Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Qui d'autres sur terre serait capable d'ériger de telles cavernes de pierre et de verre ? Aucune animal en dehors de l'homme n'avait ce don, ce pouvoir, cette intelligence. L'homme transformait son monde lorsque le loup en subissait les conséquences. Ils pouvaient mépriser autant que voulu l'espèce humaine, ce n'était que jalousie et incompréhension. L'ignorance ne mène qu'à la bêtise ethnocentrée et communautaire où l'imbécile se convint de posséder la vérité absolue. Or, la stupidité était l'un des plus terribles maux de loups. Si orgueilleux qu'ils ont l'audace de se soulever contre des forces qui les dépassent, pour des combats insignifiant. Oui, Samhain méprisait les siens autant que l'humanité le fascinait à repousser les limites de ce monde. Création, destruction, ainsi le veut l'équilibre. Fallait-il en vouloir à l'homme de respecter cet état universel des choses ?
Cette chapelle en ruine témoignait une fois de plus de la puissance des hommes et de la fadaise des loups. Cette chapelle avait échappé à la destruction et cette meute ne s'était pas gênée pour la voler. Qui était le plus à blâmer ? Celui qui bâtit et détruit ? Ou celui qui s'approprie sans vergogne. Pour une meute dotée d'aussi peu de respect, Samhain ne pouvait éprouver une quelconque sympathie. Mais poussé par la faim et la curiosité, le loup avait pris cette décision : leur offrir le goût amer et désagréable du vol.
Le loup avait observé le passage des sentinelle et opté pour le moment le plus opportun. Il pénétra le territoire avec prudence, guettant autour de lui, le signe des Navniks. Il longea les parois de pierre, non sans en éprouver un frisson d'excitation et se glissa par l'ouverture béante de la ruine...
(c) sweet.lips
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Sam 19 Mar - 16:56
Destin
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Âge Personnage :
X ans
Rang :
Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
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Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
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Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Sam 19 Mar - 16:56
Le membre 'Samhain' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de pillage' : 2
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Sam 19 Mar - 17:52
Je vais te tuer non pas parce que tu tentes de voler ma meute mais parce que je ne suis pas d'humeur
Force : 105 Agilité : 105 Endurance : 105
Ebène& Pilleur
Je faisais une petite sieste sur le sommet de la chapelle en ruine qui servait de foyer à cette meute que je servais depuis bientôt une année. Le toit effondré offrait un panorama des plus saisissant que je ne me lassais jamais d'embrasser de mon regard perçant de chasseur vétéran. Le territoire était tranquille dans cette tiédeur printanière tellement délicieuse après la rudesse d'un hiver meurtrier. Je surveillais donc tranquillement le territoire tout en pionçant entre deux observations lorsque l'odeur étrangère frappa mon museau avec force. Prenant, le temps d'analyser l'effluve, je laisse le sourire vicieux étirer mes babines en un sourire cruel. La paix entre les meutes est gage de sécurité alimentaire et d'emmerdes en moins. Néanmoins, ce n'était pas une foutue raison pour que les sentinelles se dorent le dos de la cuillère. Déjà que l'on en avait pas assez mais alors là. Je laisse mon regard suivre la source de l'effluve en travaillant en étroite collaboration avec mon odorat. Et découvre bien vite, le criminel qui tente de passer en douce entre les mailles du filet. Le sourire s'agrandit et je le laisse longer les murs jusqu'à l'entrée de la chapelle. C'est bien plus agréable de lui laisser l'espoir qu'il a une chance de perpétrer son forfait en toute impunité. Puis, je descends dans le cœur de la chapelle en quelques bonds souples et m'élance jusqu'à la source de l'odeur. Tu as très mal choisi ton jour pour ta tentative solitaire. Je suis très mal luné aujourd'hui. Mais, c'est le cas depuis plusieurs semaines maintenant en fait. Alors pour déguster tu vas déguster. C'est moi qui offre. Cadeau de la maison. Je vais te tailler en pièce non pas pour cette meute mais pour moi. Me défouler me fera le plus grand bien. Une fois le solitaire en vue, j'accélère et le percute de plein fouet, l'envoyant rouler sur plusieurs mètres. Puis, je lui bondis dessus et tout en l'écrasant de ma masse plante mes crocs dans sa gorge avant de les retirer puis de les replanter quelques secondes plus tard. Je lui crache du sang au visage. Frustration, colère, interrogation, hésitation, lassitude, ressentiment de ces derniers mois tout explose à la face de ce pauvre voleur qui décidemment aurait mieux fait d'aller piller quelqu'un d'autre.
Samhain n’offrit que peu de résistance lorsque le loup noir le percuta et le fit rouler au sol. À quoi bon, lui qui n’était pas plus épais qu’une jeune louve. Le guérisseur grogna en sentant les crocs de son assaillant lui traverser la peau dans un éclat de sang. Ses crocs se dévoilèrent mais Samhain ne répliqua pas. Il foudroya le loup d’un regard, les traits de son visage durcit, les mâchoires serrées. Il dévisagea son assaillant, froidement et avec mépris.
❝ N’as-tu donc que pour seul langage la violence, misérable sot !❞
Pas de peur dans son regard, ni de crainte dans son corps. La violence, la douleur n’était autre que le berceau de ses gènes, comme pour tous les loups, incapable de communiquer autrement que par le sang et les crocs. Mais Samhain se considérait comme instance spirituel. Il ne craignait pas les bourrins de bas étage, car sa vengeance sournoise et vicieuse sera toujours plus douloureuse qu’un coup de crocs dans sa chair.