Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 l'adrénaline, un remède ‹ odyssée ›

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Mer 10 Fév - 18:05

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force › 3 agilité › 11 endurance › 9
LA rumeur d'envahisseurs s'était répandue comme une traînée de poudre, à l'image du sable ballotté par les vents que tu as à l'instant sous les yeux. Sur ce même sable, des étrangers avaient posés pied pour venir semer troubles et chaos. Pour changer, l'homme s'imposait avec brutalité et sans remords. Les humains qui avaient bâti le petit village au coeur des terres d'AFF n'étaient rien comparés à ces derniers. Alors que tes congénères avaient pensé pouvoir canaliser l'ennemi, en voilà un autre qui pointait le bout de son nez. C'est moche. Moche, mais pas ton combat. Cela fait des mois que tu ne te sens plus concernée par tout ce qui vit, évolue autour de toi. Ton propre corps en subit les conséquences et tu les ignores comme le reste.
Juchée sur un rocher, en haut d'une dune, tu toises sans émotion le amas sombre que représente le camp des HellHound. Voilà comment ils se font appeler, ces nouveaux conquérants de ces terres arides et sans attrait. Pourquoi tous se précipitaient ici, vers des paysages dépourvus de tout charme et pas plus habités qu'un lac gelé. Le fond de l'air est froid, comme l'est la terre par ici. Tu te demandes bien ce que ces humains sont venus chercher par ici. Puis, tu te rappelles que ce n'est plus ton combat. D'ailleurs, au bruit qui court, c'est purement une mauvaise idée de venir parader par ici. Mais, les mauvaises idées tu les collectionnes. N'ayant pas le cran de mettre fin à tes jours toi-même, tu attends que quelqu'un le fasse à ta place. Impossible d'aller de l'avant, tu t'enfonces dans ton malheur comme tes pattes s'enfonceraient dans le sable qui s'étend sous tes yeux. La lune est haute, te rendant certainement visible aux yeux des campeurs de la plage. Tu n'es pas vraiment spécialiste de l'armement - tes confrontations avec le genre humain n'ont jamais été sanglante, sauf la fois où tu avais tenté et réussi de décamper avec le gibier d'un chasseur, ce souvenir étire tes babines en un fin rictus -, mais semble-t-il que ces hommes-là sont bien équipés. Et tu imagines que leur détermination est tout aussi présente. Une brise t’apporte quelques odeurs, hormis la nourriture, tu perçois sans peine l’odeur de clébards. Tu as ouïe dire que ces derniers sont encore plus à plaindre que vos congénères morts d’une balle dans le crâne. Ils n’ont plus rien d’animal, si ce n’est l’odeur. Décharnés et particulièrement repoussants, ils n’ont paraît-il rien à t’envier. Cette remarque, balancée d’un autre solitaire, avait tout de même piqué ta curiosité. Tu savais que tu n’avais pour le moins pas un physique avantageux, mais n’avais-tu jamais entendu que quelqu’un te surpassait. Dieu – pour autant qu’il y en ait un – seul savait ce que ces bipèdes avaient bien pu faire subir à ces chiens. On disait aussi que ces derniers, recouverts de ce qui semblait être une armure métallique, portaient également des charges explosives. Des cabots kamikazes. Il manquait plus que ça pour mettre un peu d’animation. Tout le monde se battait pour vivre ici, mais à force, plus rien ne resterait. Ceux qui gagneront pourront mettre les voiles, vu les cratères et catastrophes qu’ils causaient sur leur passage. C’en était triste, mais pas ton combat. Tu vivais ici, puisque tu n’avais pas encore réussi à décoller pour de nouveaux horizons. Rien à faire, tu n’arrivais pas à te décrocher de ta terre natale comme l’aurait naturellement fait un papillon de son cocon. Pourtant, tu en rêvais encore. Mais tu commençais à penser que la seule manière de te décrocher de ces paysages serait en mourant. C’est étonnant comme un évènement peut venir bousculer tout un être entier. Pour ton cas, ça a simplement balayé ton passé et ton comportement a eu droit à un virage à 180 degrés. Impossible d’aller de l’avant, comme engluée dans des sables mouvants, tu ne pouvais que te laisser submerger par la culpabilité qui avait pris la place de la haine. C’est un joli tableau de médiocrité que tu donnais, franchement. Personne ici ne pourrait faire mieux, pas même ces clébards de l’Apocalypse quand ils se donneraient en spectacle en se faisant sauter pour le compte de bipèdes. Au moins, c’était une chose que tu avais toujours su – malgré ton radical changement – jamais tu n’aurais souhaité naître du mauvais côté, du côté du genre humain.

Immobile depuis bien quelques heures, oui quand on a rien dans le crâne le temps passe radicalement vite, tu toises toujours l’écume que les vagues brassent, en passant par le camp HellHound. C’est drôle comme tout paraît petit lorsqu’on est loin. Malheureusement, même la distance n’efface pas certaines choses.

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Secrets du Dragon
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Fiche de personnage
force:
l'adrénaline, un remède ‹ odyssée › Qkci100/100l'adrénaline, un remède ‹ odyssée › Qkci  (100/100)
agilité:
l'adrénaline, un remède ‹ odyssée › Qkci100/100l'adrénaline, un remède ‹ odyssée › Qkci  (100/100)
endurance:
l'adrénaline, un remède ‹ odyssée › Qkci100/100l'adrénaline, un remède ‹ odyssée › Qkci  (100/100)
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Dim 13 Mar - 22:36

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