Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Défense matinale - LIBRE Sekmet

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Ven 12 Fév - 19:53

Suite du rp du 10 février
Force : 26 - Agilité : 21 - Endurance : 37
Citation :
En voilà un coyote qui est audacieux ! Mais que fait-il aussi près de la réserve de nourriture de la meute ? Le vil a commencé à grignoter dans le garde-manger et maintenant, il espère pouvoir repartir avec une carcasse. Ton Rp devra commencer par une poursuite du coyote pour récupérer la proie et s'achèvera sur un combat pour le chasser. Attention, l'animal te surpasse de +20 en Force.
► Ton Rp devra faire un minimum de 300 mots et comprendra une course-poursuite/interception et un combat.

Le levé du jour allait pointer le bout de son museau et pour une fois j'étais dans l'impossibilité de dormir. Je ne savais pas pourquoi mais quelque chose me faisait comprendre de retourner vite sur les terres de l'Ouest pour revoir celle qui n'avait pas quitter mes rêves. Je me suis réveillé en stress, j'avais très chaud, et j'étais en inconfort vers le bas. Je me rappelle lui avoir dit, peut être à demain mais je n'étais pas sur qu'elle revienne me voir. Dans tout les cas moi je l’espérai car elle me faisait des choses sans bouger d'une patte qui me faisait un bien fou! Je n'arrivai pas encore à réaliser tout ça et je ne voulais en parler à personne! Après quelques minutes, apaisé par l'attente que je puisse me relever sans gène et sans difficultés à marcher, je me mis debout et parti vers le garde manger. Marcher me ferait regagner mes esprits et baisserai la température d'un peu plus en étant confronté à la météo. Sur le chemin je ne pus m'empêcher de me rappeler de quelques scènes avec cette belle blanchâtre aux yeux vairons et son odeur si particulière...

J'entrai alors dans le cœur de l'épave afin d'atteindre la réserve de viandes mais c'est un animal sortant de l'ordinaire qui se scotcha contre moi. Son regard était apeuré mais à la fois moqueur et menaçant. J'avais sursauté comme jamais auparavant même les Hommes me faisaient moins peur car là, ce physique inconnu si prêt de ma tête, j'ai cru que j'allais tomber dans les pommes! L'animal était pourtant plus petit mais très imposant! Je me retrouvai cogné sur le côté et en quelques secondes je pus me rendre compte que plusieurs proies avaient été dévoré et qu'il avait bel et bien un lapin dans sa gueule! Je lui fis comprendre de revenir sur ses pas mais le voleur ne fit que de me distancer de plus en plus! Je me mis donc à sa poursuite une fois que j'avais repris mes esprits. Mes pas foulèrent le sol avec férocité comme si toute ma hargne passait à travers cette terre et que cette dernière se transformerait en tremblement de terre et qu'alors le salopiaud sombrerait juste devant moi mais j'avais beau rêver...

Un loup me lâcha avec surprise le nom de l'espèce et je lui grognai après, de me le laisser, que j'en faisais mon affaire! Comme un vent nous passèrent à côté de lui, qui était-il, une femelle un mâle, je ne savais pas, je restai bloqué sur mon objectif premier, ma cible, soit lui arracher la tête et donner son corps aux corbeaux! Je lui criai des menaces du style que si je l'attrapai il allait le payer, qu'il ose donc s'arrêter que je lui éclate la gueule à ce fumier! Bref, des mots sans grand intérêt qui ne faisait que de me bouffer de l'oxygène alors que j'en avais besoin un maximum pour garder une endurance correcte et durable. Le Coy quelque chose bifurqua soudainement sur la gauche, et m'envoya de ses pattes arrière un bâton qui vint jusqu'à mes pattes comme si, comme si il avait calculé ça! Je pu éviter de justesse le bois en effectuant un saut mais celui-ci se fit en hauteur au lieu d'en largeur. Résultat je perdis encore quelques secondes dans le but de le rattraper. Je rêve ou il semblait pouffer de rire????????

