HURRY | chasse solo.

Ven 18 Mar - 21:01

Chasse no.1

F. 87 | A. 82 | E. 88

Ven 18 Mar - 21:01

Ven 18 Mar - 21:01

Le membre 'Pandémonium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 11, 9, 2, 3, 11

Ven 18 Mar - 21:11

11+6-4=13 ► Chasse réussie
+ 1 Lièvre.

Pandémonium s'était laissé aller à ses accès de paresse, ces dernières semaines - pour ne pas dire ces derniers mois. Or, le grand Jour était bientôt là et il manquait encore cruellement d'entraînement. Cependant, afin de joindre l'utile à l'agréable, le jeune loup se décida à chasser un peu. Ragnar'k lui avait déjà offert suffisamment de nourriture pour subsister, mais il en fallait toujours plus au jeune Dragon.

Il s'élança donc sur les traces de ce qui semblait être un lièvre. La truffe frémissante, il guettait le moindre bruit qui aurait pu survenir autour de lui ; plus il se rapprochait, plus l'effluve était fort, et plus son excitation grandissait. Le rongeur le faisait cependant tourner partout dans ces maudits marais, et impossible de mettre la patte dessus ! S'enfonçant dans une rangée de roseaux, Pandémonium flaira les environs et constata avec surprise que le lièvre se trouvait juste là, à peine un mètre sous son nez !
Le rongeur l'ayant repéré, le jeune loup ne perdit pas un instant pour s'élancer brutalement vers lui d'un bond puissant. Le lièvre détala à toute vitesse, et Pandémonium le prit en chasse parmi les joncs. Chaque roseau qui lui claquait sur le museau au cours de sa course effrénée le faisait encore davantage enrager que l'arrière-train clair de sa proie qui galopait à toute vitesse devant lui.
Après quelques minutes de course-poursuite, les deux animaux émergèrent de la forêt de roseaux pour faire irruption sur une rive clairsemée. Pandémonium en profita pour forcer l'allure, ses foulées s'allongeant progressivement ; il gagnait du terrain. Le lièvre semblait fatiguer, et le louvard n'était pas en bien meilleur état : son coeur battait à tout rompre et sa respiration se faisait sifflante. Mais, bien décidé à ne rien lâcher, il se contraignit à accélérer encore, et encore. Jusqu'à parvenir à une distance respectable du fuyard pour, dans un ultime effort, le rejoindre d'un bond lourd. Les deux coureurs roulèrent ensemble sur le sol après l'offensive de Pandémonium, et le jeune loup parvint à accrocher la nuque de sa proie entre ses mâchoires pendant la mêlée.

Ven 18 Mar - 21:18

9+6-4=11 ► Chasse réussie
+ 1 Poule d'eau.

Essoufflé par l'effort, le Dragon attendit de récupérer son souffle, le cadavre du lièvre pendouillant pitoyablement entre ses mâchoires.
Mais la chasse suivante s'annonçait déjà, ne lui laissant pas de répit, puisqu'un mouvement dans un buisson surplombant l'étendue d'eau attira vivement son attention. Il lâcha négligemment le lièvre, et se mit en position de chasse ; le ventre au ras du sol, les yeux rivés sur l'objet soupçonné, les oreilles droites et orientées, chaque muscle tendu. Il avançait ainsi, prenant d'infinies précautions, posant patte après patte dans un silence parfait.
Il du faire une erreur, puisque l'oiseau qui se tenait dans l'eau, à couvert du buisson, s'écarta vivement de la berge, flottant à la surface de l'eau boueuse, en poussant de grands cris stridents. La chance de Pandémonium résidait probablement dans le fait que la poule d'eau avait préféré nager plutôt que voler, ce qui n'arrêterait pas le Dragon. Ni une ni deux, le voici qui plonge tête la première dans le marais puant et glacial. Ses pattes se mettent en mouvement, brassant furieusement l'eau avec force et détermination. Il nage ainsi jusqu'à l'autre rive, où la poule d'eau a trouvé refuge. Elle parvient à terre plus rapidement que lui, et s'apprête à s'envoler tandis qu'il parvient enfin sur la rive. Trempé et exténué, le jeune loup se jette dans un ultime effort en direction de sa proie, mais manque son coup : l'oiseau décolle lourdement, le Dragon utilise son ultime tentative et tente un bond désespéré dans les airs pour récupérer l'objet de sa convoitise. Par chance, ses crocs saisissent les rémiges de la poule, et les deux animaux retombent sur le sol.
Mais l'oiseau est plus tenace que ce que le louvard aurait pu penser : se retournant dans un piaillement suraigüe, la voici qui lui pique la truffe avec véhémence ! Surpris, le mercenaire lâche prise et la poule d'eau tente de se réfugier dans le marais. D'un bond vif, Pandémonium lui coupe la route et la fauche d'un coup de patte précis. Ne lui laissant même pas le temps de se remettre d'aplomb, il se jette sur elle et lui sectionne le cou, ivre de frustration.

