16 MARS 2016

Je marchais perdu dans mes pensées comme un jour parmi d'autre. La forêt abritant les bordures du Styx était calme, et l'inspiration pour mon futur entrainement me manquait alors je marchais, observant l'éclat du styx à travers les arbres. Mes entraînements récents avaient été assez concluant et je m'étais accordé un peu de repos, mais trop de repos rendraient ceux-ci inutile, je devais donc reprendre celui ci.
Un bruit me tira de mes pensées. J'avais déjà entendu tel bruit, et celui n'augurait rien de bon. Un prédateur m'avait pris pour proie! Je pouvais le sentir. L'aura meurtrière d'une bête féroce. Où pouvait bien être le monstre qui me guettait? Marchant en observant les arbres, les arbustes et toutes autres cachettes possible, les oreilles plaquées en arrières, j'avançais doucement. Les prédateurs avaient tendances à se tapir dans l'ombre et c'était donc la que mon attention s'était fixée. Scrutant chaque recoin d'ombre jusque dans l'eau mouvementé du styx. La chasse n'était pas bonne en ce temps de désertion des proies. Une bête affamé pouvait être un réel danger. Après tout je n'étais que de la chair tendre, et une promesse d'un ventre plein. Je devais faire attention, et être attentif. Je ne devais pas laisse ma peur me guider car le plus dangereux dans la chasse et de ce laisser surprendre. Ce qui serait clairement a mon désavantage si je ne faisais pas attention à la source du danger.
J'avais tué un ours un jour qui m'avait attaqué. Le fou avait été épris de folie quand à la famine passé et s'en était pris à moi. Mais c'était à l'époque ou j'étais un vaillant général esobek, et non un loup de 6 ans essayant de se remettre.

C'était donc perdu dans mes pensées, en train de me rappeler ce combat passé que je trébucha comme un débutant sur un rocher. Ma tête heurta le sol douloureusement et je grogna d'agacement. Un rocher! Sérieusement? Je me redresse sur mes antérieurs et me retourne. Le caillou était si gros que je trouvais ça burlesque de l'avoir manqué auparavant. Mais cette minute d'inattention suffit à mon agresseur pour se rapprocher. Je redressa les oreilles dont un bruit avait attiré l'attention. Une ombre passa proche de celle de mon corps sur le sol. Je me retourne, cherche du regard l'origine de la forme. Retournant doucement ma gueule encore et encore pour ne pas paraître trop paniqué, je trouva enfin la source de mes ennuis à venir. Un couguar tapis dans les feuilles mortes me dévorant du regard. Elle s'élança sur moi , et je bondis gauchement pour esquiver et me plaquer au sol. J'aurai du m'en douter. Les couguar arpentent souvent les bordures du Styx car c'est ici que s'abreuse leurs proies. Depuis quand étais-je aussi imprudent. Elle hurlait de rage de son grognement puissant qui rendit mes poils hirsute sur mon dos. Je grogna aussi pour que l'animal n'approche pas trop vite, mais c'était inefficace. J'allais me faire tuer par un énorme puma affamé si je ne bougeais pas de suite. Je devais fuir, je le lisais dans ses yeux. Je devais courir avant qu'elle ne m'écrase de rage et ravage mes chairs des ses griffes.

