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NOM : Samhain
AGE : 4 ans
SEXE : Mâle
MEUTE : Solitaire
RANG : Guérisseur
PARENTÉ : Personne
AUTRES INFORMATIONS : Une balafre à la commissure des lèvres gauche qui lui étire le sourire

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 5
Agilité : 10
Endurance : 5


CARACTÈRE :

« Il n’est pas toujours évident d’être un visionnaire, lorsque la plupart des autres vous prennent pour un fou. Mais qu’importe pour celui qui voit, entend et comprend bien au delà de la simple expérience empirique. À l’heure où la terre s’éventre et se tort par la simple volonté des hommes, qui sommes-nous pour nous y opposer ? Nous ne sommes que des loups, des êtres primaires, sauvages, nous nous battons pour de moins en moins de nourriture et pour une existence de plus en plus précaire. Nous sommes des bêtes et les humains sont la clé de notre réussite. Adorons-les ! »

Samhain nourrit depuis sa lointaine jeunesse, une pleine fascination et une adoration excessive de l’espèce humaine. Il se fantasme humain et ne vit que pour le devenir. Bien sûr, cette incapacité à être homme nourrit chez lui d’énormes frustrations et une haine viscérale pour sa propre espèce. Les loups n’atteignent pas un degrés de puissance de l’espèce humaine. Tuez un homme, il en revient 10. Tuez-en 10, il en revient 100. L’homme écrase tout, invente, crée et détruit. Finalement, ils sont ce qu’on pourrait qualifier de divin. Et pour Samhain, c’est l’évidence !

Cependant, Samhain n’est pas simplement un excentrique aux convictions douteuses. Il est loin d’être stupide, bien au contraire. Charismatique, rusé et à la réthorique élégante, le loup sait se faire d’une compagnie agréable, à la fois musclée et pleine de galanterie, capable de s’adapter à tous les profils. Urbain et maniéré, Samhain est un hypocrite savant qui sait se servir de toutes les informations confiées pour un but : semer la zizanie et la rancoeur chez les loups et accélérer leur disparition pour assurer à l’homme l’entièreté de ses pouvoirs qu’il estime mérités.

Autrefois bagarreur et provocateur, Samhain a sut apprendre de ses erreurs et arbore aujourd’hui une toute autre approche des choses : le secret et la manipulation. Il continu à piquer des colères explosives, son esprit fonctionnant en dent de scie, mais celles-ci oscillent avec un calme olympien des plus déconcertants.

PHYSIQUE :

Une apparence des plus banales pour un loup. Un corps taillé tout en finesse et en grâce, Samhain est bien loin des gros bras et des gros muscles de ce monde. Son pelage doré s’habille de gris clairsemé dans le dos jusque sur la tête, et ses yeux sont teintés d’un ambre lumineux. Le seul élément véritablement notable dans son apparence, c’est cette longue cicatrice sombre qui lui prolonge la gueule jusque sous son oeil, balafre qui a noirci avec le temps et semble ne plus vouloir séparer Samhain de son sinistre sourire de clown.

HISTOIRE :

Des lumières immenses balayèrent la nuit froide. Deux yeux lumineux crevaient l’obscurité, deux faisceaux qui cherchaient dans la terre, leur trace. Jamais Samhain n’avait vu une telle créature, capable d’asservir l’obscurité comme seule la lune pouvait le faire. Etait-ce un Golem ? Un de ces monstres dont sa mère lui avait parlé ? Elle se tenait là elle aussi, serrée contre lui. Elle tremblait. Mais ce n’était pas le froid. Pourquoi avait-elle peur ? Elle était sa mère ! Le corps protecteur, le mur qui retenait toutes les peurs, tous les cauchemars et les dangers. Pourquoi se cachait-elle avec lui au fond de cette rigole que l’eau avait creusée ? Samhain ne comprenait pas. Le froid de l’eau s’infiltrant sous ses pattes lui arracha de longs frissons. Les yeux étaient encore là, s’agitant dans différentes direction. Samhain les voyait au dessus de lui. Ils lui masquaient les étoiles, aveuglant.

Un choc. Violent. Agressif. Un cri déchira l’air, son qui ne ressemblait à rien de ce que Samhain n’avait jamais connu. Il ne sortait de la tanière que depuis quelques mois, le monde était un nouveau terrain de découverte à l’époque. Quelques chose de chaud lui fouetta le visage et instantanément, il sentit sa mère s’écrouler. Que faisait-elle ? Ce n’était vraiment pas le moment de s’endormir ! Crissement de bottes. Samhain recula, le nez au ciel, s’éloignant de sa mère incapable à présent de le sauver. C’est alors qu’une silhouette se découpa dans les faisceaux de lumière. Il vit sa tête scintiller, deux grands yeux ronds qui attrapaient la lumière. Un visage allongé, grossier et fascinant. Qu’était-ce donc ces créatures ? Le géant se pencha vers sa mère qui, songea le louveteau, était si tétanisée d’effroi qu’elle n’osait plus bouger. Le géant saisit sa mère par la peau et l’emporta hors de la rigole.

Décidé à en savoir plus sur ces inconnu capable de dompter la nuit, Samhain se hissa hors de la rigole, le corps tremblant plaqué au sol. Il les vit alors. Des monstres de métal qui grognaient et dont les yeux projetaient la lumière. Les géants aux grands yeux montaient dedans et la dressaient avec une facilité déconcertante. Quel genre de pouvoir fallait-il pour dominer ainsi des Golems ?


Après la mort de sa mère, Samhain fut retrouvé par la petite meute à laquelle elle appartenait. Heureusement pour eux, le petit était sevré mais seul. C’est le vieux guérisseur de la meute qui décida de le prendre sous son aile et d’en faire son apprenti. Samhain était curieux, mais pas toujours des plantes. Il posa beaucoup de questions sur les géants dont il apprit depuis le nom : des Hommes. Jeune à la tête brulé, Samhain adorait s’aventurer à proximité des camps des hommes pour les observer minutieusement et tenter de les imiter à certains moments. Jusqu’au jour où il poussa le vice et dut s’enfuir avant de se faire abattre. Ces Hommes étaient des être souverains, capable de la vie et de la mort des loups. Quelle délectable expérience ! Mais son faux pas couta cher à la meute qui se fit traquer et pourchasser en retour. Samhain observa la débandade des siens et sans s’en rendre compte, il trouva un certains plaisir à observer la puissance humaine se déverser contre eux. Cependant, il n’était pas sortit indemne de cette histoire : un homme l’avait frappé au visage d’un coup de couteau et ouvert tout le coin de la gueule, mais quelle belle cicatrice ! Samhain était fier d’avoir ainsi survécu aux courroux de l’humanité. Laissant ce qui restait de sa meute, Samhain partit à la recherche de plus grandes concentrations d’hommes… Jusqu’à ce qu’il arrive dans la région…

MON PARRAIN / MA MARRAINE  : //