Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Le répertoire des défis [solo] | |
| En savoir plus | Mer 16 Mar - 12:29 | |
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Jauges : 13 // 17 // 25 - Citation :
- L'espace d'une journée, votre loup adulte est redevenu un louveteau innocent et naïf. Écrivez un rp dans lequel votre loup redécouvre le monde comme au premier jour.
J'ouvre difficilement les yeux et, après de longues secondes à émerger de mon sommeil de plomb, j'observe les lieux avec attention. Tout me semble soudainement plus grand, plus haut, plus effrayant qu'hier. Je regarde le sol, mes pattes griffues et je cherche une raison à cette nouvelle vision du monde. Je me redresse enfin, marche quelques pas. Je suis bien trop prêt du sol. J'aimerais être plus grand, plus haut, comme maman ! Je grogne, lance un hurlement mâché et maladroit vers le ciel. La tête renversée en arrière, je perds l'équilibre et roule sur le dos. Je me redresse, cherche ma mère des yeux. Elle est là, forcément. Je m'avance, la cherche encore, mais je suis seul. Alors je m'éloigne en trottant. Tant mieux ! Maman absente, c'est l'occasion de filer et d'aller découvrir le monde ! La journée m'appartient. Je pars en courant, sur mes pattes frêles et bien trop courtes à mon goût. Je plaque mes oreilles sur mon crâne comme pour essayer d'augmenter la vitesse de ma course. Je me faufile dans les sous-bois et je commence à renifler chaque recoin de la forêt. Aujourd'hui, l'univers est à mes pattes. Je souris en observant le monde de mes yeux émeraude. Tout est immense, nouveau, inconnu. Et si le danger rôde, tant pis. Qu'il vienne donc, je n'ai pas peur ! Je quitte finalement les territoires de ma meute, dépassant les frontières délimitées par l'urine des Sekmet adultes. Ne jamais laisser un louveteau téméraire sans surveillance, ils devraient pourtant tous le savoir ! Je m'éloigne à chaque pas un peu plus de mes terres natales et je me ravi de l'immensité du monde, qui semble grandir à chaque fois que je m'approche un peu plus de lui. Me voilà sur des terres sans odeur, dans un endroit qui n'appartient à personne. J'écoute les sons de la nature, les voix sauvages d'animaux qu'un jour je traquerais et tuerais pour nourrir les miens. Je serais guerrier, bien sûr, mais rien de tel que de chasser pour s'entraîner et devenir plus fort. Je plisse les yeux, cherche l'origine d'un grognement indistinct. Je déniche une portée de petites choses rayées brunes. Je fonce entre les fourrés pour les rejoindre, pris d'une furieuse envie de jouer. Je n'ai ni frères, ni soeurs. Je suis seul, et eux sont si nombreux ! Je veux m'amuser avec eux ! Je m'extirpe des buissons et déboule au milieu d'eux. Tous s'affolent et se mettent à courir dans tous les sens en grognant. Je ricane, les prends en chasse. Je bondis sur les uns, écrase et mords les autres. Je m'étale au sol quand leur rapidité leur permet de m'esquiver, et je recommence à danser avec eux dès qu'ils sont à ma portée. Ils semblent avoir peur, mais je m'en fiche. Moi je veux jouer, et je ne leur demande pas leur avis. J'écrase l'un d'eux contre un tronc d'arbre et je le fixe dans les yeux, alors qu'il essaie de se faire impressionnant et de me mordre. J'échappe à sa gueule étrange, et je bondis en avant pour le percuter ou le mordre de mes crocs pointus. Il jappe, se débat, et finalement se faufile entre mes pattes pour m'échapper une bonne fois. Je me retourne aussitôt pour le reprendre en chasse, mais une énorme masse me fait face, grondant comme jamais. Immobile, elle me toise, et je déglutis péniblement alors que ma vie semble défiler devant mes yeux émeraude. Avant qu'elle ne charge, je me précipite entre ses pattes et je m'enfuis avec toute la force de mes membres maladroits. J'ai eu sacrément chaud ! Je soupire, m'arrête lorsque je n'entends plus les grognements derrière moi. Elle est restée avec ses petits, une chance pour moi. Je m'allonge dans l'herbe humide, je suis épuisé. Mine de rien, jouer avec eux m'a littéralement vidé de mes forces. Je suis fort et courageux, personne ne peut le nier, mais la journée s'annonce d'une longueur inquiétante, si déjà je me sens si faible. Je reste allongé là très longtemps, jusqu'à fermer les yeux et me laisser emporter par le sommeil. Je revois ma course poursuite dans les bois avec les marcassins. J'entends encore leurs grognements agités. Mais ils se déforment, le rêve prend une autre tournure et tous les décors sont malléables. Quand, soudain, un grondement sonore me réveille en sursaut. Mon estomac crie famine. Je le regarde quelques secondes, puis je relève la tête : la nuit tombe déjà. Je soupire, me relève. Il est grand temps de rentrer, je suis mort de faim et maman va s'inquiéter. Je trottine entre les arbres, suis ma propre odeur à la trace. Quand maman saura que je suis rentré tout seul, elle sera impressionnée par mes capacités. Je suis décidément le louveteau le plus génial de la meute. J'arrive près des terres de ma meute, je reconnais l'odeur d'urine des adultes Sekmet. Je m'avance plus loin, commence à courir. La faim me guide, et à l'instant où je déniche les effluves des proies, je me précipite dans la direction du garde-manger. Je me faufile entre les pattes des sentinelles, attrape un lièvre, et décampe à toutes pattes jusqu'à la tanière maternelle. Là je me repais de mon repas, et je m'endors en attendant le retour de maman.
