Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Qu'est-ce que je me fais chier … Qu'est-ce que j'en ai marre d'être toujours tout seul ! Et Eredor qui n'est même pas là aujourd'hui, où est-ce qu'il se cache ce pseudo loup ? Je l'aime bien mais pas quand il se cache de moi ! Enfin, tant pis, on dirait que je vais devoir me trouver une activité avant de mourir d'ennui … Soupirant, je me balade dans les terres du nord, entre les marais de la griffe verte et la forêt aux pendus. Je lâche un bâillement, fatigué, fatigué de rien foutre et pourtant, j'ai bien des choses à faire … Genre aller faire face à ma famille … Un jour ou l'autre, je vais devoir aller les voir, cesser de fuir mais, ce n'est pas évident de se convaincre quand on a une mère et un géniteur capable de vous réduire en bouillit. Non pas que j'ai peur de Tybalt hein, ce loup n'est rien qu'un chien galeux qui ne ressemble à rien, qui a besoin de tuer pour se sentir vivre, qui s'en prend à n'importe qui gratuitement. Oui d'accord, moi aussi je m'en suis pris à plus faible que moi et gratuitement mais, j'étais gamin, je m'ennuyais, j'avais besoin de jouer, je suis pas à blâmer quand même ! Je suis différent de ce loup répugnant, je n'ai rien à voir avec lui, qu'importe si je partage son sang, il n'est rien et ne sera jamais rien à mes yeux !
Je pousse un soupir alors que mes pattes m'ont mené non loin de la tanière de Manîthil. Tiens ça fait longtemps que je l'ai pas vu celle-la et, c'est pas plus mal. Moins je la vois et mieux c'est, après tout, si je dois aller la voir, c'est que j'ai besoin d'être soigné donc, c'est que je me suis prit une raclée ou autre et, il est hors de question que je perde contre qui que ce soit ! Tiens, c'est qui celui-la ? Un patient à Manîthil ? Je fixe un loup roux, ou brun, ou je sais pas trop et je m'en fiche en vrai. Roux, brun, c'est pareil à mes yeux ! Bref, j'ai pas le souvenir d'avoir déjà croisé ce loup quelque part et, au vu de sa gueule, il a pas l'air des plus commodes, quoique … Je le regarde plus intensivement avant de finalement aller le voir.
- Yo, si t'attend la vieille, j'crois qu'elle est partie faire un tour.
Je ne sens pas l'odeur de la blanche alors, c'est qu'elle est partie fouiner, pour changer.
Avais-je trop chassé? La forêt s'était vidé. Les proies fuyaient. Ce n'était pas bon signe, j'allais devoir parcourir plus de kilomètre et donc devoir réduire la taille des gibiers que j'attrapais. Je ne devais pas prendre une seconde fois le risque de me faire piquer ma proie par l'un de ces chiens de l'enfer une seconde fois. Si j'étais trop visible, c'était la fin. Je devais rester discret, furtif, et vif. Alors que je réfléchissais guettant une piste, une odeur me parvint. Différente. Un loup. Je n'en doutais pas une seule seconde, mes sens avaient repris leurs fonctions. M'approchant à pas feutrer je fus interpellé par une voix plus proche que ce que j'aurai pensé. Oui, bon, encore un peu d'entraînement pour que mon odorat soit parfait.
- Yo, si t'attend la vieille, j'crois qu'elle est partie faire un tour. T'avais besoin de la voir pour quelque chose ?
Je tourne la tête, quelque peu déboussoler par sa façon de parler. Qui est la vieille? J'ouvre de grand yeux, mécontent. Ainsi donc Manîthil serait la vieille? Si elle est vieille que suis-je? Sénile ? Je grogne. Qui est ce gamin un peu trop familier. Je n'aime pas que l'on manque de respect à celle qui m'a sauver, mais il n'a pas l'air agressif. Se sont ses mots, il doit manquer d'éducation lupine.
Je l'observe, silencieux. Ce loup semble fort pour son âge. Il a un bon gabarit, de bons muscles. Il ferait un partenaire de combat parfait.
