Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Prélassé tranquillement devant sa tanière, Nymeria laissait ses petits prendre leur repas de la journée, donnant par moment un coup de langue à l'un des trois, saisissant Cadeyrn dans sa gueule pour le placer entre ses pattes lorsqu'il eut terminé son repas et entreprit une petite toilette sur son fils. Elle donna de grand coup de langue sur son pelage brun, le nettoyant mais, elle se doute bien qu'il irait s'empresser de se rouler dans la première flaque de boue qui traîne dans le coin … Lorsqu'elle eut terminé, elle le laissa tranquille et passa sa langue sur ses babines avant de bailler, la gueule grande ouverte. Elle porta son regard sur les deux autres avant de se laisser choir sur le sol où un léger tapis d'herbe avait daigner pousser. Posant la tête au sol, elle profite de ce moment de tranquillité. Aujourd'hui, pas de chasse, aujourd'hui elle passerait du temps avec ses enfants ...
On lui a dit de ne pas sortir, que c'était dangereux dehors. Alors Owen n'est pas sorti. On lui a dit de ne parler à personne, de ne faire confiance à personne, alors c'est ce qu'il a fait. Owen n'a pas ouvert la bouche depuis sa naissance, il a fait ce qu'on lui a dit de faire, il a bien écouté ce que disaient ceux qu'on appelle papa et maman. Même celle qu'on appelle tata, chef, ou encore Plume Rousse, il l'a écouté. Elle leur a surtout dit de ne pas sortir et que des chiens hargneux entouré de métal allaient le manger tout cru. Owen il ne veut pas être mangé tout cru, alors Owen n'est pas sorti. Aujourd'hui, maman n'est pas sorti faire ce que font les trucs de maman, elle n'est pas allée parler avec des inconnus, aller ramener à manger ou d'autres choses qu'Owen trouve étrange. Aujourd'hui est un jour spécial puisque maman est restée à la maison avec Tyrell et Cadeyrn. Owen ne demande pas pourquoi, il sait très bien que s'elle qu'on appelle sa soeur le ferra en premier. Elle pose toujours les questions en première, elle est comme ça. Owen ne parle pas, Cadeyrn c'est assez spécial, alors elle contente tout le monde. Cadeyrn râla quand maman le prit dans sa gueule, mais il râlait pour rien, de toute façon il n'avait pas le choix et ça tout le monde le savait. Owen ne comprenait donc pas pourquoi il râlait, cela ne servait à rien. Quand maman eût terminée elle posa sa tête sur le sol, doucement. Elle regarde ses enfants avec tendresse, avec cet amour maternel qu'Owen a encore du mal à comprendre. Mais ça viendra.
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Jeu 3 Mar - 21:01
FORCE 29
AGILITÉ 23
ENDURANCE 26
Ma famille
Nymeria, Owen, Reny, Caderyn, Tyrell, Sköll et Keres
Keres s'était levé tôt aujourd'hui, encore une fois le jeune loup noir et blanc avait du s'entrainer, il voulait progresser pour devenir ce loup dont tout le monde parle, ce loup fort et qui imposait le respect, ce loup qui avait le sens de l'honneur et qui était capable de donner sa vie pour sa meute... Voilà ce qu'il voulait devenir, de plus il voulait rendre fière sa mère enfin bon... Une fois l'entrainement effectué Keres était retourné à la tanière de la famille, il voulait voir ses frères et sœurs ainsi que sa mère. Pour une fois celle-ci était présente, elle avait sortit les petits et le premier qu'avait aperçu Keres était Owen. Lui offrant alors un coup de museau il prenait ensuite la parole.
- Coucou petit frère ! Tout le monde va bien ici ?
Il regardait suite à cela autour de lui observant chaque loup qui représentaient tout pour lui aujourd'hui, Reny n'était pas encore là il devait être en entrainement ou encore dans la Tanière. S'éloignant ensuite légèrement le loup noir et blanc s'allongeant dans l'herbe dressant ses oreilles, Sköll. Sköll était en effet sur les lieux, il venait sans doute rendre visite à sa mère et à ses petits. L'observant calmement Keres le saluait d'un signe de tête, il n'avait jamais véritablement parlé à ce loup qui était en fin de compte son beau père... La timidité voir le malaise était encore trop fort pour qu'il ose lui adresser la parole.
