Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
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Mer 2 Mar - 13:30
Adieux
Force → 18 Agilité →23 Endurance →13
Le loup noir avance. L'aube. La lueur orangée caresse son poil ébène, et se reflète, dans les tons violacés dans ses pupilles. Il tient dans la gueule une étrange plante, à la couleur du levant. Pourpre comme le ciel qui se déchire. Un Chrysamthème. D'un pas lent, son regard dérive le long du fleuve, alors qu'il continu d'avancer sur sa longueur. C'était un jour particulier, aujourd'hui... Et il s'en souvient à présent. Un anniversaire. Sa patte lui fait un mal de chien, mais ça n'a pas vraiment d'importance. La tête et l'échine basse, le loup solitaire progresse jusqu'à une destination que lui seul semble connaître. Aujourd'hui était l'anniversaire d'Akabé. Mon anniversaire. L'anniversaire du louveteau que j'étais. Je m'en souviens à présent... Je lâcha un soupire entre mes crocs, me stoppant pour descendre vers l'eau du fleuve, posant une patte dans cet eau que je ne voudrais boire pour rien au monde. Une courte inspiration, alors que mon cœur se serre, et que la tête me tourne. Je dépose la fleur sur la terre ferme, regardant mon propre reflet dans l'eau troublée par ma présence.
- Bonjour... Akabé. Il parait que c'est ton anniversaire... Je pousse un rire sarcastique. C'était stupide, de parler à son propre reflet. Comme s'il pouvait me répondre... Je revois l'image de ce louveteau, dans mon rêve, happé par la chien qui le tire pour lui asséner le coup fatal. Je me souviens de ce louveteau qui a tout risqué pour sa sœur... Sa sœur. - Sais-tu comment elle va? A-t-elle au moins survécu? Je me le demande...
Je me le demande réellement.
- Au moins serait-elle la seule de cette histoire à s'en être sortie... Car nous sommes morts Akabé, tu le sais, non? Cet anniversaire n'a aucun sens, ni pour toi, ni pour moi. Tu étais Akabé, et je suis Kobalt... Nous avons perdu notre famille. Notre santé mentale. Notre vie, ce jour-là, nous a été arraché, comme on déchire la peau d'un cerf. Si simplement, et pitoyablement...
Le loup noir lève légèrement la tête, quittant son face à face un instant, alors que la tête continu de lui tourner. La douleur de son membre maintient son esprit sur ces terres encore un peu. Prenant une nouvelle bouffé d'air, il tentait de calmer une voix tremblante. - Parce que tu as été stupide, nous sommes devenus ce que nous sommes, Akabé... Je t'ai même oublié, tu le sais? J'ai tout... Oublié. Ma mémoire, c'est ce que j'ai perdu aussi, par ta faute. Nous n'avons qu'une famille de fantôme... Ni mère, ni père, ni frère, ni sœur. Ils sont tous des mirages d'un passé... D'un passé...
Les mots restaient bloqués dans sa gorge, alors que son museau touchait la surface de l'eau. Il ferme les yeux, un court instant. Comme si les fermer ferrait taire ce qui lui brûle la gorge. - Un passé que j'aurais tant aimé voir durer...
Il me manque, ce passé. Cette chaleur. Je veux retourner à ce temps là, mais c'est impossible. Un deuil que je n'ai jamais porté. Que j'ai préféré oublié. Akabé. Akabé, voilà ce qu'était mon nom. Voilà qui nous étions, ce jour-là. Nous étions jeunes, nous étions innocents. Et alors Kobalt, ou Akabé, nous avons gouté au sang. Un rire monte dans ma gorgé, alors que je demeure la tête basse. Tout ça... Tout ça n'a plus aucune importance, c'est fini, alors pourquoi est-ce que j'y repense? Je gronde entre mes crocs, rouvrant lentement les yeux. Akabé, ce louveteau, me regarde toujours à travers le miroir d'eau. Avec lui ce père, et cette sœur. Arès. Colibri. Je prends cette fleur entre mes crocs, et la dépose sur l'eau avec douceur. Elle flotte, sur cette illusion qui me regarde toujours. Et disparait dans l'onde.
- Adieu à vous tous... Ce n'est que du passé... Vous êtes un passé... Je retrouverais le présent maintenant... Je continuerais à avancer sans vous... Que nos routes se croisent ou se chevauchent, seul le Destin en décidera... Arès, mon père... Colibri, ma sœur... Akabé... Mon ancien moi. Je ne vous oublierais plus...
Je me retourne lentement, alors que la petite Moria m'observe depuis son perchoir, semblant m'attendre. Une illusion, comme je les connais bien. Un sourire se dessine sur mes babines, et elle me le rend, comme si elle attendait que j'en finisse. Je la retrouve, alors qu'une unique larme coule de mes yeux azurs. Une larme seule pour des milliers d'autres d'un petit louveteau seule et perdu, au fond de moi.