-Je voulais m'entraîner au combat, et il semble que je viens de rencontrer le loup idéal pour ça. Qu'en dis-tu gamin?
Il n'était pas difficile de parler à sa manière. Vulgaire, ou grossier. Je savais que je le provoquais, mais n'y avait-il rien de mieux que la provocation pour faire sortir un loup de ses gonds? Je regardais mes plaies de la semaines passées. Elles semblaient déjà presque refermées grace aux bons soins de Emarok et son apprentis Anya. Si je me ménageais tout irait bien.
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Mer 2 Mar - 13:44
Prépare toi !
force 37 - agilité 31 - endurance 32
Bah, pourquoi il me regarde comme ça celui-la ? J'ai dis un truc de travers ? Pas besoin de grogner mon gros ! C'est pas la petite bête qui va manger la grosse comme on dit et, même si je ne suis plus la petite bête d'autre fois mais, un loup bien battit, je suis encore conscient du fait que je ne ferais probablement pas le poids face à un adulte expérimenté, quoique tu ne sembles pas plus expérimenté que ça en regardant bien. En tout cas, on t'a arraché la langue ? Tu ne dis rien ? T'es muet mon grand ? Je penche la tête sur le côté, attendant que tu daignes me répondre et finalement, des mots sortirent enfin de ta gueule.
Un sourire se dessine sur mes babines. Ainsi tu veux t'entraîner et avec moi ? Je suis le loup idéal qui plus est ? Ah ! Comment ne pas être flatté par ça ! Pour le coup, j'accepte de passer outre ton « gamin », le vieux. Tu as déjà su me brosser dans le sens du poil et, voilà que je me met à gonfler le poitrail. Si c'est un adversaire de taille que tu souhaites alors, tu m'as trouvé mon gros ! Je m'ennuie donc, ça tombe bien, j'ai bien besoin d'un petit entraînement puis, en plus, les Lames de Foudre ne semblent pas être présente aujourd'hui alors, autant en profiter avant que ces pluies d'acides ne s'abattent de nouveau ici.
- C'est demander si gentiment, comment refuser, papy ? Aller ! Prépares toi !
Et sans même attendre, je m'élance dans sa direction, prêt à le percuter, quoique non, si je le percute d'un seul coup, je doute que cela ai son effet alors, j'esquive au dernier moment pour passer derrière toi avant de te donner un violent coup de poitrail dans la cuisse. Hey coco, je suis là ! Essayes donc de m'attraper ! Je lâche un grondement en bondissant de côté et cherche cette fois-ci à t'attaquer directement. Évidemment, je n'irais pas trop fort, promis ! Après tout, c'est un entraînement, non ? Puis t'as l'air déjà tout casser, on va éviter de te briser davantage … Esquive moi si tu le peux ! Je bondis en direction de ton dos pour chercher à m'y accrocher ...
La dégaine de ce louvard est assez étrange. Je ne reconnais rien de ce qu'il m'est déjà donner de voir dans son comportement. Qu'est-ce que cela signifie ces regards hautain? Puis je lui répond et il se met à bomber le torse. Ainsi donc tu es réceptif au flagorneries, parfait commençons! Mais à peine me suis-je mis en tête de commencer que le louvard me saute déjà dessus! Rapide! Il prépare une frontal, alors je m'appuis sur mes antérieurs pour amortir le choc, les griffes plantées dans le sol, près à encaisser quand soudain, d'un bond de côté le loup disparait de mon champs de vision et quelque chose me percute dans la cuisse. Je chancelle un instant mais le coup n'est pas violent. Le loup aurait-il pitié de l'état de mon corps au point de retenir ses coups? Certes c'est un entraînement. Mais quand on y met pas du sien, les muscles ne s'endurcissent pas. La mémoire de mes entraînements d'ancien général me reviennent en tête. Oui j'ai déjà vécu cette situation, les entraînements à deux, encaisser les coups... ma spécialité. Car c'est ce que veux ma carrure, endossé de violents coups pour épuiser mon adversaire afin de le mettre au tapis. Un vrai tank.