Ven 18 Mar - 21:27

3+6-4=5 ► Chasse ratée

Encore plus exténué qu'auparavant, le jeune Dragon replonge dans le marais, poule en gueule, pour rejoindre la rive opposée sur laquelle il a laissé sa proie précédente. Nageant moins vivement qu'à l'aller, le jeune loup lutte contre un léger courant qui tente de le déporter vers l'aval. Pandémonium se démène un peu, et parvient à rejoindre l'autre rive. Il s'apprête à remonter sur la berge, quand une douleur brutale et intense le saisit au niveau du postérieur gauche ; de surprise, il lâche la poule d'eau qui tombe bienheureusement sur la terre ferme, et est rapidement entraîné vers l'arrière par cette même pression trop douloureuse qui lui arrache un cri.
Se retournant, mû par un réflexe de survie, le jeune loup voit avec horreur des dents immenses plantées dans sa chair, et deux yeux globuleux qui le fixent avec avidité : il s'agit d'un putain de caïman !! La panique fait faire des gestes désordonnés au Dragon, qui a déjà la croupe à moitié immergée. Il tente de se calmer, et se contorsionne en tous sens pour parvenir à attraper quelque chose de ce foutu reptile entre ses crocs. D'un tour de rein douloureux, il parvient à se retourner presque entièrement et attrape le bout de la mâchoire de son ennemi : il serre de toute la force de ses crocs, mais il va se les briser sur cette armure indestructible.
Même s'il résiste de toutes ses forces, Pandémonium est inexorablement entraîné vers l'eau sombre. Si le crocodile parvient à l'immerger, ce sera fini. Le loup lutte contre le reptile, s'arc-boutant contre la pression, tous les muscles bandés dans le même effort. Il finit par envoyer des coups de pattes griffues en direction du vil animal, et une de ses griffes atteint la proximité des yeux du crocodile, qui a un mouvement de recul encore plus violent : Pandémonium est traîné sur un mètre supplémentaire. Mais la prise du caïman est moins bonne, et il est obligé de relâcher la pression pour la raffermir : juste le temps pour Pandémonium d'extraire sa patte douloureuse de ses crocs inflexibles et de se jeter d'un mouvement brutal sur la berge. Reculant rapidement, littéralement paniqué, le jeune loup regarde le reptile s'avouer vaincu et retourner dans les profondeurs du marais..

Ven 18 Mar - 21:39

11+6-4=13 ► Chasse réussie
+ 1 Porc-épic.

La patte toute endolorie, le louvard estime qu'il est temps pour lui de faire une pause. Il se saisit des cadavres du lièvre et de la poule d'eau puis se dirigea vers une forêt de roseaux, où il les cacha soigneusement. Il prit garde à demeurer bien loin de l'eau et de ses mauvaises surprises.. S'allongeant non loin de ses proies, le Dragon ferma les yeux et s'endormit.

[...]

Lorsqu'il se réveilla, la nuit commençait à tomber. Il jeta instinctivement un coup d'oeil à ses proies : elles étaient toujours là. Se levant paresseusement, il bâilla gueule grande ouverte et se décida à entamer une ultime chasse : il ne pouvait pas rester sur un échec. Sa patte lui faisait encore un peu mal, mais rien d'insupportable. Il pourrait courir.

