Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
2103
Points :
0
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Ignis
Niveau Rang :
Soldat
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Ven 25 Mar - 17:57
Un nouvel adieu
Force → 55 Agilité →56 Endurance →54
J'ai retrouvé Colibri. Par miracle peut-être, je n'en sais trop rien. Quoi qu'il en soit, elle marchait à côté de moi, alors que nous nous dirigions vers là où se trouvait notre père à tous les deux. J'avais retrouvé ma sœur, et nous avions décidé de rester ensemble. Je ne l'avais pas encore présenté à Abysse ni même à Tsuin, mais ça n'allait pas tarder. Il fallait d'abord régler cette histoire. Je penchais mon regard vers elle, vérifiant qu'elle n'était pas trop fatiguée, avant de lui sourire doucement, parlant d'un ton calme, bien qu'appréhendant les retrouvailles.
- Alors, prête pour la réunion de famille?
Nous arrivions devant une sorte de bunker, alors que je m'asseyais tranquillement sur le sol, lançant un léger hurlement pour appeler notre père. Je sentais aussi l'odeur des plantes, et celle d'une louve. Peut-être était-elle là, elle aussi. Je la reconnais, c'est celle de Manithil, la guérisseuse des Mercenaires. Le lieu où Nocturne m'avait conduit après notre première rencontre.
- Châtiment? C'est Kobalt. J'ai retrouvé Colibri... On va enfin pouvoir avoir une véritable réunion de famille.
Et ainsi, les choses pourront peut-être être réparée. En partie.
#fk.016 pour kobalt
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Dim 10 Avr - 16:35
F : 3 | A : 12 | E : 7
Tu appréhendes. Voilà un bon moment que vous marchiez et tu stressais rien qu'à l'idée de revoir ton père. Après tout il t'avait oublié, en quelque sorte. Il t'avait laissé seule une fois ta maturité atteinte, et douée comme tu es, c'était bien compliqué pour toi durant tes premiers jours. Tu étais déçue par lui. Il t'avait abandonné et maintenant il te cherchait ? Quelle ironie ! Rares étaient les fois où tu t'énervais, et pourtant, là tu sentais la colère bouillonner en ton sein. Ton corps entier montrait le sentiment de rage que tu ressentais en cet instant même. Ta queue était droite quant à ton port de tête, c'était de même. Tu semblais même plus grande, chose qui t'aurait jamais semblé possible. Je sentis alors le regard de mon frère se poser sur moi, mon regard se planta dans les siens et je me calmai un peu, alors que sur un ton calme il m'adressa la parole.
- Alors, prête pour la réunion de famille?
C'était une blague ou sérieux ? Tu préférais lui adresser un sourire, chose qui te calmait un peu plus, puis lui répondis d'un ton plus doux que tu aurais pu le penser.
- Plus ou moins.
Que dire de plus ? Lui demander s'il appréhendait ? Il l'avait déjà vu, lui. D'ailleurs ça avait dû être un choc. Tu tentes de voir à quoi il pense, mais abandonne vite l'idée en voyant finalement une entrée étrange. Vous étiez probablement arrivés. Tu reconnus l'entre de la tanière de Manîtil, louve que tu avais pu, de temps à autres croiser. Finalement tu t'arrêtes et déclare d'un ton monotone.
- Le moment de vérité...
Puis suit la voix grave du loup noir.
- Châtiment? C'est Kobalt. J'ai retrouvé Colibri... On va enfin pouvoir avoir une véritable réunion de famille.
Réunion... Hilarant. Ton regard divague sur les alentours. Tu es tellement habituée que le pire arrive que tu crains que n'importe quoi arrive. Des loups de meute, ou encore ces foutus chiens. Tu en avais vu, de loin. Tu avais fais vite de t'en aller. Après tout tu avais vu les dégâts qu'ils pouvaient causer.
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Dim 10 Avr - 18:13
And the past will be burn to ashes.
Force: 55 Agilité: 45 Endurance: 50
L'héritage d'une vie passé, le témoignage d'une existence éternelle.
Je n'étais désormais plus enchaîné à l'esprit de celui que j'étais. Celui que je fus. J'étais libre de faire mes propres choix, de ressentir mes propres émotions. Je m'étais endurcis. La vie commençait à faire battre mon sang dans chaque parcelle de ce corps dont j'avais hérité l'épave. Je me sentais plus puissant, plus grand. J'avais guéris mes blessures profondes en les baignant dans l'acide vif qu'offrait la vie et les vestige du passé du loup en moi. Les rencontres, toutes aussi difficiles à vivre c'étaient stoppé depuis maintenant un mois, laissant à mon esprit, le plein pouvoir de ce que je vivais. J'étais ivre de vie, ivre de vivre. Je ne laisserai ce sentiment m'échappé pour rien au monde. La vie était courte pour un loup, et j'étais né en ayant déjà vécu plus de la moitié, alors que d'air frais, je n'avais que si peu respiré. J'étais Châtiment, le joyaux écorché, mais non brisé.
