Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Le répertoire des défis [solo]

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Mer 16 Mar - 12:35



Retour en enfance



Jauges : 43 // 37 // 38

Citation :
L'espace d'une journée, votre loup adulte est redevenu un louveteau innocent et naïf. Écrivez un rp dans lequel votre loup redécouvre le monde comme au premier jour.

J'ouvre les yeux lentement, découvrant à mes côtés le corps chaud de Daryl qui dort paisiblement. Je me redresse d’un bond, quelque chose me dérange. La tanière est immense, et elle m’est étrangement familière alors qu’en même temps, un sentiment dérangeant me prend aux tripes, comme une impression désagréable de déjà-vu. Je plisse les paupières et me concentre sur l’obscurité. Là, au fond, le rai de lumière blanche m’aveugle et m’attire en même temps. Je veux y aller. J’ai la sensation de connaître déjà ce qu’il y a dehors mais en même temps j’appréhende, j’ai peur. Mère dit que c’est naturel d’avoir peur, mais que nous devons combattre coûte que coûte cette émotion et la bannir, parce que Daryl et moi sommes des tueurs, des prédateurs. Je me lève, lance un coup de patte à mon frère et m’approche de cette lumière. Là-dehors, des sons étranges me parviennent. Des grognements lugubres, des bruits étouffés de strangulation et de liquide s’écoulant. Je lance un regard à Daryl qui ouvre les yeux difficilement et, connecté à mes propres émotions, dresse les oreilles vers l’origine du son. Nous n’avons pas le droit de sortir, Mère nous l’a toujours interdit. Nous sommes trop jeunes, trop faibles. Si mère le dit, c’est forcément vrai. Pourtant aujourd’hui, quelque chose a changé. Je meurs d’envie de sortir et je transmets malgré moi cette excitation insensée à mon frère. Je m’avance encore un peu, jusqu’à ce que je ne sois plus capable de voir autre chose que la lumière aveuglante.

Bientôt, le corps de Daryl vient se coller au mien et nous ne formons plus qu’une masse épaisse malgré nos carrures de louvards. Je m’avance encore, pour finalement passer mon museau immaculé dans l’interstice de la tanière. Quelque chose m’attire plus que d’habitude, dehors. Une odeur, un sentiment inconnu que je ne peux réprimer. Je fini par sortir, avec exactement la même cadence que mon frère. Nous nous dressons dans l’immensité du monde, seul contre l’Univers, et nous faisons face, la queue entre les pattes, à ce nouveau décor. La lumière est douloureuse pour nos yeux habitués à l’obscurité. Les bruits continuent, puis cessent brusquement. Mais il nous faut encore plusieurs minutes pour nous accoutumer et voir enfin ce qui se déroule sous nos yeux. L’odeur est la plus frappante. Une odeur âpre, insistante, lourde et pourtant, effroyablement attirante. Je cligne encore plusieurs fois des yeux, et fini par ouvrir la gueule, stupéfait. Là, devant moi, un être affreux, aussi blanc que la neige, remue dans tous les sens et s’acharne en grognant. Sa taille, impressionnante, m’évoque pourtant quelque chose. De dos à nous, la bête s’acharne avec rage, comme si sa vie dépendait de cet acte abominable. Sous sa masse, nous apercevons une forme brune, inerte et dont l’odeur est originaire, nous en sommes certains maintenant. Les effluves métalliques nous montent aux narines, Daryl et moi commençons à ressentir la peur de l’autre. Mais brusquement, la créature se tourne et nous sourit.

- Vous voilà enfin. Mes fils.

