Besoin de progresser

Force → 30 Agilité →42 Endurance →34

Je pris une grande inspiration, étamant ma course le long de la blessure. C'était un immense cratère, dont je souhaitais faire le tour aujourd'hui. Au moins deux fois. Et ceux sans m'arrêter. Mon objectif sera d'atteindre les 5 tours avant la fin du mois. J'enchaîne les foulées rapidement, , la langue pendant déjà. Je devais améliorer ma vitesse si je voulais pouvoir chasser de plus gros gibier que de simples rongeurs ou encore des poissons.
La terre brune se dérobait légèrement sous mes pattes. C'était une course sauvage et lourde, le but était d'aller vite et le plus loin possible. Je me savais capable d'en faire le tour, au moins une fois. Le plus difficile sera de faire le second sans m'arrêter.
Je continue ma course, alors que le paysage défile autour de moi, et que mes membres s'alourdissent au fur et à mesure que les secondes passent. Je prend garde à ne pas déraper. Sinon, je risquais de finir au fond du trou, ou même pire... Dans la lave.
Je prenais une nouvelle inspiration, alors que mon souffle se saccade, que mon cœur bat un peu plus fort dans ma poitrine. Je ne regarde plus où je vais, simplement où je souhaite aller. Au bout de mes forces.

Je complète mon premier tour, et mes pattes me brûles déjà. je souffle, je soupire. Je n'en peux déjà plus. Mais je continue d'avancer, je vide mon esprit. Il faut que j'aille au bout. je dois aller au bout. Un objectif. Je repasse à côté des même pierres, alors qu'une langue de feu surgit de la terre, un peu plus loin. Je déglutis, accélérant le pas pour éviter les projection ardente.
Je pousse encore, et encore, j'ai le sang qui me bat dans les tempes, la gueule ouverte, essayant de faire baisser ma température, qui devient presque aussi insoutenable que le reste de mon environnement. Je gémis de douleur, je ne m'en cache pas, alors que mes pattes tremblent. Pourtant, elles continuent de me porter. c'est le signe que je peux continuer. Le second tour n'est pas loin, il est tout proche... Extrêmement proche. Je pousse, une dernière fois, à une allure folle vu mon état. Je passe la ligne, et je ralentis progressivement. Mes pattes chancellent. Et moi aussi... Ma tête tourne, je ne sais plus mes pattes, ma tête me fait mal. Mais je suis heureux d'être arrivé au bout... Au bout de cet objectif. J'allais rehausser le niveau demain. Encore et encore rehausser le niveau, jusqu'à en crever s'il le faut. Je me couchais, prenant un peu de repos. Un succession de rochers m'attendaient un peu plus loin, je comptais bien m'entraîner là une fois que j'aurais pris un peu de repos.

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Besoin de progresser

Force → 30 Agilité →42 Endurance →34

J'avais finis de reprendre mon souffle. La course avait été plutôt longue et douloureuse, mais au final... Une demi-heure de repos ont suffit à me remettre d'aplomb ou presque. Je me relève, étirant chacun de mes membres, testant rapidement leur fiabilité. Je pouvais leur faire confiance, à celle-là.
Je m'approchais lentement des rochers un peu plus loin. Sans doute des roches projetées par la bouche de feu par le passé. Elles avaient des trous par endroit, je risquais de m'y coincer les pattes. Mais ce n'est qu'un détail... Je saute sur la plus basse d'entre elle, l'escaladant alors rapidement pour en atteindre de le sommet. A ma droite, une roches de la même taille m'attendant. Je bondis sur elle, m'y réceptionne souplement. Le sol n'est pas bien loin, me changeant des entrainements dans les immeubles humains éventrés. j'appréciais ce lieu, car jamais personne n'y venait. De mémoire en tout cas.
Je bondis une nouvelle fois en direction d'une roche, toute proche, manquant de déraper. je bande mes muscles, plantant mes griffes dans la roches trouées, y trouvant finalement une prise. Mes postérieurs pendant dans le vide, je les pose contre la parois, me donnant une impulsion suffisante pour remonter. Je tire ensuite sur mes antérieurs, allongeant le cou pour porter mon poids sur le haut et basculer sur le haut de la roche, à l'abri. Le but de l'exercice était de ne pas toucher le sol...
Lâchant un soupire, je regardais sous mes pattes mes coussinets blessés, éraflé. ce n'était pas trop grave, juste un peu douloureux pour sauter. Je bondissais une nouvelle fois sur une autre pierre, puis une autre, encore une autre. Je longeais un fin filet de lave qui s'écoulait non loin, m'approchant de ce dernier lentement. Une sorte de faille, assez amusante. L'idée saugrenue de sauter au dessus me traversa l'esprit. Reculant pour prendre assez d'élan, j'armais mes postérieurs, posant ma respiration. Je fis quelques foulées, avant de poser toutes mes forces dans la projection de mon corps vers l'avant. Tendant mes antérieurs pour allonger le sauf, je me réceptionnais sur ces derniers, amortissant alors le contact de mon corps avec le sol. Je tournais la tête vers la lave bouillonnante, la narguant tranquillement. Je ne tomberais pas aujourd'hui.
Je poursuivais mon parcours cette fois-ci entre les rochers, me glissant habillement entre chacune d'entre elle, travaillant les déplacements de mon corps. Je tentais de ne pas effleurer la surface rocheuse, bien que ce ne fut pas aisé. J'imaginais chacune de ses pierres comme des lames prêtent à m'entailler sir je les touchais. Si c'était le cas, je serais surement déjà mort. Mais j'allais progresser, lentement mais surement...