La seule chose qui attira son attention furent certainement les traces de pattes laissées par un animal inconnu. Curieux, le jeune loup les suivit. Il s'arrêta non loin d'un mouvement au beau milieu d'un espace totalement dégagé ; une forme sombre gigotait sans se préoccuper des prédateurs, hérissée de pointes noires et blanches. Jamais, au cours de son existence, il n'avait eu affaire à pareille bestiole. Ce genre d'animaux existait-il vraiment ? Ne sachant pas trop s'il pouvait être comestible, Pandémonium s'en approcha prudemment. L'allure générale de cette boule d'épines était un peu pataude, mais le jeune loup se méfiait beaucoup de son armure hérissée. Se planter quelque chose comme ça dans la truffe ne devait pas être très agréable ; l'animal aperçut le jeune loup et immédiatement, se tassa sur lui-même, de la même manière qu'un hérisson.
Pandémonium avait déjà eu affaire à des hérissons, et il savait parfaitement comment les dérouler. Ce n'était qu'un gros hérisson, après tout. Le jeune loup risqua une patte sous l'étrange animal, pour le retourner, mais ce dernier se déplia alors subitement, et s'enfuit à toutes pattes ! Un peu interloqué, le Dragon le regarda avec des yeux étonnés avant de s'élancer à sa poursuite d'un bond agile ; la bestiole était plutôt lente, le jeune loup la rattrapa donc sans mal en un sprint rapide et efficace.
Il se plaça devant elle, lui barrant la route et lâchant un grondement intimidant. La bestiole se roula à nouveau en boule et cette fois, le Dragon ne se laissant pas impressionner, donna un violent coup de patte dans le hérisson géant. Les épines pénétrèrent ses coussinets, lui arrachant un couinement de douleur, mais l'animal se retourna. Ses pics se plantèrent dans la terre molle, exposant au jeune loup son ventre fragile et dénué de tout dard. Un sourire carnassier s'afficha sur les babines du loup brun, et il y planta les crocs sans l'ombre d'une hésitation.

Il mutila le gros hérisson pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus du tout. Puis, il s'amusa à l'attraper puis à l'envoyer valser d'une torsion puissante de la nuque, pour ensuite courir le récupérer et réitérer la même opération. En l'air, des épines volaient un peu partout et revenaient se planter dans le sol.
Lorsque Pandémonium en eut assez de ce jeu trop fatiguant - courir, lancer, courir, lancer.. - il se décida à ramener son butin en lieu sûr.

Jeu 7 Avr - 16:35

Chasse no.2
F. 96 | A. 92 | E. 92

Jeu 7 Avr - 16:35

Le membre 'Pandémonium' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de chasse' : 2, 9, 5

Jeu 7 Avr - 16:43

5+6-3=8 ► Chasse réussie
+ 1 Ragondin.

Pandémonium s’étira brièvement, avant de se mettre à trotter joyeusement. Même si le ciel était gris, c’était une belle journée qui s’annonçait. Il avait enfin trouvé l’énergie de se mettre sur pattes pour une partie de chasse. Ne traînant jamais loin du marais – qui était devenu son terrain de jeux attitré – il s’y rendit en quelques minutes seulement.
Une fois sur place, le Dragon se mit en éveil : la truffe frémissante, les oreilles pointées en avant, tous ses sens étaient aux aguets. Il flaira de nombreuses pistes entre les odeurs de vase et de boue, mais toutes étaient trop anciennes. C’est au détour d’un bouquet de roseaux que Pandémonium aperçoit entre les longues tiges, un mouvement suspect. Ni une ni deux, le jeune loup se jette parmi les branchages, révélant sa présence à la proie potentielle, et galope droit vers l’animal, se faisant fouetter de toutes parts par les roseaux secoués.
L’animal, lui, vit le danger venir et s’extirpa de la forêt alambiquée juste au moment où le loup allait fondre sur lui. Manquant son coup, Pandémonium gronda et se remit rapidement sur pattes, s’extirpant à son tour d’entre les branchages. A quelques mètres devant lui, le ragondin fuyait à toutes pattes vers les refuges boueux de l’eau marécageuse. Le Mercenaire se jeta à sa poursuite, haletant, surexcité. Le ragondin n’était pas rapide, et le louvard parvint à son niveau au moment où il s’apprêtait à plonger. Le prédateur s’élança, et atterrit sur sa proie dans un grand PLOUF ! qui fit s’envoler deux poules d’eau. Le jeune loup attrapa le rongeur par l’encolure, qu’il mâchonna avec fougue, maintenant la tête de sa proie sous l’eau. Le ragondin, de belle taille, se débattait férocement, mais Pandémonium appuyait de toute sa force sur la nuque de sa proie, dont les mouvements désordonnés finirent par cesser lorsqu’il se noya totalement.