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| En savoir plus | Mer 16 Mar - 12:30 | |
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Jauges : 13 // 17 // 25 - Citation :
- Vous avez volé de la nourriture, et vous vous êtes fait voir! Vous êtes poursuivi par un humain armé et par ses deux chiens. Écrivez la poursuite du point de vue de l'Homme. Minimum 300 mots.
Un bruit de conserves qui s'entrechoquent et rapidement les aboiements frénétiques de mes chiens. Je tends l'oreille une seconde, ils insistent et semblent s'énerver. Je grogne, me lève, attrape mon manteau et mon fusil. Si l'un de ces foutus loup s'est encore pointé sur mon terrain, cette fois je lui loge une balle dans la tête ! Je claque la porte derrière moi quand une masse sombre se précipite hors de mon poulailler. Je lâche quelques jurons bien salés, me précipite vers mes chiens que je détache l'un après l'autre. Furieuses, les bêtes se jettent à la poursuite du voleur. Encore un foutu voleur de volaille ! Comme si les renards ne suffisaient pas ! J'enfile mes bottes à la va-vite, saute les trois marches qui me séparent du sol et pars en courant, gueulant des ordres à mes chiens. Allez mes grands, tuez-moi ce satané loup ! Faut bien qu'ils fassent leur boulot de temps en temps, hors de question que je les aie achetés pour rien ! Je traverse mon terrain en courant, suivant du regard la masse sombre qui se faufile entre les arbres et essaie de s'échapper. Mes chiens sur ses talons, l'animal n'a pas la moindre chance d'en sortir vivant. Je lâche un juron lorsque je tombe sur des plumes par terre. L'enfoiré a eu une de mes poules ! J'encourage mes chiens de la voix alors que l'autre voleur se jette par-dessus un tronc mort en pensant nous échapper. Je vise et je tire, mais le manque de peu. Je tape sur mon fusil, comme si ça pouvait calmer ma rage, et je reprends ma course derrière mes chiens. Bientôt je rattrape les aboiements furieux et je comprends qu'ils ont acculé le loup. Il ne doit pas se sentir bien malin, cette fois. Je fonce entre les arbres, le vois qui tente d'escalader des rochers et aperçois mes chiens qui le poursuivent sur les roches et lui mordent les pattes en essayant de le faire descendre. Je m'arrête, vise, le prends en joug. Je me concentre quelques secondes, il bouge dans tous les sens ! Je tire, la balle ricoche sur la pierre derrière lui. Il se tétanise une seconde mais le temps que je charge à nouveau, il s'est remis à se débattre et à essayer de grimper comme un possédé. je crois qu'il sait que sa vie est arrivée à son terme. J'aimerais bien qu'il abandonne, qu'il lâche prise et qu'il se laisse déchiqueter par mes clébards, mais ce serait trop demander au loup qui se retourne et se met à combattre les deux cabots. La fureur des uns est égal à la détermination de l'autre, il ne veut visiblement pas mourir aujourd'hui. Je me rapproche en courant, prenant appui sur les arbres pour essayer de tirer à plusieurs reprises. Mais il est trop loin, et maintenant dans la mêlée je pourrais tirer sur mes chiens. Je les encourage en essayant de me rapprocher, continuant de courir alors que le combat fait rage. Il ne survivra pas longtemps entre les crocs de mes chiens qui, même s'ils le craignent et attaquent chacun leur tour, s'acharnent malgré tout. Mais lorsque j'arrive enfin près d'eux et que je peux mettre le loup dans mon viseur en étant sûr de l'avoir, l'animal se débat comme un possédé et finit par se libérer de mes chiens pour s'enfuir à toutes pattes. Je fous une trempe à mes chiens avant de rentrer, les cabots sur mes talons.
