Amnésia

Force → 15 Agilité →16 Endurance →9

Cette douleur à la tête... M'est presque insupportable. J'ouvre mollement les yeux, clignant des paupières, un instant. Couché sur le flanc, je respire... Simplement respirer. Des petits éclats d'une couleur vive semble se profiler sous ma truffe... C'est... Comment on dit, déjà? Je ne sais plus trop. Mais je sens comme du chaud, dans ma poitrine. C'est... Je crois qu'on dit que c'est beau. Je trouve ces éclats beaux.
Ma tête remue vaguement, bougeant l'objet froid un instant. Je le fais bouger, car je ne savais pas qu'il pouvait bouger... Un sourire étire mes lèvres. C'est... Amusant, d'une certaine manière. Jouant encore avec cette chose lisse et vive, un souffle froid caresse ma fourrure, alors que le ciel se tâche de la même couleur que les pierres. Et cette couleur vive disparaitre, lentement, à son tour, pour ne laisser place qu'à des formes informes qui guettent. Cette sensation d'oppression me fait trembler, hérisser le poil, alors que je me redresse sur mes pattes. Le monde semble d'un seul coup plus large, plus grand... Peuplé d'encore beaucoup d'autres de ces mystérieuses choses. Je soulevais la patte d'une d'entre elles, ne voulant pas l'écraser.

Un son rauque quitta ma gorge, mué par l'instinct. C'était des sons, des paroles... Mais étrangement, je ne me souviens pas d'où j'ai bien pu les apprendre.

- Hey?

Je frottais mon museau contre l'une des pierres, mais elle restait inerte, immobile sans que je ne la touche. Ne pouvaient-ils pas faire comme moi, des sons? Je fronçais les sourcils, continuant à remuer la malheureuse pierre, qui roule un peu plus loin.
Je redressais la tête, regardant dans les alentours, poussant un peu plus ces sons hors de ma gorge.

- Ohé...? Est-ce... Est-ce que quelqu'un peut... Me répondre?

Je tournais sur moi-même, incapable de savoir dans quel direction partait mon écho, dans la sombre atmosphère qui se répandait, et le froid me serrait le cœur. Je n'avais pas froid, c'est le frisson qui me courrait sous la peau. Peur, j'étais... Terrifié, de tout.
Un craquement, il n'en faut pas plus pour me faire partir en courant. Je m'emmêle les pattes, je tombe, je me relève et je cours à nouveau, le souffle court, le cœur battant. Aidez moi, pitié! Où suis-je? Pourquoi personne n'est comme moi? Quel est cette endroit? Que suis-je? Répondez moi bon sang!
Je glissais contre de la terre humide, roulant dans un tonneau, me couvrant de boue, jusqu'à atteindre une flaque d'eau. Je ne respire plus, le souffle coupé par la chute. De l'air me brule la gorge, sans pitié. Je remue des pattes, essayant de retrouver un appuie, et me redresser. Mon corps me semble lourd, chargé par la fatigue d'une course folle, et de la boue. L'eau est trouble devant moi, alors que mes pattes la transperce. Une forme se dessine, au clair de lune. Celle d'une chose étrange, avec une masse qui coule le long de sa silhouette large et haute. Je me penche, pour mieux l'observer, mais l'eau se trouble quand mon museau en atteint la surface. Je recule, subitement, alors que l'eau se calme. Je ne comprends pas très bien pourquoi ni comment ça fonctionne...
Mais.

- Dis... Peux-tu me répondre?

Il bouge les babines, mais aucun son ne rentre dans mes oreilles.

- Qui es-tu? Qui suis-je? Ou sommes nous? Tu peux me répondre?

Je l'observe, et lui aussi m'observe. Mais il ne répond rien. Je serre la gueule, d'un coup sec, levant mes pattes avant pour frapper l'eau dans une gerbe violente, alors que la boue coule sur mes yeux.

-Répond moi!!!

Mon cri déchire le silence, alors que je me couche sur le sol, sans trop comprendre. La truffe effleurant la surface de l'eau. Il n'y avais aucune réponse.

#fk.016 pour kobalt

Un poème pour toi

Force → 15 Agilité →16 Endurance →9

Je marchais, comme d'habitude. Avancer seul, c'est toujours une bonne chose. Enfin... Je crois? Le vent souffle contre mes poils, alors que je dresse la tête sur le soleil qui pointe timidement sa tête. M'ébrouant, j'essaye de faire partir ces paroles de mon esprit. Je me sens... De meilleure humeur ce matin.

Si la forêt était mon cœur, le ciel mes yeux,
Alors plus de milles mondes je voudrais voir.
Dans la beauté de ces choses, il y a espoir,
Malgré toute tempête, malgré tout temps pluvieux.