#fk.016 pour kobalt
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Mer 2 Mar - 16:25
QUI ES-TU?
Bombe le torse, tu n'es plus un enfant.
force 40
agilité 31
endurance 33
Dans la vie, tout peut basculer très vite. De général des défenses, je suis devenue ami, avec l'ennemis. De cette amitié, j'ai du tourner le dos à mon alpha pour le sauver. Au lieu de le sauver, je suis mort. Mort en tant qu'Arès. Ressusciter en tant qu'un monstre, une épave du passé qui n'aurait jamais du exister, Châtiment. Quoi de plus ajuster comme nom, que l'apparence que l'on m'a donné. Une punition, mon exécution. J'ai vécu ainsi détruit et reclus au fond d'un taudis, une cellule humaine. Prison de fer et d'acier dont nul n'échappe, ni même la mort, que j'ai tant souhaité. Elle était comme une caresse, un espoir de tendresse, une prière d’échappatoire à l'enfer que mon corps me faisait subir, souffrance avant l'abattoir. Dans cet univers froid et sombre, plus d'une foie la folie aurait pu m'emporter. Peut-être en suis-je même une victime inconsciente. Inconsciente de sa propre folie, existant comme les autres au gré du vent pour finir couvert de sang, le sang d'un inconnu, le sang d'Arès, le loup dont j'ai pris la place, dont j'ai pris la vie.
Oui, tout peu basculer bien vite comme une simple balade. Une balade qui menait mes pas sur la rive douce du Styx sur laquelle je fais face à un étrange et triste spectacle. Un loup noir aux yeux bleus porte une étrange fleur en sa gueule. Je m'approche a pas feutrés, curieux. Il est abattu , emplis de tristesse. Son aura est aussi sombre que son pelage, qu'as-tu vécu? Je m'approche encore, me mêlant ainsi aux ombres des arbustes ornant la rive. Je te regarde oh toi, soldat déchu. L'air est empli de ton sang, es-tu blessé? Je te vois peiner à marcher pour déposer la fleur sur le courant de l'eau qui déjà de ses flots, l'emporte au loin. J'entend des murmures. Que dis-tu? Je me met à découvert, impossible de contenir la curiosité qui m'anime. Pourquoi? Je ne serais le dire. Arès était curieux, je le suis à mon tour.
- Adieu à vous tous... Ce n'est que du passé... Vous êtes un passé... Je retrouverais le présent maintenant... Je continuerais à avancer sans vous... Que nos routes se croisent ou se chevauchent, seul le Destin en décidera... Arès, mon père... Colibri, ma sœur... Akabé... Mon ancien moi. Je ne vous oublierais plus...
Le choc est immédiat, le regret foudroyant. Non! C'est impossible. La colère afflut en moi comme un torrent.
IL MENT!
Je bondis sur le loup, le poussant au sol de mes pattes meurtrières, grondant comme un monstre assoiffé de sang.
-MENTEUR!
Je le coince sur le dos, une patte sous la gorge pour le dévisager de mes yeux monstrueux.
-Qui es-tu pour prononcer ce nom!? Qui es-tu pour oser dire pareils balivernes!?
J'appuis ma patte sous sa gueule, près à le tuer d'asphyxie.
-Parle! Ou je t'arracherai la langue pour avoir prononcer ces mots!
La folie s'empare de moi et du sang perle sous mes griffes. Pas le mien. Le sien. Je lui fais face, seulement quelques centimètres séparent nos deux gueules. Il est jeune, mais pas tant que ça. D'où vient-il? Est-ce un espion venu me tuer? Un espion chargé de retrouver mon corps qui a échapper à la mort pour mieux l'assassiner? Je guette les alentours, alerte. Et si quelqu'un l'accompagnait? Je ne vois rien, et refixe mon attention sur lui. Mes crocs sont mis à nus. Ils lui font face tel la lame de la faucheuse attendant avant de s'abattre sur sa cible.
-Je te le répète! Qui es-tu?
.
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
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Mer 2 Mar - 16:56
Ou pas?
Force → 18 Agilité →23 Endurance →13
Moria me dévisage, alors qu'une chose me percute d'un seul coup, violemment. Je roule sur le flanc, puis le dos, et quelque chose appuie sur la gorge. Lorsque je rouvre les yeux, Moria couine à côté de moi, alors que le Monstrueux me fait face. Je le toise un instant. De surprise. Je ne le connais. Et il ne semble pas non plus me connaître. Sa voix, pourtant... Sa voix. Et cette odeur. Il découvre ses crocs, me surplombant de toute sa taille et son poids, alors que l'air commence à me manquer, et que mon ventre me brûle, s'accouplant avec la douleur de ma patte. -MENTEUR!