Cependant, en cette matinée printanière, quelque chose dans l'air m'insuffla un doute profond. Un sentiment que tout, oui tout aujourd'hui, pouvait basculé. Mon instinct ne se trompe jamais, et c'est à cette voix qui résonna en écho parmi les murs du bunker froid, que je ressentis pour la première fois depuis des jours, le doute, l'incertitude, l'inquiétude. Pourquoi était-il ici? Pourquoi était-il revenu face à moi? Ne l'avais-je pas déjà rejeté? Ne lui avais-je pas déjà dis que son père, Arès, était mort au plus profond de moi, que jamais, je ne formerai qu'un seul avec celui-ci. Non... Jamais. Et pourtant, la voix se faisait insistante. Je baissa les yeux sur le reflet métallique d'une porte éventrée depuis d’innombrables années. L'oeil blanc me narguait de son reflet morbide, et de sa morbidité.
"Que veux-tu encore, toi, démon de mon passé? Souhaites-tu me volé ce que j'ai battis, ce que j'ai mérité?"
Mais le reflet resta de marbre. Expression froide et inanimé du métal déjà explosé, déformé par les années, les guerres, les regrets. Je baissa la tête, et après une longue hésitation, mes pas me menèrent vers la sortie de cette tanière si familière et étrangère. Devant l'entrée, je resta un instant, le regard posé vers le bas, signe de lassitude, et peut être, d'une futur amertume face à la rencontre dont je n'attendais guerre la venue. Oui. C'est cette venue que je n'aurai dû jamais connaître, ce sentiment de culpabilité si puissant qui aurait dû rester enterré à jamais dans cette profonde abysse qu'est la mémoire du passé.
Colibri.
Mon inconscient caresse ce nom, alors que je sais déjà qui est celui qui l'a murmuré. Arès. Je gronde intérieurement, écrase de tout mon poids, l'âme de ce loup qui ne sera jamais moi, et qui restera telle qu'elle est. Morte et dans le passé. Reprenant contenance après avoir posé un œil écarquillé sur la jeune, ou plutôt, magnifique louve aux yeux vairons qui se trouvait face à moi, je me tourna vers celui dont je connaissais déjà l'existence et la folie ancré en son esprit.
- Kobalt.
Telle une salutation froide, je lui montrais néanmoins respect, car ce petit, même si il représentait la descendance de mon sang.
- Puis-je savoir ce qui t'amène en ces lieux?
Il avait changé. Si je l'avais croisé en d'autres circonstances l'aurais-je seulement reconnu. Seul le reflet de ces yeux était resté inchangé. Celui qui voyait en mon corps, le père qui l'avait abandonné, égaré à la mort. Oui, il semblait bien plus fort. Plus résistant. Je lui tourna alors autour pour me rendre compte du changement. Je ne ressentais rien pour lui, mais je ne pouvais m'empêcher d'être content pour le fils de Arès, de parvenir à survivre en ce monde hostile. Mais même si je cachais une satisfaction intérieure qu'en à sa survie, je ne montra nullement ce soulagement. Non, j'étais impassible. Être de verre face à deux inconnus, qui au fond, n'en étaient pas vraiment. M'arrêtant face à la louve aux yeux vairons, l'éclat de ses yeux me déstabilisèrent. Rancune amère. Non, ces yeux là n'étaient pas si heureux d'avoir retrouvé leur père. Alors pourquoi? Pourquoi me faire face maintenant? Pourquoi chercher à retrouver celui qui vous a laissé? Incapable de s'occuper seul d'êtres frêles, et innocent dans un monde de ténèbres, près à les dévorer, les rendre aigris face aux beautés de la vie. Oui, pourquoi étais-tu là? Plus je te regardais de mon œil unique, ambré, plus je voyais en toi, le reflet du loup que j'étais avant de naître. Un corps parfait, une robe duveteuse, éclatante, une force non dissimulée. Oui, grande louve, tu es bien la fille d'Arès, ma fille. Que quiconque essaye de remettre en doute cette évidence, je les briserai de mes crocs.