Jeu 7 Avr - 16:52

9+6-3=11 ► Chasse réussie
+ 1 Renard.

Le jeune loup tira le lourd cadavre de sa pitance, s'arc-boutant sur la nuque velue du ragondin pour le ramener sur la rive. Une fois sur la terre ferme, il s'ébroua pour enlever le surplus d'eau de sa fourrure rêche.
Il attaqua son repas avec vigueur, plantant ses crocs dans la chair humide mais fraîche. Qu'il était bon de se nourrir de viande consistante ! C'est en jetant un oeil aux alentours que le louvard aperçut le renard, caché entre deux buissons. Le rouquin lorgnait sur sa proie avec un œil gourmand, et Pandémonium vit là l'occasion de faire d'une pierre deux coups.

Prenant encore quelques bouchées, le jeune loup afficha ensuite un air repu et s'éloigna de la carcasse d'un pas tranquille. Malgré les apparences, son attention demeurait rivée sur la place où le renard s'était caché. Le louvard contourna un épais rideau de roseaux, et s'y cacha à son tour, attendant tranquillement que la faim fasse sortir le loup.. euh, le renard, hors du bois.
Ce dernier était prudent. Il patienta de longues minutes avant de risquer un oeil hors de sa cachette. Il en sortit à pas comptés, jetant des coups d’œil méfiants tout autour de lui. Lorsqu'il prit la première bouchée de viande, Pandémonium attendit encore. Une deuxième. Les griffes du jeune loup labouraient le sol. A la troisième bouchée, le louvard jaillit de sa cache, se ruant vers son cousin roux. Celui-ci, vif comme un serpent, bondit sur le côté pour esquiver la charge, mais Pandémonium parvint à anticiper le mouvement et bondit à son tour. Ses mâchoires claquèrent cependant dans le vide, mais il contraignit le renard à passer sous lui pour trouver un échappatoire. C'est à cet instant que Pandémonium le saisit par la peau du dos, lui arrachant un cri paniqué. Le jeune loup le souleva dans les airs et le balança au sol, de toute la force dont était capable sa nuque. Le renard, sonné, tenta de se relever pour fuir, mais Pandémonium l'attrapa de nouveau et réitéra l'opération, encore et encore. Parfois, il laissait plus de temps au renard, lui laissant croire qu'il pourrait fuir. Mais toujours, il l'attrapait et le jetait au sol, toujours plus fort. Et le renard mettait de plus en plus de temps à essayer de fuir.
Ce fut lors du dix ou onzième essai que quelque chose craqua, et que le renard ne bougea plus du tout, à la grande déception du Dragon.

Jeu 14 Avr - 13:50

54 ~ 52 ~ 51

C'est en faisant ma ronde que j'ai découvert l'odeur d'un solitaire. Evidemment, l'endroit n'est pas marqué de l'odeur des miens, malheureusement. Mais ce n'est pas une raison pour que je laisse passer tous les solitaires qui traînent et que je les laisse avoir un libre accès au garde-manger des miens. Je m'approche sans me faire discrète, bombant le poitrail et me faisant plus haute que je ne le suis tout en me méfiant de cet intrus au corps puissant. Je ne saurais tolérer la présence d'un ennemi potentiel alors que les miens vivent désormais ici, repoussés par la cruauté humaine et les destructions massives de nos territoires initiaux. Je montre légèrement les dents mais m'efforce de rester calme. C'est que j'ai pris en assurance depuis que je suis entré chez les Navnik. Si autrefois j'étais douce et patiente, je suis aujourd'hui une redoutable sentinelle qui ne pense plus que par le bien des siens et de sa famille.

- Ces terres ne sont plus neutres, tu ferais mieux de partir.