F : 52 / A : 50 / E : 51 Nymeria, Keres, Reny, Tyrell, Cadeyrn, Owen & Sköll
Trop longtemps.... Trop longtemps qu'il n'avait pas vu Nymeria. Cela le pesait de ne pas sentir sa présence, sa chaleur corporel, son odeur enivrante et son regard doré poser sur lui. Elle lui manquait. Oui et, alors que normalement il contrôlait bien ses sentiments, il n'arrivait pas à réprimer ce manque d'elle. C'était difficile autant de supporter cela que d'accepter ces nouveautés. Amour, vie conjointe, enfants. Tout étaient effectivement nouveaux, mais curieux comme il est... Ce qu'il ne connaissait pas l'avait rapidement tenté et partagé n'était pas envisageable. Il ne savait pas comment cela fonctionnait normalement, mais il refusait de laisser Sa femelle à un autre.
Ainsi, avec ce manque et une possible jalousie découverte de sa part, Silence Ardent n'avait nullement profité de son laissé passer que lui avait accordé Plume Rousse. Certes, le mâle roux préférait éviter le territoire des meutes, mais il ne pouvait qu'accepter le fait que Nymeria faisait parti des Esobeks et que, par conséquent, c'était inévitable qu'il doive un peu empiéter sur les collines escarpées. Et, par-dessus tout, il pressentait que son absence n'engendrait autre que des problèmes, voire des disputes. Il ne pouvait se permettre de laisser la grise s'occuper seule de leurs trois louveteaux. Il devait, en tant que père, contribuer non seulement à leur éducation, mais également à leur alimentation. C'est pourquoi il n'était pas venu les pattes vides. C'était une belle journée, très belle journée. Il revenait d'une chasse fructueuse et s'empressait maintenant de rejoindre la tanière chaude et accueillante de sa compagne. Il avait hâte de voir sa progéniture, bien sûr, mais leur mère lui manquait effroyablement.
Ils n'étaient plus très loin, plus que quelques mètres encore. Nymeria était couché, la tête posée sur la terre humide laissant un peu d'herbe pousser et les rayons du soleil illuminaient sa fourrure grise et blanche, mais ses paupières fermées dissimulaient ses iris dorée. Il déposa la carcasse de sa proie au côté de l'entrée de la tanière avant de se diriger vers sa famille. Enfin près d'elle, le roux pencha son museau pour lui donner un petit coup sur le sien, attirant son attention. Il jeta un coup d’œil à trois petites boules de poils étant Tyrell, Cadeyrn et Owen. D'ailleurs, les deux fils aînés qu'avaient adopté la grise étaient présent. En fait, pour être plus précis, il apercevait Keres, mais le jeune Reny ne devait pas être très éloigné, cacher à ses yeux émeraudes. Un sourire doux s'afficha sur ses babines, le loup posant de nouveau ses yeux verts profonds sur sa compagne.
« Nymeria... »
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Dim 6 Mar - 19:49
culpabiliser
f. 105 - a. 105 - e. 105
Allongé sur le sol de terre aux quelques pousses d'herbes, la louve surveillait ses enfants d'un regard doux et protecteur. Les oreilles de la grise se mirent à gigoter en entendant des bruits de pas se rapprocher et, levant le museau, elle se mit à remuer la queue en voyant son fils aîné, Keres, arriver. Ce qu'il avait grandit … Elle se souvient encore du jour où elle l'a rencontré. Ce jour qui lui est si précieux … Cette petite étincelle qui a sut lui faire garder les pattes sur terre, celui pour qui elle s'est tant battu … A la question de son fils, elle hocha la tête mais, en réalité, la louve n'allait pas aussi bien que cela. Non, Nymeria est rongé depuis quelques jours par des doutes, par des sentiments incertains et, l'image de Nocturne lui revient à l'esprit. Se retenant de ne pas baisser les oreilles, elle tente de garder la tête haute, comme à son habitude depuis qu'elle a su prendre confiance en elle en acceptant de devenir le Bras Droit de la meute.