A ma droite, la queue de l'avion, elle allait droit vers le cousin, allais-je tenter l'impossible? De toute manière il avait bien trop d'avance et je voyais en ce truck en fer ma dernière chance de l'empêcher de quitter nos frontières. Pas le temps de réfléchir plus longtemps, je m'aventurai sur le derrière de l'oiseau métallisé et je n'avais pas calculé que tout se réduisait à force d'avancer, un bruit de craquement eu lieu, la queue baissa sous mon poids, le coyote tourna légèrement la tête sur le côté se demandant d’où venait le son et pourquoi s'était en hauteur il ralentit alors un instant sa fuite et je n'avais plus le choix je me devais de lui sauter dessus, au moins pour ne pas sombrer avec le reste de l'appareil mort. Le gris clair eut un réflexe de dernière minute et seul son train arrière se prit tout mon poids, et je tombai sur le côté, purée je crois que je m'étais pété une côte ou que sais-je!! Et lui sous la surprise en avait lâché le rongeur, et on regardait tout les deux le rongeur, il allait le reprendre mais je ne voulais pas je tentai de me relever en plantant mes crocs dans sa chair dorsale, je l'entendis couiner d'une plainte alarmante mais il fit volte face comme si il s'en contre fichait de perdre un peu de peau, ça m'excita un instant. Un guerrier, un vrai de vrai?

Je recrachai ce gout infâme de ma bouche mêlé de quelques touffes de poils. Il voulait en découdre et moi de même alors je grondai du plus fort que je pouvais tandis qu'il grognait en montrant ses crocs. Je lui tournai autour comme l'avait fait mon père lors de notre premier entrainement ensemble. Je voulais analyser mon adversaire, voir de quoi il était capable, calculer ses failles et faire cela assez rapidement, pour ne pas lui donner la possibilité à son tour de comprendre quand j'allais agir et quand il pouvait me mettre à sa place! Je fis donc quelques feinte, je réalisai qu'il avait un meilleur niveau que moi, je me mis à grogner dans l'espoir de me faire plus intimidant, mon poils s’agrandit, je bavais presque tant j'usais de ma voix pour le faire fuir mais il ne voulait pas s'enfuir sans la proie, pourquoi tant d'audace? Il savait vraiment qu'il avait sa chance de gagner? Mais puisque c'est cela j'allais faire semblant d'être trop faible. Après de nouvelles feintes sur la droite, puis sur la gauche, je fis celui qui était fatigué, mais qui tentait de cacher cela, et mal.

Le Coy' s'approcha alors, en position de force, ce qu'il croyait. Je ne savais pas vraiment comment l'attaquer, si je devais le retourner comme une galette ou tenter de l'écraser, avais-je blessé une de ses pattes lors de mon atterrissage? Il se rua sur moi en me sautant sur le dos sur le côté, mon réflexe fit que je roulai afin que le choc brutal avec le parterre le déstabilise mais cet enfoiré a su rebondir sur mon corps pour retomber sur ses pattes et c'est moi qui me prit un sol dur qui me pelait presque la peau tant je glissais de quelques centimètres. Il était vraiment doué, je ne me sentais pas à la hauteur. Bien sur que j'épiais sa moindre gestuelle, et que je faisais toujours semblant d'être à bout de force, mais il voulait s'assurer que je ne tienne plus debout, plus assez pour éviter quoique se soit. Peut être qu'au final il savait que je jouais la comédie?

Il couru sur moi à vive allure comme pour chercher à atteindre mon cou, il l'avait fait encore de manière à que je ne puisse pas esquiver facilement. Mais à l'aide de mes pattes arrières je fis un appui vers l'avant, et j'évitai de peur son assaut. J'avais l'impression de faire n'importe quoi, et que rien ne l'atteignait. Il était à nouveau sur ses pattes et riait. Je me mis alors debout, observant un peu mon pelage, il savait qu'il gérait la danse et que se n'était qu'une question de seconde, quant-il l'aurait décider, de passer aux chose sérieuses. Je ne faisais que mentir physiquement, et il semblait avoir toutes les ruses pour garder l'avantage, protéger son corps. L'idée de mentir vis à vis de l'extérieur me tiqua et je me mis à faire le malin en cessant toute position de combat. Je faisais le soulagé, le fier.

Je te l'accorde, tu sais y faire, mais s'en est fini pour toi. Laisse la proie et tu auras la vie sauve.

