Rhaegar et un mioche coincé 

Tss, you're welcome kid 

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L'aube éclaire les ruines de la chapelle de sa lumière bienfaitrice tandis l'astre solaire daigne nous honorer de sa présence plus que rarissime ces derniers temps en dardant ses rayons dorés à travers les interstices des murs transpercés par les mauvais traitements infligés à la bâtisse surement centenaire. Des mauvais traitements aussi bien du au temps qu'à la folie destructrice des bipèdes et à leur absence complète de moralité. En un mot l'œuvre des Hellhounds, leurs chiens kamikazes qui avaient salement amochés la structure du bâtiment. Bon d'accord, il n'y avait eu qu'un seul chien fou ce fameux jour durant lequel l'explosion, summum de l'armement humain avait illuminé le cœur des terres Navniks. Un très beau spectacle soit dit en passant que j'aurais pu me permettre d'apprécier si il n'avait manqué de tuer mon père et l'alpha de la meute. Mais bon les trois loups avaient fait ce qu'ils avaient pu. Alors, encore heureux qu'aucun abruti ne se soit pas permis de l'ouvrir au sujet de l'explosion. Ce serait quand même le comble quand on pense que seuls trois membres de la meute se sont suffisamment senti concerné pour se pointer. Fin, bref je radote comme un vieillard maintenant. Toujours est il que j'étais parvenu à me rendormir avant de me réveiller de nouveau quelques heures plus tard. J'étais aller m'entrainer dans les bois après une toilette sommaire. Je venais tout juste de rentrer couvert de sueur et de boue lorsque l'éboulement se produisit, emprisonnant par la même l'un des innombrables mioches que comptait la meute. Je jette des coups d'œil aux alentours en vue de dénicher un ou des adultes qui ne manqueraient pas de régler ce problème à ma place mais on dirait bien que je suis le seul membre de la meute disponible dans les parages. Evidemment, il fallait que cela tombe sur moi. Maudissant intérieurement ces ordures de Hellhounds pour toutes les emmerdes qu'ils ne manquaient pas de causer, je m'approche du mur de pierres et l'observe avec attention, sous toutes les coutures. Je ne vais pas les ôter une par une car cela me prendrait un temps fou d'une part et d'autre part elles sont surement bien trop lourdes pour moi. Je cesse d'étudier la configuration des lieux et m'assois devant le piège qui pourrait s'avérer mortel pour une petite boule de poil sans défense. Bon, si je tente de retirer les pierres à certains endroits stratégiques, le tout pourrait s'effondrer et aplatir la gueule du gamin. Non, mauvaise idée. Les pleurs et les cris de panique du louveteau brise le silence de mort qui plane sur les lieux. Je lui lance : Ferme là gamin. Je n'arrive pas à me concentrer. Ce n'est pas en chialant comme ca que tu vas sortir plus vite.  
Puis, je me remets à réfléchir. Quoi qu'est ce qu'il y a ? Je me montre dur et incompréhensif. Peut ètre mais si ce mioche avait appris à ne pas jouer dans un bâtiment en mauvais état notoire, on n'en serait pas là. Et si, je trouvais une perche et l'enfonçais dans le mur avant de poser une proie suffisamment lourde dessus pour faire levier. Non, c'est bien trop risqué. Bon et bien il ne reste plus qu'une seule possibilité j'ai l'impression. Je vais chercher de quoi faire une brèche dans le tas de pierre juste assez grande pour le faire sortir. Je me retiens de lui dire de ne pas bouger d'ici. Un sourire en coin étire mes babines à cette idée stupide, il convient de l'avouer. Le sourire s'efface bien vite cependant et laisse place à un masque de détermination. Je quitte les ruines de la chapelle et me mets en quête de branche suffisamment robuste pour la besogne qui les attend. J'en prend quatre entre mes crocs et me précipite jusqu'aux lieux du drame. Enfin, me précipite c'est un bien grand mot vu que ma course est fortement ralentie par mon outillage. Je dépose les bouts de bois à mes pattes et en saisis un seul entre mes crocs. Je préviens avant cela le prisonnier en lui disant de reculer de quelques pas. Puis, je plante le bâton robuste dans une fissure du mur et remue le tout afin de faire un trou. Je n'y vais pas comme un bourrin pour ne pas risquer l'effondrement. Mais y met autant d'énergie que de patience. Le trou est ridiculement petit et seules quelques pierres ont chutées mais c'est un bon début. Je continue jusqu'à ce que le bâton se brise. Je réitère la manœuvre avec les autres bâtons jusqu'à ce que le trou soit suffisamment grand pour faire passer le louveteau à condition qu'il ne soit pas obèse. Heureusement car mon dernier bâton est en piteux état. Je dis au gamin de sortir de là avec prudence. Ce qu'il fait avant de détaler à toute allure. Mes yeux s'écarquillent de stupeur. Et, les remerciements c'est pour qui ? Pour tes parents peut ètre ? Je t'en prie, je n'avais que cela à foutre de ma journée ! Le manque d'éducation des mioches de cette meute est effarant.                  
   

© Kinotto de LG.