Elle allait s'adresser à son aîné lorsqu'une tout autre odeur lui vint au museau, elle tourna alors la tête en direction de l'odeur et, aperçu la masse de poil rousse se rapprocher d'eux, une carcasse en gueule. Elle ne mit pas une seule seconde à le reconnaître, Sköll … Les oreilles de la grise se rabattirent sur le haut de son crâne alors qu'un étrange sentiment la prend aux tripes. Qu'est-il ? Quel est ce sentiment ? Est-ce cela qu'on appel de la culpabilité ? Elle fixe son loup s'approcher d'elle après avoir déposer une carcasse à l'entrée de la tanière de la Bras Droit pour s'approcher ensuite.
Au moment où le museau du mâle toucha le sien, elle culpabilisa davantage en comprenant quelque chose. Comment pouvait-elle avoir douter ainsi ? Comment pouvait-elle s'être ainsi laissé avoir alors que, finalement, le simple contact avec ce loup l'apaisait et faisait de nouveau jaillir ses sentiments tel qu'elle les éprouvait. Comment a-t-elle pu douter de l'amour qu'elle porte à ce Mercenaire ? Elle n'en sait rien, elle ne comprend pas. Est-ce à cause de son absence ? Le manque qu'elle ressent à ne pas l'avoir plus à ses côtés ? Possible … Tout ceci reste nouveau pour elle, malgré que les mois soient passés.
Frottant affectueusement son museau à celui de son mâle, la queue de la louve remua joyeusement sur le sol alors qu'elle laisse échappé un petit couinement avant de finalement détacher son museau du sien pour plonger son regard d'or dans ses yeux émeraudes.
« Sköll … Comment vas-tu ? »
Son regard se tourne ensuite vers l'entrée de sa tanière pour voir la carcasse laissé par son compagnon et, le regarde nouveau avant de lui donner un petit coup de museau accompagné d'un léger coup de langue contre son museau pour le remercier.
F : 52 / A : 50 / E : 51 Nymeria, Keres, Reny, Tyrell, Cadeyrn, Owen & Sköll
Ce fut par un humble hochement de tête que le roux adressa en retour un salut au fils aîné de la grise. Son regard, sa posture, son attitude avaient évolué depuis sa rencontre avec Keres, à la cave soufflée lors de la guerre des meutes. Sköll n'avait guère eu l'occasion de parler avec le jeune noir, mais ils n'avaient pas grand chose à se dire de toute manière. En fait, Sköll gardait une certaine distante, non pas par crainte ou par malaise, davantage pour démontrer un respect envers Keres et Reny qui n'étaient pas habitués à sa présence. Ils avaient le droit de ne pas l'accepter, de le détester, voire de l'ignorer tout aussi que cela pouvait être plus positif.
Cependant, il n'était pas dupe. Jetez un coup d'oeil à Keres n'avait en aucun cas fait en sorte que le mouvement de Nymeria ne lui échappe. Ses oreilles s'étaient rabaissées comme souvent lorsqu'elle s'inquiétait ou lorsque quelque chose n'allait pas. Son touché nullement dépourvu de douceur, la queue s'agitant joyeusement et un couinement faible s'échappant en signe de bienvenue, le mâle avait un mauvais pressentiment. Ainsi, alors que la louve, sa louve, relevait la tête pour le regarder de son beau regard doré, ceux du mâle, profond et foncé, la scruta en penchant la tête. Les iris d'or en disait long sur son trouble, mais la cause restait un mystère. Il ne dit et ne demanda rien. Ce n'était certainement pas le moment et sûrement qu'elle ne tenait pas à le lui communiquer. Il savait n'être que peu présent et, par conséquent, tenterait de faire plus d'effort. Il ne pouvait pas en tant que compagnon laisser sa femelle toujours seul. Il ne pouvait pas en tant que père rester une ombre pour sa progéniture. Il avait des responsabilité envers elle autant qu'envers ses louveteaux et, malgré qu'il n'appréciait pas énormément les responsabilités, il ne faillirait pas à son engagement. Il avait accepté d'embarquer dans l'aventure et Silence Ardent se rendrait jusqu'au bout.
