Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Fatigué … Froid … Où suis-je ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à ouvrir les yeux ? Pourquoi ai-je l'impression que mes sens sont embrouillé ? Je ne sais pas, je ne sais pas mais … Qui suis-je … ? J'ouvre lentement les yeux, découvrant tout autour de moi, un décors que je ne connais guère mais, comment ne puis-je pas le connaître alors que je ne me connais pas moi même ? Tout m'est inconnu, tout … Le décors, cette eau glacial dans laquelle je me trouve, échoué sur le bord de ce qui semble être une plage. Une plage ? En est-ce réellement une ? Je ne suis même pas sûr de savoir ce qu'est une plage, je ne suis même pas sûr de ce que je dis. Je me redresse, lentement, les membres tremblant, l'eau goûtant de mon poil trempé. D'un pas lent, je quitte l'eau froide mais étrangement douce. Une fois sur le sol, je m'ébroue pour retirer le surplus d'eau goûtant de mon pelage tricolore. Où suis-je ? Ce que je pensais être une plage n'en est pas une au final …
Du sable, non, des pierres … De petites pierres juchent le sol, ci et là, de leur couleur blanc à gris. Quel est cet endroit, pourquoi est-ce que je ne me souviens de rien ? Pourquoi est-ce que j'ignore qui je suis ? Je déglutis, je ne dois pas paniquer, non, paniquer m'empêcherait de résonner mais, je peux sentir l'angoisse naître de plus en plus dans mes entrailles. Tout cela n'est pas normal, je ne devrais pas être là, non, cet endroit n'est pas normal, cette situation est juste … Quoi ? Que se passe-t-il ? Quel est ce bruit ? Je plaque mes oreilles en arrière en scrutant les environs. Là-bas, dans cet étrange forêt, est-ce de là-bas que provient ce grondement sourd ? J'aurais aimé ne pas y aller mais, je le dois, peut-être trouverais-je dans ce bois sombre les réponses à mes questions … Je m'en approche, doucement, méfiant et, m'enfonce dans les ténèbres de cette forêt noir.
Dedans, des murmures, des rires, des chuchotements et autres étrangetés mais, quel est cet endroit ? Puis quelque chose s'abattit soudainement près de moi, me faisant sursauter, qu'est-ce ?! Mes babines se retroussent, je me met à gronder, le poil hérissé. J'ignore ce qu'il se trouve dans cet forêt, ce qui est en train de m'entourer mais, chose sûr, je ne me laisserais pas faire ! J'avance, en quête de réponse, en quête d'un endroit où je pourrais comprendre qui je suis et où je suis mais, quelque chose se dresse de nouveau sur mon chemin et, c'est agilement que j'esquive de justesse un arbre qui s'effondre juste devant moi. Mon cœur bat à tout rompre et, j'entends de nouveau grincement, m'indiquant que d'autres arbres sont en train de s'effondrer, vite ! Je dois fuir ! Je me met à courir en esquivant les arbres qui s'effondrent un à un sous mon passage, comme si ils cherchaient à m'écraser. Je cours tout en sautant par-dessus les troncs morts. N'ai crainte, n'ai crainte, je réussirais à sortir d'ici ! Je cours, sauvant ma vie, sauvant cette vie dont je ne me souviens même pas. Je galope, passant entre les arbres, esquivant ceux qui cherchent à avoir ma vie. Je m'enfonce de plus en plus dans cet endroit tandis que mon cœur bat à tout rompre. Mes pattes me portent mais, je sens la fatigue m'atteindre de plus en plus. Aller ! Encore ! Je dois y arriver ! Je dois atteindre la bout de cette forêt meurtrière !
J'ai l'impression que des heures sont passés depuis que je suis rentré dans cette forêt et que je tente de la fuir. Existe-t-il seulement une sortie dans cette mer d'arbre sombre ? Et j'esquive de justesse un arbre qui s'effondre juste devant moi, lui je ne l'avais pas vu. Je me remet rapidement à courir afin de me remettre de mes émotions, il est hors de question de rester statique sinon, je sais que je périrais et je n'en ai aucune envie ! Je cours et, finalement, je commence à voir les rayons du soleil filtrer au loin devant moi. Vite ! Encore un effort ! Encore un petit effort ! Je pousse sur mes pattes pour fuir cet enfer inconnu et, lorsque je pense atteindre mon but, un arbre s'effondre sur moi.
Ainsi, c'est comme ça que tout va se finir ? Que ma vie va s'achever ? Une vie, une identité dont je ne me souviens plus, là, au beau milieu de ce décors qui m'est inconnu. Ainsi ma vie s'achève, sans que je n'ai réussi à savoir pourquoi …
Te souviens-tu de ce jour ? Te souviens-tu de notre début d'amitié ? Moi je m'en souviens, comme si c'était hier ...