Je me retourna, le cœur battant. Jamais je n'avais fais un départ aussi rapide, mes pattes dérapant sur le sol poussiéreux et emplis de feuilles mortes avant d'avoir une accroche complète dans la terre et de partir en trombe vers les rives du Styx a découvers. Faire face à un une bête affamée? Jamais! Alors je courrais comme une proie le fait pour sauver sa vie! Bandant mes muscles dans un effort intense pour gagner toujours plus de vitesse.
Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir que le puma me suivait sans peine. Ce genre de félin était rapide comme l'éclair. Et comme je l'imaginais, l'animal me bondit dessus, m'aggripant les flancs et me faisant basculer au sol. Sa patte me frappa l'arrière train et je manqua de peine une énorme balafre a cet endroit! Je devais repartir, prendre de l'avance sur lui pour le semer, m'en débarasser ! Le couguar me fit face et j'en fis de même tel un duel de cow boy, le souffle court par la course, les muscles bandés. Il me chargea et j'amortis de choc de mon encolure puissante, ne reculant que de quelques centimètres. Ma posture de défense s'était améliorée. Mes griffes complétement plantées dans le sol, les muscles tendus, et le corps gonflé, j'encaissais mieux qu'auparavant. Le puma fut désarçonné par ma défense à ce choc et parut déséquilibré. Je roula sur le côté, le surprenant et me glissa sous ses pattes pour les faucher de mon corps entier. Le couguar fit un face à face avec le sol. Je devais filer de nouveau si je voulais me sortir de ce duel. La fuite n'était pas une honte mais une obligation pour survivre. Cette fois, j'avais bien sortis mes griffes et les planter dans pour prendre une bonne extension facilita ma prise de vitesse.

Mais cela n'allait pas suffir à semer le félin! Je devais la semer dans une course d'obstacles ou autre chose. Courant à vive je cherchais du regard un obstacle assez propice pour semer le prédateur puissant. J'aperçois alors un tronc sur la rive du Styx. Je ne devais pas me laisser déstabiliser par sa hauteur, sinon le couguar allait me piéger en son pied. Je devais sauter par dessus et continuer ma course infernal pour la vie. Je sens l'adrénaline battre dans mon sang alors que j'entend l'animal courir derrière moi! Maintenant! Je banda mes muscles postérieurs pour mieux bondir dans une extension puissante. Repliant mes antérieurs sous mon corps pour prendre un peu plus de hauteur, je parvins à dépasser le haut du tronc et à atterrir sur sa longueur. Mais le tronc était à moitié dans les eaux puissantes du styx, et mon bond suffit à le décrocher de la rive. Me voilà bloquer sur un tronc que les eaux emportent, c'était tout de même mieux que faire face a un couguar enragé.
Mais j'avais pensé trop vite. Le puma bondit de la rive et parvint à s'accrocher au larges branches de l'arbre mort. Comment faire? Je n'en avais pas la moindre idée.

17 MARS 2016

Suite

Le puma me faisait face sur le rondin que les flots du Styx emportait. Ses babines retroussées, j'avais une vue parfaitement dégagée sur son anatomie buccale. Une vraie bouche d'assassin. Alors que nous chutions dans les courants, le tronc lui aussi bougeait, rendant notre équilibre réduit au possible. Nous n'avions aucune stabilité, et il fallait vraiment faire attention de ne pas tomber. Mon agilité étant limitée, je ne voulais pas risquer le diable. Mais le couguar lui, ne l'entendait pas de cette oreille. Ses griffes bien plus pointue et acérées s'enfonçaient aisément dans la chair tendre du tronc mort, lui permettant de gagner du terrain quand à ma position. Je ne pouvais clairement pas laisser le puma trop se rapprocher de moi car la situation n'était pas à mon avantage. Je tourna le regard en entendant un bruit assourdissant. Là au bout du chemin, il n'y avait plus de vision. Plus de chemin, mais une suite mortelle de cascades et de rochers, le tout dans un torrent mortel.
Je devais me sortir de cette situation au plus vite. Grondant contre le puma, je recula d'un pas. Il en fit deux. L'équilibre de l'arbre varia et il se mit à tourner légèrement. Je recommença, le puma aussi. Là, l'arbre tourna complètement. Je mettais baissé sur mes pattes, gauche, pour ne pas tomber. Le puma tournait désormais le dos aux chutes qui arrivaient. Je n'avais que quelques minutes avant que nous nous y engouffrons ensemble. Je regardais autour de moi, la panique me serrant la gorge. Si je prenais le risque de nager, je prenais le risque d'être emporté par le courant. Si je restais sur ce tronc, soit je finissais dans la gueule du félin , soit en charpie dans les courants.