Il était méfiant, il ne me croyait sans plus. Je marchais sur le côté prêt de la proie comme si j'étais sur que je ne risquai rien, il grogna et hésita à venir vers moi pour m'empêcher de m'accaparer de la proie. Puis finalement il finit par tourner la tête en arrière, et ne vit personne et c'est à ce moment là que je lui balançai la proie dans la gueule pour l'aveugler de sa bêtise et me ruer sur son cou bien étendue suite à son réflexe d'esquiver la boule de poils morte. J'entrai mes crocs dans sa chair, il gémit et je sentis que sa vie était à deux claquements de s'envoler. J'aurai aimé le tuer comme je le voulais, mais son cri de désarroi m'en empêcha. Se n'était pas qu'une simple proie, s'était juste un prédateur comme moi. J'eus un blocage et le lâcha tout en lui faisant comprendre de déguerpir ce qu'il fit et je lui coursai après jusqu'à être sur qu'il ne revienne plus ici. Puis je m'assis pour vérifier que se serait bien le cas, et moi pensif face à ça, à ôter la vie à un des miens, un cousin quoi. Un chien s'était pas vraiment pareil, s'était ami avec les Humains, mais ça là, ...
Pfeiffer
Condor Nacré
Condor Nacré

Fiche de personnage
force:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci12/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (12/100)
agilité:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci6/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (6/100)
endurance:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci7/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (7/100)
Pfeiffer
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Lun 15 Fév - 0:24

12 | 6 | 7
Il était tôt ce matin, trop tôt même. Le jour était à peine levé, laissant le temps aux oiseaux matinaux de se lever et d’user de leurs cordes vocales pour rendre ce monde un peu plus beau. Comment vous expliquer que, lorsque tout va mal, le chant des oiseaux peut se trouver un point réconfortant. Et c’est tout en douceur que Pfeiffer se réveilla. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas réveillée avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. Bien sûr, on commençait déjà à voir l’astre solaire du côté des montagnes, au loin. On pourrait penser qu’il n’est qu’à quelques kilomètres d’ici, suffit de traverser ces montagnes, et hop, on y est. Mais, il se trouve que plus on avance, plus il semble loin. M’enfin, je ne vous apprends rien, du moins je l’espère. Et après quelques minutes à profiter à somnoler, la jeune louve blanche se résigna enfin à se lever. Une petite chasse matinale n’était pas de refus, et puis il fallait remplir le garde-manger, autant être utile. Pfeiffer se rendit sur la petite colline qui était juste en face de son lieu de nuit, on avait des yeux sur presque tout le territoire ou se trouvait l’Epave de l’Avion. La guerrière ferma ses yeux, laissant la brise passer dans son pelage, le soulevant au passage. Et elle se surprit à imaginer un monde meilleur, le monde dont elle faisait partit il y a quelques années. Puis, elle rouvrit ses yeux, posant son regard sur la misère du monde, la misère qu’était devenue la terre.

« Ressaisit-toi Pfeiffer, tu ne reverras sûrement jamais le monde que tu avais connu auparavant » se dit-elle à elle-même, comme si sa pensée était maintenant devenue une personne à part entière.

C’est en soupirant que la louve aux yeux orange traça son chemin en trottinant lentement. Elle cherchait la moindre odeur de proies dans les environs, mais malheureusement pour elle, le vent ne tournait pas en sa faveur, et éloignait plutôt les odeurs du museau de la jeune guerrière. Néanmoins, il n’arrêtait pas les sons, et Pfeiffer remarqua bien vite qu’il y avait des bruits au niveau de l’Epave de l’Avion. Elle ne savait pas ce qui se passait, ni de qui il s’agissait, et le vent n’apportait aucune odeur non plus. C’est donc sur la défensive qu’elle s’approcha de cette grosse carcasse. Il y avait une odeur de Sekmet, mais aussi… Cette odeur puante que la guerrière avait déjà eue affaire. L’odeur d’un coyote, il n’y avait qu’eux pour sentir vivant, aussi mauvais. C’est avec un peu plus de vitesse qu’elle arriva finalement au niveau de l’épave. Pfeiffer remarqua que le coyote avait un lapin dans sa gueule, mais aussi qu’un Sekmet, qui devait être dans sa tranche d’âge, un an de plus ? Un an de moins ? Aucune idée, mais celui-ci avait apparemment pour but de dégager ce coyote tout en récupérant ce qui lui appartenait et appartenait à la louve blanche par la même occasion. Pfeiffer s’avança lentement, avant de lâcher sans annoncer sa présence :

« C’est un coyote, fait attention ils sont très rusés, tu veux peut-être que j… » Dit-elle avant de se faire clouer le bec par ce jeune loup dont elle ne connaissait le nom.

