NOM : Gllenn
AGE : Cinq ans
SEXE : Femelle
MEUTE : Solitaire
RANG : Pas que je sache...
AUTRES INFORMATIONS : Affaire classée.

JAUGE :
Force : 6
Agilité : 7
Endurance : 7

Gllenn...

CARACTÈRE :

Gllenn, est lunatique. Gllenn est hargneuse. Mais Gllenn n’est pas bête ! Imprévisible serait le mot qui la caractérise le plus. Ni cruel, ni sympathique, elle cherche juste la tranquillité dans ce monde mortellement dangereux. La compagnie de ses pairs ne la dérange pas, au contraire ! Elle serait du genre à apprécier son entourage et à rendre au mieux l’affection qu’on peut lui porter. Mais pour autant, cela ne veut pas dire qu’elle est facilement supportable.

De la tranquillité, à l’ennui, de la colère à la bonne humeur, qui peut dire comment réagira cette chère louve blanche ? Réfléchis, fière, et calme. Plus que calme, tout simplement inintéressé. Elle essaye toujours d’être juste à sa manière, tant pis si la meilleur solution ne convient pas tout le monde, ou elle-même. Affirmé, indépendante, elle est du genre à partir seule si personne ne veux la suivre. Mais ne vous y faîtes pas prendre, car les est prête à de lourds sacrifices pour protéger ce qui a de l’importance à ses yeux.

Calme et ferme, mais aussi changeante et brutale. Prête à tout pour sa vie, pour ce à quoi elle tient. Entière et empreinte d’une noblesse d’âme cachée par un charisme et une violence contenue. Autant à redouté qu’a aimé, elle peut changer de facette à une telle vitesse qu’elle en est ingérable ou presque. N’oublions pas une certaine douceur palpable dans des situations détendue. Car Gllenn est très affectueuse malgré les apparences. Voire attachante avec une compagnie qui peut être des plus agréable. Elle a une fascination et une grande ouverture sur le monde qui l’entoure, et elle l’’aime plus que de raison malgré sa rudesse et la difficulté à y vivre.

C’est une louve blanche assumé.

PHYSIQUE :

Blanche. Sa mère lui disait souvent que c’était pour qu’on aperçoive mieux le rouge qui la teinte lors de ses sanglantes ripailles, et de ses premiers sangs. Car oui, d’origine Arctique, la pâleur lunaire et immaculée de sa fourrure chaude et douce la rende facilement repérable, à son grand damm. Mais quand la boue et le sang coagulé la couvre, que ses poils épargné et lumineux reflète la lumière, que ses yeux d’or arborant parfois un bleu clair sont injectés et rougis, alors on ne peut que la craindre. La craindre malgré la sérénité qui l’anime.

Son museau allongé, sa truffe noir et humide brillante de santé, ses oreilles mobiles et ses mirettes expressives rendent cette louve magnifique et charismatique.  Ses pattes abimée portent les marques de longues marchent douloureuse sur des routes inconnus. Se fondante avec la neige carbonique ou pure, trempé ou souffrante de la sécheresse, dans toute les situations, on retrouve en elle dans son cœur, cette flamme blanche qui la tient en vie et qui rend Gllenn  aussi merveilleuse et belle, que monstrueuse et impressionnante.

Gllenn l'immaculée.

Fiche par Narja pour Never-Utopia

HISTOIRE : Combien de temps ? Depuis combien de temps est-ce que je marche ? Avec la soif, avec la faim, avec ces hommes inconnus qui veulent ma peau. Un chasseur étant chassé. Dire qu'il y a quelque temps, j'étais dans les plaines ou la nuit prend place si vite, allongée près d'un feu et d'ombres somnolentes...

Me réchauffant doucement, observant avec une certaine fascination ces êtres fatigués, souffrants d'une fatigue majestueuse. Résistant avec bravoure contre le sommeil, tour à tour, pour surveiller le ciel et ses pluies sanglantes, solaires. Certains toussaient parfois, d'autres m'observaient sans conviction de l'autre côté du feu, mais tous étaient habités par la même soif et la même volonté de s'accrocher à la vie.

Je les avais poursuivis en quête de nourriture facile, je les ai harcelés, j'étais affamé. Ils m'ont alors jeté de la viande, et divers morceaux de gras sain que j'ai avalé avec gourmandise. Puis, ils se sont assis autour d'un feu, ont levé leurs mains au plus près pour s'y réchauffer. Avec leurs masques à gaz abimés, leurs protections de peau et de cuir en fin de vie, et leurs airs résignés, je me suis allongée à leur opposer. Je n'avais absolument pas peur. Et eux étaient déjà morts. Malade, charognes futures pour des loups opportunistes tels que moi. L'espace d'une nuit près du feu, le temps me sembla long, et palpable. J'étais comme ensorcelé par ce spectacle.

Ces hommes qui attendaient leurs morts prochaines, n'esquissant pas un geste. L'air froid semblait gelé. Toute la nuit, je les ai écoutés s'échanger de brèves paroles, des phrases que je ne comprenais pas, et ils riaient de temps à autres. Le sommeil me cueillait au creux de l'estomac, mais mes yeux restaient grands ouverts. Mon pelage blanc et sale allongé dans la poussière carbonique.

Et puis, après quelques heures, le sifflement des respirations hachurées se tut, le léger bruit se fit silence, et le premier homme, assis le dos vouté en tailleur, tomba sur le côté. La mort attrapa les derniers survivants à sa suite, et mon repas se fit autour du camp dont les dernières étincelles tardaient à s'éteindre. Mon estomac était rempli, mais j'aurais dû me méfier plus, tandis que je dévorais les cadavres, de ces lumières au loin qui semblaient m'observer...

J'aurais dû. D'autres hommes sont venus, probables compagnons des morts, et ils me pourchassèrent. Longtemps. Très longtemps. Si longtemps que jamais je n'aurais cru pouvoir tenir la longueur. À courir, puis marché, dormir presque debout, jamais ces hommes ne dormaient, et avec ma fourrure blanche, me repérer était si facile...

Aujourd'hui, j'ai trouvé un caribou, mort. Je crois que les chasseurs ont perdu ma trace, et je retrouve petit à petit mon énergie. Quant à là où je suis arrivé, j'ai senti la trace olfactive d'autre Loups. Probablement, des meutes. Il va falloir que je me méfie...