Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Le soleil été entrain de se lever haut dans le ciel, la louve avançait dans le sombre du ciel qui été entrain de devenir de plus en plus sombres. Tout été entrain de se bousculer dans la tête de la femelle qui ne comprenait plus rien à ce monde l'entourant. Il n'y avait plus d'hiver ou d'été. Elle était transpirante alors que le vent était très froid, ses yeux pleurait de tristesse, son corps était très faible pourtant elle ressentait une force lui montait dans le ventre qu'elle était incapable d'exprimer par un entraînement ou une course. Ses pas non-chalant, elle était si épuisé, mais ses pattes refusés de lui laisser le repos désirés. La langue pendante comme l'air assoiffée, pourtant elle ne ressentait pas le besoin de s'hydrater. Son corps lui hurler la famine, mais elle n'avait pas faim. Par moment elle s'arrêtait pour lever la truffe vers le ciel toujours étoilé, alors que le soleil était présent mais n'illuminer par le ciel. Ses muscles tremblaient de part et d'autres. Pourquoi faisait-il si sombre telle une nuit étoilé, alors que le soleil était bien présent. Le jour n'était donc pas entrain de se coucher, mais de se lever. Il n'y avait pas nuage, une douce chaleur était entrain de prendre place alors que ses pas la traînant difficilement jusqu'au cimetière, ses muscles était tétanisé par le froid.
Est-ce qu'elle était prise de nouvelles hallucinations comme la dernière fois avec ce maudit champignon venimeux ? Non impossible, elle faisait toujours très attention à ce qu'elle venait manger désormais. Ou était-ce dus a la fatigue qui lui pesait depuis plusieurs jours ? oui c'était bien possible. Abysse dormait mal, toujours entrain de faire le même maudit cauchemar. Elle perdait tout petit a petit. Elle revoyait le visage de son père qui lui hurler de s'enfuir, mais non, elle restait là sans bouger regardant l'affreux massacre. Puis elle voyait le visage de Darius se faire également tuer par un monstre qui n'avait pas la forme d'un loup. Ni d'une autre bête sauvage, elle tentait de lui venir en aide mais impossible. Son corps était totalement paralysé, immobile. Alors elle le regardait mourir. Puis elle voyait le visage de Kobalt, le jour des recherches, quand il avait tué des chiens sans aucun remord. La gueule sanglante.
Rien que d'y repenser la louve eut un mouvement de frayeur. Elle entendait des voix dans le cimetière, il y avait une ambiance si pesante en ses lieux froid de mort. Reculant de quelques pas, les yeux cherchant partout. Le ciel devint alors très lumineux, le jour était enfin levé ! Mais elle fut plus que surprise de voir la lune apparaître. Elle n'y comprenait rien. Ses pattes tentaient de partir en courant, pourtant son corps restait toujours là, au milieu de la chaire et du fer. Elle tenta alors de grogner pour faire reculer la menace, mais seuls quelques couinements de détresses sortir de ses babines. Tout était à l'envers. Au fond elle avait peur, mais elle était prise de courage. Voulant découvrir cette mascarade bien étrange. Le monde se mit à tourner autour d'elle. Une vague violente de chaleur la firent s'effondrer sur ses pattes alors qu'autour d'elle tout était entrain de geler sous ses pattes. Abysse qui était quelqu'un habituellement rationnel, ne trouvait aucune explications à ses événements presque surnaturel. Quand la forme d'un loup noir se dessina à l'horizon, il était venue la sauver ? Un sourire sur les babines alors que ses yeux pleuraient. Deux émotions étaient entrain de s'entre-choquer, mais elle n'arrivait pas à comprendre. Elle vit alors l'animal s'éloigné en courant, elle voulait le supplier de rester, de l'aider mais elle ne fit rien. Le regardant partir au loin, la laissant seule...
Sursautant, se yeux s'ouvrirent d'un coup. Revenant à la tanière de Kobalt... Tout ça n'était qu'un rêve ou du moins, un terrible cauchemar.