En savoir plus | Dim 8 Juin - 21:11 | |
| - Jauges:
Force : 10 Agilité : 7 Endurance : 5
Laeck avait décidé de profiter d'une petite accalmie de la pluie Sang de Soleil pour aller explorer les territoires proches du nouveau refuge que s'était trouvé sa meute. La guerrière blanche tenait moins à assouvir sa curiosité cependant qu'à vérifier qu'ils n'y avait pas d'hommes dans les environs. Les quelques traces de leur odeur qu'elle avait trouvé étaient éventées, anciennes. Ils avaient du fuir ce qu'il restait de la ville lorsque des flammes avaient commencé à tomber du ciel. Heureusement pour sa meute, les ville n'était pas totalement inhabitable, les loups avaient réussi à trouver un endroit les protégeant du ciel. D'ailleurs, la louve avait bien envie de rentrer maintenant. N'étant pas familière des lieux, elle décida de suivre la piste qu'elle avait elle-même laissée en venant. Cependant, au moment ou elle prenait cette décision, elle vit quelques flammèches tomber du ciel. Elle se tenait au milieu d'une route et elle remarqua que la matière grise dans laquelle le sol était fait ne prenait pas feu. Pourtant elle savait d'expérience que la pluie irait en s'intensifiant et qu'elle devait vite trouver un abris si elle voulait sauver ce qu'il restait de sa fourrure déjà brulée. Elle se mit à trottiner rapidement en regardant nerveusement autour d'elle quand elle aperçu une entré dans le sol. Elle dégringola les marches du mieux qu'elle pu -comment les humains avaient-ils pu trouver cela pratique ?- et se retrouva sous terre. Ce n'était pas une cave comme elle avait l'habitude d'en voir : elle était beaucoup plus grande et de là s'étendaient de longs couloirs qui s'enfonçaient plus loin sous terre. Un métro. Elle descendit jusque sur le quai, puis de la, s'aventura sur les rails. Un couloir obscur s'étendait devant elle : des trains avaient du l'emprunter il y a longtemps. Il vit qu'il était éclairé sur les côtés par de petites lueurs verdâtres qui avaient survécu, on ne sait comment. Elle décida de tenter sa chance avança dans le noir. La louve marchait depuis ce qui lui semblait une éternité et commença à regretter son choix. Peut-être aurait mieux valu attendre que le Sang de Soleil se calme. Peut-être devrait elle rebrousser chemin maintenant. Elle s'arrêta brusquement : elle avait détecté l'odeur d'un loup. Un Sekmet. Elle sentit ses poils se dresser sur son échine et découvrit les crocs. Bien que ces manifestations d'hostilité soient invisibles dans le noir, si l'autre cherchait des ennuis, il allait en trouver. |
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