A chaque éveil, ce monde qui nous entours brille,
Tel les étoiles qui drapent mes yeux la nuit.
Dans ta clémence, dans ta création et la vie
Nature, face ou contre toi nous sommes brindille.

Chasseur, proie, chassé ou tueur, ordre promis
De tes choses, chacun à sa place et y demeure.
Car tel tu nous a fait, chaque choses son heure.
Vie que tu donnes et que tu nous aura pris.

Je m'ébrouais une nouvelle fois, claquant des mâchoires, alors qu'un papillon se pose contre mon museau. Quoi, tu m'as entendu?

#fk.016 pour kobalt

Rêve ou présage?

Force → 17 Agilité →20 Endurance →9

Cette forêt n'en finissait pas, oppressante. Mes sens étaient en alerte constante, alors que la faim me prenait au ventre. Depuis combien de temps j'avance? Hein? Je secouais la tête, mieux valait ne pas y penser. 10 minutes? 1 heure? J'ai dis qu'il ne fallait pas y penser!
Je claquais de la mâchoire dans un grondement agacé, alors qu'un bruit parvient à mes oreilles, dans ce monde de silence. Je me campe sur les pattes, pliant mon corps lentement pour le rapprocher du sol. Quelque chose se trouvait dans cette forêt... Quelque chose qui n'était pas loin. J'humais l'air, mais aucun indice... Cette forêt ne sent rien! Il n'y a aucun son non plus, à part celui-ci! Si ça se trouve, il s'agit de mon imagination... J'avance de quelques pas, alors que le bruissement se répète encore. Non, je ne peux pas l'imaginer, celui-là...

Le loup avance de quelques pas, se cachant derrière un fourré, son pelage se confondant avec le marron d'un tronc non loin de là. Une ombre semblait bouger, de l'autre côté... Petite. Un rongeur? Un repas. Le loup noir tendit des membres, bondissant par dessus, alors qu'un couinement retentit dans la clairière. Les crocs du loup claque dans le vide, alors que ses yeux s'agrandissent devant la stupeur, et le visage de ce louveteau apeuré.
Le loup noir recula d'un pas ou deux, toisant le malheureux qui semblait s'être fait dessus sous la surprise, lâchant le brin d'herbe qu'il avait dans la gueule, tenant sur ses pattes. C'était une petite louve blanche, avec les yeux dorés... Étrange. Elle cligne des yeux, semblant comprendre que ce loup n'est pas un méchant, bien qu'un peu... Perturbée.

- Papa?

Je la toise, alors que je tente de garder mon calme. Non, je ne suis pas ton père, sale gosse... Je gronde un peu plus fort, cherchant des yeux les géniteurs de cette boule de poil qui me regarde comme on regarde... Je ne sais pas. Ce comportement, cette situation, m'agace fortement. Elle approche de ma patte, se frondant contre elle, et je la dégage d'un seul coup sous la surprise.

- Je ne suis pas ton père!

Le claquement de mâchoire vint tout seul, alors qu'il ne semblait avoir personne dans les environs. Ma voix raisonnait en écho à travers les arbres. Nous sommes seul ici. Mon regard se posa sur la boule blanche qui semblait pousser un petit couinement triste, me regardant avec des yeux de chiots. Cela ne fonctionne pas avec moi.
Je prenais un ton froid, cassant.

- Reste là, tes parents devraient venir te chercher.

- Mais c'est toi mon pè-

- Je t'ai déjà dis que non, alors fout moi la paix!

Je ne contrôlais pas ma voix... Elle m'agaçait, cette louvette. Reste là bon sang, lâche moi la grappe, et je ne suis pas ton père! Tournant les talons, je m'éloignais, alors qu'elle commençait à me suivre. Au début, je pensais qu'elle renoncerait... Mais non, finalement. Elle continuait à avancer, à me suivre, avec ses petites pattes.

Le loup noir fit volte face, se dressant sur toute sa hauteur, lâchant d'un ton amer et agacé.

- Cesse donc de me suivre! Tu es une gêne, et je n'en veux pas dans les pattes! Alors soit tu comprends, soit je te le fais comprendre, d'accord?

Il dévoila les crocs, grondant plus fort, alors que la louvette se ratatine. Elle semble comprendre la leçon... Le loup se calme, et s'ébroue. Bien... Il est temps de reprendre la route. Il fait demi-tour, alors qu'un bruit sourd retentit. Lorsqu'il se retourne, la louve blanche est par terre, dans le sang. Son regard se lève vers le chasseur, qui pointe le canon de feu vers lui. Pas plus d'une seconde.