Dit-il, en pleine fureur. Kobalt le regarde toujours, dans un calme inconnu. Sa joue encore humide. Le Monstrueux découvre ses crocs, et la menace sonne dans l'esprit du loup noir comme une alerte. Comme un instinct. L'air lui manque, mais ses poils hérisse, alors qu'il montre les crocs à son tour, bougeant pour protester contre la prise que ce loup peut avoir sur lui. Ce n'est pas un faible. -Qui es-tu pour prononcer ce nom!? Qui es-tu pour oser dire pareils balivernes!? Parle! Ou je t'arracherai la langue pour avoir prononcer ces mots!
Parler risque de m'être difficile si tu m'étouffe, le monstre. Je lâchais un presque rire, entre deux respirations saccadés. Et toi alors, qui es-tu?
-Je te le répète! Qui es-tu?
Tu m'énerve avec tes questions! Je tords mon corps, ramenant mes pattes arrières dans ma direction, les posant sur son ventre, avant de donner un grand coup, espérant le faire reculer. Ma blessure à la patte allait se rouvrir, mais je m'en fichais éperdument. J'étais aussi blessé par ses griffes... Mais ce n'était que du détail, car je sentais la haine et la rage monter en moi. Moria me supplie, mais je ne l'attend pas... Plus. Presque plus. Je me débats, roule, me redresse et me décale de quelques pas, boitant malheureusement comme je le pouvais pour me défaire de sa prise. S'il chargeait à nouveau, je l'attendrais. Je lâchais un grondement féroce en direction. Il me traitait de menteur, puis me demandait qui j'étais. Il ne tourne pas rond ce loup. Presque autant que moi. - Je ne vois pas en quoi ça te regarde, ni même pourquoi je te répondrais, L'Affreux. On ne t'a jamais appris qu'attaquer avant de poser les questions, ça marchait pas vraiment?
Je me moquais, oui... Au final, la douleur qui me traversait était comme des électrochoc, m'arrachant un sourire de satisfaction. J'aimais la sensation d'être encore en vie sur cette terre. Je fonçais dans sa direction, le chargeant de front pour essayer de le renverser, mordant dans son épaule. C'était suicidaire, je n'avais que trois pattes pour m'équilibrer... Mais je tentais le coup quand même. Mordant farouchement, je me reculais presque aussitôt pour rouler sur le côté, une touffe de poil dans la gueule.
- Je me nomme Kobalt... Carnage de l’Éphémère... Et d'après toi, je suis aussi un "menteur"?
Je crachais la touffe de poil au sol d'un mouvement sec et dédaigneux. J'étais prêt à en découdre.
- En quoi suis-je un menteur? Que sais-tu de moi? Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà vu ta sale tête quelque part... Ou alors, je m'en souviendrais, c'est certain.
Je pouffais, l'adrénaline dans mon sang me remplissant de joie. Et alors... Et alors un flash, devant mes yeux. Moria; sous les pattes du loup noir.. Avec un autre loup gris, et lui... Akabé... Ce louveteau entre les pattes d'un reflet que j'avais vu un peu plus tôt... Entre les pattes... De père?
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Mer 2 Mar - 17:43
QUI ES-TU?
Bombe le torse, tu n'es plus un enfant.
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Le petit est fort. Il abat ses postérieurs rageusement sur mon ventre pour m’éjecter au loin. Ce dont il parvient. Ses paroles elles pourtant, ne sont que du vent à mon oreille. "L'affreux". J'ai l'habitude du dégoût que ressentent mes pairs en voyant mes cicatrices. Cela ne m'empêche pas de répondre à ses grognements par d'autres encore plus rauques. Le loup est bavard, trop bavard. Cela montre qu'il essaye de comprendre alors que dans mon esprit, toute trace de raison c'est envolé. Pourquoi? Ses paroles m'ont atteintes. Pourquoi? Je me souviens...
"Arès... Mon père."
Non. C'est bien trop gros. De tout ce dont j'ai vu, jamais il n'y avait la vie. Jamais il n'y avait l'amour d'un loup paternel. Seulement le désespoir. Pourquoi m'aurais-tu caché ça Arès?! C'est bien trop gros. Je ricane. Menteur, tu vas goûter au sang des morts.
- Je me nomme Kobalt... Carnage de l’Éphémère... Et d'après toi, je suis aussi un "menteur"?
L'effet est encore une fois immédiat. Arès m'a stopper dans mon élan alors que j'allais m’apprêter à arracher la gorge de cet inconnu. Si le nom Kobalt sonne comme un mensonge, Carnage de l'Ephémère lui est un souvenir précieux en la mémoire d'Arès. Je le ressens, comme la vague de tristesse qui l'envahit a ce souvenir. Et soudain, oui, soudain, pour la première fois en deux mois, ce n'est pas moi qui parle. Ce n'est pas Châtiment.
C'est Arès.