Le loup est dans mon angle mort, et je vois parfaitement ses muscles se mouvoir sous son épais pelage. Je les vois se tendre alors que ses antérieurs quittent le sol pour atterrir sur mon dos. Je le laisse faire, le laissant croire à la victoire et alors que ses pattes prennent contact avec mon dos, je bascule mon corps entier en arrière afin de l'écraser sous mon poids. Le choc est lourd, mais pas violent. Je me redresse et reprend distance le temps que le loup se relève.
-Bon et bien, commençons.
Ma voix se veut taquine. Les jeunes sont toujours aussi impatients de sauter dans le tas. Je sens que cet entraînement va déverrouiller mes gambettes.
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Mer 2 Mar - 16:58
Papy
force 37 - agilité 31 - endurance 32
Je vais l'avoir, je vais l'avoir ! Ça y est ! Je suis sur ton dos ! Je n'ai plus qu'à plonger mes crocs dans ton encolure mais, non, ça tu ne me laisses pas faire ! Je n'ai pas le temps de réagir que, déjà, je sens mon corps basculer avec le tien avant que tu ne m'écrases, me coupant le souffle. C'est ce que tu veux alors ? Qu'on y aille plus franco ? D'accord papy alors dans ce cas là, je me retiendrais un peu moins ! Je me redresse pour te faire face, en position d'attaque, souriant à tes mots. Oui, commençons et pour de bon cette fois-ci !
Je m'élance dans ta direction avant de bifurquer d'un seul coup. Je te tourne autour rapidement avant de venir te pincer l'une de tes pattes arrières. Je me recule, hors de question de te laisser le temps de contre-attaquer maintenant alors que je n'ai pas terminé mon petit cinéma ! Je montre les crocs, un grondement d'excitation s'en échappant. Aller mon vieux, montre ce que ta carcasse amoché vaut vraiment ! Je me campe sur mes quatre pattes avant de prendre une impulsion dessus pour te charger. Cette fois-ci, je te percuterais pour de bon ! Je n'irais pas de patte morte ! Je te rentre soudainement dedans mais, est-ce suffisant ? Cela te fera-t-il réellement basculer ou, est-ce que je manque de force ? Nous le verrons rapidement ...
Tout ceci n'est qu'un manège. Un jeu dont tu es mon partenaire. Tu souris, et intérieurement, moi aussi. Je sens mon âme de loup se développer a ce contact féroce et pourtant contrôlé. Je t'observe, tu te dandines avant d'attaquer, si prévisible. Ta queue me montre à quel point l'excitation de ce combat t'a envahis. Tu te laisses dévorer par celle-ci, et nous jouons dans un duel endiablé. Je te vois te cambrer tu es près, je le suis aussi. J'enfonce mes griffes profondément dans la terre, je contracte les muscles de mes antérieurs et de mes postérieurs. L'adrénaline s'insinue dans mon corps, je suis près à amortir le choc de ton contact. Je veux voir, voir ce que tu as dans le ventre, ce dont tu es capable, et tu arrives de plein fouet. Je sens mes pattes reculer laissant derrière ma présence des traces de griffes. Je tiens tant bien comme mal alors que nous sommes l'un dans l'autre a se prouver notre force. Combat de buffle, je ne lâche pas et tu tiens bon. Ta force est impressionnante pour parvenir à me faire reculer alors que la terre est désormais sèche. Tu seras un redoutable guerrier, j'en suis sur. Mais avant cela, oui avant cela, tu dois acquérir des années de combats, de l'expérience. Un sourire malicieux se dessine sur ma gueule. Tandis que poitrail contre poitrail nous luttons, je m'esquive sur le côté, brisant soudainement le lien qui nous retenais. Tu perds l'équilibre mais ne tombe pas, je dois en profiter. Me penchant j'attrape dans ma gueule, sans mordre, ton antérieur gauche et me glisse sous ton corps d'adulte pour passer sur le côté de ton postérieur droit. Tirant un bon coup, cette fois ton museau fait face au sol, tu tombes. Je m'éloigne de nouveau de toi pour te laisser reprendre contenance, des fois l'agilité suffit à la force, et même si je ne suis pas un exemple dans se domaine, avec un peu de malice, on peut mettre à mal bien plus imposant que soit. Maintenant voyons voir, vas-tu absorber ma technique et la retourner contre moi? Ce combat est excitant. Mon souffle est mesuré, mais mon coeur bat à la chamade. C'est si bon de combattre. Et pour un jeune loup, je suis plutôt impressionner.
