiles en levant le nez, fait moi ce plaisir…et vois un peu.
Il fit de même, il les admira, ces êtres. Il les avait déjà vu des milliers de fois. Tous les jours, sa mère lui avait indiqué certains regroupements d'étoiles qui avait été nommées. Mais, lui, il n'y voyait aucun sens. Alors il ne retenait pas. Pour lui, chaque soir, elles étaient différentes. À chaque fois que l'on détachait son regard et qu'on le posait de nouveau sur elles, on pouvait remarquer un autre sens à leur positionnement. Et malgré ces dernières pensées, il était tout à fait en accord avec ce que disait la louve. De toute façon, elle avait strictement toujours raison. Elle ne peut rien lui apprendre sur ce qu'il est en soi. Mais, elle serait là pour l'aider à devenir grand dans son esprit. Et il le souhaitait. Il avait enfin trouvé quelqu'un d'aussi rêveur et perdu dans les nuages que lui. Toutefois, ce n'était pas tellement pour rêver, mais plutôt pour comprendre, pour répondre aux questions les plus énigmatiques que beaucoup n'aurait jamais osé se poser un jour.
-Perçant les nuages…essayent de sentir le ciel. Le monde Cosmos. Nous marchons dans un univers immense et insondable. Mais c’est ce qui le rend magique. C’est ce qui nous rend vivant ! J’ai moi-même du mal à poser mes mots. Mais c’est une des vérités qui habite mon cœur.
Le loup à l'âme aussi profonde que ses pupilles avait doucement écouté et décortiqué chaque mot et chaque paroles une par une. Il les avait prises, goûtées, savourées retournées. Il avait en parti saisi toutes les sensations qui émanaient de ses dires. D'ailleurs, il ne pouvait pas s'empêcher de l'écouter.
-Tu sais ce que j’ai l’habitude de voir devant un tel paysage ? De la peur. Les loups voient leurs propres carcasses perdues dans les ossement humain. Mais ce n’est pas ton cas ? N’est-ce pas ?
Ce qu'il voit la ? À dire vrai, il ne s'est jamais vraiment posé la question. Ce paysage, il est né dedans, alors pour lui, c'est chez lui. Il pourrait même dire sans hésitation qu'il est clairement à son aise en ces lieux fuient de tous. Il n'arriverait en aucun à se mettre à la place d'un autre sur ce sujet. Il n'a connu que cela et, je pense que le choc pour lui, serait de vivre dans des plaines verdoyantes. Tout y serait tellement parfait, calme, serein... Il serait sûrement affolé par cette adversité en équilibre. Il aime le désastre qui émane de ces lieux. Ils représentent beaucoup, mais pour le moment, lui non plus est dans l'impossibilité totale de décrire pourquoi il ressent ceci.
_Moi, je me sens à ma place ici. Je n'ai jamais rien vu d'autre et je n'ai pas franchement envie de vivre ailleurs. Ces terres... désolées, arides... C'est là où j'ai évolué et je ne veux pas que ça s'arrête. C'est dans ces lieux hantés, vide de vie pour beaucoup, que moi je puise ma force, mon calme, mon questionnement... C'est aussi en parti elles qui m'ont fait comme je suis. Et pour cela, je leur doit beaucoup. Une pose. Elles n'ont pas les organes pour le voir. Mais malgré que ça ne soit qu'un écosystème désastreux, sans réflexion, c'est en eux que je puise ma force spirituel, le regain qui fait que je veux vivre et m'épanouir.
Il vit le regard de la blanche se changer, s'habiller d'un air qui vous prend et ne vous quitte plus, rendant l'instant solennel. Le temps s'est arrêté pour Cosmos. Seul le léger vent qui trahi la voix des morts, lui fait croire que tout est encore en marche. Il attend. Il sait qu'elle va parler, et pour rien au monde, il ne voudrait être celui qui la coupera.
-Et toi Cosmos ? Quelles sont les vérités qui t’habite ?
Il réfléchit... Mais c'était vain. Pourquoi réfléchir après tout ? Ça se dit comme ça vient, ou sinon, nous n'avons rien. Et au début de ses dires, il étouffa un petit sourire détendu, le premier.
_Les vérités qui m'habitent... C'est assez trivial le mot, vérité... Il s'interrompit et observa le lointain, comme puisant sa réponse dans le ciel mort. Et ce mot, vérité... est si vague. On peut en dire tant. Des milliers. Je pourrais m'étaler sur mon passé, sur mon ressenti à chaque chose, que je suis bien encore incapable de décrypter dans leur immensité. Je sais juste que je veux savoir. Quoi ? Tout ce que je me pose. Je veux comprendre. Je veux avaler chaque sentiment, chaque sensation. Je veux vivre dans ce qui échappe aux autres. Dans ma course, je veux m'arrêter, saisir tout. Ce lieu, le cimetière, est un tombeau, certes, mais après tout, malgré ça. Il renferme tellement de vies passées, tellement d'histoires. Il est sûrement vide pour tous. Mais pour moi, chaque brindille, chaque ossement, leur façon, leur taille, tout. Raconte avec une finesse infinie tout ce qui est arrivé. Et le ciel... Ô le ciel... Il a tout vu, tout entendu, mais pourtant, il ne se plaint pas. Il continue et tourne autour de nous. Il me nargue d'avoir déjà tout compris.
Il s'était laisser aller... Sans se rendre compte. Il avait peur, tout de même, après ce qu'elle avait pu lui confier, qu'elle le prenne pour un fou tout droit sorti de l'asile. Mais non, il a la tête sur les épaules. Il voit juste par de là le simple.
_Toi aussi.. tu vois ?
Il marqua une hésitation certaine en lui adressant un regard enfantin, pleins de remords de s'être emporté. Peut être en avait-il trop dit.