F : 15 | A : 23 | E : 16 | Ce rp a lieu avant le coup d'état.
Troubles.
Songes douloureux.
De faits qui se passerons.
De faits qui seront souvenirs, destructions.
Je ne sais même plus quoi faire, si je dois les rejoindre.
Ou bien si je dois laisser tomber, si je dois me résoudre à ne pas m'approcher.
Si je dois rester loin, ne pas les rejoindre. J'hésite. Et pourtant je m'approche de mes pas hésitants. Je réfléchis, j'observe, je m'éloigne. Je lâche un grognement, un couinement avant de m'effondrer au sol. Je réprime, je rejette toutes émotions, je ne dois pas m'abattre. Je ne m'abattrais pas. Je ne devais pas m'accabler, finir par me laisser emporter par mes sentiments. Je lâchais un énième soupire avant de me redresser. Je me secoue, enlevant ainsi les quelques larmes qui seraient tombées par mégarde.
Je m'approche de plus en plus de la tanière. Je suis méfiante. J'hésite à nouveau. J'ai l'impression de me retrouver à une situation, j'ai l'impression de me retrouver comme contrainte de voir un loup auquel je serais contrainte d'être destinée. J'avais l'impression de me sentir mal. D'être quelqu'un de monstrueux. Je tremble presque, rien de même qu'à l'idée de retourner à la tanière. Je savais très bien que papa et maman m'attendaient. Je leur avais dis, brièvement, que je souhaitais les voir. Jamais je n'aurais cru pouvoir craindre de rentrer chez moi.
Après tout, je dois leur avouer, ou non, je ne devrais rien dire. Cependant, je me devais de leur énoncer un "au revoir", ou du moins au cas où. Je ne leur dirais pas clairement, mais ils sauront que quelque chose se cache derrière ces mots, derrière cette attitude craintive comme jamais je ne le serais et ne l'ait été. Mon regard s'estompe. Mon attitude de louve, ou du moins jeune louve imperturbable est de nouveau en place. Mes pas s'allongent, j'avance vers la tanière de mon enfance. Vers la tanière que je quitterais probablement avant ma première année. Je rentre, je m'engouffre dans la légère noirceur, et ma voix détruit le silence destructeur qui gène mes pensées.
- Vous êtes là?
Que j'interroge. Tout simplement. Ma voix assurée. Je ne suis plus aussi inquiète, ou du moins, seul mon fort intérieure tremblote bien plus vite que le moteur des ces véhicules qui roulaient autrefois sur l'autoroute éventrée.