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| En savoir plus | Mer 16 Mar - 12:31 | |
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Jauges : 13 // 17 // 25 - Citation :
- Vous vous réveillez dans un endroit inconnu, vous ne savez plus quel jour nous sommes, ni même qui vous êtes. Le monde entier vous est devenu inconnu, décrivez vos sensations. Minimum 400 mots.
Une migraine infernale me cogne aux tempes et me force à me réveiller. C’est d’un sommeil étrange que je m’extirpe, sans rêve ni cauchemar, comme si je n’avais tout simplement pas dormi. Et puis, la réalité me frappe : je ne connais rien du monde qui m’entoure, ni même de qui je suis. Je me frotte la tête d’un coup de patte, réalisant leur existence par la même occasion. Je soupire, inspire profondément et me concentre. Que s’est-il passé ? Qu’est-ce que je peux bien faire là ? Et qui puis-je bien être ? Je me lève difficilement, perdant l’équilibre comme si j’avais pris un mauvais coup. Comme si toutes mes facultés avaient été annihilées par je ne sais quel sordide procédé. Doucement, une haine féroce monte en moi pour remuer mon cerveau et alourdir ma migraine. Une haine viscérale que je porte pour une seule et même espèce : tout ceci est la faute des humains. C’est toujours la faute des bipèdes. Je gronde en sourdine, puis j’extériorise mes crocs et une voix plus gutturale, plus menaçante, passe entre mes mâchoires pour résonner dans la grotte où je demeure. Je marche comme je peux, titubant malgré mon irrémédiable envie de courir et d’épuiser par n’importe quel moyen cette énergie emplie de rage qui bouillonne dans mes veines. Lorsque j’attends l’extérieur, un soleil aveuglant me force à fermer les yeux et je gronde douloureusement en baissant la tête, me soumettant malgré moi à l’astre de jour. La sensation m’est particulièrement désagréable, et je comprends que qui que je sois, je ne suis pas né pour me soumettre. Je m’éloigne de la tanière avec un grondement sonore, et lorsqu’enfin mes pattes acceptent d’obéir aux ordres que je leur donne, je m’élance sans plus réfléchir, profitant de la force qui coule en moi et de la puissance de mes muscles qui ne demande qu’à s’extérioriser. Je détale comme si ma vie en dépendait, courant de part et d’autre d’une route faite de bêton déchiqueté par le temps et les guerres humaines. La mémoire n’est pas là, mais je sais que tout est forcément la faute des bipèdes. Grondant, je saute brutalement par-dessus une crevasse de goudron et je m’affale de l’autre côté comme si je n’avais jamais sauté de ma vie. Réception à revoir, donc. Je m’élance à travers le dédale de débris divers et variés, bondissant parmi les uns et esquivant les autres en des brusques virages serrés, m’efforçant de rester toujours à une allure rapide et constante pour ne pas perdre mon élan ou essouffler mes poumons inutilement. Je me concentre sur l'endroit où je pose mes pattes avant même de faire la foulée en question, et je m’organise mentalement pour ne pas me prendre les membres dans un trou ou dans un piège stupide. Je continue de courir comme un dératé, comme si la mort me poursuivait, et je m’accroche à cette idée pour ne surtout pas m’arrêter malgré les douleurs qui naissent doucement dans mes membres et me brûlent les muscles à mesure que le temps passe. Et même si mes membres me semblent devenir comme du bêton armé, je ne m’arrête jamais, courant comme pour rattraper mes souvenirs. A mesure que mes pas se multiplient, que mes membres enchaînent les sauts et que mes muscles répercutent chacune de mes actions, ma mémoire revient doucement en moi, mon cerveau réveillé par l’oxygène apporté par mes poumons. Mon sang court dans mes veines et mon cœur bat toujours plus vite pour alimenter mon corps dans son entièreté, l’effort violent nécessitant toujours plus d’air et d’énergie. Je ne suis pas décidé à arrêter de cavaler, voulant toujours moins réfléchir pour toujours plus me rappeler. Et ce n’est que lorsque les souvenirs reviennent lentement dans ma mémoire que je décide de ralentir un tant soit peu pour me concentrer sur chaque information, l’une après l’autre. Je revois doucement un visage se dessiner devant mes yeux, altérant mes capacités et ma concentration, me faisant gagner un aller simple pour la douleur quand mes pattes se prennent dans une barre de métal et que mon corps, volant par-dessus l’obstacle, s’écrase lourdement au sol dans un grondement de souffrance et de frustration. Je reste couché sur le col pendant longtemps, réfléchissant à ce visage, cherchant longtemps un nom à mettre dessus. Ce n’est que de longues minutes plus tard que la réponse me vient enfin, lettre après lettre, souvenir après souvenir, et ce n’est qu’après cette révélation que je relève, pantelant, pour rentrer d’un pas lent. Nilaya m’attend chez nous, et je ne la laisserais pas seule une seconde de plus.