- Je t'attend!
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Mer 2 Mar - 23:54
Je sais faire preuve de malice !
force 37 - agilité 31 - endurance 32
Corps contre corps, force contre force, malgré que je sens que tu es plus fort que moi sur ce plan là, je reste campé sur mes pattes, enfonçant mes ongles dans le sol pour tenir bon. J'essaye de mettre tout mon poids dans mes membres avant afin de ne pas reculer, afin de continuer de pousser. Non je ne te laisserais pas me mettre à terre si facilement ! Je reste sans bouger, tel un rocher faisant face à une mer déchaîné dont les vagues ne cesseraient de le harceler. Je ne bouge pas d'un pouce, ou presque … Je sens que je commence à glisser et, finalement, c'est toi qui te dérobe. Ayant mit tout mon poids sur toi, je perd l'équilibre mais, me reprend rapidement avant que l'avant de mon corps ne touche le sol. Me rattrapant je me redresse et, déjà, tu passes à l'action. Je n'ai pas eu le temps de suivre ton mouvement que déjà tu réussis à me mettre au sol. Putain !
Lâchant un grondement de frustration tout en me redressant, je secoue la gueule pour virer la terre qui s'y est accroché et, plante mon regard ambré sur toi. Si tu crois que je vais me laisser faire ainsi, tu te trompes lourdement ! J'adopte de nouveau une posture d'attaque, me préparant à attaquer de nouveau car, je sais que tu attends désormais la contre-attaque, je le vois à ta posture et, tu n'as pas besoin de te faire prier pour que j'arrive. Plaçant ma patte avant droite un peu en arrière, je plante mes ongles dans la terre avant de la ramener d'un seul coup vers toi, t'envoyant ainsi de la terre dans les yeux, de quoi te surprendre et t'occuper un moment !
Profitant de cet instant, je décide de m'élancer vers toi, fauchant tes pattes sous mon passage attrapant ta patte arrière dans ma gueule pour la tirer d'un coup sec vers l'arrière. Et oui papy ! Moi aussi je sais faire preuve de malice ! Un sourire se dessine sur mes babines retroussés. Ce n'est pas encore terminé ! Je profite une fois de plus de ce moment pour te saute sur le dos avant de te saisir par la peau du cou. De mon corps, j'essaye de plaquer le tien mais, je sais que c'est peine perdu, que je n'ai pas encore les muscles nécessaires pour te retenir longtemps dans cette posture, toutefois, j'y met tout de même tout mon poids.
Il apprenait vite. C'était une évidence. Le louvard que j'avais piégé une minute auparavant utilisait désormais déjà ma technique contre moi. Oui ce petit était un génie. M'envoyant de la terre dans les yeux pour me faire tourner le regard, je finis en moins de deux au sol. Le choc est léger, mais l'attaque est réfléchie. Ce loup sait calculer ses actions et j'en suis franchement étonné. N'est-il pas guerrier? En tout cas, il a hérité des talents de guerre de ses parents. J'ai a peine réussis à enlever la terre de mes yeux que je sens ses crocs mordre mon encolure. Il est au dessus de moi, il me tiens tel un dominant. Je souris. Certes, tu me tiens, mais n'as-tu pas appris? Je bande mes muscles postérieurs pour rendre mon extension plus puissante, d'un "coup de cul" je fais basculer le loup en avant au dessus de moi. Nous tombons tout les deux mais cette distraction à suffit à le faire lâcher prise. Je me redresse et lui saute dessus de tout mon poids. J'attrape sans force sa cage thoracique de mes crocs et le regarde dans les yeux.