« Sköll … Comment vas-tu ? »
Le mâle roux ferma les yeux au contact de la langue râpeuse de sa compagne Esobek qui le remerciait pour la proie. Il avait eu des difficultés pour l'attraper et, avec la menace que planait les Hellhounds, ce n'était pas plus simple. Au moins, le loup prévoyait des contrats imminent avec leur venu et il savait que Koschei en accepterait plus d'un à des prix plus qu'avantageux. Le Leader des Mercenaires négocierait avec une patte de fer, comme d'habitude. Sköll n'aurait plus qu'à donner quelques conseils pour les stratégies parfois plus délicates. Il ne laisserait pas ces monstres vivant, une menace qui mettait en danger ses petits et son instinct haïssait cela. Il les ferait fuir jusqu'au dernier s'il ne les massacrait pas tous. Enfin... Un grand respire. Pour le moment, cela ne le concernait pas. Ce sont les paroles douces de la louve qui fit tourner ses oreilles vers elle. Il se lécha les babines en retenant mal un rire amusé.
« Hmmm... Tu hantes constamment mes pensées... »
Il ne termina pas sa phrase. Ses quelques mots suffisaient à Silence Ardent voulait signifier que cela le déconcertait cette terrible distance entre eux.
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Lun 28 Mar - 3:13
feat Famille
“Un moment de tranquillité Force : 8 - Agilité : 10 - Endurance : 5
YAHAAA !
De la tanière, Tyrell émergea doucement. La petite avait joué jusqu’à épuisement avant d’être réveillé par un courant d’air frais. Le louveteau se rendit rapidement compte qu’elle était seule dans la cavité qui servait de foyer à la petite famille. Dans un long bâillement elle réussit à repérer de nombreuses odeurs à l’extérieur. Malheureusement, elle avait encore bien du mal à associer chaque odeur à un loup, au moins elle savait reconnaitre sa mère et ses deux frères de portée, bien qu’elle confonde encore parfois les deux, avant qu’elle ne puisse s’aider de sa vue.
Elle réussit néanmoins à déterminer des odeurs Esobek, quoi de plus normal, sur les terres de la meute dont elle faisait partie. De plus, depuis sa dernière escapade, sa mère ainsi que sa nourrice n’ont été que plus vigilante à son sujet. Impossible de s’éloigner un peu sans une remise à l'ordre immédiat, ce qui agaçait le louveteau qui ne pouvait plus autant assouvir sa curiosité du monde.
Parmi ces nombreuses odeurs, une d'entre elles était différente, elle lui paraissait familière. Avançant doucement sans faire de bruit, Tyrell commença à se diriger vers l’extérieur de la tanière, tout en se cachant derrière la paroi, ne jetant qu’un œil pour observer les loups présents, sa famille.
On aurait pu croire qu’elle faisait sa timide… Mais non, oh que non. Tyrell était bien loin d’être un louveteau timide. Si elle se cachait, ce n’était certainement pas par gène ou embarra, mais bien pour préparer une bêtise.
Si seulement elle était au moins discrète… Les oreilles bien droites, la petite Esobek commença à se tasser sur ses deux pattes arrière sans quitter du regard le loup roux, son père… Manifestement trop occupé à roucouler avec sa compagne. Mais peu importe… Tyrell ne nota pas l’ambiance qui régnait entre les deux loups, ce qu’elle voulait ? Jouer. Jouer avec ce loup qu’elle ne voyait que trop peu. D’habitude, elle réservait ce traitement à Keres, son frère aîné, mais son tour viendrait à lui aussi.
Lorsqu’elle jugea le bon moment arrivé, elle bondit, tentant d’atterrir sur le dos de son géniteur… Mais elle ne se prit que le son flan, se cognant dessus, elle tenta néanmoins de s’y agripper, avant de glisser doucement sur le sol… poussant un couinement dépité.
Elle était heureuse, heureuse de le voir, heureuse de pouvoir enfin être auprès de lui mais, quelque chose continue encore de la tirailler … Les souvenirs, ce contact, cette proximité avec ce loup, ces étranges sentiments le concernant. Pourtant, lorsqu'elle se trouve auprès de son mâle, elle ne possède plus aucun doute alors, pourquoi, pourquoi avait-elle accepté cette proximité ? Pourquoi son cœur s'était-il ébranlé ? Elle se le demande encore et maintenant encore plus mais, elle préfère ne pas y penser, non, elle préférait profiter de la présence de son roux.