Une fois sorti du labyrinthe de pierre, je fis demi-tour en direction de la forêt aux pendus. Je reviendrais demain, de toute manière.

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Besoin de progresser

Force → 38 Agilité →46 Endurance →39

Me revoilà aux abords de la blessure. Je lève une patte, puis l'autre, comme un échauffement. J'avais déjà réussi à compléter les deux tours de cratère la veille... Aujourd'hui, nous passions à trois. Je n'étais pas certain d'y arriver, concrètement. Mais il fallait toujours essayer avant de juger. M'étirant vers l'avant, je m'élançais alors.
Le muscles sous tension, le paysage défilait au fur et à mesure que mes foulées s'enchaînent. Je remarque toujours le même rocher, qui marque à la fois mon point de dépars et celui d'arriver. Et pendant que je cours, que je continue de courir, je laisse mon esprit divaguer. S'entraîner seul avait du bon aussi. C'était peut-être moins efficace que passer du temps avec Belphegor, mais d'un autre côté, je prenais de plaisir à faire ce genre de chose seul, à réellement écouter les limites de mon corps. Je complète le premier tour, je sens que je fatigue déjà. Ma respiration devient de plus en plus saccadé, mon souffle intermittent, le sang bat dans mes tempes. Je pousse un grondement rauque, tentant de maintenir la même allure. Je dérape un instant, entamant une sorte de faux virage en épingle, comme on pouvait le faire dans une chasse, avant de reprendre ma course. Je répétais l'exercice plusieurs fois, jusqu'à pouvoir faire demi-tour sans perdre une demi-seconde à me retourner. Comme une danse, je répétais le mouvement autant de fois que nécessaire pour parvenir à le reproduire, tout en courant.
Je dépassais la pierre pour la seconde fois, complétant mon tour. Ma vue est trouble, j'ai chaud. Je laisse ma langue pendre, mais ça n'est pas bien efficace: mes muscles sont en feu, je brûle de l'intérieur. Ma gorge est une fournaise. Je pousse d'avantage sur mes pattes qui hurlent, qui protestent. Il faut savoir dépasser ses limites dans l'existence. Je poussais, je poussais, encore et encore. J'arrivais à la moitié du troisième tour, me sentant flageolant. Le monde entier tournait, je ne voyais même plus où je mettais les pattes. Ne me coupant pas dans la course, je manquais de trébucher une fois, deux fois.
J'avais presque à la fin de mon parcourt. Lâchant un profond gémissement de douleur, je poussais, bandant l'intégralité de mes muscles pour une dernière impulsion vers la fin. Mon corps proteste, mais mon esprit reste concentré sur l'objectif. Ne pas s'arrêter jusqu'au bout, jusqu'au bout... Je passais la pierre, enfin.
Je ne pris même pas le temps de décélérer, me laissant tomber sur le sol d'un seul coup. Le souffle perdu entre de nombreux halètements, je sens mon cœur qui va sortir de mon poitrail, je sens que je vais vomir. Bon sang... J'étais allé au bout aujourd'hui aussi... J'avais complété une nouvelle fois un objectif... Mais je ne me sentais pas d'enchaîner sur la suite de l'entrainement du jour... Au moins pas avant une heure ou deux... Je me laissais choir, tentant de faire baisser ma température, lentement mais surement, à même le sol.