C’était assez embarrassant comme scène… Elle eue une petite boule au ventre lorsque le mâle venait de grogner pour lui faire comprendre de le laisser tranquille, qu’il allait s’en occuper seul. Néanmoins, elle n’allait pas le quitter des yeux comme ça, elle voulait voir de quoi ce loup était capable, et peut-être qu’au fond, il finirait bien par avoir besoin d’elle. Oh, quel langage il avait, un vrai gentleman. Et c’est sans répliquer, que le coyote partit sur sa gauche, le Sekmet le poursuivant au passage. Pfeiffer décida de rester en retrait, tout en les suivants tout de même, et c’est le sourire aux babines qu’elle assistât au combat des deux prédateurs. Oh non, ce coyote avait décidément l’air très rusé, mais pas que. Il avait une grande force et avait visiblement l’habitude de se battre. Néanmoins, il se trouvait que le Sekmet avait pas mal d’agilité, malgré le fait que le coyote l’avait mis à terres de nombreuses fois. Et c’était l’intelligence qui avait réussi à prendre le dessus. Le mâle lui avait lancé la proie dessus, lui faisant gagner quelques secondes précieuses, secondes précieuses qu’il utilisa sans se demandait s’il le fallait ou non. Voilà que le mâle roux avait l’avantage, Pfeiffer souriait quand elle vu que le Sekmet avait planté ses crocs dans le cou de la bête, celui-ci avait lâché un cri de douleur et la louve blanche était sûre de la fin du coyote désormais. Cependant, le mâle venait de relâcher la bête, qui s’en allait en détalant, suivit par son agresseur. Pfeiffer ne crut pas comprendre le coup, pourquoi avait-il lâché la bête ? Qui pourtant n’en n’aurait pas fait de même s’il y avait eu inversement des rôles. Néanmoins le coyote s’en était allé. Et ils n’étaient que tous les deux maintenant. La louve restait toujours en retrait, elle ignorait si elle devait venir et toucher un mot a son congénère qu’elle ne connaissait pas encore, vu qu’elle n’était arrivée que depuis peu de temps, ou si elle devait partir et éviter de se refaire refouler encore une fois.

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Lun 15 Fév - 18:31

Je tournai un instant la tête vers l'arrière me demandant pourquoi personne n'avait entendu le bruit que nous avions pu faire, puis je vis au loin un loup. Je ne me rappelle pas l'avoir vu et il ne me disait rien du tout. De là ou il était je pouvais toujours surveiller et m'assurer que le voleur ne revienne vers le garde manger. Je pris la proie et me dirigeai vers lui et une fois assez proche je me rendis compte qu'il s'agissait d'une femelle. Était-ce celle qui m'avait annoncé l'espèce dont je poursuivais? Elle avait l-air pas mal en recul. La même odeur que sur la solitaire de tout à l'heure me revint aux truffes. Mais celle-ci était moins forte, comme si s'était la fin pour elle, de saigner abondement. De toute manière je n'avais que la solitaire en tête et ma proie serait d'ailleurs un présent pour elle, si je la retrouve bien là bas d'ici quelques heures. La proie à mes pattes, j'étais à présent libre de parler.

Salut. C'est toi qui m'a parlé quand je chassais la bête? Si oui je m'excuse, mais j'étais concentré à fond et je voulais le bouffer à moi tout seul.

Je souri, fier d'avoir réussi dans mon coin à le chasser en récupérant le bien volé. Y a pas à dire, au sein de la meute, je ne faisais que progresser. Un jour ou l'autre, je serai au même niveau que du père d'Alka'!

Je m'appelle Toxic et toi? T'es nouveau non? Depuis quand? Moi ça fait depuis quelques mois que je suis là. On si fait vite, haha.

Mais j'étais de loin de me douter que je profitai encore de mon rang d'apprenti pour errer sans forcément bosser pour la meute. Quoique là, on pouvait pas dire que je foutais rien.
Pfeiffer
Condor Nacré
Condor Nacré

Fiche de personnage
force:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci12/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (12/100)
agilité:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci6/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (6/100)
endurance:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci7/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (7/100)
Pfeiffer
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Ven 19 Fév - 17:45

12 | 6 | 7

Pfeiffer ne savait pas quoi faire, mais elle avait toujours le regard posé sur le jeune mâle qui l’avait remballé juste avant. Son regard orangé était planant, et elle ne se rendit pas tout de suite compte que le loup venait vers elle avant qu’il ne prononce un mot. Elle sortit de ses pensées, pour se trouver nez à nez avec ce jeune loup au pelage brun/roux. Sur le coup, elle ne sut quoi répondre, laissant un long blanc se passer durant une dizaine de secondes, puis la guerrière se rendit compte qu’il fallait peut-être qu’elle finisse par lui répondre, ou quoi il allait être –ou pas- frustré de n’avoir eu que le vent en guise de réponse.

