NOM : Kobalt
AGE : 3 ans
SEXE : Mâle
MEUTE : Solitaire
RANG : ///
AUTRES INFORMATIONS :
Kobalt est incapable de gérer ses émotions comme la colère, et a des tendances ultra-violentes. Il peut s'agir d'une maladie mentale dû a un traumatisme.
Possède une large cicatrice sur le flanc droit, cachée à travers son pelage.
Ses yeux bleus viennent d'une maladie génétique. Sa mère les avait aussi bleus même s'il ne se souvient pas d'elle.

JAUGES : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force : 10
Agilité : 4
Endurance : 6


CARACTÈRE :
Kobalt est un loup qui ne se remet pas en question. Jamais. Ce qu'il fait, il le fait pour survivre, et les reproches des autres, il n'en a rien à faire. C'est un solitaire qui vit sa vie, qui survit à sa vie. Égoïste, caractériel, il a un objectif et il ne s'en détournera que dans deux cas: soit il l'a accomplis, soit il en est mort. Quitte à crever, autant crever comme un loup plutôt qu'un chien.
Téméraire, il se fiche que l'ennemi soit l'homme, l'ours ou loup. C'est sa survie qui lui importe le plus. Et si pour ça, il doit chasser jusque dans le village des hommes car la famine le guette, il ira. S'il doit tuer, il le fera. Ses crocs ont déjà goûté plus de mille fois le sang, des proies comme des prédateurs.
Kobalt ne supporte pas la frustration. C'est son défaut. L'échec le met dans une fureur noire, pris alors d'élans destructeur. Parfois un arbre, parfois une pauvre proie innocente, que de saccages. Il ne contrôle ni sa force ni sa rage, dans ces moments là. Il se trouve un défouloir, et reprend conscience une fois que le trop plein de colère est expulsé, c'est comme une habitude pour lui à présent.
Il se sait lui même dangereux, car incapable de se contrôler. C'est peut-être pour ça qu'il a choisit l'isolement des solitaires, plutôt que la vie en meute. Et aussi parce qu'il se sent plus libre.
Il se demande d'où lui vient cette rage sourde qui gronde en lui, sans en trouver l'origine. En fait, ses propres origines lui sont obscur. Seule sa cicatrice sur le flanc lui rappelle un lointain passé, peut-être heureux.
A part sa colère, il ne connait aucune réelle autre émotion. Il peut avoir de l'affection, c'est certain. Mais il ne sait ni comment la traduire par les mots, ni comment l'exprimer par les gestes. Ne voulant jamais paraître maladroit ni faible devant des inconnus, il préfère ne rien exprimer. Paraître faible dans ce monde, c'est accepté la mort. Et Kobalt refuse de mourir tant qu'il ne sera pas aller au bout de son chemin.
Le tout est de savoir maintenant quel est ce chemin. Car survivre pour survivre, ça n'a jamais mené bien loin.

PHYSIQUE :
Noir, noir comme l'ébène. Le pelage de Kobalt se mêle aux nuits les plus sombres, sans que la lune n'éclaire le monde. Dans ces nuits là, son regard bleu perçant rappelle la douce couleur des saphirs, illuminé par le soleil du matin. Plutôt grand, mesurant facilement 1m60 de long, pour 85 cm au garrot, ses pas sont ceux d'un loup à la musculature puissante. Sous son pelage, on devine des muscles développé, surtout au niveau des pattes, relativement hautes et élancés. Elles semblent être taillées pour la course à travers les steppes infinis.
Ses crocs, ainsi que sa mâchoires, restent relativement impressionnant, prêt à ôter le dernier souffle de vie à la moindre créature. Lorsque l'on regarde Kobalt de loin, c'est un chausseur que l'on voit, et un guerrier qui a essuyé de nombreuses bataille pour que son corps puisse s'adapter à la rudesse de ce monde.
Sur son flanc droit, un large cicatrice se cache, timide, derrière son épaisse fourrure noire. Commençant à l'intersection de la patte avant avec le reste de corps, jusqu'à la croupe, cette dernière semble avoir cicatrisé depuis longtemps, comme faite par la griffe d'un animal dans de jeunes années.
Son oreille gauche est elle aussi légèrement abîmés, fendue sur le haut, sans doute résultat d'une ancienne bataille.