Je me réveil, blottit contre maman, Althéa et Belphegor. Je me redresse doucement, m'ébrouant en manquant de tomber. J'ai beau savoir tenir sur mes pattes depuis un petit moment, je reste encore un peu maladroit certains jours. Je lance un regard à ma famille, paisiblement endormis. Papa n'est pas là, il a dû aller chasser, comme à son habitude. Papa est fort, c'est le meilleur des chasseurs et un jour, je serais aussi fort que lui ! Enfin, non, je ne serais pas chasseur moi, ça m'intéresse pas, non, ce que je préfère moi, c'est me battre ! J'aime ça et plus tard, je deviendrais le plus grand des guerriers de la meute ! Le nom du Grand Ragnar'k sera connu de tous les loups de ces terres et je serais la fierté des Sekmet ! Je bombe le poitrail à cette idée et, lâchant un jappement de contentement, je décide de m'éclipser tandis que les autres dorment.
Je sors de la tanière familial, observe le ciel grisâtre, comme bien souvent. Bah, je m'en fiche moi ! Tant que je peux jouer ! Je vais voir si Erendil est là, j'aime bien l'embêter le pseudo petit Prince ! J'accoure en direction de l'oiseau de fer et je croise un louveteau, un peu plus jeune que moi, toi.
- Hey ! J'crois pas qu'on ai déjà eu l'occasion de se croiser toi et moi ! J'me présente, j'suis le Grand Ragnar'k ! T'as d'la chance de tomber sur moi aujourd'hui car, j'vais t'faire l'honneur de venir jouer avec moi ! Aller viens, t'as pas l'droit de refuser !
Ne cherchant même pas à savoir si tu approuves ou non, je t'embarque avec moi, te rentrant gentiment dessus pour t'inciter à venir jouer et, tous deux, nous sommes partie gambader dans les terres Sekmet ! On courait, on s'amusait, je te sautais dessus, te faisant rouler au sol, t'attaquant pour jouer. Je te mord, te mordille, te saisis à l'oreille, je te soumet sous ma force, c'est drôle, je m'amuse réellement ! En plus, tu me suis, tu continues de jouer avec moi, tu ne râles pas, tu prends autant de plaisir que j'en prend à jouer avec toi ! Je me redresse d'un coup, décidant soudainement de faire la course avec toi. Et on court, faisant le tour de l'oiseau de fer, de la tanière des Sekmet. On court mais, tu n'es pas assez rapide, non, je suis plus fort que toi, plus expérimenté que toi mais, tu ne sembles pas affecté par cela, non, tu continues de rire et mon rire fait écho au tient tandis que je jappe de bonheur. On continue ainsi de jouer un moment, courant, se sautant dessus, roulant au sol, passant entre les pattes des adultes qui passent par là et qui grondent sous notre passage. Nous, louveteaux turbulent, jouons sans se soucier du reste. Et nous continuons ainsi jusqu'à l'épuisement.
Couché, l'un à côté de l'autre, le souffle court, la langue pendante, je me met sur le dos, les quatre pattes en l'air. C'que ça peut faire du bien de jouer comme ça ! J'crois que je me suis jamais autant amusé avec un autre louveteau ! Je tourne la tête vers toi en remuant la queue. Toi, je sens que je vais bien t'aimer. Toi, je sens que notre amitié est faites pour aller loin.
- Au fait, c'quoi ton nom ?
- Oma'reth.
Bah mon petit Oma'reth, sache que à partir d'aujourd'hui, tu deviendras mon meilleur ami pour la vie !
Aujourd'hui je décide d'aller chasser mais, la chasse n'étant pas mon fort, je décide de me rendre au village des Hommes pour voir si je ne peux pas piquer quelque chose, autant en profiter après tout ! Fouillant, observant de loin, je m'approche sans un bruit du village des Hommes que je contourne pour avoir accès à leur bétail. Je veille à ce que ceux-là ne soit pas surveillé avant de m'en approcher. Je repère rapidement un animal que je pourrais attraper, une oie. M'en approchant doucement, j'observe ma cible et bondit pour entrer dans l'enclos. Immédiatement, les oies s'affolent et cherchent à m'attaquer. M'attaquer ?! Mais c'est quoi ces piafs ?! Ils sont tarés ! Aïe aïe ! Elles me font mal avec leur bec ! Bordel, je vais pas me laisser avoir par ces foutus piafs ! J'en saisis une par le cou, bondis plus loin et la secoue dans tous les sens avant de sortir de l'enclos avant que les autres oies ne se jettent sur moi. Malheureusement le bordel qu'elles ont foutu on attiré deux chiens. Les deux canidés aboient et grondent en me barrant soudainement la route. Vous croyez sérieusement que j'ai que ça à faire ?! Je gronde à mon tour, cherchant un échappatoire et, prend les chiens de court en leur faisant croire que je leur fonce droit dessus alors que je les esquive au dernier moment pour les contourner. Bande d'idiot ! Moi qui pensais avoir été plus malin qu'eux, je ne suis pas au bout de mes surprises …
J'entends la détonation d'un coup de fusil, celui-ci perçant le sol juste devant mes pattes, je freine juste à temps pour ne pas me le prendre. Mon cœur bat à tout rompre et mes yeux croisent ceux d'un Homme armé. Bordel ! J'aurais dû me douter que ces clébards ne seraient pas seuls ! D'ailleurs, j'entends la cavalerie canine revenir à l'assaut derrière moi, il faut que je file en vitesse !
