F : 3 | A : 10 | E : 7

Tu te lèves en ce matin déjà bleu, tu souris à la vie comme une idiote, observes les alentours à la recherche d'un potentiel prédateur ou ennemi, rien. Ton garde-manger est vide, et si tu veux survivre à ce mois, il te faut le quota de proies pour tenir le coup, c'est pourquoi tu décides de partir chasser, enfin c'est plutôt un prétexte pour aller te balader.
Tes pas te mènent dans les terres proches aux Sekmet, dans les terres du nord, peut-être bien croiseras-tu celle que tu considères comme l'être auquel tu tiens le plus au monde : Ta meilleure amie.
Tu t'abandonnes à tes sens tandis que tu as l'impression de te trouver dans un autre monde. Tu respires, renais en quelque sorte, tes souvenirs refont alors surface. Tu n'as jamais eu de mère, c'est peut-être même pour ça que tu es aussi douce, car tu recherches la mère que tu n'as pas eu en quelque sorte, ou bien même une sœur. Tu vois une mère et une sœur en Arizona, tu l'aimes, l'adores. Ta douceur et ton incapacité te mèneront peut-être bien dans de nombreux problèmes. Mais peut-être bien que ta joie te sauvera, après tout, avec ton rire et ton sourire angélique.

Une odeur familière trace alors sa route jusqu'à ton museau incendié d'une multitudes de senteurs. Tu souris et fonces tête baissée jusqu'à celle qui est ta meilleure amie.
Mais une fois à elle, tu prends un air triste, tu en as assez de cette cruelle solitude incessante qui te bouffe de l'intérieur. Et pourtant tu ne veux surtout pas te séparer de cette liberté sans limite dont tu as constamment droit. Aucun ordres, aucun devoirs. Tu as tout les droits que tu veux, tu es maître de ton destin. Tu n'es pas espionnée non plus, enfin, faut-il encore que tu en sois certaine de ce dernier point, après tout les loups sont partout, les espions aussi, d'ailleurs. Et même si en ce moment même tu as envie de sourire, tes yeux lâchent de grosses larmes lorsque tu enlaces Arizona. Sa présence t'a manqué après tout. La louve pouvait trouver ton geste comme celui d'un caprice d'un gamin, mais qu'elle le pense, de toute façon, la seule chose qui te préoccupait était de faire cesser ces larmes qui tu ne contrôlais plus. Un sourire fendit tes babines, mais ces larmes ne voulaient pas partir. Finalement tu lâchas d'une vois enrouée et voilée par les larmes.

- Tu m'as manqué Ari.

Tu avais cette impression de retomber en enfance. Surtout avec ton air de louvette qui faisait demander à de nombreux loups quel était ton réel âge. Tu en voulais à toi-même, d'ailleurs, de ne pas être très grande, d'être aussi petite. Surtout que ta fine taille et que ton poil duveteux n'arrangeait rien, tu ressemblais réellement à une louvette de 7 ou 8 mois.

Sèche mes larmes comme tu le fais si bien

Arizona/Colibri
E : 9 F 7 A : 6

Arizona ouvrit ses yeux observant le ciel matinal. Elle s'était réveillée après une bonne nuit de sommeil, enfin presque. Sa meilleure amie, elle la voyait souvent dans ses rêves. Celle qui la comprend, qui l'enlace de bonheur, qui la résonne, et enfin, celle qui l'aime. Arizona tenait beaucoup à elle, c'était comme, sa seconde moitié. Jamais elle ne pourrait la laisser tomber, ni la rejeter. C'était sa meilleure amie.