-Comment?
Je ne suis plus que spectateur de mon corps. Spectateur incapable de réagir, incapable de reprendre contrôle du corps qui seul, s'avance vers le loup, soudain calme, soudain... triste.
-Ce nom. Ce n'est pas possible. Akabé est mort. J'ai perdu mes deux fils. Comment peux-tu porter le nom de lune de sa mère. Comment peux-tu avoir le nom de Néréide?
C'est tellement gros que j'en ris intérieurement. Arès fut père? Arès a eut des enfants? Non. Non! C'est impossible!? Pourquoi n'ais-je jamais eu accès a cette partie de ses souvenirs. C'est impossible. Je ne comprends pas. Jamais je n'ai perdu la capacité de contrôler mon corps. Je pensais Arès éteint. Je le pensais mort. Seul sa voix, ou ses sentiments pouvaient envahir mon esprit. Et pourtant... Là... C'est de mon corps tout entier qu'il a pris possession... Comment... Je suis abasourdis. Incapable de réagir. Seulement spectateur...
Mon corps s'approche du loup noir, et il est envahis de tristesse, de souvenir de louveteaux guillerets qui bondissent autour de lui, jeune, beau. Qui est-ce...? Qui est réellement Arès?
.
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
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Mer 2 Mar - 23:25
Ou pas?
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Mes grondements s'estompèrent, petit à petit, alors que le chic dans mon esprit était grand. Tout se troublait, et commençait à se mélanger. Je fermais les yeux un instant, secouant la tête frénétiquement pour chasser cette image de mon esprit. D'un pas, je reculais lentement, courbant le dos. Ma patte me lance, et mes griffures aussi. Mais... Mais... Le regard perdu, je me plongeais dans ce mirage. Dans cette grotte où il dormait, ce reflet, cette illusion, ce... Ce père que je ne reconnaissais pas. Mes poils toujours hérissé, je tentais de calmer l'éclatement qui se produit dans ma poitrine. L'adrénaline et l'euphorie sont parti pour ne laisser qu'une place glaciale au fond de mon âme.
-Comment?
Il s'approche de moi, et je recule, me baissant un peu plus sur mes pattes. Ne m'approche pas, fantôme... Ce n'est pas parce que l'illusion de mon père t'a choisi que tu peux m'approcher!
-Ce nom. Ce n'est pas possible. Akabé est mort. J'ai perdu mes deux fils. Comment peux-tu porter le nom de lune de sa mère. Comment peux-tu avoir le nom de Néréide?
Akabé. Non... Il avait pu l'écouter tout à l'heure. C'était peut-être une manipulation du loup. Ou pas. Quel serait son intérêt. Je ne sais pas... Je ne sais pas, et mon esprit s'embrouille un peu plus.
- Tais toi! Tu...
La voix tremblante de rage, le loup noir redressa furieusement la tête, claquant des mâchoire; le regard perdu.
- Tu m'embrouilles!
Je poussais un râle rageur, agitant la tête de droite à gauche, la laissant pendre mollement, alors que Moria se trouve sous mon museau. Je boite sur ma patte blessé, me décalant un peu plus de ce fantôme.
- Tu ne peux pas être réel... Akabé est mort, il vient de mourir... Je ne veux pas de ce passé! Je l'avais enfin oublié! Je ne suis plus Akabé! Akabé est mort car sa sœur à fuit comme une lâche! Car le chasseur ne s'est pas satisfait de son frère! Car son père n'était pas capable de surveiller ses enfants! Je suis mort!
Sa voix se perdait dans le désespoir.
- Je ne me souvenais même plus du nom de ma mère... Pourquoi rouvrir toutes ces blessures, hein? Pourquoi?!
Son ton s'était envolé, alors qu'il toisait l'Affreux d'un regard plein de colère et de haine.
- Si tu sembles si surpris... Carnage de l’Éphémère est bel et bien mon nom... Arès... Mon... Père... Mon nouveau nom est Kobalt... Le nom que l'on m'a donné après que vous m'ayez abandonné... Après que je vous ai oublié...
Les pattes du lui se dérobèrent sous lui, tremblantes. Sa plaie s'était rouverte, bien sûr... Mais c'était d'avantage les émotions qui me perturbait. Il se sentait malade... Perdu. Un cœur qui hurle.
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Mer 2 Mar - 23:58
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Bombe le torse, tu n'es plus un enfant.
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Châtiment, calme-toi.
Je rêve! Le loup mort en moi me parle! Mais quelle supercherie. Dégage de mon corps. Tu es mort! VAS-T'EN!
Je vais te raconter. Te raconter cette histoire si triste. Le destin de trois louveteaux brisés par l'avidité des humains, par un père absent.