Mais je me doute bien qu'une masse pareille ne fera pas demi-tour sagement, aussi je suis prête à encaisser toutes représailles, et s'il faut je pourrais toujours hurler pour appeler quelques guerriers à la rescousse. Faire la ronde oui, mais perdre la vie contre un idiot de solitaire, sûrement pas.

A-Delta ©

Jeu 2 Juin - 19:07

HRP:

seriously ?
feat. Shiro

« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »

F. 96 | A. 92 | E. 92

« Ces terres ne sont plus neutres, tu ferais mieux de partir. »
En fait, la voix féminine qui résonna derrière lui le surprit, clairement. Il se retourna brutalement, pour faire face à la petite femelle au pelage immaculé. La première impression ne fut pas mauvaise, mais lorsque son odeur de Navnik parvint à ses narines, il afficha une mine dégoûtée. Il lui fallut quelques instants pour analyser ce qu’elle avait dit, et un éclair étonné passa brièvement dans son œil gris. Quoi ? Ces terres ne sont plus neutres ? Mais pour qui se prenait-elle, celle-là ? Ne pouvait-elle pas rester dans ses ruines au lieu de venir faire chier le monde ?
Un rire moqueur s’échappa de la gueule du jeune loup. Déjà frustré par cette chasse au renard qui avait fini trop vite à son goût, la louve venait en rajouter à son irritation, et ce n’était pas vraiment le moment de le déranger, alors qu’il était en pleine partie de chasse. C’était même carrément indécent, de faire une aussi mauvaise blague dans un moment pareil.

« Original, comme technique d'approche. », se contenta-t-il de lâcher avec un sourire impertinent.

Puis, sans plus de méfiance que ça, il lui tourna délibérément le dos, le temps de planter ses crocs dans le renard. Il attrapa le petit carnivore par la peau du dos, se retourna à nouveau vers elle, et lâcha son butin. Il se vautra en face d’elle, et commença à dépiauter son festin, arrachant la chair à belles bouchées.
Mais malgré son indifférence, elle restait plantée là, bordel.

« Te fais pas manger par quelque chose en rentrant chez toi, y'a pas mal de crocodiles dans le coin. », se crut-il obligé de dire pour l'inviter poliment à... dégager ?

Jeu 16 Juin - 20:54

54 ~ 52 ~ 51

Son ricanement irrespectueux fait montrer en moi une pression nouvelle, et une colère certaine que je peine à refouler. Mais finalement, je me dis que si j'ai bien le droit d'être en colère, c'est contre ce solitaire qui chasse sur des terres désormais occupées par les miens. Je montre les crocs, le fixe dans les yeux et tente de le convaincre de déguerpir rapidement avant que je m'énerve vraiment. Seulement voilà, le jeune animal n'a pas compris la mise en garde, il se couche devant moi pour déguster un animal dépiauté. Un charognard ? Ca ne m'étonnerait pas d'un solitaire. Trop faibles pour chasser, trop seuls pour se nourrir. Je gronde cette fois, agacée par son tempérament provocateur et visiblement fier de l'être.

- Ma patience à des limites, solitaire. Pars d'ici avant que je ne te le fasse regretter.

Ma voix est sans appel, mon ton n'appelle pas à la négociation. Mais le monstre gris et décharné ne me laissera pas le virer aussi facilement, je le vois dans son unique oeil gris. Je gronde davantage, m'approche d'un pas en hérissant mon pelage de ma nuque à ma croupe. Qu'il s'en aille, c'est tout ce que je veux.

A-Delta ©

Ven 17 Juin - 21:16

seriously ?
feat. Shiro

« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »

F. 96 | A. 92 | E. 92

La louve ne semblait pas avoir beaucoup d'humour, puisque la réflexion de Pandémonium lui fit montrer les crocs aussi sec. Le jeune Dragon redressa sa tête balafrée vers la blanche, la couvant d'un regard dédaigneux.
« Ma patience a des limites, solitaire. Pars d'ici avant que je ne te le fasse regretter. » L'intonation n'avait rien de très engageant, et la louve commençait à devenir sérieusement menaçante. Le hic, c'est que Pandémonium ne voyait réellement pas de quel droit elle pouvait se permettre de le dégager de terres qui n'étaient pas les siennes. Elle s'avança d'un pas. Elle avait déjà doublé de volume, son épaisse fourrure blanche s'étant déployée autour d'elle comme un flambeau. Non vraiment, elle avait l'air en colère. Le Dragon consentit à se lever pour lui faire face. Elle n'était pas bien grande, la teigneuse. Il allait visiblement devoir abandonner son déjeuner pour se mettre du Navnik sous la dent, ce qui n'était pas forcément plus goûteux.