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| En savoir plus | Mer 16 Mar - 12:32 | |
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Jauges : 13 // 17 // 25 - Citation :
- Ecrivez un RP de 666 mots pile ! Non, pas 665, ni 667, mais bel et bien 666 !
Je m'avance entre les arbres, la rage au ventre et une colère sourde en tête. Je gronde, fixant mon adversaire avec colère, le défiant de s'avancer davantage. Mais le puma n'a pas décidé de me laisser tranquille, pas plus que je n'avais l'intention de passer mon chemin. C'est d'un commun accord que nous nous jetons l'un sur l'autre, tous crocs dehors, grondant férocement comme si nous pouvions nous comprendre. Et à cet instant, nous nous comprenons. Ni lui ni moi ne sommes là pour nous faire un nouvel ami, nous n'avons l'envie que d'ôter la vie à l'autre. Je plonge mes crocs dans son épaule quand ses griffes acérées se resserrent douloureusement sur ma croupe, m'affaissant sous son poids. Je m'éjecte de sa trajectoire sans lâcher ma prise, essayant de me libérer de son étreinte douloureuse, sentant le sang perler sur mon arrière train et coulant sur mes flancs. Mais si mon propre sang s'écoule de mes veines, de mon corps, celui du puma n'est pas épargné non plus et ne reste pas sagement dans les siennes. Grondant comme un possédé, je m'acharne sur son épaule et la déchiquette sous des coups de crocs rageurs, assénant à mon ennemi des coups de pattes violents au niveau de ses antérieures pour le faire chuter. Lorsque nous lâchons tous deux nos prises, je me retourne brutalement pour lui percuter la tête, le sonnant d'un coup d'épaule maladroit, et je me projette sur lui pour lui faire perdre l'équilibre. Le forçant à tomber au sol, je l'écrase de tout mon poids et plonge de nouveau mes mâchoires vers sa tête en visant sa gorge. Je le relâche presque aussitôt, repoussé par ses griffes mortelles qui me lacèrent le poitrail. Je prends mes distances, lui tourne autour en montrant les crocs et le voilà déjà debout à en faire de même. Je le fixe, le défi d'avancer le premier, et sa queue sans cesse en mouvement me prouve qu'il s'apprête à charger comme je le veux. Je l'attends patiemment, bandant mes muscles, préparant mes crocs à l'assaut, et je l'esquive à la dernière seconde pour bondir sur lui avant qu'il ne se remette de la surprise, passant par-dessus lui pour le dominer de toute ma taille et planter sauvagement mes crocs dans la même plaie, juste sous la gorge, tout près de la jugulaire. Je sais que je vais gagner ce combat, je le sens. Mais je reste concentré sur ma tâche, parce que tant qu'il sera en vie, il pourra reprendre le dessus d'une manière ou d'une autre. Je m'éjecte de son dos en roulant sur moi-même, tombant en avant au moment de lui mordre une troisième fois la gorge. Il ne me faudra plus beaucoup d'efforts, mais le plus dur reste à venir. Il a compris ce que je voulais faire, il est bien déterminé à rester en vie et surtout, à mettre fin à mes propres jours. Il veut survivre, il veut me tuer, me massacrer. Il se relève, bondit sur moi sans plus réfléchir. Je me projette sur le côté pour lui échapper, mais ma patte arrière se retrouve prisonnière de ses crocs meurtriers et la douleur fulgurante m'arrache un hurlement de rage. Je me retourne pour lui flanquer de violents coups de pattes avant de me libérer pour me jeter sur lui dans le même élan, m'acharnant sur sa nuque et sa gorge en m'efforçant d'échapper à ses griffes et à ses coups de crocs vengeurs qui dansent autour de moi. Il me faut encore de longues, d'interminables minutes pour parvenir à reprendre le dessus et à plonger enfin mes crocs dans sa blessure béante, dévorant alors toutes parcelles de peau que je peux atteindre de mes crocs pour déchiqueter sa jugulaire avec toute ma rage.
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| En savoir plus | Mer 16 Mar - 12:32 | |
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Jauges : 13 // 17 // 25 - Citation :
- Écrivez un RP de chasse, mais du point de vue de votre proie ! En effet, vous devrez décrire toutes les actions de votre personnage vues par ce que vous traquez. N'oubliez pas d'aller récupérer des points de jauges à l'issue du RP !
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