Alors que je réfléchissais le félin avançait vers moi. Vite, vite vite! Une solution. Je regarda le couguar et derrière lui, l'éclat de l'eau qui s'écrasait sur une roche au milieu du Styx attira mon attention. Je devais réussir à courir et bondir sur ce rocher. Sans élan je n'y parviendrais pas, et ce puma me bloque la route. Je devais réfléchir et vite mais le monstre ne me laissa pas ce luxe et balança un premier coup de patte en ma direction. Je parvins a reculer pour l'esquiver mais quand la deuxième apparut, le tronc disparut sous ma patte arrière. J'avais reculer jusqu'à l'extrémité de l'arbre! Le souffle soudain accéléré par la peur de tomber, je ne vis pas la patte dans mon angle de vision aujourd'ui éteint et me pris un coup de patte sur le museau. Mon emprise céda, et je me vautra sur le tronc. Mes pattes postérieurs glissèrent sur le tronc, et celui ci s'effrita faisant glisser mon bassin hors du tronc. Seul mes antérieurs me retenaient sur la surface de l'arbre. Le puma jubilait. Je le voyais dans son regard. J'étais foutu. Un coup d'oeil derrière lui me fit voir que le rocher se rapprochait vite, et que vu ma situation, si je ne me bougeais pas, j'allais finir écraser dans les chutes.

Je n'avais pas le choix, je devais utiliser toute ma force. Nageant avec mes postérieurs à travers l'eau pour me faire remonter du mieux que je puisse et le plus vite possible, le puma se rapprocha encore. Je simula une glissade et le laissa entrer dans mon périmètre d'encrage. Un pas. Deux pas. Il était assez proche. Je mis toute la force dans mes antérieurs pour propulser assez mon corps et ma gueule en avant, et d'un coup de croc sévère, je m’arrima à la patte avant du puma, et tira dessus pour augmenter ma puissance de traction.
La besogne était difficile et le puma se sentant déséquilibré grondait de plus en plus fort, de peur que je ne l'attire dans ma chute. L'une de mes postérieurs griffa le tronc! Encore un effort! Je devais réussir à me hisser hors de l'eau. Resserrant ma prise sur la patte encore une fois, je mis toute mes forces dans ce dernier effort. Les griffes de ma patte postérieurs droites réussirent à s'ancrer dans le tronc et me hisser fut soudain plus facile! Mais le puma ne l'entendait pas de cet oeil, et il fondit de ses crocs sur ma gueule. Je n'avais plus de temps. Reculant la tête, lâchant sa patte, je fléchis les postérieurs et les détendis dans une extension puissante, pliant mes antérieurs pour que mon saut soit le plus haut possible.
Dans mon esprit, la scène se jouait au ralentit. Je parvins à sauter par dessus le couguar, et à atterrir de l'autre côté. Malgré le bois glissant, mes griffes ne lâchaient plus de leurs tranchants, la chair du tronc, me permettant de courir sur toute sa longueur avant de bondir une seconde fois avec élan en direction du rocher. J'atterris sur celui ci avec puissance, et un amortis de mes muscles que je n'aurais jamais imaginer. Oui, je m'étais améliorer! Quand je me retourna, le couguar me sifflait, et s'apprêtait à sauter lui aussi!

Vient! Hurlais-je alors, bien plus confiant de mes capacités.

Et le puma bondit. Bandant mes muscles à leurs extrême encore une fois, j'écrasa mon antérieur avec force sur le visage du félin alors qu'il était encore en l'air. Déviant sa chute, le couguar tomba à l'eau. Je n'entendis ensuite que des hurlements à travers les cascades, puis un silence parfait. Je m'étais débarrasser sur puma, et maintenant, je n'avais plus qu'a sauter sur la rive et rentrer chez moi me reposer.

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