Je détale, ma proie en gueule. Hors de question que je leur la laisse, hors de question qu'ils m'aient ! Toutefois, les chiens courent plus vite que moi, ils sont bien plus entraîné et, bientôt, les voilà en train de me talonner. Je regarde à gauche puis à droite les deux chiens qui m'encercle et tente de courir plus vite pour remettre de la distance mais, c'est qu'ils sont collant ! J'attends que l'un d'eux essaye de me rattraper puis, le percute violemment de côté pour le faire dégager. Il tombe au sol, cela me laisse le temps de fuir davantage, toutefois, je peux entendre les tires de l'Homme, me forçant à ne pas courir droit au risque de me prendre une balle perdu et ça, il en est hors de question !
J'essaye de rejoindre une forêt, m'aidant du décors pour fuir rapidement mes poursuivants. L'Homme n'est pas tant un danger que cela car, visiblement, courir et me viser n'est pas chose évidente d'autant que je ne cesse de bouger, toutefois, la réel menace reste le chien qui me talonne encore, je dois trouver un moyen de le faire dégager … Puis, comme si la Lune m'avait entendu, voilà qu'un bâtiment en ruine se dresse devant nous. Je souris tout en gardant ma proie entre mes crocs et plonge par l'ouverture d'un bond agile. Entrant à l'intérieur, je n'attend pas de savoir si le chien m'a suivit ou non pour détaler rapidement entre les débris. Visiblement, ce petit passage m'a été bénéfique car, je réussis à mettre suffisamment de distance entre l'homme et ses chiens et moi même. La forêt est bientôt là et, une fois dedans, je serais enfin sauvé !
Je m'y enfonce, file rapidement entre les arbres, courant ci et là pour leur faire perdre ma trace et finalement, je me jette dans une laque de boue pour me rouler dedans avant de reprendre ma fuite. Au moins ainsi, ils me perdront pour de bon ...
J'aurais aimé que ce jour soit comme les autres. Un jour où je sors de ma tanière un jour où je me contente de chercher de quoi manger mais, malheureusement, ce ne fut pas le cas. Il fallait bien que tôt ou tard, cela m'arrive à moi aussi, que mon sort rejoigne celui de ma famille. J'ai déjà tant perdu, si ce n'est pas tout alors, pourquoi ne pas perdre ma vie ? Et pourtant, je n'ai pas pu me laisser faire aussi docilement que je l'aurais voulu pour ne pas souffrir, il a fallut que je résiste et, cet instant n'a été que plus douloureux et long …
Comme je le disais, je sortais de ma tanière afin d'aller me chercher un rongeur à manger. Furtivement, de ma petite taille de canidé, je passais sous des buissons et autres afin de ne pas être repéré, cherchant l'odeur d'un quelconque petit rongeur à me mettre sous la croc. Je passais derrière d'immense tronc d'arbre couché au sol jusqu'à finalement flairer quelque chose d'intéressant. Je me léchais les babines à l'idée de mon futur repas, ma queue rousse à la pointe noir balançant d'excitation avant que je ne me ressaisisse. Ce n'est pas le moment de céder à l'excitation, je dois me concentrer ! J'approche furtivement de mon repas à venir, l'apercevant enfin. Je m'en approche, sans être vu et, au moment où j'ai voulu lui sauter dessus, quelque chose me bouscule violemment. Quittant sol pour retomber rapidement et rouler sur la terre froide, je m'étais redressé doucement en secouant ma gueule pour me remettre de cet effet de surprise. Qui avait eu le culot de me faire cela ? J'ai eu ma réponse rapidement, lorsque mes yeux se porte sur la forme d'un tout autre canidé, plus gros que moi, plus dangereux que moi, un loup … Certes, au vu de sa morphologie et de son poil, il n'est pas bien vieux, probablement un jeune adulte mais, cela ne change pas qu'il reste un animal plus dangereux et qui pourrait m’étriper en moins de deux, même si c'est ce qu'il s'est passé …