« Ça tombe bien, ma patience aussi n'est pas non plus éternelle. », répondit-il sèchement, avec un air hautain.

Il la dévisagea quelques instants, se disant qu'elle était soit complètement timbrée, soit... Non, c'était bien ça : elle avait un pet au casque. Allait-il réellement devoir justifier sa présence sur son propre terrain de chasse habituel ?

« Excuse-moi de l'offense, mais tu es qui pour faire la loi sur des terres qui ne t'appartiennent pas ? J'suis pas venu t'chercher des puces moi donc t'es bien gentille, maintenant tu me fiches la paix, hein ? », ajouta-t-il immédiatement avec un air aussi bien exaspéré que condescendant.

Dim 19 Juin - 15:16

54 ~ 52 ~ 51

Devant ma posture menaçante, l'animal se lève enfin pour me faire face. Plus grand, bien plus fort, plus angoissant en fait rien que par sa gueule décharnée. Mais je n'ai pas d'autre choix que de tenir ma position, parce que je suis une Sentinelle et qu'il est sur les terres occupées par ma meute. Il est trop prêt des miens pour que je puisse tolérer sa présence. Je continue de montrer les crocs, et je gronde en sourdine alors que le jeune mâle me menace à son tour. Parce qu'il pense que je vais laisser tomber ? Parce qu'il pense que je vais le laisser faire sous prétexte qu'il pourrait me réduire en charpie ? J'ai probablement un risque phénoménal de mal finir, mais je suis Sentinelle et je n'ai pas l'intention de vivre en lâche. Plutôt mourir en protégeant les miens, à défaut d'avoir pu sauver mon frère jumeau des crocs acérés des humains. Et finalement, alors qu'aucun ne semble décidé à passer à l'offensive, le voilà qui ose me demander mon identité, comme si nous étions là à faire connaissance sans aucun engagement. Comme si rien ne nous opposait, comme si nous pouvions apprendre à nous connaître. Mais je comprends alors qu'il ne sait même pas pourquoi je suis venu le chasser. En effet, si je sais que les miens sont dans les parages, lui l'ignore comme tous les solitaires et autres loups de meute qui peuplent ces terres. Alors, immédiatement, mes muscles se décontractent et mes babines retombent sur mes dents. J'ai été sur la défensive sans raison, il n'était même pas là pour s'attaquer aux miens. Il n'est qu'un solitaire qui avait faim, voilà tout.

- Excuses-moi, tu as raison. Ni toi ni moi ne sommes sur nos terres. Mais il se trouve que j'ai quelque chose à protéger dans les parages, et ta présence est un danger potentiel. Alors je te le demande sans plus d'agressivité : pars d'ici s'il te plait.

Mais acceptera-t-il seulement de le faire, sous prétexte que je le lui demande plus poliment cette fois ? Rien n'est moins sûr. Je reste debout face à lui, maintenant plus détendue et moins agressive, mais toujours prête à agir.

A-Delta ©

Dim 19 Juin - 20:33

seriously ?
feat. Shiro

« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »

F. 96 | A. 92 | E. 92

Le temps que les paroles du Mercenaire montent aux oreilles de la louve, celle-ci conserve une posture méfiante. Puis, brutalement, elle se décontracte, ne gronde plus, n’a plus cet air menaçant qu’elle lui s’était collé sur la face dès le début. Ah, on allait peut-être pouvoir discuter, autrement qu’avec les griffes et les crocs !
« Il se trouve que j’ai quelque chose à protéger dans les parages, et ta présence est un danger potentiel. Alors je te le demande sans plus d’agressivité : pars d’ici s’il te plaît. »
Au début, il avait cru qu’elle allait se rétracter et lui foutre la paix, alors il s’était un peu détendu. Mais au final, il semblait qu’elle essayait simplement de le prendre pour un abruti ! C’était quoi, ça ? Tenter la méthode douce après la méthode forte ? Son arrière-train retomba sur le sol, et son regard se durcit sur elle. Fallait pas non plus le prendre pour un jambon.