Remuant joyeusement la queue à ses paroles, la louve ressentie comme un soulagement, un réconfort qu'elle tira de ses paroles. Ainsi, il ne l'oubliait pas, ainsi, il pensait à elle et, cette simple idée lui fit un bien fou et la rassura. Malgré la confiance qu'elle possède envers son compagnon, elle ne peut s'empêcher d'avoir peur, d'avoir peur que, du jour au lendemain, il disparaisse, la quitte, l'abandonnant, elle et les petits … D'ailleurs, en parlant de petit, en voilà une qui débarque …
Sentant la présence de Tyrell, Nymeria tourna la tête vers la petite au moment où celle-ci se jette sur son père, cherchant à finir son saut sur son dos pour y grimper. Nymeria sourit en voyant son unique fille faire. Lorsque Tyrell termina sa course sur le sol, la grise étira la tête vers la petite boule brune et lui donna un petit coup de langue sur le museau, sa queue remuant de nouveau.
« Et bien, c'est comme ça que tu dis bonjour à ton père ma puce ? »
Le ton n'était pas au reproche, loin de là. Tournant son regard vers son compagnon, Nymeria était heureuse d'être entouré de tous ceux qu'elle aime et que Sköll puisse profiter un peu de ses enfants, depuis le temps ...
La famille arrive au compte goûte et Owen les observe un à un. D'abord Keres, celui que tous considèrent comme son frère aîné bien qu'il ne comprenne pas trop pourquoi puisque le même sang ne coule pas dans leur veine, il trouve que c'est assez compliqué toutes ces histoires ... Mais ce n'est pas pour autant qu'il a quelque chose contre ce loup-là, au contraire il le trouve gentil. Il n'a pas besoin de parler pour le lui faire comprendre. Arrive ensuite Sköll, celui qu'on appelle papa. C'est un mot qui lui va plutôt bien, mais Owen est triste de ne pas la voir plus souvent. Il aimerait apprendre plein de choses avec lui, même s'il n'a pas encore l'âge d'être apprenti. A peine est-il arrivé que lui et maman se lance dans une discussion, Owen préfère s'en écarter pour ne pas interférer avec "les affaires des grandes personnes". De toute façon, cela ne l'intéresse pas. Néanmoins le calme de jadis fût brisé par l'arrivée retentissante de la jeune Tyrell, qui, sans la moindre compassion, s'était déjà attaquée à l'arrière train de son père ... Sans grand succès il faut l'avouer. Cette scène n'avait pas tellement amusée Owen. Il aimait sa soeur, mais il la trouvait bien trop hyperactive à son goût. Elle ne s'arrêtait jamais, soit de parler, soit de jouer, et cela l'énervait beaucoup. Mais maman restait toujours calme avec Tyrell en espérant peut être la faire changer. Cela ne marchait pas vraiment, mais il aimait toujours autant maman avec sa voix douce. De toute façon c'est maman, alors tout le monde l'aime.
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Sam 16 Avr - 23:46
Un moment de tranquillité
F : 52 / A : 50 / E : 51 Nymeria, Keres, Reny, Tyrell, Cadeyrn, Owen & Sköll
Nymeria était préocupée, c'était clair comme de l'eau de roche. Et pourtant, il ne pouvait rien y faire et encore moins comprendre ce qui n'allait pas. C'était surtout frustrant. Qu'est-ce qui dérangeait Nymeria si profondément ? En fait, ce qu'il craignait le plus, ce qui lui faisait peur, c'est que cela soit de sa faute. En tant que compagnon et père de famille, il était très absent et, malgré que la louve disait comprendre ses responsabilités, peut-être que cela posait problème en fin de compte. Il ne voulait pas la perdre et ne pouvant contrôler cela, il se sentait impuissant. Soufflant bruyamment sous la tension soudaine qu'il sentait monter en lui, Sköll tentait de rester calme alors qu'en son fort intérieur ce n'était pas du tout le cas. Était-ce cela l'amour ? Une angoisse constante, une confiance douteuse ? Cela ne pouvait pas être éternellement comme au commencement ? Il se souvenait combien il s'amusait de sa méfiance, de son agacement envers lui et de la curiosité qu'elle lui influait. Il se souvenait de son rire léger, de son regard étincelant d'un doré insouciant et de son corps réceptif au sien. Seulement, elle lui cachait quelque chose et Silence Ardent voyait effroyablement combien cela pouvait influencer leur couple dans leur plus grande bases. On lui avait parlé de l'amour. Incroyable, cela valait la peine, le bonheur, un souffle de vie. Était-ce des mensonges, alors ?