Il se réveille en sursaut, lâchant un couinement de douleur. La sensation lui traversait le poitrail, bien qu'il n'est aucune blessure. Haletant, il se dresse sur ses pattes tremblantes, fièvreux, avançant tel un zombi en direction de la sortie de sa tanière... De l'air, il avait besoin... D'un peu d'air... Un enfant? Avait-il jamais eut... Un enfant?

#fk.016 pour kobalt

Beat the Beast

Force → 18 Agilité →23 Endurance →13

S'engouffrer dans les tunnels, voilà l'idée que j'avais eu, ce jour là... L'eau croupie brouillait mon odorat, alors que je continuais à avancer, pas après pas, dans ce noir complet. Le bruissement des griffes de rats sur le sol me laissait présager que je n'étais pas seul, et qu'il n'y avait rien de toxique réellement dans les environs. Je devais faire attention à ma santé... Secouant la tête de droite à gauche, j'inspirais calmement, arrivant à une nouvelle intersection. Lorsqu'on est perdu, il faut toujours apprendre à rester calme. Cette leçon de vie était sans doute la plus importante au monde.

La patte du loup noir écrasa quelque chose de mou et souple. Penchant sa truffe en avant, il découvrit la douce odeur de la bête morte, qui finirait sans aucun doute dans son estomac. Il devait sans doute être malade, pensait-il, pour mourir ici alors qu'il n'y a rien de véritablement dangereux... Quoi que? Kobalt trouva encore plus loin un second animal mort, puis un troisième... Sa gueule n'était pas assez grande pour prendre les trois, mais deux étaient largement suffisant. Il n'en reconnaissait pas l'odeur, mais verrait bien à la sortie, une fois que le monde aura retrouvé sa lumière.

Alors que je pensais à cette fameuse lumière du jour, un flash m'éblouit soudainement, tandis qu'un grondement se fait entendre d'un seul coup. Détournant la regard, j'essaye de retrouver ma vision au plus vite, remarquant les deux yeux rouges flamboyants qui m'observe dans l'obscurité. Mon poil se gonfle, et mon dos s'arrondit, crocs découverts, alors que je tiens encore mes deux proies dans la gueule. Me monstre grogne un peu plus fort, commençant à se rapprocher à grande vitesse.

Les yeux de la bête illumine la voie pour Kobalt, qui commence à courir, faisant demi-tour à toute patte. C'était la course pour la vie, où il finirait comme les animaux crevés dans sa gueule. Il pousse sur les muscles de ses pattes, se hâtant, tandis que la créature accélère. Là, sur la droite!
Le loup bondit d'un seul coup, roulant sur le sol pour rejoindre un tunnel plus étroit. Le vrombissement s'arrête, alors que lui se relève, et qu'un claquement métallique se faire entendre... Le loup relâche ses proie un instant, alerte. Il pouvait la sentir, l'odeur de l'homme et de sa poudre...
Baissant l'échine, campé sur ses pattes, il s'approche lentement dans la pénombre causé par le monstre de métal qu'il peut voir à présent plus facilement.

L'homme me cherche, son fusil à la main, devant les feux de son propre monstre. Il semble seul, et cette idée me fait me lécher les babines... Un de moins de cette espèce sur terre, ça ne serait pas un mal, n'est-ce pas? Je prenais garde au déplacement de mes pattes, longeant le monstre de fer pour m'approche de ma proie, tel un chasseur. Je ne la laisserais pas filer, celle-là. Je saute sur le dos de l'humain, tentant de le mordre à la nuque sans qu'il ne se rende compte de rien. Il se débat, et remue. Son fusil me tape le flanc, alors que je gronde, plus fort, serrant ma mâchoire autour de son coup, lui à terre sur le ventre. Et malgré les coups qu'il me donne, je ne lâche pas, je serre, je serre, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.
Le sang sur mes babines, je tournais la tête vers le monstre de fer, ses yeux me regardant de la même couleur qui nappe le sol... Un sourire malsain se dessine sur mes crocs, alors que je retourne chercher mes deux petites proies. La sortie... La sortie, où est-elle?

#fk.016 pour kobalt

Jouons à cache cache

Force → 18 Agilité →23 Endurance →13

Je restais couché, profitant des rayons du soleil qui effleurait ma fourrure. Repos, enfin... Je poussais un soupire de bien être, les paupières closes. La douleur dans ma patte était enfin définitivement partie, et je profitais de cette paix pour penser à ce qui m'arrivait à en ce moment...
Je secouais légèrement la tête, alors que Moria piaille à côté de moi, me faisant rouvrir un œil. Une ombre descend dans ma direction, me piquant alors le dos.
Sans comprendre, je me redresse rapidement, découvrant les crocs. Une hirondelle, que voilà perchée là haut. Je l'observe qui bouge sur sa branche de droite à gauche, comme pour me narguer. Je grondais fortement à son encontre, et elle semble s'en ficher...
Ce n'est pas une hirondelle qui va m'empêcher de dormir.

