Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 [Flashback]It feels good if you're here|Ft.Colibri & Kobalt

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Lun 28 Mar - 23:21

~ Anubis ~

Anubis se réveilla près du corps doux de sa mère. Ses deux prunelles bleues le regardaient dormir. Il se frotta joyeusement contre son pelage brun afin de rechercher un peu de chaleur dans l'hiver qui entamait son déclin. Sa mère, Coper, le lécha entre les deux oreilles et quitta leur tanière. Elle fit un signe de la queue à son jeune fils qui la suivit avec hésitation vers l'extérieur. Il n'avait que rarement vu le dehors, forcé par sa mère de rester enfermé à l'intérieur de la tanière. Elle voulait le protéger en l'enfermant, mais maintenant elle allait lui apprendre à chasser parce qu'il devrai être capable de se débrouiller lorsqu'elle ne serai plus la. Ils s'eloignèrent de plusieurs kilomètres afin de préserver leur tanière. La grande louve donna ses instructions.
"Tu resteras toujours caché dans ce buisson, quoiqu'il arrive, tu sais comment cacher ta présence, tu te souviens comment je t'ai appris ?" Il lui répondit d'un signe de tête. Le louveteau se cacha alors sous le gros buisson et regarda sa mère, analysant ses moindres mouvements tandis qu'il essayait de copier sa position assez basse sur ses appuis. Elle traquait un animal brun-roux au museau et aux yeux noirs et craintif. Coper lui avait expliqué qu'il s'agissait d'un chevreuil. Et puis soudain une forte odeur se fit sentir. Anubis vit deux petites choses briller dans l'ombre des fougères près de sa mère. En une fraction de seconde un autre animal, très rond et très gros fondit sur la louve. D'un coup de sa grosse patte brune l'animal envoya valser la fine louve brune. Elle se releva tant bien que mal et sans un seul regard pour son fil elle se jeta dans la gueule du loup. Elle attaqua l'ourse en sachant que le combat était perdu d'avance. Le louveteau noir regardait sa mère se battre et donner sa propre vie pour la sienne. Elle se battu tout de même avec férocité et rage jusqu'à ce que l'ourse qui elle aussi voulait défendre son petit lui rendit le coup de grâce. On entendit un bruit sourd avec un craquement. La patte énorme de la grande brune s'était abattu sur le dos de la louve, brisant ses vertèbres et laissant dans son sillage un orphelin. Les larmes coulaient sur les joues du petit. Il savait déjà que sa mère n'aurai pas pu faire le poids seule contre se monstre. Un instant après un ourson apparaissait et les deux bruns poursuivirent leur chemin en quêtes de nourriture après leur hibernation écourtée. Lorsque les ours furent asses loin pour qu'Anubis puisse sortir, celui-ci approcha lentement de sa mère étalée sur le sol. Elle gisait là, le regard vide et vitreux. Son corps était allongé comme si elle dormait, bien que de nombreuses blessures atroces d'où un sang noir et poisseux suintait. Son dos n'était plus droit, on voyait l'endroit où la colonne était brisée. Le petit resta la un petit moment, debout juste au pied de sa mère, en la regardant, la vision rendue brouillée et floue par les larmes. Puis il se laissa tomber contre elle. Et ses sanglots se firent plus forts et plus violents.

"Maman...réveille toi. Aller,...on rentre à la maison maintenant lève toi !" Dit-il entre ses sanglots.

Il essaya de la pousser du bout de la patte mais elle restait inerte. Mais au fond il savait. Il le savait jusqu'au plus profond de son âme, qu'elle ne se réveillerait plus jamais. Il resta ainsi. Il ne bougea plus, blottit tout contre le corps sans vie et taché de sang de mère. Ses sanglots cessèrent lentement, jusqu'à devenir plus qu'un souffle saccadé et faible, presque un murmure.

Le corps de sa mère était froid. Le sang macculait toujours son pelage. Anubis ne l'avait pas lavé. Il l'avait simplement accompagné au royaume mortuaire. Il n'avait pas bougé d'un centimètre. Il aurai voulu enterrer sa mère, il savait que celà représentait quelque chose d'important puisqu'il enterrait ses restes et les os de sa nourriture. Maman disait que celà leur rendait leur honneur. Mais il était trop petit et trop faible pour creuser un trou asser gros pour elle. Alors il attendait, sans bouger. Il ne comptait plus les jours quand elle arriva. Un bruissement de feuilles annonçait son arrivée. Il savait que l'ourse reviendrait le prendre. Il attendit le coup venir au lieu de quoi une vois s'éleva dans l'air, douce et mélodieuse. Ce qui surprit le louveteau qui s'attendait à rejoindre sa mère au paradis. Une patte blanche était posée sur son épaule. Oui, blanche comme neige. Ce n'était donc pas l'ourse qui était venue le tuer. Il eut un réflexe, un mouvement de recul et de méfiance. Puis il osa bouger. Il leva la tête, le cou engourdi. Puis il leva les yeux vers une louve toute de blanc vêtu. Il se releva alors d'un bond, faisant face à la petite louve blanche. Elle était plus petite que sa mère, Coper, mais tout de même plus grande que lui. Il lui faisait face comme il pouvait, le regard sombre et les oreilles plaquées en arrière en signe de méfiance et d'agressivité. Il tenta de gonfler son pelage comme le faisait sa mère pour paraître plus imposante, mais il se trouva ridiculement adorable, quoi que ses yeux ambrés lançant des éclairs en disaient tout autre chose. Un léger grognement se faisait entendre dans sa gorge. Il n'osa cependant pas attaquer la louve qui savait se battre sûrement mieux que lui. Il attendit alors que quelque chose se passe, le coeur battant à tout rompre. Il sentait même l'odeur de sa propre peur se répendre dans l'air, il devait avoir l'air terrifié plus qu'autre chose, lui qui voulait se montrer agressif c'est raté.