« Maintenant qu't'as vu que les menaces marchent pas, t'essaies de me le faire passer gentiment ? », demanda-t-il d'un ton mauvais.

Ses griffes s'enfoncèrent fermement dans la terre à ses pattes. Il ne bougerait pas d'un poil, c'était bien clair ? Son œil gris la défia d'un éclair insolent.
De plus, l'information selon laquelle quelque chose d'assez important pour être défendu corps et âme se trouvait dans les parages l'intéressait vivement. C'était un opportuniste : il n'allait pas cracher sur de la nourriture gratuite, ou quoi que ce soit d'autre qui ne nécessite aucun effort.
Non, vraiment, il ne s'en irait pas.

« Je ne m'en irais pas. Peu importe c'que tu caches, je n'ai pas d'ordres à recevoir des Navniks, et encore moins d'une Navnik ne se trouvant même pas sur son propre territoire. J'ai tout autant — si ce n'est davantage — le droit que toi d'être ici, donc maintenant arrête de m'les briser. », répliqua-t-il sèchement sur un ton méprisant.

Parce qu'en plus, elle était Navnik ; ce qui n'arrangeait rien à son cas. Le jeune loup n'allait certainement pas mettre de la bonne volonté pour satisfaire les désirs d'une meute de traîtres.

Dim 26 Juin - 10:20

54 ~ 52 ~ 51

J'ignore si c'est son ton méprisant ou sa manière de s'asseoir brutalement dans la terre boueuse des marais. J'ignore si c'est le poids des mois qui se sont écoulés sans me donner la chance de retrouver ma famille. J'ignore si c'est la difficulté d'être la seule Sentinelle pour toute une meute. Quoi qu'il en soit, son ton condescendant et son allure de je me fiche de tout me filent une violente envie de lui coller sa pâtée. Peut-être alors réfléchira-t-il davantage à son prochain passage. Peut-être utilisera-t-il pour une fois son cerveau. Mais, pour l'heure, je reste silencieuse à le fixer dans les yeux. Les muscles tendus sans pour autant le menacer de nouveau, je le toise et je laisse les secondes filer alors que lui-même ne semble pas décidé à lâcher le morceau. Qui est-il, pour se prétendre avoir des droits sur les terres ? Qui est-il pour oser se proclamer plus méritant que les autres, que moi ? Qui est-il pour oser mettre en danger les miens et ignorer mes mises en garde comme si je n'étais rien ?

- Te sens-tu si supérieur à ta propre race que tu dénigre les meutes et méprise leurs membres ?

Ou crois-il peut-être qu'il est trop fort pour dépendre d'un groupe, d'un clan ? Les grondements remontent dans ma gorge, et cette fois la colère est si grande qu'elle se refuse à être calmée par de quelconques excuses bidons. Soit, s'il ne veut pas partir de son propre chef, je m'occuperais personnellement de son méprisable postérieur d'errant. Sans attendre une seconde de plus, je bondis à sa rencontre, percutant son poitrail de toute ma force pour le faire basculer en arrière. Claquant des mâchoires tout près de son visage, je manque ma première tentative pour venir finalement me rattraper sur son encolure que je capture fermement entre mes crocs avant de rouler sur le côté. Je l'oblige à me suivre, m'efforçant de lui empêcher tout équilibre afin de garder l'avantage au moins le temps d'établir un plan d'attaque. Parce que pour une fois, j'avoue n'avoir rien prévu.