Je me recouchais, posant ma tête sur mes deux pattes avant, alors qu'un bruissement particulier me fait savoir qu'il y a du mouvement. Je me retourne, et l'hirondelle n'est plus à sa place, mais sur la branche au dessus de moi. Agitant les feuillages du bout de l'aile, une noix tombe sur ma tête, m'arrachant un grondement sourd et agacé.

- Va-t-en, ou je viens te chercher et je te bouffe le piaf!

Je me couchais à nouveau, et elle semblait toujours à sa place, à remuer les branches. A la seconde noix, je me levais, commençant à quitter l'orée du bois pour ma tanière. Et je l'entends qui vole, au dessus de moi, se posant de branche en branche. Ce bruit commence à me taper sur le système. Je me glisse dans ma tanière, profitant de l'ombre. Quand elle commence à jacasser dans un son aigu. Bien que ça, en soit, ne me pose pas de problème... Si elle attirait un lynx avec ses piaillements, là, ça serait un peu plus problématique.
Je bondissais à l'extérieur, la faisant s'envoler un peu plus long.

- Silence! Pars, immédiatement!

Et cesse de me narguer avec tes petits yeux... Je pousse un nouveau grondement, retournant à l'intérieur. Et elle recommence. Et je recommence. Le même cycle... Je ne pouvais pas rester dans ma tanière.
Je sortais entamant de trouver un endroit assez éloigné, pour qu'elle abandonne de me suivre. Mais rien à faire... Alors j'accélère le pas, et je commence à courir. Elle vole entre les arbres où je cours. Profitant d'un buisson touffu, je m'y glisse, plaquant mon ventre contre le sol, alors que je l'observe en train de voleter autour. Elle m'a perdu de vue...
Discrètement, je me recule, entamant de partir dans une autre direction, quand quelque chose me pique le dos à nouveau. Foutu...

- Oiseau de malheur!

Avais-je finis par lâcher, alors qu'elle volait devant moi, sans doute satisfaite. Je m'élançais à sa poursuite, à toute patte, cherchant des yeux une hauteur où je pourrais monter pour réussir à l'atteindre. Elle semblait heureuse de voir que je lui courrais après. On verra bien ce qui se passera une fois que tu serais morte, et à terre.
J'accélérais, alors que le paysage de la forêt laissa sa place à celui de la rivière, avec la cascade. Je m'arrêtais, le souffle court, observant les alentours, alors que l'hirondelle continu de voler. Le bon pont... C'est qu'il n'y a pas d'arbre assez haut pour qu'elle puisse m'échapper. Et le bon, c'est qu'ils sont assez bas pour que je puisse y grimper.
Ou alors...
J'observais le court d'eau, peu puissant. Je pouvais le tenter aussi... Hum. L'hirondelle se posa un peu plus loin, sur un rocher, en train de se faire les plumes. Tentons le, ça sera toujours ça de pris. Je bondis dans la rivière, prenant une long inspiration au préalable, laissant l'eau m'engloutir. J'entendis l'oiseau piailler au dessus de moi, alors que je me laissais porter par la courant tranquillement. Pour une fois, je remerciais mon pelage sombre qui me permettait de me confondre avec la surface de l'eau.

Un peu plus loin, alors que l'air me manquait, je sortis la tête de l'eau, toussant un instant, avant de nager pour rejoindre la rive. Je ne voyais l'ombre du volatile nul part, enfin débarrasser d'elle... Quoi que! Je la voyais approcher depuis les airs. Rapidement, je sortais de l'eau, glissant rapidement sous le couvert d'arbres à nouveau présent. Roulant de tout mon long sur le sol, je me cachais sous les feuillages, contre une souche morte. Elle me cherche, et je retiens mon souffle quelques minutes. Je l'entendais piailler, découragée. Enfin, son envol.
J'attendais encore quelques minutes, avant que Moria ne me fasse signe pour me dire que la voix était libre. Kobalt 1, Hirondelle... 0.