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Dim 10 Avr - 17:13

F : 3 | A : 12 | E : 7

Toi et Kobalt reveniez de la retrouvaille avec votre père. Tu ne savais pas trop quoi en penser et divaguait dans tes pensées. Tu ne voulais pas trop réfléchir non plus, surtout te changer les idées en te baladant, c'est pourquoi toi et Kobalt aviez décidé de faire un détour avant de rejoindre son campement. Tu avais marché vite, bien trop, comme à chaque fois que tu tentais d'apaiser cette colère que tu ne savais exprimer par la violence ou la colère? Tu t'énervais mais étais incapable de réagir correctement. Ton regard colérique se posait de temps à autres sur Kobalt. Et tu commençais à réaliser que tu t'énervais pour absolument rien. Et brusquement, tu te jetais sur Kobalt pour l'aplatir au sol, du mieux que tu le pouvais. Ton regard montrait de l'inquiétude alors que tu avais détecté l'odeur d'une ourse et d'un ourson. Tu avais su aiguiser tes sens, en restant seule. Et là tu incitais juste le silence au loup noir qui devait probablement vouloir répliquer à ce qui aurait pu être une attaque surprise de ta part.

Après quelques minutes, de longues minutes, tu te risques à te redresser. L'odeur est moins forte, mais toujours présente. Et, évidemment, débile et curieuse comme tu es, il faut que tu t'approches de cette odeur de tristesse qui émane du lointain. Tu sens une douleur qui t'arrache le cœur lorsque tu vois la dépouille d'une louve avec un louveteau à son chevet. L'odeur des larmes était encore présente bien que le loupiot noir semblait ne plus pleurer depuis un petit moment. Tu t'approches, ignorant les paroles que pouvaient t'adresser le mâle derrière toi.

- C'est fini...

Que tu murmures doucement en posant ta patte sur l'épaule du loupiot. Il sursaute, recule puis te regarde avec méfiance. Il te dévisage, ça te fait mal, tu te revois, lorsque ton père t'a abandonné. Tu le vois bondir sur le côté, se faire plus grand. Il est à peine plus petit que toi, mais c'est bien clair qu'il est jeune. Le petit avait peur, et sa tentative de t'effrayer était totalement ratée. Tu détachais lentement ton regard du petit et le posa sur la louve, morte. Sa mère, forcément. Il est méfiant. Et tu voudrais juste le coller contre toi, le protéger, ton instinct maternel naît alors même que tes yeux doux et compatissant se braquent sur ceux dorés du petit. Tu te fais plus petite et t'approche doucement de lui. Tu lui montres, ainsi, que tu ne lui veux aucun mal, et pour renforcer le tout tu parles, lentement. Des mots doux, des mots qui calment, apaisent. Tu veux gagner sa confiance, qu'il se calme. Tu veux le protéger.

Une fois à une distance raisonnable, tu t'arrêtes et laisse le temps au petit de s'habituer à ton odeur, à toi.

- Tais - toi !

Que tu lances au loup noir qui doit probablement s'en foutre de cette bouche à nourrir en plus, comme il devait seulement le voir. Il doit râler, mais tu ne l'écoute qu'à moitié, bien trop captivée par le jeunot. Finalement, tu tournes légèrement ta tête vers le mâle et déclare d'un ton sec.

- On l'emmène avec nous.

Tu ne veux pas laisser le petit dépérir seul. Tu ne veux pas qu'il vive les mêmes choses que toi. Tu demandes alors, sur un ton doux.

- Tu t'appelles comment ?

