Une visite impromtue [Alkaïne]

Ven 18 Mar - 17:50

Trouves-tu que j'ai changé?

Force → 38 Agilité →46 Endurance →39

Je laissais mes pattes fouler les terres Sekmet, nonchalamment. je savais que j'étais sur un territoire de meute, et je ne m'en cachais pas. Je sais même que je suis sûr un terrain de chasse propice malgré la pénurie de nourriture.
J'avançais tranquillement, porté par l'odeur d'une louve que je connaissais, à l'abord de la forêt. Un grand sourire sur le visage, je dressais la tête. Quelle coïncidence, que je passe par ici peu après son passage à elle. La prétentieuse.
Je me sentais changé, depuis la dernière fois. je me demande si elle m'amusera autant. Serais-je plus gentil? Plus aimable? Peut-être... La présence d'Abysse et Tsuin à mes côtés me change, lentement... Je pousse un léger grondement, alors que je l'aperçois au long. Je commence à courir à sa poursuite, arrivant à sa hauteur avant qu'elle ne me remarque. Je la rattrapais rapidement, me plaçant sur sa course.

- Et bien et bien... Je me disais bien que cette odeur me disait quelque chose...

Je lui bloquais légèrement le passage, la tête levée, les oreilles dressées. Une salutation en bonne et dû forme. Affichant un sourire amusé, j'ajoutais lentement.

- En fait, je me disais, depuis la dernière fois... Que tu ne t'étais pas présenté. Moi non plus d'ailleurs je crois.

J'inclinais légèrement la tête sur le côté, comme une révérence exagéré. Je me moque tellement d'elle parfois, ça en devient hilarant. Mais je calme mon rire étouffé au fond de ma gorge.

- Je me nomme Kobalt, Carnage de l’Éphémère. Mercenaire et aussi parfois pisteur à mes heures perdues. Et toi?~

Je fis quelque pas sur le côté, allant sur sa droite, ne la quittant pas des yeux. Je souhaitais être dans ce rôle moqueur. J'aimais ce masque qui me collait si bien au visage.

#fk.016 pour kobalt

Sam 2 Avr - 18:44

Sueur froide,
Songes douloureux.
Les pensées tortueuse.
Même ce qui me semblait être mon dernier paradis s'était retourné contre moi.
Finalement ma proposition avait été retenu. Deux alphas pour une place qui devrait revenir à Athos.
La rage, de la déception. Je ne me sentais bien nulle part à présent. Tout me faisait souffrir, inconsciemment. Je ne voulais pas avouer que la douleur était présente, et pourtant je ne me sentais plus apaisée. J'errai, dans mes pensées ou bien dans les terres Sekmet ? Je ne le savais plus. Je ne m'en souvenais plus. Je ne le savais pas. Mon regard pointé sur le lointain, je me contentai de marcher sans plus m'inquiéter de la direction de mes pas. Tomber? Je ne m'en inquiétai pas. Rentrer dans un arbres ? J'avais du le faire une bonne dizaine de fois, au point même que mon front avait gonflé sous forme de bosse. La douleur je l'ignorais, elle n'existait plus. Dans ce monde sans pitié seul la réalité existait.

- Et bien et bien... Je me disais bien que cette odeur me disait quelque chose...

Je l'ignore presque, et mon regard se lève pourtant, se pose dans ses yeux couleur de l'océan. Qu'est-ce qu'il vient faire à me déranger en mon temps de repos, en mon moment seule. Décidément, l'on ne pouvait jamais rester seule bien longtemps dans ces bois. Il avance un peu plus vite et m'arrête dans ma préambule marche. Je m'arrête. Le fixe. Mon regard est inexpressif, vide, totalement vide de sentiments. Lui affiche un air amusé. Comme quoi certains ont la belle vie.

- En fait, je me disais, depuis la dernière fois... Que tu ne t'étais pas présenté. Moi non plus d'ailleurs je crois.

Je ne savais pas trop ce qu'il voulait dire. Voulait-il que je me présente ou un truc du genre? Mes pensées me donnaient mal à la tête et il fallu que je m'assois pour entendre sa phrase suivante.

- Je me nomme Kobalt, Carnage de l’Éphémère. Mercenaire et aussi parfois pisteur à mes heures perdues. Et toi?~

Rigole bien sale Kobalt. C'est ça, tourne bien autour de moi. Je ne le lâche pas du regard avant de finalement lâcher sur un ton grave. Un ton qui ne me correspondait absolument pas.

- Qu'est-ce que tu as à te pavaner ? La dernière fois ne t'a pas suffit et il fallait que tu viennes à nouveau me voir pour juste te présenter ? Vraiment ridicule. Quant à mon nom, je ne vois absolument pas pourquoi je devrais te le donner.

Quelques pas en avant, les traits forcés par la rage qui grandissait en moi. Je n'étais plus maître de mes émotions. Tout divaguait, tout ressortait. Finalement, d'un ton des plus doux.

- Pierre de Lune, ou encore Alkaïne.

Le visage droit devant et pourtant mon regard clairement pointé sur lui sans bouger. A droite. Qu'il me dise donc ce qu'il veut.

Sam 2 Avr - 20:05

Trouves-tu que j'ai changé?

Force → 38 Agilité →46 Endurance →39

Étrangement, l'attitude de la louve rousse semblait avoir changé. Je l'observais, alors qu'elle redressais son regard dans ma direction. Mon regard se planta dans le sien, morne et éteint. Dis donc. N'était-ce pas le regard que j'avais, il y a de cela quelques années? Attentif, son esprit semblait en proie à un flot d'émotion. Je perdais mon attitude moqueuse au fur et à mesure, l'observant alors tranquillement. Elle semblait se laisser submerger par la rage, et je la laissais cracher son venin. Elle avait bien grandi, j'ai l'impression.
Finalement, elle semblait se radoucir, alors que j'étirais un fin sourire compréhensif.

- Enchanté Alkaïne. J'ai l'impression que tu souffres énormément.

Je me redressais, regardant alors au loin, avant de trotter tranquillement. Je reniflais le sol, avant de prendre une pierre entre mes pattes. La faisant rouler sur le sol, je reviens dans sa direction, concentré pour ne pas qu'elle m'échappe des pattes.

- Veux-tu jouer à un jeu? Demandais-je dans un sourire calme et doux.

Je soulevais la pierre d'une patte, avant de la lui faire passer. Cette dernière roula, presque ronde, jusqu'aux pattes de la louve rousse au pelage particulier.

- Lorsque tu as la pierre, tu as le droit de poser une question. Une fois que tu l'as posé, tu me rend la pierre, et je dois te répondre. Puis je te pose une question. Et quand je te rend la pierre, tu dois répondre, et me poser à nouveau une question. Qu'en penses-tu? Bien sûr, la réponse doit-être honnête, mais pas besoin de la détailler si tu ne veux pas.

Je souriais, m'asseyant sur le sol, la regardant tranquillement.

- Alors, je t'en pris, commence.

Inclinant la tête sur le côté, je levais une patte dans sa direction pour l'inviter à commencer le jeu. Un jeu qui aide à évacuer.

#fk.016 pour kobalt