HISTOIRE :(7 lignes minimum)

Là où tous commencent leur histoire à la naissance, celle de Kobalt commence le jour de sa mort. Enfin, de sa presque mort.
Son flanc le brûle, tellement fort... A-t-il perdu connaissance? Ses yeux vides s'ouvrent lentement, laissant voir le sol sous sa truffe. L'odeur du sang lui pique la truffe et les yeux. Et la poudre aussi. Il secoua la tête, se redressant légèrement sur ses pattes. Trop faible.
Il s'écrasa sur le sol dans un couinement malheureux, alors que son flanc s'agite. Sa respiration se raccourcit, dans la panique de la mort certaine.
Le bruissement de pas dans la forêt lui fait dresser l'oreille mollement, comme une dernière lueur d'espoir. Une truffe chaleureuse caresse son visage, alors que ses yeux se ferment à nouveau. Il n'a plus la force... Pauvre louveteau qui allait mourir.

~~

Trois mois plus tard, Kobalt en était âgé de six. C'était ce qu'avait dit Sikya, la louve qui l'avait trouvé. Et qui lui avait donné son nom. Six mois, c'est jeune. Mourir à trois, c'est triste. Mais Kobalt avait survécu, grâce à cette fameuse Sikya. Une solitaire qui vivait là, qui avait senti l'odeur du chien, et celle de l'homme. Une fois les prédateurs partis, elle l'a trouvé, derrière un taillis, caché sous quelques feuilles mortes. Un petit miracle.
C'était simple, comme sauvetage. Au final, Kobalt lui en était reconnaissant, de lui avoir sauvé la vie, même s'il restait une part d'ombre.
Aucun souvenir de l'homme. Aucun souvenir du chien. Aucun souvenir de comment il s'était retrouvé sous les feuilles. Aucun souvenir... Tout simplement.
Et même si Sikya lui avait sauvé la peau, elle n'allait pas le nourrir pour toujours. Cette louve devait avoir 5 ans, ou 6... Déjà que se nourrir seule n'était pas simple en cette triste période, alors un louveteau inutile en plus... Merci, mais non merci. D'un autre côté, elle n'avait qu'à pas écouter ses élans maternelles, non?
Enfin, elle s'était résolues à prendre le gamin sous son aile, et commença à lui apprendre ce qu'il devait savoir pour lui être utile.

Chasse, pistage, combat. Au fur et à mesure du temps, Kobalt grandissait, prenait en poids, en muscle, en taille. Sikya remarqua bien vite le "problème" de Kobalt. Son attitude, lorsqu'il loupait une proie. Lorsqu'elle lui faisait un reproche. Fière, et incontrôlable. Mais tant qu'il lui était utile, ce qu'il devenait, ou ce qu'il était, ça n'avait pas vraiment d'importance.



Vers l'âge de 2 ans, Kobalt en eut assez de servir la vielle louve, et s'en alla. Rien de plus simple, ni de plus compliqué. Pas d'au revoir. Rien. Simplement... Un départ, et une absence soudaine. La louve le traqua, pendant un temps. Il la savait derrière lui. Évidement. Elle était trop vielle maintenant pour faire quoi que ce soit seule, se complaisant dans le fait d'avoir un serviteur. Cette pensée étira les babines du loup noir qui se fondait dans la nuit. Ce temps là était révolu. Tu m'as peut-être sauvé la vie, Sikya... Mais je reste libre.
C'est ce qu'il lui répondit, quand ils se retrouvèrent. Et elle qui ne comprenait pas, aboyait. Je ne suis pas ton outil qu'il lui disait. Et je t'ai sauvé la vie, tu me dois bien ça, qu'elle lui répondait. Un dialogue de sourd, qui fit claquer les crocs.

"Tu ne m'enchaîneras pas à toi, Sikya. Tu n'es ni ma mère, ni rien. Je me suis servi de toi pour survivre, comme toi tu l'as fait avec moi. Maintenant, je n'ai plus besoin de toi."

Tourner le dos à une louve en colère n'était pas une bonne idée. Surtout quand celle-ci est désespérée. Dans un déchainement de crocs, et de coup, Kobalt se perdit. Quand il repris connaissance, le corps de Sikya attendait, parfois à droite, parfois à gauche. Il en manquait peut-être un morceau, coincé encore entre ses crocs. Il avait déjà fait une chose semblable, avec une biche, après avoir loupé un sanglier. Relâchant la patte arrachée qu'il gardait dans la gueule, et se lécha les babines, en retirant le sang.
Douce rage, douce colère qu'il ne comprenait pas. Sikya en était la première victime, et non pas la dernière. Elle était morte de toute manière, à quoi bon réfléchir à ça maintenant?
Il faut toujours aller de l'avant...

MON PARRAIN / MA MARRAINE : ///