Réalisant le fils de mes pensées, je recule, pris au dépourvus. Je venais de penser que cette louve était ma fille... Je regarde Kobalt, une once de folie dans les yeux. Qu'as-tu fais...? Pourquoi l'as-tu ramené ici...!? Mon crâne me fait mal, je gratte la cicatrice de ma patte antérieur, comme si je voulais en arracher les traces, signe du retour de ces émotions, dont je n'ai que si peu de contrôle.
Trop tard... Je sens Arès pousser la porte que tu as entre-baillé. Je me mords alors la patte, tel un fou, j'essaye de reprendre le contrôle de mes émotions. Le sang baigne ma bouche, mon palais, ma langue. Si les airs de monstres dont je donnais l'impression c'étaient atténué avec le temps, le sang dans lequel ma gueule baignait désormais ainsi que mon oeil livide avait ruiné toutes chances de paraître normal auprès de la demoiselle face à moi. L'acidité ce mis à ronger mon coeur, mais j'avais au moins repris le contrôle de mes émotions. Je recula plus froid, le poils hérissé. Je devais les faire partir même si mon pouls filant signifiait au fond de moi, bien plus d'émotion que je ne serais l'avouer face à ce spectacle plein d'illusion.
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
Le loup décharné quitta l'abri du bunker. Mon père. Notre père. Je le regardais toujours, calme, serein. Je ne m'étonnais pas de son regard, plus maintenant. Même s'il pouvait faire peur par moment. Si j'avais été un louveteau, oui, j'aurais peut-être eut peur. Mais je ne suis plus un enfant, je suis un loup adulte face à son père qui s'avance, après tout ce temps. Enfin. Enfin nous pourrions mettre une conclusion à ce chapitre de notre histoire commune. Je tournais légèrement la tête en direction de Colibri, le regard impassible. Elle ne l'avait pas revu depuis longtemps, peut-être ne s'attendait-elle pas à un tel spectacle. Je guettais sa réaction, alors que la voix de se père d'outre tombe se lève dans les airs, tandis que j'incline la tête après lui. Qu'est-ce qui m'amène en ces lieux? J'étirais un fin sourire.
- Ne t'avais-je pas promis que nous nous reverrions une dernière fois tous ensemble ? En famille...?
Droit, son regard coule en direction de Colibri, comme s'il la découvrait pour la première fois. Il n'était plus le père que j'avais pu connaître enfin. Enfin, il parait, car même moi, je n'en ai que de très rares souvenirs. Au fond, ce qui ont le lien le plus puissant être eux, c'est bien Arès et Colibri. Mais Comme Akabé était devenu Kobalt, Arès était devenu Châtiment. Je sentais dans son regard le même air qu'il avait eu avec moi la dernière. Quand j'avais fait ressurgir en lui des choses passées. Lorsque j'avais laissé les larmes coulé devant lui pour la dernière fois de ma vie. Lorsque j'avais enfin pu enterré cette enfance perdue, volée, dévorée par le Destin. Ainsi allait les choses, et nous ne pouvions lutter contre. Père, toi non plus, tu ne peux lutter contre le Destin. Je vois son regard prendre une teinte étrange, et comme un pressentiment, je me dresse sur mes autre patte, le l'analysant de mon regard glacial. Reviens père, pour une dernière réunion de famille. Pour dire au revoir à tes enfants, avant de laisser place à Châtiment. Il se mordit lui-même la patte. Moi aussi, j'avais pu le faire face à Bel, alors que j'allais perdre le contrôle. Était-ce donc de famille, cette folie? Je me le demande. Par précaution, je me mettais lentement entre lui et Colibri. Si nous partagions la même malédiction, de père en fils, c'était là que ma place devait être. Je pris une courte inspiration, avant de lancer, le pelage à moitié gonflé, à l'attention de ma sœur, derrière moi.
- Je sais que notre père a changé Colibri... Mais n'est pas peur, d'accord...? On a tous changé, avec le temps... N'est-ce pas, Châtiment?
Dis-je finalement en portant mon regard sur l'ombre de ce loup qui ressemblait presque à ce loup qui me paraissait si grand autrefois. De trois quart, je ne détournais pas mon regard du sien. Je n'ai pas peur de lui, je ne le crains pas. Je veux juste revoir mon père, une dernière fois. - Notre père est toujours là, quelque part! Et même si tu désires le refouler, il reviendra. Alors laisse nous lui faire nos adieux, pour qu'il puisse reposer en paix. Je crois qu'il a déjà bien assez souffert...
Je grondais entre mes crocs, toisant Châtiment, le sang qui coulait de sa patte, les marques sur son corps. Le Destin se jouait de notre sang. Le Destin se jouait de nous. Et il était temps de prendre des chemins différents. Il était temps de tourner cette page de notre histoire.