Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 The fault (défis)

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Anonymous
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Mer 23 Mar - 21:13

Abysse Δ



Mettre avec le rp : Musique
Force : 12 | Agilité : 20 | Endurance : 13

Courir. Toujours et encore courir. Aujourd'hui, le soleil pour une très rare fois élevé dans le ciel grisâtre de la terre, donnant une petite chaleur à ce monde si gris ses derniers temps, illuminant la longueur de route. Une auto-route dans un état des plus pitoyables. Assise sur le capot d'une vielle voiture rouge posté au début de ce massacre, laissant ses poils voler au grès du vent, elle guette. Fermant doucement ses yeux vert, laissant son esprit s'échapper dans la fraîcheur de la brise. Quand elle bondit de ses pattes, laissant ses antérieurs lui donner une propulsions puissantes, ses coussinets touches le béton froid et dure, puis elle enchaîne des foulés rapide sur le terrain, anciennement chevauchés par les hommes et ses monstres de fer. Aujourd'hui la louve n'avait qu'un seul objectifs : courir jusqu'à épuisement, dépassé ses limites physiques, dépassé toutes ses espérances pour entretenir sa force, sa rapidité, son endurance. Face aux ennemies, face aux proies. Elle était une louve de vitesse et non de force physique, alors elle ne négligeait jamais un entraînement de qualité. Courant donc au grès du vent s'élevant au fur et mesure que se spas chevauchent avec violence le sol de bitume douloureux. Ses poumons grandement ouvert, ses yeux fixant l'horizon, rien ne vient la perturber dans ses pensés. Dans sa course folle.

S’imaginant être à la poursuite d'un animal plus rapide qu'elle : une biche, un renard, un lynx, ou même autre animaux tels des oiseaux. Il lui faut de l'exercice pour concurrencer ses proies, ses carcasses qu'elle vouait tous avoir dans son ventre. Grognant un peu, elle accélère le mouvement de ses muscles qui chauffent doucement sous le frottement des mouvements. Un premier obstacles survient alors dans champs de vision : une voiture bien sûr, elle est assez petite. Elle peut la contourner ou alors sauter par-dessus. Fonçant tête baissé, elle court. Plus vite. Arrivée à deux pas de la carcasse de fer, ses pattes prennent appuie sur le sol et s'élancent en avant, s'étirant de tout son corps, elle réussit le saut avec magie. Venant taper lourdement, elle ne prend pas le tain d'une respiration et continue sa course. Elle sait que plusieurs obstacles vont lui apparaître sous le museau. Avant de faire cet entraînement rude, la louve au pelage noir avait fait quelques repérages, par-ci ou par-là. Souvent seule. L'un des gros risques, des plus gros dangers étaient les pluies de lames. Mais non, elle dépassait même ses peurs, car oui elle avait peur de ses pluies toxiques. Acides brûlants jusqu'aux os. Elle ne voulait pas mourir pour une idiotie pareil. Un nouvel obstacle droit devant elle. Un bus, un monstre de fer trois fois plus gros et imposant qu'une simple voiture, ne pouvant pas être simplement sauté. Elle devait trouver une astuce rapidement. La bête jaune or disposé de plusieurs fenêtre brisé. D'un sourire, elle laissa son corps se glisser sous l'ouverture venant prendre quelques bouts de verres sur son dos la faisant grogner mais elle n'abandonner pas. Glissant à plat ventre sous les sièges, évitant les gênes comme des ceintures pendantes. Heureusement, elle était fine et non très musclé. Alors elle se glissait avec finesse, délicatesse dans la sortie s'agissant toujours d'une vitre brisé en morceau.

Mais alors qu'elle pensait un des plus gros obstacles dépassait, plus loin sur quelques mètres des secousses la firent s'arrêter soudainement. Rien de grave, mais assez surprenant. Silencieuse, elle restait alors debout, les yeux fermés. Les membres quelques peu douloureux, le souffle court. La langue pendante. Une nouvelle secousses plus violente la fit cette fois trembler et perdre même l'équilibre. Les oreilles dressé le haut de son crâne, ses yeux se tournent vers l'auto-bus plus loin qu'elle vient de passer. Il disparaît soudainement quand une faille s'ouvre en deux sur l'auto-route. Un séisme. Tout va très vite et la brèche s'avance vers elle. Les yeux grand ouverts, d'abord paralysé, tout les souvenirs de l'immeuble lui reviennent en tête, alors qu'elle s'approche, elle repart aussi tôt dans une course contre la vie cette fois-ci. Finit l'entraînement enfantin, elle doit fuir. Sauver sa peau le plus rapidement possible. Ses pattes tapes, chevauche le sol avec violence et vitesse. Mais elle est derrière, la poursuit. Une nouvelle secousse manquant de la faire tomber. Ne reculant pas face à cette faiblesse, elle continue.

Ses pattes lui hurlent, la supplient de s'arrêter. Ses poumons manquent d'exploser. Sa respiration est sifflante, douloureuse dans sa gorge. Mais son esprit la résonne toujours violemment, lui insistant de courir encore plus et plus vite. Dans son intérêt, a elle, a sa survie. Secouant la tête, elle trébuche alors sur une petite pierre, la sol s'échappe soudainement sous ses pattes arrières, elle manque de tomber. Plantant ses griffes dans le sol dur, elle glisse. Mais non, elle ne peut pas finir de cette arrière. Tentant d'utiliser son poids comme une balance, elle se ramène en avant, avance avec ses pattes. Ne pas regarder dans le vide, ne surtout pas regarder en arrière. Appuyant une nouvelle fois sur ses épaules, elle commence à être épuisé et suppose même que lâcher serait une délivrance. Non ! Secouant la tête, grognant de douleur, de colère, elle réussit à trouver une accroche pour une de ses pattes arrières après s'être débattue comme une folle. Elle se propulse de son petit appuie pour remonter son flanc sur le sol et se tire, lui brûlant tout l'estomac. Grognant de plus belles, se relevant, s'interdisant de s'abandonner ici à la mort, les bras grands ouverts. Ses yeux reflète sa détermination, son esprit compétiteur. Elle refuse de cédé a son corps, elle cours de nouveau. Mais la brèche a cesser...

Elle lance un regard en arrière, soulagée...
La louve s'effondre plusieurs mètres, a la bordure de la ville. Ses pattes, n'ayant plus la force de la porter, se laissant tomber lourdement. Les yeux se ferme quelques instants. Elle tremble comme une feuille, elle vient de repousser toute ses limites. Mais pour rien au monde ne revivrait (encore) un tremblement de terre...
© GASMASK

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