" C'était il y a plusieurs années. Une louve dont la châleur avait attiré mes pas de solitaire avait mise bas à ce qui était, ma descendance, ma fierté malgré le fait que ni elle ni moi, n'étions épris l'un de l'autre. Néréïde était le genre de louve solitaire qui vivait pour elle avant de vivre pour les autres. Ses petits? Elle ne les avais pas souhaité, mais je l'avais supplié de les nourrir assez longtemps pour les élever moi même, Arès, le solitaire. Elle avait accepté et je ne serais jamais si c'était à cause de la beauté de ces petits êtres, ou pour la nourriture que je lui fournissais chaque jours. Je les ai vu grandir. Colibri, un ange blanc. Akabé un petit être noir aux yeux exotiques bleus. Regarde-le! Regarde ces saphir qui brillent en ses yeux. Je m'en souviendrais toute ma vie. Et pourtant, pourtant, cela doit bien faire trois ans que je l'ai perdu. Car oui, j'ai failli dans mon rôle de père. Sais-tu ce que cela fait de perdre ses petits, déchiqueté surement par les chiens d'un chasseur! Colibri m'était revenu se soir là, couverte de sang sur son beau pelage écarlate. J'avais écouté ce récit à briser un coeur, à écorché une âme. Ses frères étaient disparu, à jamais.
Pendant un temps je n'y avais cru. J'avais cherché des jours durant. Marcher des kilomètres et pourtant. Jamais, au grand jamais, je ne l'ai retrouvé. La tristesse m'avait détruit, et j'ai perdu ma fille à son tour. Je n'étais plus un bon père. Je ne pouvais veiller sur elle. J'ai alors disparu, oubliant, ou essayant. Jamais je n'ai parlé de mes enfants, car jamais je n'ai ressentis la fierté d'en parler. Sais-tu ce que cela fait, Châtiment, de perdre ses enfants? C'est une destruction intérieur. Une lame qui vous perfore le coeur. Je ne me suis jamais pardonné, est-ce pour cela que jamais je n'ai su imposé mes sentiments à Nyméria, ou bien été capable de vivre une autre relation...? Je ne sais..."
Arès s'était tu. Il m'avait raconté cela alors que j'étais spectateur de celui qu'il appelait Akabé, en train de se détruire l'esprit. Je n'étais pas fou ou malade. Je n'imaginais pas Arès en moi, je le subissais, et je connaissais cette lueur, cette lueur d'appel à l'aide dans les yeux qu'avait Kobalt. Il avait besoin de quelqu'un comme j'avais eu besoin de Manîthil. Il était seul. Seul comme je l'étais.
Je ferma mon oeil valide. Acquiesçant de l'esprit, je laissa la place, serein désormais, à Arès. Etait-ce là, la plus grande erreur que j'allais commettre? Le serais-je seulement un jour... Après tout, je suis celui qui a prit le corps d'un mort. Un mort qui désormais s'avance vers un loup à la place de moi. Un mort qui a récupérer son corps...
- Je t'en pris, regarde-moi!
Arès avait dans la voix ce qu'il me manquait. Des sentiments. De l'émotion. Il s'approchait encore, et posa sa tête sur l'encolure du mâle noir, susurrant à son oreille, des mots réconfortant.
- Mon fils. Calme - toi. Je suis là. Je t'ai retrouvé. Soit celui que tu désires, Kobalt, ou Akabé. Tu es, et tu seras toujours mon fils. Mon sang. J'ai cru t'avoir perdu à jamais. Colibri... Elle était si dévastée... Je vous ai perdu ton frère et toi, et j'étais brisé, écorché. Mais désormais, je t'ai retrouvé, et jamais, tu entends mon fils! Jamais je ne te laisserai tombé une seconde fois. Je t'en pris, pardonne-moi. Pardonne-moi de n'avoir su t'apporter une mère aimante, de n'avoir su remplir mon rôle de père.
La nausée me prenait au cœur alors que le sien, lui se serrait de joie. J'étais l'étranger, ils étaient une famille.
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[/quote]
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Jeu 3 Mar - 0:19
Ou pas?
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Je restais sur le sol, la truffe contre la poussière. Mon corps me semblait si lourd, si lourd... C'est mon cœur qui se charge de plomb. Il me pèse, c'est si fort. Pourquoi es-tu heureux? Pourquoi sens-tu ce soulagement? Faible, c'est un sentiment si... Si faible... Je fermais les yeux, essayant d'oublier ces tremblements qui me désespèrent? Je te parais faible, Moria? Elle ne dit rien, comme d'habitude. Elle me regarde juste tristement, se demandant sans doute ce qui m'arrivait. Si seulement j'avais la réponse, Moria, si seulement...
- Je t'en pris, regarde-moi!