C’est avec un mouvement de recul instinctif que nous reconnaissons finalement la voix grave de notre mère. Nous nous détendons avec difficulté, le doute persiste sur son identité. Pourtant c’est bien elle, son odeur, sa voix, malgré le liquide rougeâtre qui la recouvre presque entièrement. Je m’avance le premier, Daryl me suit de près. Alors qu’elle nous l’avait formellement interdit, elle semble ravie que nous ayons désobéi à ses ordres. Mais avant que nous ayons posé la question, Mère nous apprend qu’elle n’attendait que ça, de voir notre courage dépasser notre discipline. Nous sommes prêts, elle répète en boucle. Nous l’écoutons avec intérêt. Encore innocent, nous écoutons notre Mère comme les bons louvards que nous sommes. Et puis, d’un violent coup de patte dans le membre antérieur de la bête brune, elle la pousse à se relever. D’instinct nous dressons les oreilles, attentif aux mouvements de l’énorme bête. Ses grandes oreilles n’écoutent plus, ses pattes l’emportent dans un élan fantastique et, mus par un instinct primal héréditaire, nous la prenons en chasse sans même attendre les ordres. Daryl court à mes côtés, je lui lance un regard et il dévie sur la gauche alors que je pars sur la droite de l’animal. L’odeur du sang nous entête, nous obsède, et nos pattes frôlent à peine le sol tant nous sommes rapides et impatients. Nous bondissons l’un près de l’autre et échangeons nos places. Dans un saut spectaculaire, je viens m’écraser sur la gorge de ma proie trop lente et je la force à s’écrouler.

Nous entendons derrière nous les rires de Mère, mais nos sens sont encore à l’affût et Daryl se jette avec moi sur l’échine de l’animal que je tiens fermement là où le sang coule à flot. J’avale chaque gorgée avec avidité, comme si j’en avais manqué durant ces six longs mois d’existence enfermé dans une tanière sombre et silencieuse. L’air dans mon pelage ensanglanté me fait l’effet d’un nouveau souffle, d’une nouvelle vie. Je lâche la gorge de ma proie pour ne pas lui faire perdre connaissance et, par un désir poussé d’entendre battre son cœur, je m’avance lentement vers sa poitrine, sous son antérieure. D’un regard, Daryl attrape sa patte avant entre ses crocs et tire violemment dessus pour lui empêcher tout mouvement. Je marche lentement, d’un pas mesuré, et je souris à cette poitrine palpitante. Avec brutalité, je bondis en avant et plonge mes crocs dans la peau épaisse et beige qui bondit avec l’organe qu’elle protège. Un soubresaut secoue la proie, mais ses forces la quittent et elle n’a plus l’énergie de me rejeter avec assez de vigueur pour que je prenne peur. Au lieu de ça, je réalise que j’apprécie la voir ainsi, agonisante, impuissante, mourante. Je tire violemment sur sa peau avec mes crocs, elle se débat encore mais rien de suffisant pour me faire lâcher ma prise et Daryl tient trop fortement sa patte pour qu’elle puisse s’en servir contre moi. Je lâche et recommence, mordant juste à côté, visant toujours cet organe qui danse sous sa peau. Je la déchiquète vivante jusqu’à trouver son cœur et le lui arracher.

- Vous êtes prêts.

Répète encore notre Mère, dans notre dos, alors que nous nous repaissons de notre première victime.

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Mer 16 Mar - 12:35



Chasseur chassé



Jauges : 43 // 37 // 38

Citation :
Vous avez volé de la nourriture, et vous vous êtes fait voir ! Vous êtes poursuivi par un humain armé et par ses deux chiens. Écrivez la poursuite du point de vue de l'Homme. Minimum 300 mots.