« Oh, heu… Ce n’est pas grave, t’en fais pas… J’avoue que sur le coup j’me suis sentie un peu frustrée, mais ça ne fait rien. »

Ce loup avait le don de la rendre assez mal à l’aise, enfin surtout depuis quelques minutes en fait. Mais Pfeiffer n’était pas apeurée pour autant et comptait bien le rester neutre face à tout autre situation embarrassante. Portant apparemment le nom de Toxic, ce jeune mâle avait l’air tout à fait très fier de ce qu’il avait réussi à faire sans l’aide de personne.

« Ouais j’suis nouvelle depuis peu seulement, j’m’appelle Pfeiffer. » Répliqua-t-elle à son tour. Elle laissa sa queue se balancer lentement dans l’air lorsqu’elle sut que Toxic était lui aussi nouveau depuis peu. « Ah toi aussi ? J’suis pas du genre à être associable ou quelque chose dans le genre, mais j’dois avouer que j’ai un peu de mal à m’intégrer en tant que membre à part entière de la meute… »

Pfeiffer pensait que le fait qu’elle soit anciennement solitaire pouvait jouer un rôle sur son intègrement. Non pas qu’elle soit associable, au contraire, mais peut-être que les autres n’en avait pas réellement envie ? Elle l’ignorait. Mais heureusement que Nilaya était là, sans elle, Pfeiffer ne saurait quoi faire de ses journées, et elle serait sûrement repartie en solo, pour retrouver sa vie d’avant.

« T’es né ici toi ? » demanda-t-elle, sa conscience parlant visiblement un peu trop fort.


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Sam 20 Fév - 19:55

Peu à peu les pulsations de mon cœur revint à la normal. Tout ceci était si revitalisant...

Oué c'est vrai que ils sont pas trop doués pour aller vers les autres, et faut parfois faire le premier pas pour espérer obtenir un lien. Enfin ça c'est passé comme ça de mon côté et je connais pas encore tout les anciens! Mais depuis j'ai mon petit centre du monde avec les plus proches et ça me suffit.

J’acquiesçai en pensant à tout ça, et revoyant les souvenirs défilés. Je commençai à prendre mes aises, à l'idée que le coyote était bien loin à présent et qu'on risquait plus rien.

Dans la meute tu veux dire? Non, j'étais solitaire avant, mais j'ai de la famille ici alors mon intégration c'est faite très facilement et puis c'est Eira qui m'a guidé jusqu'aux Sekmet. Et toi t'as débarqué de quelle manières sur nos terres?

Assis, serein, je me sentais bien à papoter ici, ça ne m'arrivait pas fréquemment, mais faut dire que depuis Colibri, j'avais l'impression d'avoir gagné en assurance.

Si tu veux, pour que tu t'y retrouves plus vite, je peux te faire le topo des effectifs, et de qui et qui. D'ailleurs t'occupe quoi comme fonction?
Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
force:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci13/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (13/100)
agilité:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci5/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (5/100)
endurance:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci9/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (9/100)
Heda
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Mar 1 Mar - 11:55

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Pfeiffer
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Fiche de personnage
force:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci12/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (12/100)
agilité:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci6/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (6/100)
endurance:
Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci7/100Défense matinale - LIBRE Sekmet Qkci  (7/100)
Pfeiffer
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Sam 5 Mar - 18:46



La jeune femelle prit un peu plus d’assurance, Toxic lui avait raconté qu’apparemment, les Sekmet n’étaient pas très doués pour aller vers les autres, et puis Pfeiffer pensait qu’il s’agissait aussi à cause des problèmes d’en ce moment, avec les Hellhounds etc. Le jeune mâle paraissait plus social que ce qu’il avait laissé croire quelques minutes avant, il se trouvait même très

« Je pense que je vais devoir en faire de même, puis de toute façon c’est à moi d’aller vers les autres et non pas à eux, enfin je crois ? » dit-elle en souriant légèrement.

C’était un peu plus rassurant de savoir qu’elle n’avait pas été la seule à être solitaire avant d’arriver chez les Sekmet. Elle qui pensait qu’il s’agissait de cette raison pour laquelle on ne lui parlait pas vraiment, finalement non, les Sekmet était juste comme ça.