Je relevais les yeux dans la direction de cette voix lointaine, changeante... Sur cet épave qui ne portait plus cette illusion. Sans elle, je ne le reconnaissais plus. Comment pouvais-je simplement le reconnaître? Son museau caressa mon poil, m'arrachant un frisson de dégout, et en même temps de bien-être. Je ne comprends pas mon corps, ni mon esprit... Je suis perturbé, et sans... Sans repère.
- Mon fils. Calme - toi. Je suis là. Je t'ai retrouvé. Soit celui que tu désires, Kobalt, ou Akabé. Tu es, et tu seras toujours mon fils. Mon sang. J'ai cru t'avoir perdu à jamais. Colibri... Elle était si dévastée... Je vous ai perdu ton frère et toi, et j'étais brisé, écorché. Mais désormais, je t'ai retrouvé, et jamais, tu entends mon fils! Jamais je ne te laisserai tombé une seconde fois. Je t'en pris, pardonne-moi. Pardonne-moi de n'avoir su t'apporter une mère aimante, de n'avoir su remplir mon rôle de père.
Je fermais les yeux, prenant une courte inspiration, alors que mon propre museau effleure sa fourrure, restant couché sur le sol comme le faible que je devenais. Que ces émotions futiles créaient. Je dois les oublier... Elles m'empêchent d'avancer. Mais je veux... Juste une dernière fois, par pitié... Juste aujourd'hui... Je veux retrouver cette chaleur qui me manque tellement. - Il...
Ma voix était rauque, perdu à travers son pelage abîmé. Les mots n'était pas si simples à choisir, et encore moins à formuler...
- Il... Je te pardonne... Akabé et... Kobalt aussi... Te pardonnent...
C'était les seuls mots que je parvenais à articuler, avec peine. j'avais la sensation suffoquer... Je ne voulais pas perdre le contrôle maintenant, je ne voulais pas me laisser aller à la douceur d'un oubli, d'une folie passagère pour calmer ce fléau qui me ronge de l'intérieur.
- Je ne veux plus être seul... Père... Je ne le veux plus... Mais...
Mais je suis un danger, je suis dangereux. Qui sait quand je péterais les plombs? Moria? A la bonne heure, elle ne dit jamais rien, et personne d'autre que moi peut la voir. Je détachais lentement ma truffe de sa chaleur, les yeux toujours clos.
- Je ne peux pas... Je finirais par te blesser... Je finirais par tous les blesser... Même Colibri... Je ne peux pas... Je ne suis pas digne ni... Apte à avoir une famille... Je finirais toujours par... Tout détruire...
Je rouvrais lentement les yeux, le calme reprenant mon être. Je me sentais faible, et pitoyable. Trop faible pour garder le contrôle. Trop pitoyable pour essayer de fuir cette situation.
#fk.016 pour kobalt
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Jeu 3 Mar - 0:50
[quote="Châtiment"][size=14]
QUI ES-TU?
Bombe le torse, tu n'es plus un enfant.
force 40
agilité 31
endurance 33
Arès était là, à soutenir le regard fuyant de son fils. Je lisais en lui à quel point il était égarer, à quel point cette rencontre le chamboulait. Arès lui buvait ses paroles, les avalait une à une comme si il respirait pour la première fois... Pour la première fois...
Etais-je celui qui avait commis l'erreur au final? Après tout, depuis mon réveil, je suis le seul à avoir provoquer ses souvenirs, à avoir rencontrer ses amis, ses amours. Est-ce donc ainsi? Suis-je celui qui a provoqué ce moment? N'avais-je ma place en ce corps que pour permettre à son esprit de devenir plus fort? Etais-ce moi qui devait, encore une fois, endurer toutes ces blessures alors que toi! Arès, tu dormais paisiblement au fond de mon être pour mieux reprendre des forces.
Je te hais.
Je lui envoie cette pensée de tout mon être. Oui je le hais. Ce loup si malsain m'a laissé espérer avoir une vie. Vivre! Alors que sous mes yeux, le voilà à se prélasser bien-heureux. Il est le seul à être heureux, et je le jalouse intérieurement pour ça.
- Il... Je te pardonne... Akabé et... Kobalt aussi... Te pardonnent... Je ne veux plus être seul... Père... Je ne le veux plus... Mais...
Je sens l'étreinte d'Arès se resserrer encore plus fort contre son fils. Je sens le déchirement que les paroles de Kobalt lui fait, et aussi le soulagement qui l'envahit.
- Je ne peux pas... Je finirais par te blesser... Je finirais par tous les blesser... Même Colibri... Je ne peux pas... Je ne suis pas digne ni... Apte à avoir une famille... Je finirais toujours par... Tout détruire...
