Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
♣ Il était clairement l’après-midi quand finalement tes yeux s’ouvrèrent dans la nouvelle journée. À l’entrée de ta tanière se dressait l’astre solaire de toute sa grandeur, tu t’étiras d’un rapide trait avant de sortir encore fatiguée de ton antre. Les poils bougeant au rythme du vent, tu fermas tes yeux noirs sur le monde. Un mince sourire au visage. Un de ses sourires que l’on n’aime pas voir pour de bonne raisons. L’odeur de ce sang nouveau au sein de la meute. De tous ces….. Nouvelles louves surtout. Tu claquas la mâchoire doucement. Un dernier coup d’œil vers cette population avant que tu décides que tu en n’avais assez vu. Tu montas la colline qui surplombais la carcasse de l’avion avant de t’engouffrer dans la forêt, passant par la forêt au perdus puis cette forêt ou tout est embrouillé et l’ambiance qui y règne est sinistre sans joie apparente en fait ; Un de tes endroit préféré. Tu trottas vivement avant de t’arrêter à la prairie aux grenats. Depuis la fonte des glaces, les grenats justement hésitait à pleinement savourer leur source de nourriture qui était le soleil. Malgré quelques pousses encore jeunes, la plupart avait été déterminé à sortir de ce sol nouveau. Ce qui donnait une vue plus ou moins ….. Belle ? Avec tous ces changements soudains dont la libération des prisonniers ainsi que ces péripéties bonne et également mauvaise. Tu passas ta langue sur ta gueule.
HRP : désolée c'est court mais je voulais t'offrir rapidement une occasion de rp c:
La nuit avait été longue. Oh oui, Pfeiffer n’avait pas fermé l’œil d’une seule minute, trop active pour dormir, et le calme en était presque frissonnant. C’est pourquoi, à partir d’un moment, la louve blanche s’était résignée à se lever et partir seule respirer un bon coup. On pouvait apercevoir le début d’un cercle de l’autre côté des collines, c’était l’aube. Pfeiffer était sortie de la tanière, avant de bailler un bon coup et se s’étirer de tout son long, afin de quitter rapidement le territoire Sekmet.
La jeune louve blanche avait passé la matinée à se promener seule, lentement, observant chaque moindre détail de cette nature, qui autrefois pouvait être si belle. Elle avait presque oubliée ce qu’était l’ancienne nature. Le ciel n’avait plus belle allure, oh non. Pourtant, on pouvait y voir quelques restes d’espoir, dans ces nuages gris sombres, recouvrant la moitié du globe.
Pfeiffer se trouvait dans la Plaine aux Genêts, lorsqu’elle s’aperçût qu’une odeur familière n’était non loin. Un membre de la meute de Sekmet, sa nouvelle famille. Elle ne mit pas longtemps à l’apercevoir. Visiblement, il devait s’agir d’un mâle, qui n’avait pas l’air très accueillant… Son rictus était à lui comme la faux à sa Mort, rien de très rassurant. Pfeiffer garda longuement son regard orange fixé sur le mâle. De temps en temps, elle plissait ses muscles oculomoteurs, qu’il était bizarre. Puis, non qu’elle n’ait pas envie de faire sa connaissance, la louve blanche se résigna à le laisser ou il était. Elle continua son chemin, s’apprêtant à rentrer au territoire.
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Dim 14 Fév - 21:57
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Rencontre Chanceuse
force 18 - agilité 19- endurance 6
B L A S P H E M
♣ Tu ne perdis pas de temps à sentir cette effluve. Tel une douceur de fleur dans un champs d'épines. Tes oreilles se relevèrent et ta tête se tourna vers l'odeur. Devant toi se dressait une femelle couleur blanchâtre comme la neige que vous aviez vécue il y a peu. Tu fronça les sourcils, un sourire certain sur tes crocs et une pointe de malice perlant au fond de tes yeux. Tiens tiens. Ne t'enfuis pas ma belle. Tu te retourna rapidement et enjamba le pas vers la femelle avec presse. Arrivé à ses côtés tu la stoppas net avant de la regarder de bas en haut. Belle , probablement le même age que toi. Quelle chance. De ton sourire , le plus faux qu'il existe tu croisa son regard. '' Oh mais ou allez vous très chère, c'est pas très gentil une réaction comme cela? '' Fausse tristesse. Tu t'assoya devant le femelle bloquant ainsi son accès.
Pfeiffer n’eut même pas le temps de faire une dizaines de pas, que le loup qu’elle avait aperçu était venu à son encontre, lui bloquant le passage. Elle freina du mieux qu’elle put pour ne pas lui rentrer dedans. Il se mit d’abord à la contempler de haut en bas, comme s’il l’analysait, Pfeiffer plaqua ses oreilles contre son crâne et fronçait ses muscles oculomoteurs. Il me veut quoi lui? Pensa la jeune louve blanche. Il avait un pelage des plus sombres et un regard qui était loin d’être rassurant. Il avait en plus, il sourire des plus faux qu’il pouvait exister, ça se cramait de loin, même un aveugle aurait-pu le remarquer. Il avait une voix, des moins rassurantes, on aurait dit un malade mental prêt à tout pour tuer la moindre petite victime qui se trouvait dans son champ de vision. C’était peut-être le cas ? Néanmoins, il avait l’odeur des Sekmet, et généralement, on ne touche pas un membre de sa famille, s’il considérait les Sekmet comme sa famille déjà…
Merde. Voilà qu’il venait de s’asseoir devant elle, il voulait faire causette ? Lui ? On croirait. Pfeiffer, les oreilles toujours plaquées sur son crâne, était méfiante. Certes, il faisait partit des Sekmet, mais son regard n’avait rien de rassurant. Voyant qu’il avait l’air de faire plus ou moins bonne allure, la jeune louve blanche décida d’entrer dans son jeu. Elle prit une position beaucoup plus à l’aise, un léger sourire se forma sur ses babines, et elle haussa l’un de ses muscles oculomoteurs, afin de répondre à son tour:
« Vous m’en voyez navré, je pensais qu’un loup comme vous n’aurait pas envie que je vienne le déranger lors de sa petite balade dans cette prairie si… » Elle inspira tout en fermant les yeux. « Si paisible. » Dit-elle ironiquement en ouvrant cette fois-ci ses yeux orange, les plongeant dans ceux du mâle.
Oh, que cette rencontre risquait d’être plus ou moins intéressante, même s’il n’était pas très rassurant, Pfeiffer ne voulait pas en juger sur son physique, bien que c’était assez voyant rien qu’à son faux regard que celui-ci était loin d’être net dans sa petite caboche.