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Besoin de progresser

Force → 38 Agilité →46 Endurance →39

J'avais fermé les yeux, laissant couler les heures sur mon corps, lui laissant le temps de se reposer. J'avais réussi à me relever, trouvant l'abri de deux grosses roches, au cas où un prédateur souhaiterait me rendre une petite visite. Prenant appuie sur mes pattes douloureuses, j'avançais lentement en direction du champs de cailloux qui constituait une seconde part de mon entrainement.
Encore une fois, je me forçais à ce parcourt me demandant un maximum d'agilité. Je me faufilais entre les pierres habilement, bien que lentement. Plus je connaissais le terrain, et plus j'accélérerais la cadence du parcours. Pour l'instant, je dois me familiariser avec celui-ci.
J'avançais pas à pas, me glissant entre les cailloux que j'imaginais être des lames de rasoir. Je baisse la tête, glissant sur le sol, travaillant la précision de mes mouvements. Toucher une roches aurait été l'équivalent de la mort à mes yeux. Je grondais, alors que l'une de mes pattes buta sur un cailloux. J'étais frustré de ne pas pouvoir faire mieux, il fallait que je m'améliore.
Je bondis au dessus d'un obstacle, collant chacun de mes membres à mon corps pour éviter de le toucher, me réceptionnant alors doucement sur mes pattes avant puis arrière. J'avais touché la roche. Je fis demi-tour, recommençant une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. La cinquième fut la bonne, aucune de mes pattes ne toucha la barre de pierre.
Je reprenais un mon souffle un instant, reprenant mon parcourt entre les rochers, me faufilant comme une sorte d'anguille. Un passage étroit me pose la plus de difficulté, me demandant presque de me contorsionner, et de passer sur le dos pour ne pas toucher les parois. Un échec, encore. Je gronde, et fait demi-tour, réessayant encore, et encore. Je me couchais sur le dos, les pattes en l'air, poussant avec mes postérieurs pour me faire avancer. Je roule ma queue contre mon ventre, pour qu'elle ne me gêne pas.
Au final, j'arrive à passer sans toucher au bout de la troisième fois. Comme quoi, les efforts payent toujours! Je m'ébrouais, retirant la poussière de mon poil. Il ne restait plus qu'une chose à faire.

J'approchais d'un gros rocher un peu plus loin, un peu plus haut que moi. Ce dernier semblait être un projectile de la blessure, resté là depuis un petit moment. Approchant de ce dernier, je me dressais sur les postérieurs, posant mes antérieurs sur la pierre. Ce genre de roches trouées étaient plus légère que la normale, et la pente devrait m'aider. Je pousse un grondement, alors que je bandais mes muscles, appuyant de toute mes forces et mon poids sur la roche en face de moi. Je plaque mon crâne contre cette dernière, poussant vers l'avant, en direction de la pente. Mes muscles commencent à fatiguer, après autant de travail. Mais je continuais à faire ce que je devais faire, tout simplement. Je devais progresser, m'entrainer, devenir plus fort. Je relâchais la pression sur la roche, langue pendante. Je reprend mon souffle, avant de recommencer à pousser, plus fort. Je donne un violent coup de patte à la roche qui semble s'ébranler. Motivé par ce mouvement, je pousse une nouvelle fois, dans la même position, collant presque mon corps à la paroi. Je la sens qui penche, qui penche lentement...
La pierre de presque ma taille se souleva de mon coté du sol, entamant de tourner sur elle-même, en direction de la pente. Je reposais mes pattes au sol dans un grondement satisfait. Je n'en pouvais plus, j'allais dormir au moment de rejoindre la tanière. Mais au moins, j'avais réussis à faire ce que je voulais aujourd'hui... Il ne me reste plus qu'à progresser d'avantage au fur et à mesure sur ces mêmes exercices chaque jours.