"Là, tu serais mort."
Je recule en souriant. Allez, reviens encore c'était l'échauffement. Décidément, je prend un véritable plaisir dans cet entraînement. Et alors que le louvard se relève, je décide de ne pas lui laisser le premier mot, et fonce sur lui tel un tank pour le repousser de toute ma force au sol. Va t-il reussir à amortir l'impact?
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Dim 13 Mar - 21:45
Pour devenir plus fort
force 37 - agilité 31 - endurance 32
Je parviens à te saisir, je tiens bon mais, je te sens déjà en train de te relever et je sens mon corps basculer en arrière alors que tu finis par m'écraser. Sur le coup, mon souffle se coupe et je peine à le récupérer. Finalement tu te pousse de sur moi mais c'est pour mieux me foncer dessus et je sens tes crocs me saisir. Mon regard se plante sur toi. Je serais mort, possible mais, c'est pour cette raison que je m'entraîne, non ? Pour devenir plus fort et que jamais plus cette situation n'arrive ! Oui grâce à toi, je sais où je vais devoir me protéger dorénavant ! Du moins, un endroit de plus à faire attention.
Tu te recules finalement et, cette fois-ci, je parviens à me redresser, quoique, te voilà déjà en train de me foncer dessus alors que je suis à peine sur mes pattes. Parce que tu crois que je vais te laisser faire ?! Je me campe sur mes pattes, mes ongles essayant de se planter dans la terre alors que tu arrives sur moi. Encaissant l'impact, je me sens glisser sur le sol mais, au moins, j'ai réussi à tenir sur mes pattes ! Forçant pour ne pas tomber et essayer de te repousser, je profite de ce corps à corps pour te saisir à la gorge avec puissance, secouant alors la gueule. Afin de m'aider et, parce que je sais que je ne tiendrais pas longtemps comme ça, je ramène mes pattes avant autour de ton encolure pour te maintenir et ne pas lâcher prise.
Tu n'encaisses pas le premier choc et tombe au sol. Puis je te vois te préparer pour le second assaut. Es-tu prêt? Réellement? Je sens que tu changes de posture. Ton regarde se fait plus dur. Tu es déterminé et j'aime cette flamme qui anime ta volonté de tenir. Le choc se fait, et tu recules mais ne tombes pas. Tu as profondemment ancré tes griffes dans le sol et je ressens une étrange fierté de savoir que tu t'améliore de minutes en minutes. Nos deux corps font face. Je sens que la fatigue ne va pas tarder a embrasser mes muscles si tendu par l'effort. Je dois tenir, mais ma santé n'est pas encore la meilleure au monde, ni mon endurance d'ailleurs. Et alors que je suis perdu dans mes pensées, je ne perçois que trop tard ce que tu t'apprêtes à faire. Tes crocs enserrent ma gorge, et tu campes tes antérieurs autour de mon coup. Tu t'accroches pour que je lâche, mais je tiens bon, et dans un dernier effort je me met a courir pour te traîner au sol. Je cours alors que je sens tes crocs me pincer. Mes muscles me tiraillent car tu es lourd, et c'est un sacré effort mais je ne lâche rien. Je cours, bandant mes muscles à leur extrême, je veux te prouver ma force, et mon irascible envie d'être encore plus fort, malgré les obstacles. Vais-je réussir a te faire lâcher alors que je te traîne sur des mètres durant? Halétant, et désormais fatiguer.