Moi qui m'était résigné à mourir un jour sous les crocs d'un pareil prédateur, mon instinct de survie n'était pas d'accord avec moi et, mes pattes me forcèrent à prendre la fuite. Le loup s'était jeté à ma poursuite, visiblement, il était hors de question pour lui de me laisser filer, non, pourquoi me laisser partir, moi faible créature que j'étais, alors qu'il pourrait planter ses crocs dans ma chaire et se délecter du goût chaud et savoureux de mon sang ? Le loup ne m'a pas lâché, il n'a cessé de me suivre. J'ai essayé par le perdre, j'ai essayé, vraiment, j'ai couru aussi vite que je le pouvais mais, ses pattes le portaient plus rapidement et plus loin. Il arrivait sur mes talons alors que je cherchais un moyen pour me défaire de cette situation dangereuse. J'ai cherché partout autour de moi un échappatoire et, j'ai plongé dans un buisson pour tenter de le semer avant de ressortir de l'autre côté. Sur le coup, je cru l'avoir eu mais, regardant derrière moi, je le vis sauter habilement au-dessus. Pris de panique, je me remet à galoper rapidement pour fuir ce bourreau mais, à quoi bon, je connais déjà l'issu de cette chasse …
Il parvient à me rattraper, je sens ses crocs se planter dans mon dos. Il me jette au sol, me plaque d'une patte. Je peux voir son regard, sa rangé de croc acéré, prêt à me réduire en bouillit mais, dans son regard, je vois l'étincelle de folie, de plaisir qui l'habite. Oui à cet instant, j'avais compris que je ne mourrait pas rapidement. Je me souviens de chacune de ses morsures, de son acharnement, de ses griffures. Mon poil volait, mon sang giclait et, mes couinements de douleur faisaient écho dans cet endroit sombre. J'avais mal, j'ai mal, terriblement mal. Je me suis défendu, autant que j'ai pu. Je l'ai griffé, mordu, je me suis tortillé dans tous les sens pour chercher à lui échapper mais, impossible, il me tenait, il voulait jouer avec moi et, plus j'essayais de me défendre et, plus il prenait plaisir. Ce jeune loup, qu'est-il ? Quel monstre est-il ? Je l'ignore mais, je sais une chose, c'est qu'il a prit ma vie ...
Cette nuit, j'étais de garde au village. Faisant mon tour habituel, mes deux chiens à mes côtés, Kaya, une croisé berger allemand, se mit à grogner. Que lui arrive-t-il soudainement ?
- Hey Kaya, ma fille, qu'est-ce que tu as sentie ?
M'accroupissant près d'elle, je la détache de la laisse qui la retient et, immédiatement, elle fila rapidement alors que Drogo, un croisé rottweiller, se mit à aboyer à son tour. Je le détache également afin qu'il parte rejoindre Kaya. J'ignore ce qu'ils ont flairé mais, rien de bon en tout cas. Attrapant mon fusil qui se trouve attaché dans mon dos, je pars à la suite de mes chiens. Qu'importe ce qu'ils ont trouvés, en tout cas, ce n'est rien de bon et, je compte bien faire dégager tout nuisible de notre camp ! Ma course me mène près des enclos alors que Drogo et Kaya font face à un loup. Un loup ! C'était donc ça ! Saloperie … Je pointe mon arme vers le loup mais, celui-ci se mit à bouger soudainement, esquivant mes deux chiens pour tenter de s'enfuir, sauf que cette idiot ne m'a pas encore repéré. Je tire alors, le manquant malheureusement mais au moins, maintenant, il sait que je suis là. Son regard croise le mien avant qu'il ne détale de nouveau. Hurlant des ordres à mes chiens, ces derniers réussissent à le prendre de chaque côté mais, visiblement, ce loup est plus malin que ce que je croyais.
Il réussit à ouvrir une brèche en dégageant Kaya. Je cherche à lui tirer dessus tout en courant derrière eux comme je le pouvais mais, ils courent vite ! Voyant le loup commençait à partir dans tous les sens, je commençais à craindre pour le vie de mes chiens, et si je me loupe en tirant ? Non, hors de question que je les blesse ! Il faut que je me concentre et que je tire droit ! Mais ce satané loup semble bien trop intelligent à mon goût ! Plus je cours et, plus j'ai l'impression que la distance entre eux et moi est en train d'augmenter, bon sang ! Malgré tout, je persiste, je ne peux pas les laisser seul face à ce loup !
J'essaye de les poursuivre mais, bientôt, je les perd de vue et fut obligé de m'arrêter, complètement essoufflé, et merde … J'ai complètement foiré là … Rageant dans ma barbe, je me mis à siffler pour rappeler mes chiens, cela ne sert plus à rien de continuer, il a réussit à s'échapper de toute manière ...