Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 [OS] Et une bouteille de Rhum!

Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Carnage de l'Éphèmère

Fiche de personnage
force:
[OS] Et une bouteille de Rhum!  Qkci100/100[OS] Et une bouteille de Rhum!  Qkci  (100/100)
agilité:
[OS] Et une bouteille de Rhum!  Qkci100/100[OS] Et une bouteille de Rhum!  Qkci  (100/100)
endurance:
[OS] Et une bouteille de Rhum!  Qkci100/100[OS] Et une bouteille de Rhum!  Qkci  (100/100)
Kobalt
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Mar 22 Mar - 20:52

Un compte à régler
Force → 49 Agilité →53 Endurance →44


Je m'étais discrètement glisser dans la village des hommes, curieux. Curieux de quoi? De ce petit être que j'avais vu la dernière fois, avant de quitter l'endroit avec Belphegor. J'étais intrigué, par ces petits humains. En fait, je dois même dire que j'étais curieux. Malheureusement, aujourd'hui, la fenêtre était close, je le voyais au loin. Les hommes n'avaient pas encore remarqué le passage que nous avions ouvert avec mon acolyte Navnik, la dernière fois. Tant mieux. Je fais lentement demi-tour, avant qu'une odeur capte mon attention. Alléchante, et en même temps, elle me piquait légèrement le museau. Fronçant les sourcils, j'avançais lentement, guettant autour de moi si aucun homme ne se trouvait dans les parages. La nuit tombait petit à petit, le soleil n'allait pas tarder à disparaître et m'offrir alors une parfaite occasion pour me promener plus tranquillement, bien que les humains soient d'avantage sur leurs gardes, ces derniers normal. Normal, avec les Hellnounds et leurs maîtres dans les parages.
Je trouve au sol une sorte de récipient humain, de laquelle l'odeur s'échappe. Une bouteille, peut-être. Les oreilles en arrière, je toise le réceptacle, alors qu'un liquide semblable à du sang semble s'en écouler. Je renifle une nouvelle fois. C'était une odeur semblable à celle d'un nectar de fruit... Curieux, je lapais les premières gouttes du bout de la langue. Amertume... On dirait le gout de baie un peu aigre, mais comestible. Je léchais une nouvelle fois la petite marre qui tâchait le sol, ma patte sur la bouteille pour la maintenir en place.

La chaleur montait lentement à travers mes poils, alors que la bouteille semblait ne plus relâcher aucun liquide. Je relève la tête, alors que ma patte glisse sur la bouteille, celle-ci roulant alors un peu plus loin. Je la vois, qui roule. En double, en triple. Je cligne des yeux, alors que j'ai l'impression que le monde tangue. Je me sens étrange, et j'ai chaud... Je meurs de chaud. Je laisse pendre ma langue, alors que la nuit m'entoure. Il y a des faisceaux de lumières qui se baladent dans le village, non loin. On dirait qu'ils dansent... Je souris, comme un idiot, avançant pour récupérer ma bouteille. Je fais un pas, et mon corps manque de basculer sur le côté instantanément. Je me rattrape sur mes pattes. J'ai l'impression d'être sur un rondin instable, au milieu d'une rivière. Cette sensation me fit rire, comme un idiot. J'en oublie presque le danger. Je continue d'avancer, tanguant une nouvelle fois, et encore une autre. Le monde tourne, alors que je pose ma patte sur la bouteille une nouvelle fois, la ramenant vers moi. Penchant la tête pour la prendre entre mes crocs, je la relève, et quelque chose m’éblouis. Je plisse les yeux, alors que ça gueule. Heiiiiin?
Je détourne la tête du faisceau, alors que je vois une haute silhouette, celle d'un homme en face de moi, bien qu'elle demeure un peu flou. Je recule rapidement, la bouteille entre les crocs. Oupsy! Je fais rapidement demi-tour, mais je m'emmêle les pattes, me vautrant à moitié sur le sol. Je crois qu'il faut que je remercie mes réflexes, car je me redresse tout de suite après, alors que d'autres hommes semblent arriver. Le monde tangue, alors que j'essaye de courir. Oui, j'essaye, disons plutôt que je trottine. je ne vois même pas où je vais, manquant de me manger un mur plus d'une fois, croyant voir une intersection. Mon épaule en heurta un autre, me faisant lâcher ma bouteille. Tant pis...
J'aurais un bleu je crois, demain matin. Me faire courir me donne encore plus chaud, je respire fortement. J'ai une nausée qui commence à me remonter le long de la trachée. Je manque de m’étouffer à moitié en la réfrénant au fond de ma gorge. C'est pas le moment.
J'arrive le long de la palissade, la heurtant dans un virage maladroit. je manque une nouvelle fois de tomber, mais je me rattrape. Équilibre, équilibre. Je vois le trou, et je me glisse à l'intérieur. Ils braillent derrière moi, et je me glisse avec la force de mes pattes avant, manquant de rester bloquer. Je pousse, un peu plus fort encore, le souffle court. Enfin, mon postérieur arrive à passer cette terrible épreuve, alors que je pousse un grognement. J'ai la tête qui tourne, et je dois encore parcourir la plaine qui s'étend devant moi... Ils vont lâcher les chiens...
Je pousse un long grognement une nouvelle fois, commençant à essayer de courir, zigzaguant, me tapant dans mes propres pattes. A quelques kilomètre, là où j'étais sûr qu'ils ne me trouveraient, je m'arrêtais, vidant le contenu de mon estomac. Le liquide rouge s'écoula, avec mon repas de la veille. Fatigué, épuisé, je me couchais sur place, n'ayant pas la force de retourner à la tanière...

#fk.016 pour kobalt

 [OS] Et une bouteille de Rhum!


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