Tu veux qu'il t'accepte. Tu es captivée par lui. Tu veux le protéger comme jamais tu l'as souhaité.
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Carnage de l'Éphèmère

Fiche de personnage
force:
[Flashback]It feels good if you're here|Ft.Colibri & Kobalt Qkci100/100[Flashback]It feels good if you're here|Ft.Colibri & Kobalt Qkci  (100/100)
agilité:
[Flashback]It feels good if you're here|Ft.Colibri & Kobalt Qkci100/100[Flashback]It feels good if you're here|Ft.Colibri & Kobalt Qkci  (100/100)
endurance:
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Kobalt
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Dim 10 Avr - 17:46

Ramasser sur le bord du chemin
Force → 86 Agilité →94 Endurance →93


Nous repartions, quittions notre père. C'était ainsi, de toute manière. L'histoire le voulait de cette manière. Je gronde légèrement entre mes crocs, marchant en tête suivit de Colibri, alors que d'une seul coup, cette dernière me saute dessus. Moi qui déteste tant les contact, mon poil se gonfle, je gronde entre mes crocs, mon regard la foudroyant pas réflexe. Puis finalement, l'odeur de l'ourse se fait sentir, alors que je dresse mes oreilles. Finalement, Colibri se dégage de moi, avançant dans la direction de l'odeur, poussant un soupire, je la suis, agacé. J'ai envie de retourner à la tanière, et de lui présenter Tsuin et Abysse aussi. Une fois cela fait, ça sera plus simple. Je sentais l'odeur d'un louveteau non loin.
Finalement, je le voyais, alors que Colibri passait une patte sur son épaule. Celui-ci surprise bondit en arrière, alors que je lâchais assez sèchement.

- Colibri, laisse le, il peut se débrouiller tout seul.

Je l'avais fait, alors pourquoi pas lui, hein? Je l'observais, lui qui semblait faible et fragile. Mais Colibri rétorqua sèchement, me donnant même un ordre. Je claque de la mâchoire, agacé, levant les yeux au ciel. Je rétorquais, passant alors devant.

- Fais comme tu veux, mais tu t'en occupes.

Je partais devant, ne l'attendant pas. Si elle voulait le garder, elle allait devoir le gérer et s'occuper de lui. Je ne suis pas un babysitteur pour louveteau orphelin. Je le leur accordais même pas un regard, partant en direction de la tanière.

#fk.016 pour kobalt
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Dim 10 Avr - 20:36

~ Anubis ~

Le petit commençais à paniquer. Face à lui une louve blanche et de petite taille s'approchait. Elle tentait de prendre contact avec lui. Mais il ne voulait pas de ce contact. Il voulait simplement sa mère. Il ne bronche pourtant pas quand elle fit un pas de plus. Il la regardait avec une méfiance grandissante. Ses yeux dorés étaient sombre par le mépris et la tristesse tandis que ceux, vairons, de la louve étaient compatissant. Elle semblait obnubilée par ce petit loup noir et orphelin.

- Colibri, laisse le, il peut se débrouiller tout seul.

Dit une voix forte et grave. Anubis tourna aussitôt la tête en direction de la voix. Un second étranger était la. Il ne l'avait pas vu arriver. Il était noir, très grand et musclé. Un éclair de panique transparu dans le regard du louveteau. Son pelage se hérissa de plus belle.

- Tais-toi

Répondit-elle d'un ton sec et cassant. Elle continuait de le fixer, ses yeux arrondi comme deux billes pétillantes. Elle semblait fascinée par le loupiot, comme en adoration. Il se demanda l'espace d'un instant si elle ne le voyait pas comme un dieu ? Non. Son regard était plutôt maternel. Indéchiffrable. Anubis était incapable de mettre des mots sur les sentiments qu'il voyait passer dans son regard. Son expression du visage semblait songeur, et en même temps un léger sourire s'accordait parfaitement avec son regard pétillant. Elle ne l'avait pas quitté des yeux jusque la mais elle se détourna vivement pour anoncer une décision pour le moins surprenante.

- On l'emmène avec nous.

Anubis ne voulait pas la quitter des yeux. C'était une étrangère et il craignait qu'elle ne fasse une feinte pour l'attaquer et lui ôter la vie. Mais en même temps quelque chose en lui, lui disait qu'il pouvait lui faire confiance. Il la regardait tandis que la réponse du mâle leur parvint depuis sa position tandis qu'il s'écartait.

- Fais comme tu veux, mais tu t'en occupes.

Il partit pour de bon. Elle se tourna à nouveau vers lui. Son mouvement était un peu trop brusque et le petit noiraud eut un léger mouvement de recul. Elle sourit et reprit plus doucement et d'une voix mielleuse.

- Tu t'appelles comment ?

Anubis ne répondit pas. Un éclair de tristesse traversa le regard de la louve.

- Dépêche toi on doit rester près de Kobalt si l'ourse revient

Sur ses mots elle s'éloigna. Le noiraud ne bougeait toujours pas. Elle se tourna pour lui lancer un regard empli de tristesse et de désespoir, puis elle du se faire une raison et elle parti.
Le petit resta immobile un moment puis il se décida à aller la rejoindre. Il ne pourrait pas se débrouiller tout seul de toute façon alors il allait bien falloir qu'il trouve quelqu'un pour lui apprendre à vivre. Et puis comme elle avait dit si l'ourse revenait s'en était fini de lui. Il suivit sa piste. Et il la retrouva bientôt, marchant près du mâle noir, tête et queue basse. Le petit s'approcha sans bruit. Il se trouvait tout juste derrière elle quand sa voix fluette de louveteau s'éleva dans l'air.

- Anubis.

Dit-il pour répondre à sa question posée un peu plus tôt. Elle se retouna immédiatement vers lui.


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