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Mar 15 Mar - 12:06
Entraînement bénéfique
force 37 - agilité 31 - endurance 32
Je tiens bon, mes antérieurs serrant ton cou pour que je ne lâche pas prise tout comme ma mâchoire qui serre ta peau sans pour autant la meurtrir mais, tu te mets alors à courir. Au début, mes postérieurs cherchent à te résister, ils sont repoussés, laissant un sillon sur mon passage tant je force avec toi pour ne pas me faire acculé mais, finalement, ta force parvient à me faire chuter mais, je me rattrape, mes antérieurs se serrant davantage autour de toi ainsi que mes crocs dans la peau de ton cou qui, cette fois-ci, risque de laisser une blessure tant je cherche à me retenir. Et tu te met à courir alors que je cherche à tenir. Non je ne lâcherais pas, non je ne lâcherais pas aussi facilement ! Cours donc ! Je tiendrais bon ! Même si tu es en train de me traîner à moitié au sol. Même si je sens les rochers me marteler le dos, j'encaisse, je tiens bon, je ne lâcherais pas ! Tu persistes, tu es déterminé mais, je le suis tout autour, je ne lâcherais pas ! Mes crocs se resserrent davantage quand je sens mes antérieurs commencer à lâcher prise et, dans un gros effort, je parviens à les resserrer de nouveau autour de ton cou. Aller Ragnar'k ! ALLER ! Tu ne dois pas lâcher ! Je suis fort, je suis fort, je ne céderais pas, je ne te céderais pas !
C'est ce que j'avais envie de hurler mais, mon dos commence à être douloureux, tout comme ma mâchoire crispé et, même toi, je te sens faiblir, je sens tes muscles tremblant, ta course se ralentir alors que tu cherches à persisté. Qui de toi ou moi finira par s'arrêter par fatigue ? Qui lâchera en premier ? Non ! Je refuse d'être perdant et, j'ai une idée … Si je dois abandonner alors, je te forcerais à en faire autant.
Je lâche prise afin de rouler sous toi mais, dans ma chute, je t'emporterais ! Je me recroquevillai pour ne devenir qu'une boule entre tes pattes et te crocheter au passage afin que tu tombes avec moi. J'attends d'arrêter de rouler au sol puis, finalement, je me redresse, ma respiration se faisant haletante, la langue pendu, je suis fatigué … Mes yeux ambrés se pose sur toi, tu as vaillamment combattu et, cet entraînement n'était que bénéfique, pour cela je t'en remercie mais, n'espère pas que je te le dise de vive-voix car, de toute manière, je suis bien trop fatigué pour réussir à parler, quoique, je peux au moins te dire une chose …
Tu es un louvard redoutable. Je cours, je sens mes muscles chauffer a blanc, et mon souffle se faire manquant alors que je traîne ton corps sur au moins un kilomètre. Cette performance, jamais je ne l'ai accomplis avant. Que ce soit porter, ou trainer un loup de la sorte, ne m'était jamais arrivé, et je n'y aurai jamais cru. Tu provoques en moi, une envie de réussir. De parvenir a mes fins, alors je n'ai pas lâcher, j'ai couru a en perdre haleine. Tu as epuisé mon corps mais pas mon esprit. Et alors que les mètres se défilent sous mes pattes lancées dans leurs folles poursuites, je sens que tu me tiens, et que tu resserres plusieurs fois ton attache a mon coup et la force dans tes pattes. Je dois avouer que porter un corps comme le tiens nécessite enormément de puissance, de force. Mais tenir accrocher dans cette position en demande tout autant. Je suis impressionné de voir que tu tiens si longtemps. Avec tant de vigueur et de rage. Tu es et seras un redoutable combattant, maintenant qui va lâcher?
Mon corps ralentit, je te sens descendre un peu, glisses-tu? L'effort devient un supplice et intérieurement je prie pour que tu lâches et que je n'ai plus a courir de la sorte. Mes pattes me brulent, mon corps et plein de douleur. Et soudain, tu te dérobes! M'emportant dans ta chute, je sens mon museau frapper du plat le sol lourdement. Ma tête tourne quelques secondes, et je met du temps à revoir clairement. Je me redresse et je te vois en faire de même. C'était un entraînement magnifique, mais je suis épuisé, et il semble que toi aussi. Nous nous regardons, nous savons que c'est finis, nous ne sommes plus en état.
- Au fait, je m'appelle Ragnar'k.
-Alors je te dis a bientôt Ragnar'k pour la revanche.
Je lui souris fièrement pour ne pas mentionner qui a gagné aujourd'hui car au vu des résultats, c'est une parfaite égalité.
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