A-Delta ©

Dim 26 Juin - 21:39

seriously ?
feat. Shiro

« You can be the butcher or the cattle ; make your choice. »

F. 96 | A. 92 | E. 92

L’autre demeura silencieuse, quelques longues secondes. Allait-elle rester longtemps plantée là à attendre ? A attendre quoi ? Que son regard vert le fasse décamper ? Elle se fourrait la griffe dans l’œil, complètement.
« Te sens-tu si supérieur à ta propre race que tu dénigres les meutes et méprise leurs membres ? »
Un reniflement méprisant, accompagné d’un pouffement dédaigneux, salua cette question stupide. Le jeune Dragon ouvrit la gueule pour répondre, mais la blanche s’était déjà remise à grogner méchamment, et il se douta que cette fois-ci, il ne couperait pas au combat.
A vrai dire, il n’eut pas le temps de se préparer : elle lui sauta dessus sans crier gare, le heurtant en plein poitrail avec violence. Il chancela, vacillant sur un équilibre instable pendant quelques secondes, mais par chance elle manqua de précision, ce qui lui permit de se relever rapidement. Elle lui attrape cependant l’encolure, plantant fermement ses crocs dans sa chair. Le contact douloureux lui arracha un grondement, et il se fit lamentablement entraîner dans une roulade à laquelle il ne réussit pas à résister. Dans sa chute, il songea cependant que se faire maîtriser par une femelle – Navnik de surcroît ! – était la pire des hontes qu’il n’ait jamais eu à essuyer.
Cette pensée lui donna un regain d’énergie ; il se laissa rouler avec elle et, poussant brutalement de ses pattes postérieures sur son ventre une fois au sol, il l’entraîna à son tour dans un autre tour sur eux-mêmes, au sol, la contraignant à lâcher prise au risque de se retrouver étouffée entre la boue et son épaule. Pandémonium se releva prestement, esquissant une volte rapide pour lui faire face, les mâchoires serrées. A présent, il était prêt.

« T'es mal tombée ma cocotte. Y'a rien que j'méprise plus que les Navnik. Et j'ai de quoi me sentir supérieur à vous ; je n'obéis pas à deux Sekmets, moi. », articula-t-il lentement, le museau froncé.

Oh oui, il était prêt. Galvanisé à fond, il était prêt à tuer. A dépecer du Navnik.

Mar 28 Juin - 18:24

54 ~ 52 ~ 51

Pendant une seconde, peut-être deux, je crois en ma chance. J'ai même l'espoir de gagner, de remporter ce conflit, et de faire déguerpir ce crétin des terres que les miens ont choisi d'habiter pour les temps à venir. Mais ça ne dure qu'un instant, juste le temps qu'il se remette de la surprise et que sa force colossale se retourne contre moi. Juste le temps d'y croire, puis le réveil est dur, brutal. Ce monstre, cette force de la nature met à profit tout ce qu'il est, tout ce qu'il a, et m'éjecte violemment dans la boue pour m'y écraser, m'y étouffer. Mais il se relève bien vite, et je pourrais presque croire qu'il ne veut pas me tuer, s'il n'avait pas dans son regard fou, cette lueur meurtrière. Il me fait face, attendant peut-être ma prochaine offensive. Et moi, serrant les dents, je me redresse en comptant les douleurs qui dansent déjà dans tout mon corps. Trop faible, Shiro. Bien trop faible.

- T'es mal tombée ma cocotte. Y'a rien que j'méprise plus que les Navnik. Et j'ai de quoi me sentir supérieur à vous ; je n'obéis pas à deux Sekmets, moi.

Mépriser les Navnik ? Obéir à des Sekmet ? Je me redresse complètement, je ne l'ai pas lâché des yeux pendant toute ma manoeuvre. Je serre les dents, retrousse les babines, le fixe dans les yeux. Et s'il y a une chose que je ne pourrais tolérer, s'il y a une chose qui ne pourra jamais être pardonnable à mes yeux, c'est cet état d'esprit qui est le sien : en vouloir à des êtres si bons que ceux qui forment ma meute. Qui est-il pour oser dénigrer les miens ? Qui est-il pour oser se croire seulement autorisé à le faire ?

- Décides-toi, en veux-tu aux Sekmet, ou aux Navnik ? Tu dois être sacrément ignorant pour haïr les Navnik. Sacrément stupide. Sais-tu seulement ce que ses fondateurs ont sacrifié ? Bien plus que ce que tu ne possédera jamais, jeune imbécile !

Je m'élance dans sa direction, freine à quelques millimètres de son corps pour perturber son cerveau, anticipant probablement l'impact. Je me projette sur la droite et m'élance en avant pour rouler sur sa gauche, le percutant par le flanc, plongeant par la même occasion mes crocs dans la peau de ses côtes que je sens presque sous sa cuirasse solide.

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