Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Il est temps de péter des clavicules. Isïl et ses proies. FORCE : 6 AGILITE : 8 ENDURANCE : 8
Soupir. Les tensions qui régnaient au sein de la meute l’épuisent tant et si bien qu’elle accueillait ses heures de patrouille en tant que sentinelle avec un soulagement non feint. Elle préférait largement faire quatre fois le tour du territoire, seule, plutôt que d’avoir à entendre tout le monde se plaindre ou faire son intéressant à la tanière. Tout le monde y va de sa petite opinion, tout le monde pense détenir la science infuse et quand l’argumentation -souvent bien mince- ne suffit plus, c’est à celui qui exhibera le plus longtemps ses crocs. C’est d’un ennui. De son côté le choix avait été rapide à prendre : quitte à mordre, autant que ce soit pour planter ses crocs dans la chair d’une proie qui permettrait de nourrir une bouche supplémentaire. Ce fut pour cela que la louve grise abandonna ses pairs pendant un moment, prenant la direction de terrains neutres propices à la chasse. Avec les tombées de pluie acide de ces derniers temps cela ressemble, comme bien souvent, à une mission impossible. Pourtant Isïl ne désespère pas, n’ayant de toute manière pas vraiment le choix que celui de persévérer. Son égo, bien que dissimulé, ne saurait souffrir d’un nouvel échec et la jeune sentinelle ne tolérerait pas qu’on vienne à lui reprocher de ne pas faire son possible pour la meute. Elle faisait tout ce qu’il fallait, ni plus ni moins. Ce fut en tout cas au bout d’une bonne heure que la femelle put commencer véritablement sa traque, ayant humé les odeurs sans grand succès jusque-là, l’orée de la forêt qui apparaissait devant elle sonnait comme un gage de sûreté.
Résultats : 9 (réussite) et 7 (échec) = Un lièvre
Et elle a bien raison d'y croire la donzelle. Une fois enfoncée dans la forêt, ignorant les carcasses de métal qui s'y trouvaient, Isïl capta relativement vite l'odeur d'un lièvre. Le passage de ce dernier, vu l'odeur, était récent et elle apprécia de découvrir quelques touffes de poils laissées sur le sillage de l'animal. La présence d'une proie l'incita à accélérer l'allure, toujours en prenant mille et une précaution pour ne pas faire fuir le gibier. Fallait voir à pas déconner maintenant qu'elle avait une piste. Traquant ainsi sa proie du jour, la sentinelle arriva à hauteur du lapin mais alors qu'elle se mettait en position pour l'attraper, le vent tourna brusquement, trahissant sa présence. Il n'en fallut pas plus pour que la proie dévale sous ses yeux impuissants et elle a beau être endurante, courir après ce veinard ne l'aida pas à l'attraper pour autant. Ce fut en ravalant un grondement que la louve grise se remit en chasse, peu envieuse de revenir les mains vides auprès de la meute.
Sa persévérance porte ses fruits, et surtout son odorat se révèle particulièrement efficace sur ce coup ci étant donné qu'Isïl arrive rapidement à la conclusion que le terrier du lièvre précédemment chassé ne devait pas être loin. Les traces se multipliaient et l'odeur témoignait de passages réguliers. Déterminée à mettre la main sur le refuge de ce vaurien et tout aussi décidée à égorger compagne et petits dès lors que cela puisse servir à remplir la panse des siens, la femelle poursuit ainsi sa route, çà l'affût. Elle tourne en rond pendant un moment mais, sûre de son raisonnement, elle n'hésite pas à y passer du temps et ne peut retenir un sourire satisfait dès lors qu'elle arrive à hauteur du refuge. En effet, si le mâle grassouillet qui l'avait tenté plus tôt n'était pas encore rentré, une femelle plus petite se trouvait là. Et cette fois ci Isïl ne fauta pas, ne laissa pas non plus le temps au vent de se monter capricieux. Déjà la petite tanière se voyait piétinée et le lièvre cueillit à la sortie, les crocs de la grise se refermant brutalement autour de la nuque sa proie. Ce fut ainsi, satisfaite, que la louve rentra rejoindre les siens, butin en gueule.