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Besoin de progresser

Force → 38 Agilité →46 Endurance →39

De retour à la blessure. Aujourd'hui était une forme de jour spéciale. Comme d'habitude, j'allais courir, mais seulement deux tours aujourd'hui, et à faible allure. Un sorte de footing. Je ne me sentais pas très bien, il fallait que je calme le rythme. Si je commençais à ne plus pouvoir me lever le matin, ça allait devenir impossible.
Je pris une longue inspiration, entamant mes foulées, plus lentes, avançant à mon rythme. Je m'essoufflais rapidement, comprenant assez facilement que j'avais bien fait de ne pas trop pousser aujourd'hui. Mieux vaut aller au bout de l'exercice plus lentement que ne pas l'achever à vouloir aller trop vite.
Je soupirais une nouvelle fois, continuant mes petites foulées, laissant mon esprit divaguer. M'ébrouant tout en courant, je calmais ma respiration, écoutais mon rythme cardiaque qui s'accélère lentement au fur et à mesure de l'effort. Je pends légèrement la langue pour me refroidir, alors que je complète mon premier tour. Puis alors, j'accélère un petit peu pour celui-ci, prenant d'avantage appuie sur mes pattes arrières pour une meilleure projection en avant. Je couine légèrement, mes membres encore douloureux de la veille. Je ne devais pas trop pousser mon entrainement, où je risquais de finir plus casser qu'autre chose. Lâchant un grondement sourd, je poussais un peu quand même mon actuelle condition physique, tirant un peu plus sur mes muscles endoloris. Je voyais facilement le bout du second tour, et je ne me sentais pas assez en forme pour un troisième de toute manière. Je reprenais mon souffle lentement, avant de regarder le parcours de rocher.
Je m'élançais vers celui-ci, bondissant de cailloux en cailloux. Une fois à droite, une fois à gauche. Je prenais mon temps sur chaque saut, calculant la détente nécessaire, le précision que je devais mettre. Avec un peu d'élan, je bondis à nouveau. Et encore une fois. Là où l'autre jour, j'avais manqué de tomber, j'arrive à prendre de bons appuies, et saute sans difficulté. Je saute sur une roche sombre un peu glissante car ronde, et pour je ne sais quelle raison humide. Soufflant une nouvelle fois, j'enchaîne une dizaine en saut entre chacune de ses pierres, avant de retoucher le sol à nouveau. je pousse un long soupire fatigué, entamant de partir.
Demain sera assez intense pour que j'ai le mérite de me reposer.

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Force → 49 Agilité →53 Endurance →44

Je n'ai pas le temps de faire une pause, je dois continuer à m'entrainer. La fin du mois approche, les proies sont toujours aussi fugaces. Si je ne voulais manquer de rien, je devais absolument augmenter la difficulté et la durée de mes entrainements.
Je commençais mon footing, à petite allure, entamant un premier tour du cratère. C'était tranquille, j'étirais mes muscles lentement. Une mise en patte, si je puis dire. Aujourd'hui, je n'allais pas compter, j'allais écouter mon corps. Je m'arrêterais quand celui-ci n'en pourra plus, quand mes pattes fonderont sous mon corps, comme de la cire au soleil.
Je prend un légère inspiration ,calant dans un premier temps ma respiration.
J'accélère au fur et à mesure, commençant mes tours. Rapidement, la douleur d'engourdissement dans mes pattes commence à se faire sentir, alors que je pousse d'avantage, ma température montant alors sous mon poil.
Je prend une nouvelle bouffé d'air, alors que ma respiration se saccade d'avantage. Mes pattes battent le sol avec rythme, et je pends la langue pour me rafraichir. Un premier tour, déjà, je crois. Je ne vais pas assez vite. Je tends mes muscles, allonge les foulées. Le paysage défile sous mes yeux, alors que l'euphorie de l'effort me gagne. J'ai envie de rigoler, mais je sais que ça me ferait perdre mon souffle. Je me concentre, enchainant les foulées une par une, le plus vite que je peux. Je sprint à présent, droit devant moi, continuant mes tours. Deuxième, troisième... Je sens que je vais tomber, mais je persiste, serrant les crocs. Je lâche un long soupire, dans un râle douloureux. Mes pattes tremblent, je manque de tomber. J'assume, je continue. Je continue à avancer, fermant les yeux un instant pour calmer le sang qui bat dans mes tempes. Une nouvelle inspiration, ma gorge est sèche, elle me brûle. Mon souffle devient rauque, alors que je maintiens, encore et encore. Je n'arrive même plus à réfléchir, alors que je continue d'avancer à pleine allure. sans que je ne le veuille, je ralentis l'allure. Je n'en peux plus...
Je calme la vitesse de mes foulées, ralentissant au fur et à mesure. Sept tour... J'en avais fait sept... Je me couchais sur le sol, reprenant mon souffle, l'esprit ailleurs.