Les pensées de Sköll s'agitaient et troublait son but premier. Un coup inattendu sur son flanc le fit tourner la tête vers le louveteau glissant au sol. Sa fille... Il en profita, non pas pour fuir, mais pour s'éloigner de Nymeria... sa compagne, sa louve... L'était-elle toujours ? Grrr... Du fond de sa gorge, un grondement en sortit, étouffé, faible, spontané. Lui-même ne sut pas si c'était ses questionnements ou les agissements de Tyrell provoqua ces grognements. Peut importe, il ne voulait pas savoir. La grise donna une léchouille au louveteau et dit de sa voix douce, remuant la queue.
« Et bien, c'est comme ça que tu dis bonjour à ton père ma puce ? »
Sköll saisit tendrement entre ses crocs la petite femelle et la monta sur son dos avant d'aller s'allonger près des deux autres boules de poils, Owen et Cadeyrn. Le loup roux voyait ses petits pour la première fois depuis leur naissance et cela lui faisait tout chaud à l'intérieur de voir sa chair et son sang si plein de vie.
Reny jouait un peu plus loin, seul, dehors, à écraser les fourmis qui passaient avec sa patte. Depuis un incident, il détestait ses petites bêtes, qui vous mordaient la peau. Il tourna son regard vers sa mère, Nymeria, couchée un peu plus loin, entouré ses petit frère et sa petite soeur. Keres était arrivé de son entrainement. Il le vit donner un coup affectueux à Owen. Le cadet. Reny retourna à son occupation et il tourna la patte une deuxième fois sur une fourmit. Ce qu'elles sont difficile à tuer ! Reny perçut une nouvelle odeur, et vit Skoll avec une proie, se diriger vers leur tanière pour les retrouver. Reny n'avait encore jamais parlé avec son beau père, et presque pas avec ses louveteaux. Cadeyrn, Tyrell, Owen. Il restait profondément attaché à sa mère. Skoll commença par échanger une ou deux paroles affectueuses avec Nymeria. Tyrell était sortie de la tanière et se jeta sur son père, telle une mouche, elle le heurta et tomba. C'était assez marrant. Puis Skoll s'installa à coté d'elle, entourée de tout leur petit louveteaux et de Keres. Reny n'entendait pas vraiment ce qu'il se disait de là ou il était, mais il notait tout leurs gestes dans sa tête. Un futur petit espion. Mais il se sentait seul. Bon ça suffit, je vais aller les rejoindre ! Il s’élança vers la tanière, à toute vitesse. Il grimpa un peu jusqu’à la tanière et arriva derrière eux. Il feinta la surprise, avec ironie.
-Que faites vous ? Tiens mais qui voilà ?
C'était l'occasion de faire connaissance avec son beau père.
Nymeria regarda Sköll attraper Tyrell dans sa gueule pour la mettre sur son dos. La louve sourit à cette vision. Cela fera du bien aux petits de voir enfin leur père. Après tout, il ne les a vu que lorsqu'ils sont né alors qu'ils ne voyaient rien encore. La grise secoua la gueule avant que l'odeur de Reny parvienne à sa truffe. Le jeune loup noir s'approcha et la queue de la Bras Droit se mit à remuer à l'approche de son fils adoptif. Elle émit un couinement pour que son fils s'approche et lui donne un coup de museau affectueux.
« Je profite de n'avoir rien à faire aujourd'hui pour rester avec vous. Sköll en a profité pour rendre une petite visite. »
Répondit-elle à la question de son fils. Pour le reste, Sköll répondra de lui même si il le souhaite. Sköll n'a jamais eu l'occasion de parler aux deux fils adoptifs de Nymeria, Keres et Reny, peut-être est-ce là l'occasion pour eux de faire connaissance ? En tout cas, ils sont suffisamment grand pour faire ce que bon leur semble désormais, tout ce qu'elle souhaite, c'est de pouvoir garder un contact avec chacun de ses enfants. Enfin, elle a encore le temps concernant Cadeyrn, Tyrell et Owen. Encore tout jeune, elle pourra profiter de leur présence encore un bon moment.
Son regard se pose de nouveau sur son compagnon occupé avec sa fille. Elle jeta ensuite un coup d’œil à ses autres enfants avant de se lécher les babines et reporte son attention sur Sköll.
« Tu n'as pas croisé de HellHound par hasard dernièrement ? »
hrp. Tyrell ne répondra pas, elle n'a pas la motiv