Fiche de personnage force: (100/100) agilité: (100/100) endurance: (100/100)
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Messages :
15874
Points :
994
Âge Personnage :
X ans
Rang :
Rang
Niveau Rang :
Niveau
Maladie :
Blessure :
Détails blessures :
Pas de Blessure
Détails maladie :
Pas de Symptôme
Bonus Force :
+0
Bonus Agilité :
+0
Bonus Endurance :
+0
Bonus score de chasse :
Score de chasse : +0
Nombre de lancers quotidien :
Nombre de Chasse : +0
Bonus Santé :
Bonus Santé : 0
Bonus/Malus Autres :
Bonus/Malus Autres (autres dés)
Compétence d'élite :
Lun 22 Fév - 20:18
Le membre 'Isïl' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de chasse' : 9, 7
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Jeu 25 Fév - 0:32
Il est temps de péter des clavicules. Isïl et ses proies. FORCE : 7 AGILITE : 8 ENDURANCE : 9
Chasse du 25/02. Résultats des dés : 7 (proie non attrapée) et 3 (rien trouvé).
La chasse demeurait sa préoccupation première et celle-ci, couplée à son besoin d’étancher sa soif, avait mené la sentinelle à hauteur d’un point d’eau au sein même de la forêt. Son réflexe premier fut de ce fait de se glisser dans les hautes herbes qui pouvaient pousser dans les environs, ce qui lui offrait un camouflage relativement efficace le temps qu’elle s’avance jusqu’à l’étang dont il était question. La discrétion était de mise et les foulées d’Isïl se firent lentes et pleines de précautions. Elles le furent d’autant plus que les prunelles d’or de la concernée venaient de se vriller sur sa proie du jour : un ragondin dont le gabarit relativement correct la faisait saliver d’avance. Toutefois ce dernier demeurait pour le moment assez éloigné du point d’eau, ce qui incita la jeune louve à revoir sa stratégie : le plus important était de l’empêcher d’atteindre l’étang dans lequel il pourrait aisément se réfugier. Elle ne saurait le chasser efficacement en ayant de l’eau jusqu’au garrot. Ce fut pour cela qu’elle n’hésita pas un seul moment de plus, sortant de sa cachette en un bond puissant et s’élançant déjà à toute allure en direction de sa proie. Cette dernière n’attend pas qu’elle arrive à sa hauteur pour détaler sans demander son reste, prenant instinctivement la direction de l’eau. C’est une course folle qui s’engage et Isïl met toute son énergie dans ces quelques foulées tant elles sont vitales à la réussite de son entreprise. Son cœur loupe un battement quand elle voit l’animal s’éloigner trop vite mais fort heureusement, en un dernier bond, la sentinelle atterrit in-extrémis au bord de l’eau et ses crocs se referment brutalement sur la queue de l’animal. Les couinements arrachés ne la perturbent en rien et rapidement elle pivote la tête pour expédier sa victime dans les herbes, là où elle serait en mesure de l'achever. Malgré la blessure, le ragondin témoigne d’une force conséquente car il se relève aussitôt, obligeant la louve à lui asséner un coup de patte puissant pour le raplatir au sol. Ses griffes s’agrippant au poitrail de son gibier, sa gueule menaçante ouverte et sa silhouette plaçant dans l’ombre le petit animal, Isïl n’avait pas prévu toutefois que ce dernier lui plante férocement ses dents le long de sa patte, lui arrachant ainsi un grondement rageur et l’obligeant momentanément à lâcher prise. D’instinct elle cherche du regard sa proie, craignant que celle-ci ne lui échappe. Malheureusement, elle eut beau galoper en direction du pseudo castor, celui-ci avait déjà rejoint le rivage et, malgré ses blessures, se jeta à l’eau. Isïl l’y suivit, se heurtant brutalement à l’eau qui lui semblait glacée et ses crocs se refermèrent brutalement devant elle, n’attrapant toutefois que du vide. Si la louve grise persévéra un instant, se débattant avec une proie invisible, elle dû bien vite abandonner dans un grondement sourd, consciente de son échec. Et si elle put étancher sa soif, les recherches qu’elle mena par la suite ne furent pas des plus fructueuses, sûrement à cause du boucan qu’elle venait de produire avec le ragondin, et la sentinelle rentra finalement bredouille auprès des siens.