Je tire une première salve préventive par la fenêtre, accompagnée d’une flopée de jurons bien salés destinés tous à mon ennemi juré. Mais j’ai déjà lâché mes chiens qui courent à toutes pattes derrière cette sale bête au pelage blanc. Comment les loups arrivent-ils à rester propres quand ils vivent en pleine forêt et se nourrissent de vol sur nos terres, hm ? Ils devraient au moins porter sur eux la terre de nos terrains et le sang de nos pauvres bêtes dont ils se repaissent malgré nous ! Leur fourberie me dépassera toujours. Pensant à quelques beaux surnoms à donner à ces voleurs, j’enfile rapidement mes bottes et m’extirpe le plus rapidement possible de ma maison, partant en courant vers les voix de mes chiens qui m’indiquent avec frénésie les déplacements de ma cible du jour. Je traverse le pré derrière chez moi alors que j’aperçois la silhouette blanche passer entre les arbres et je me précipite en hauteur sur un amas de bois pour viser l'animal. Je tire une nouvelle salve, mais la bête continue de courir et je devine ne pas l'avoir atteinte. Un nouveau juron et je bondis au sol pour rejoindre cette sale bête au pelage immaculé derrière laquelle mes chiens foncent comme des dératés. Ils l'auront bientôt, je leur fait confiance. Je cours à travers le champ détruit par le temps et rejoins une tour de guet que j'escalade à grandes enjambées. Mes chiens connaissent leur boulot, je n'ai qu'à être patient. Je guette les bois d'un oeil expert en attendant d'apercevoir enfin ma cible s'extirper d'entre les arbres. Je la prends en joug, prend une grande inspiration et tire, déviant mon arme au dernier instant alors que mon chien passait devant ma proie.

Je crache par terre, foutu clébard ! Je vise une nouvelle fois le loup qui tente de s'échapper en effectuant des virages sur sa gauche et sur sa droite, comme s'il avait une chance de m'échapper. Mes chiens l'encerclent, chacun d'un côté, et mon gros molosse lui saute brutalement dessus pour lui attraper la nuque et faire valdinguer au sol. D'habitude je serais contre ce type de chasse, je veux abattre la bête moi-même. Mais pour un loup, aucun moyen n'est de trop. Je le laisse faire, n'esquisse pas un mouvement, regarde mes chiens tailler le loup en pièces. L'animal sauvage s'extirpe brusquement de leurs crocs et s'échappe à toutes pattes alors que mes chiens prennent plusieurs secondes pour se remettre et se lancer à sa poursuite. Je reprends mon fusil en mains, le vise et tire. Je suis persuadé de n'avoir pas manqué ma cible mais le loup continue de courir et je n'ai plus qu'une seule balle. Alors je descends de ma tour de guet et en rejoint une autre à quelques dizaines de mètres alors que mes chiens persécutent leur proie autour de moi, dans les bois, tandis que je me berce de leurs grondements furieux et excités. Celui-là ne s'en tirera pas, je ne lui en laisserais pas l'occasion. J'escalade l'échelle quand les aboiements de mes chiens retentissent tout près, trop près. En une fraction de seconde, je me retrouve le cul par terre alors qu'une masse blanche bondit par-dessus moi et s'évapore aussitôt. Mes chiens me percutent de tout leur poids et tombent à côté de moi, trop béats ensuite pour repartir. Ils savent qu'ils viennent de commettre une grosse erreur. Chacun se prend un coup de crosse et je me relève, furibond, pour chercher le loup des yeux. Disparu.

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Mer 16 Mar - 12:36



Amnésia



Jauges : 43 // 37 // 38

Citation :
Vous vous réveillez dans un endroit inconnu, vous ne savez plus quel jour nous sommes, ni même qui vous êtes. Le monde entier vous est devenu inconnu, décrivez vos sensations. Minimum 400 mots.

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Mer 16 Mar - 12:36



Le chiffre du diable



Jauges : 43 // 37 // 38

Citation :
Ecrivez un RP de 666 mots pile ! Non, pas 665, ni 667, mais bel et bien 666 !

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Mer 16 Mar - 12:36



Le monde à l'envers



Jauges : 43 // 37 // 38

Citation :
Écrivez un RP de chasse, mais du point de vue de votre proie ! En effet, vous devrez décrire toutes les actions de votre personnage vues par ce que vous traquez. N'oubliez pas d'aller récupérer des points de jauges à l'issue du RP !

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Dim 31 Juil - 18:59



Des loups et des hommes



Jauges : 85 // 62 // 55

Citation :
Vous avez voulu observer les humains d'un peu trop près. Maintenant vous vous retrouvez entre 5 hommes en armure, équipés de masses et surtout avec une chaîne autour de votre cou, tenue par l'un des bipèdes. Votre seule chance de vous en sortir, votre force et un poil d'endurance. Sortez-vous de ce pétrin !

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