Si dans la survie l'effort est une nécessitée,
Alors autant de fois qu'il le faudra
Je reviendrais ces terres affronter.
Pour vaincre, Nature, tes lois.

Je deviendrais plus fort.
Je resterais jusqu'au bout.
Qu'importe souffrance à mon corps,
tant que je pourrais rester debout.

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Besoin de progresser

Force → 57 Agilité →59 Endurance →63

Je courais après ce lynx. Quelle idée cet animal avait-il eut pour venir traîner dans le coin? Alors que je faisais ma course, comme d'habitude, son odeur avait perturbée mes sens. Je m'étais arrêté, marchant à sa rencontre. Il dévorait le reste d'une carcasse trainant non loin. Je gonflais mes poils, aboyant férocement, avant de le prendre en chasse. Voilà pourquoi je lui cours à présent après, bandant mes muscles à chaque foulées. Le félin est plus souple et plus rapide que moi, mais je ne me laisse pas distancer pour autant.
Mes muscles crient, alors que je foule la terre à nouveau, encore, et encore. ma langue pend, alors que la chaleur à l'intérieur de mon corps augmente. Je ne veux pas m'arrêter, je veux l'avoir. Je le poursuis, alors qu'il zigzag entre les roches. Je le poursuis, je ne le perds pas de vue.
Un virage serré à droite me fait dérapé sur la terre sèche, alors que je reprend la course. Il saute par dessus une veine de lave, et je tente le saut à mon tour, assez habitué à cet endroit, depuis le temps. Je bondis, me réceptionne plutôt facilement, avant de continuer à courir. Nous arrivons devant un col, celui devant lequel je passe à chacun de mes tours. A moins qu'il tente de grimper à la parois, il est coincé. Je pousse un grondement, poussant dans mes dernier retranchement, prêt à m'en faire saigner les muscles. Je pousse, parvenant presque à sa hauteur. Il mugit, sans doute pour me dissuader. ma seule réponse est un ricanement, alors que je lui mords férocement la queue. Il hurle, coulant sa course en roulant sur le sol. Je trébuche moi aussi et roule, alors que le lynx, plus souple, s'est déjà relevé. Il fonce sur moi, alors que je suis toujours au sol. je me roule sur le ventre, au moins pour protéger ce dernier, alors qu'il plante ses griffes dans mon dos. je sens sa fureur et sa rage, alors que sa queue saigne sur le sol par goutte.
Je pousse un long grondement douloureux, avant de rouler pour essayer de lui faire lâcher prise. Ma mâchoire se referme sur l'un de ses pattes, que je secoue avec force. J'espère la mettre hors service, me donner un avantage. Mais lui me mord à l'épaule. Nous protestons tous les deux face à la douleur. Une de mes pattes se lève, alors que je cogne en plein dans son poitrail pour lui couper le souffle. Mes griffes se plantent dans sa chair à mon tour, alors que lui-même ma labour toujours le dos. Je lâche prise, lui infligeant un sévère coup de patte dans le ventre pour le repousser et me permettre de me redresser.
Les crocs découvert, le poil levé, je le défis du regard. Il me charge, mordant dans mon épaule. Je prends son oreille, celle à ma portée, la déchiquetant à coup de crocs. Un nouvel affrontement, alors que je me dresse sur mes pattes arrières, le poussant des pattes avant. Il me blesse lourdement, mais c'est supportable. Je le pousse, jusqu'à ce qu'il finisse par lâcher, la moitié de son oreille dans ma gueule. Nous reculons l'un comme l'autre, sachant que nous ne pouvons pas continuer sans mourir. Je recule lentement, lui aussi. Il part, grimpant sur la falaise. je lâche le morceau d'oreille sur le sol, ma vue tournant légèrement à cause de la perte de sang. Je fais demi-tour, sur mes gardes au cas où il souhaiterait revenir à la charge. Je soupire, mon corps intégralement douloureux. je viendrais prendre ma revanche...

#fk.016 pour kobalt