Je rigole alors qu'Arès se liquéfie. Oui, que pensais-tu Arès. Ce loup est brisé. Il a dû subir moult traumatisme alors qu'il n'était qu'un jeune et frêle louveteau. Seul face à une terre désolé, dévasté, dangereuse et périlleuse. Que pensais-tu toi, loup solitaire? Hein!? Que ce loupio de 3 mois allait grandir normalement? Ses stigmates sont aussi profondes que les miennes. Son cerveau semble avoir des séquelles bien plus lourdes que tu ne pourrais le supporter. Si il était né avec, tu aurais dû le tuer. Tu le sais. Alors que feras-tu? Abrégeras-tu ses souffrances comme un père le ferait pour son fils souffrant? Je sens soudain la colère d'Arès se muer en moi.
Silence!
Son hurlement intérieur me rend incapable de penser, incapable de respirer, je suis encore une fois, spectateur impuissant. Je ferme les yeux de mon esprit et alors, je me sens disparaître dans les méandres de cet être immense. Qui suis-je...? Est-ce la ma fin... Je ne ressens plus rien
[Châtiment n'est plus le narrateur, c'est Arès désormais] Il est là. Mon fils. Si brisé. Je l'ai retrouvé. Je ne l'abandonnerai pas. Je le sens écorché comme son père, et je m'en veux d'être le responsable de ce carnage. Je sens ton souffle contre mon pelage. Mes oreilles se plaquent en arrière de tristesse. Que t'ais-je fais? je soupire et m'assois face à toi.
- Tu es le sang des écorchés, l'héritage des éphémères. Tu seras fort, tu es mon fils. Regarde-toi. Tu as survécu, seul. Cela ta brisé et rendu sauvage, mais il n'y a rien de plus puissant que le lien du sang. Regarde dans mes yeux, vois-y ce que j'y vois. Un loup magnifique aux yeux de saphir, capable de gravir des montagnes alors que le monde, et le destin a toujours été contre lui. Aujourd'hui, je suis là, je t'ai retrouvé, et tout est fini. Tu n'as plus besoin de lutter. Repose-toi mon fils. Repose toute cette souffrance sur mes épaules, je l'endurerai pour toi. Viens mon fils! Viens avec moi. Je t'emmène voir une connaissance, elle pansera tes plaies et je guérirai tes blessures, aussi profondes soient-elles.
Je me penche plus près de lui alors, baignant mon oeil valide de sa splendeur.
- Me laisses-tu t'aider, fils?
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
2103
Points :
0
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Ignis
Niveau Rang :
Soldat
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Jeu 3 Mar - 9:59
Ou pas?
Force → 18 Agilité →23 Endurance →13
Pourquoi cette chaleur m'avait-elle manqué? Pourquoi devais-je la retrouver le jour de ton enterrement? Je ferme les yeux, alors que ce père sert d'avantage son étreinte sur moi. Je me laisse aller à ce goût du miel, doux, qui coule le long de ma gorge. C'est sans doute un poison. Un poison qui me tuera... Mais je m'en fiche, sur l'instant... Je désire juste rester ainsi, ne penser à rien... Croire qu'une chose n'en entrainera pas une autre. Je souhaite être naïf, rien qu'un instant... Juste cet instant. J'en oublierais presque ma douleur. Physique ou mental, quelle est la différence à mes sens? Je souhaite simplement avancer encore plus loin... Toujours plus loin. Et aujourd'hui, je retrouvais un père qui pourrait m'aider à tenir debout. Peut-être ne serais-je plus l'esclave de ma vie. Ah... Ahah, je ris intérieurement, sarcastique. J'aime penser que les choses n'iront jamais pour le mieux... Alors que cette autre partie de moi l'espère. N'est-ce pas Moria?
- Tu es le sang des écorchés, l'héritage des éphémères. Tu seras fort, tu es mon fils. Regarde-toi. Tu as survécu, seul. Cela t'a brisé et rendu sauvage, mais il n'y a rien de plus puissant que le lien du sang. Regarde dans mes yeux, vois-y ce que j'y vois. Un loup magnifique aux yeux de saphir, capable de gravir des montagnes alors que le monde, et le destin a toujours été contre lui. Aujourd'hui, je suis là, je t'ai retrouvé, et tout est fini. Tu n'as plus besoin de lutter. Repose-toi mon fils. Repose toute cette souffrance sur mes épaules, je l'endurerai pour toi. Viens mon fils! Viens avec moi. Je t'emmène voir une connaissance, elle pansera tes plaies et je guérirai tes blessures, aussi profondes soient-elles. Me laisses-tu t'aider, fils?
Je rouvre une nouvelle fois les yeux. Combien de fois déjà l'ai-je fait? Les paroles de mon père me semble lointaine... Je ne suis plus un louveteau. Je suis une adulte capable de porter ce poids. Capable de tenir debout, grand... Fier. Mon héritage, c'était une chose, un appuie, certes... Ce père était un nouvel appuie pour moi...
Le tumulte des émotions semblait s'apaiser lentement dans son esprit, pour une première fois sans faire couler le sang. Son être perdait ses tremblements, alors qu'il tente de reprendre appuie sur ses pattes. Une boule blanche l'encourage, alors qu'il se redresse calmement, se trouvant à la même hauteur que son père. Face à face...