#fk.016 pour kobalt

Retour en enfance

Force → 18 Agilité →24 Endurance →16

Je m'éveillais ce matin là, seul dans ma tanière. C'était étrange, comme le soleil m'éblouissait, soudainement. Je clignais des yeux, m'étirant longuement sur ma paillasse, avant de sortir dehors, les yeux encore légèrement collé. Un papillons passa sous mon regard, me faisant réagir instinctivement. Le sourire joyeux et l'air béat, je l'observais voler, me campant sur mes pattes, la croupe légèrement levé, les oreilles dressés. Tel le plus grand des prédateurs, je m'apprêtais à bondir pour essayer de l'attraper, sautant à mainte reprise pour l'attraper entre mes crocs.

- Attend moi, jolie papillon!

Je gloussais comme un enfant, commençant à descendre de mon perchoir, la tête en l'air, le suivant dans son vol. Je bondissais à sa poursuite, tournant dans tous les sens, manquant même plusieur fois de me prendre les pattes et de tomber au sol. D'ailleurs, le quatrième saut fut le bon, je me vautrais par terre. La truffe entre les brin d'herbe, j'éternuais un instant, avant de voir une sauterelle bondir au dessus de ma tête. Me redressant immédiatement, je me mis à lui courir après, sautant les deux pattes en avant pour essayer de l'attraper, encore, et encore. Ah, la fourbe! Elle saute derrière une souche, et je la suis, ne voyant pas la pente que je dévale alors soudainement, n'arrivant pas à stopper ma chute. Roulant, encore et encore, je me stoppais en contre-bas, la tête tournant dans tous les sens.
Me redressant sur mes pattes, je marchais tantôt à gauche, tantôt à droite, alors que le monde me paraissait flou et complétement désordonné. Je secouais la tête frénétiquement, alors qu'un craquement me fit sursauter!
Un couinement quitta ma gueule, alors que je sautais vers l'arrière, me cachant derrière un taillis. J'avais marché sur une brindille qui avait craqué. M'approchant mon museau de brindille, je la reniflais, le regard rond. C'est dangereux cette chose? Je donnais un coup de museau, mais elle semblait inerte. Aaaah! Fausse alerte!

Je me retournais, entamant de regrimper la pente pour retourner à ma tanière. J'espérais que le jolie papillon y sera toujours... Rien que cette idée me fit sourire, heureux comme un enfant.

#fk.016 pour kobalt

Chasseur Chassé

Force → 18 Agilité →24 Endurance →16

Foutu loup! J'armais mon fusil, alors que Toby et Tiby le prenait en chasse. Je courrais après lui après avoir sonné l'alerte. Encore un vol, encore un pillage dans nos réserves! Maudites bêtes, nous devrions tous vous exterminer jusqu'aux derniers. Je voyais sa fourrure noire se profiler à travers les arbres, un peu plus loin, sa proie dans la gueule. Ce lièvre avait été capturé de matin même dans un de nos pièges, j'en avais besoin pour nourrir ma famille.

-Toby, Tiby, ne le laissez pas s'échapper!!

Gueulais-je à travers le bois. Les deux chiens prirent le loup en chasse, courant à sa poursuite. Ce dernier était ralentit, devant tenir sa proie dans sa gueule. Je commençais à m’essouffler, visant comme je pouvais à travers les arbres. Une première détonation, qui touchait le tronc d'un chêne derrière lequel il venait de passer. J'armais à nouveau, ne diminuant pas l'allure. Je suis un trappeur, j'ai l'habitude de courir. Je sortais deux nouvelles balles, que je gardais en mains, au cas-où je devrais recharger rapidement. Les aboiements des chiens m'avertissent de la direction qu'il vient de prendre, alors que je tente un détour. Je les avais assez bien dressé pour qu'ils sachent comment rabattre un loup vers moi, comme ils le faisaient avec le troupeau de mouton. Je me positionnais, patient, le fusil à l'épaule, alors que je vois son ombre se profiler au loin. Je vise, et tire une nouvelle fois, dans le sol.

- Bordel de merde!

Je rechargeais mon fusil, entamant de nouvelles foulées. Il ne fallait pas lui laisser d'ouverture, à ce foutu loup de malheur! J'armais, une nouvelle foi, prêt à tirer. Nouvelle détonation, qui manque de le toucher. Une souche explose, l'effleurant à peine. Et je le vois qui fonce dans ma direction. j'arme, une nouvelle fois. Il se rapproche. Je mets le fusil à l'épaule, le doigt tremblant dans la précipitation. Il me bondit dessus, je tire. Le coup part, et le loup saute au dessus de moi, derrière moi. Dans les airs, le coup est partis, et le loup derrière moi. Toby et Tiby me rejoigne, léchant mes mains dans l'inquiétude. Je grogne. Maudit loup... Je t'aurais la prochaine fois... Oui, je t'aurais.

#fk.016 pour kobalt