« Oh je vois, je comprends pourquoi tu es venu ici alors ! » répondit-elle en lâchant un petit rire presque inaudible « Pour ma part, je n’ai pas de famille ici, mais une personne très chère fait partit de cette meute, c’est Nilaya… »

Nilaya était la seule raison de sa venue chez les Sekmet. Avant de n’avoir rencontré Nilaya, Pfeiffer ne pensait pas une seule seconde rejoindre une meute. Mais la vie de solitaire avait fini par être trop rude et il lui était impossible de rejoindre son frère. C’est pour quoi elle avait suivie Nilaya, son amie.

« C’est assez compliqué, mais je ne voulais pas quitter Nilaya, alors j’ai quitté ma vie de solitaire pour venir ici. »

Cette journée serait peut-être la base d’une amitié avec le jeune mâle ? Qui sait. En tout cas, il se trouvait assez sympa, il voulait aider à ce que Pfeiffer s’intègre, enfin c’est ce qu’elle en pensait.

« Si ça ne te dérange pas, je veux bien ! Je m’y retrouverais un peu mieux. J’occupe la place de guerrière, et toi ? » répondit-elle.



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Ven 11 Mar - 11:21

Je fis un oui de la tête presque pendant chaque fin de phrase de la femelle qui était alors d'accord pour que je lui parle de la meute et ses effectifs. Ce que je fis pendant de sacrés longues minutes, je ne pensais pas que ça pouvait prendre autant de temps que cela que d'expliquer, de faire le topo en gros. Mais après tout c'est ce qu'avait du faire Réailys, et maintenant j'étais moins 'bête' que j'en avais l'air.

Voilà, j'espère que tu arriveras à te souvenir de tous? Ce n'est pas évident, j'ai du apprendre ça comme une leçon y a quelques mois, haha. Et ah, pour répondre à ta question de tout à l'heure, je suis encore un apprenti. C'est un peu long à expliquer, mais quand j'ai été solitaire, disons que j'ai pas eu de réels leçons. Je sais pas encore dans quel rang je vais aller plus tard, mais ça ne serait tarder, que je choisisse ma place.

Je me tus, tout en sachant très bien que je n'avais pas encore précisé mon statut total parmi les Sekmet. J'étais de loin un vantard, et je préférai plus pouvoir me faufiler dans la masse, qu'être placé sur un piédestal. Je ne sais ce que pouvait penser les autres de moi, mais même si je pouvais ne pas supporter qu'on me réduise à de la merde, j'étais de loin un mâle rêvant au trône. Je commençais à sourire en repensant à une des phrases de la louve ici présente.

On peut dire du coup, que tu as réussi ton premier pas vers un Sek', puisque me v'là. J'espère que je te donne pas une mauvaise image de la meute. Tu sais, on a tous un caractère un peu dur mais au fond, y a un cœur qui bat, pas forcement si égoïste que ça.

Je haussais les épaules, s'était typique de nous, mais chacun avait sa manière de réagir, et de se montrer gentil. Certains avaient de plus lourdes carapaces, d'autres en avaient pas forcément, mais pouvaient en mettre une, et s'était alors mort. Çà pouvait se transformer en guerre de mur juste pour une critique, mais se souder les coudes si un des notre étaient dans la merde. Y avait qu'à observer les autres pour se rendre compte que les Sek', même s'ils pouvaient s'entredéchirer un instant, ils restaient une famille, une famille de frères et sœurs qui se chamaillent, se tapent sur la gueule, mais qui sont là l'un pour l'autre, à moins d'une grave trahison, ça tout le monde peut le comprendre! Après j'allais peut être loin, j'extrapolais peut être, mais je les voyais bien comme ça, et je mettais fait avec, peut être parce que dans un sens, j'ai le même sang qu'Hige, et que ma mère, aurait vraiment eu ça place ici...

Nilaya... Çà me dit quelque chose, c'est pas la femelle noirâtre aux même yeux que moi? Je dois t'avouer que de mon côté, je n'avais plus de famille non plus, jusqu'à ce que je découvre que mon père est encore vivant, ici. Tu le connais surement, pas de doute, c'est l'alpha. Et donc, Nilaya, c'est qui pour toi, une sœur? Enfin, sans indiscrétion. Toi qui voit.

(...)

Quelques minutes plus tard, je la saluais, la laissant à nouveau seule.

(out)
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Sam 26 Mar - 15:06

UP.
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