- Merci... Mais je dois porter mon propre fardeau... Et tu as l'air d'avoir le tien déjà bien lourd... Tu n'as pas besoin d'en faire plus...
Le loup noir glissa son museau contre la joue de son père délicatement, dans un petit sourire amusé. Presque comme une taquinerie...
- Je suis un adulte maintenant... Inutile de me traiter comme un enfant...
Je boitais légèrement, posant mon épaule contre la sienne, m'y appuyant légèrement. C'était agréable, d'une certaine manière.
- Je ne peux pas encore te suivre père... Il me reste des choses à terminer... Des choses que je dois faire seul... Mais...
Sa voix semblait plus incertaine. - Mais après ça... Oui, je viendrais avec toi... Je voudrais bien... Essayer de rester avec toi... Et retrouver une... Famille...
Je tournais la tête sur le côté, ce mot me semblait étrange entre mes crocs. Mais c'était bien le cas... Une famille. J'allais peut-être retrouver une famille... Une famille à qui il manquait encore une personne... Cet intérêt soudain me semble lointain... Et pourtant si frai. Je veux savoir... Comment elle va.
- Tu sais... Comment elle va? Colibri...?
Je tournais mon regard dans sa direction. Je... Je m’inquiétais pour elle. C'était nouveau. Tellement nouveau. Je... Je devais l'accepter...?
#fk.016 pour kobalt
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Mer 9 Mar - 10:46
[quote="Châtiment"][size=14]
QUI ES-TU?
Bombe le torse, tu n'es plus un enfant.
force 40
agilité 31
endurance 33
Cela suffit. Le silence a duré assez longtemps. Je ne t'appartiens pas. Je ne t'appartiens plus. Alors que je reprend le contrôle de mon esprit en ce corps, Arès recule. Oui, je suis le chef de ce corps. Je suis le capitaine de cette âme. Tu ne me prendras pas ma vie, tu ne me prendras pas mon corps.
C'est un combat que je mène contre l'esprit d'Arès, un combat difficile mais que je n'abandonnerai pas. Il est aveuglé par ses retrouvailles, mais il a oublié que c'est par sa faute que j'ai souffert à sa place. Je suis celui qui a un droit sur ce corps. Je suis celui qui est vivant. Je sens l'esprit d'Arès perdre toutes ses forces et son monopole. C'est moi qui bouge ces pattes, c'est moi qui bouge ses lèvres. Je souris. Regarde le loup face à moi. Son fils. Celui-ci venait de rejeter son aide, et c'est peut être pour cela qu'il m'était plus simple de reprendre possession de mon corps. Alors que je reculais, toujours face à lui, je repris mon allure froide et distante sans pour autant avoir un air agressif comme auparavant.
"Petit, ton père n'est qu'un esprit mort. Laisse tombé. Il t'a parlé, mais tu ne le reverras plus. Je n'aurais pas la faiblesse de le laisser ressortir de nouveau. Il a été tuer. Je suis le seul loup qui a un droit sur ce corps. Laisse tombé. Refait ta vie. Ne me fait plus jamais face."
Je tourne enfin le dos, près à rentrer à la tanière.
"Ton père ne sait pas ce qu'est devenu Colibri. Elle doit être morte. Comme son fils."
J'avais dis la dernière phrase de manière froide est cassante. Je ne devais pas laisser à ce loup l'espoir de revoir son père. Non. Ce n'était pas possible. Je ne laisserai plus cela ce produire. C'est terminé. Tu as été pardonner, maintenant tu peux mourir en paix, ou pourrir en paix si tu préfères. Je ne serais plus cet intermédiaire. Je te combattrais de mes tripes pour te faire dégager de mon corps.
Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
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0
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Ignis
Niveau Rang :
Soldat
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Mer 9 Mar - 16:37
Ou pas?
Force → 18 Agilité →23 Endurance →13
Je l'observais, sentant que quelque chose n'allait pas. Le regard bas, je toisais le visage de ce père qui ne me répondait pas. Son attitude changea soudainement, et je compris quelque chose. Que ça n'était pas mon père. Comme je pouvais ne plus être Kobalt. Était-ce une maladie commune à notre famille? La génétique? Je me le demande... Sur l'instant, je me dis que finalement, je ne suis peut-être pas le seul monstre de ces terres. Sa remarque me confirma vite bien des choses. Et alors qu'il s'en allait, je répondis, les crocs légèrement serrés.
- Je reviendrais le voir, mon père... Je reviendrais le voir, et je retrouverais Colibri aussi... Qu'on puisse se dire adieu en bonne et due forme.
Je fis demi-tour à mon tour, boitant. Cette patte me fait un mal de chien.