Peut être la verrait-elle aujourd'hui ? La jeune louve l'espérait. Colibri, elle l'aimait, la chérissait. Arizona partit alors vers les terres du Nord, souhaitant retrouver la source de son pur bonheur. Se dirigeant vers la forêt aux Pendus, elle sentit une odeur bien familière. Colibri était là. Elle scruta l'horizon, et l’aperçut non loin d'elle. Alors qu'elle se rapprochait d'elle, Colibri changea d'expression. La jeune louve devint triste. Arizona baissa ses oreilles, et sa meilleure amie vint l'enlacer en prononçant :

« -Tu m'as manqué Ari. »

Arizona caressa la fourrure de Colibri, l'emmenant dans une spirale de joie. Qu'avait-elle ? La jeune louve pleurait toutes les larmes de son corps. Arizona lui fit une petite léchouille et sécha ses larmes :

« - Colibri, tu m'as tellement manqué aussi. »

Puis elle continua :

« - Que t'arrive-il ? Pourquoi pleures-tu ma tendre meilleure amie ? »

Arizona enlaça sa queue avec la sienne, et la réchauffa grâce à sa fourrure épaisse. Sa meilleure amie n'allait pas bien, et la louve détestait la voir comme ça. Voyant Colibri ainsi, Arizona avait les larmes aux yeux.

« Je suis là, je suis là ... je suis prête à t'aider, et à sécher tes larmes. Je ne te laisserais pas, jamais ... »

Puis elle sécha de nouveau les larmes de Colibri et était prête à l'écouter attentivement. La louve aimait sa petite taille, elle pouvait l'enlacer et la protéger. Arizona sentait la tristesse envahir Colibri, et pour l'apaiser, elle se colla contre sa fourrure blanche.

Ft. Nom des participants au RP

Our Story. résumé des épisodes précédents

And... Ajouts HRP.

© Narja - Never-Utopia

Alors que tu t'approchais d'Arizona, tu avais pu remarquer se oreilles baissées. Elle avait du remarquer l'air pitoyable que tu arborais avec ces larmes misérables qui ne cessaient de tomber en masse. La louve serra son cou autour de ta croupe pour te rapprocher plus d'elle, elle avait toujours adoré ta petite taille, elle te l'avait confié il y a quelques temps. Elle aimait avoir l'impression de pouvoir te protéger du monde entier. Arizona lécha tes larmes salées alors que tu te calmais, doucement mais sûrement.

- Colibri, tu m'as tellement manqué aussi.

Ton regard restait posé sur elle alors que tu faisais la moue sans pouvoir encore réellement contrôler les expressions faciales de ton visages mouillé, saccagé par les derniers flots.

- Que t'arrive-il ? Pourquoi pleures-tu ma tendre meilleure amie ?

Tu aurais aimé lui répondre que tout allait pour le mieux. Que c'était seulement une tristesse passagère, ou bien l'émotion de la revoir. Même si le dernier cas était tout de même réel. Mais tu ne pouvais pas te permettre de mentir. Et puis ce n'était pas de ton ressort de faire de telles choses, tu t'en voudrais bien trop de dire des choses fausses. Et pourtant, c'était en quelque sorte ce que tu fis. C'était une vérité, mais pas la totale réalité. Tu te feras probablement cramée par celle qui te connaît par cœur, mais tu ne souhaitais pas qu'elle t'en demande d'avantage.

- Je me sens simplement mal de ne pas être tout le temps avec toi ma belle.

Un sourire risqué sur ton visage, et des émotions réapparaissant petit à petit. Tu pensais à ta famille. Enfin plutôt à celle que tu avais perdue il y a maintenant si longtemps. Tu pensais à ce père dont tu ne connaissais que le nom de lune. A cette mère que tu n'as jamais connue. A ces deux frères disparus, morts par ta faute. Tu t'en voulais tellement de leur morts, ils auraient ton âge à présent, soit 3 ans de puis peu.

- Je suis là, je suis là ... je suis prête à t'aider, et à sécher tes larmes. Je ne te laisserais pas, jamais ...

Ta meilleure amie savait se montrer particulièrement patiente. Et sans même t'en être rendue compte, de nouvelles larmes s'étaient glissée sur ta pelisse immaculée. Une seconde léchouille accompagnée d'un contact de ta meilleure amie te fit te sentir mieux. Tu n'étais pas être comme ça, tu avais l'impression d'abuser de la gentillesse de ta meilleure amie, et puis surtout, tu savais à quel point ça la rendait triste de ta voir comme ça. Chose qui t'accabla encore plus.

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