La mission sauvetage avait eu lieu. Nymeria dût rester auprès de la meute cette fois-ci. Elle ne pouvait pas se rendre sur le front alors qu'elle avait mit bas il y a une lune de cela et que ses enfants sont encore trop petits pour être privé de leur mère. Elle est ainsi resté à la tanière des Esobek pour s'occuper des membres restant. Dirigeant en attendant le retour des deux Alphas ainsi que des captifs et des loups qui se sont engagés lors de cette mission. Tout le long, Nymeria n'avait cessé de s'inquiéter pour son amie, Plume Rousse. Elle espérait que la louve rousse reviendrait indemne, tout comme les autres également. Puis finalement, ils étaient tous revenu. Certains plus blessé que d'autres mais, au moins, tout le monde était de retour. Minuit, Hybride, Asak et Zwey étaient enfin libre. Qui sait quel genre d'enfer ils ont pu vivre là-bas ? Nymeria n'ose l'imaginer, du moins, elle s'en doute mais, refuse d'y penser.

Profitant enfin d'un réel repos, l'esprit plus serein que tous les Esobek soient désormais sain et sauf, elle dormait tranquillement avec ses petits, dans sa tanière en retrait dans la clairière fumante. Elle se réveilla alors que le soleil n'était pas encore levé et, se redressa doucement sans réveiller les trois louveteau qui étaient blottit contre elle. Elle enjamba Reny et Keres avant de sortir de la tanière familiale. Une fois à l'extérieur, la louve s'étira tout en baillant avant de s'ébrouer. Levant les yeux au ciel, elle fixe l'astre lunaire qui commençait peu à peu à descendre pour laisser place au soleil. La louve prit une grande inspiration avant de marcher un peu. La neige commençait à fondre peu à peu, visiblement suite à l'explosion des usines. Ce n'était pas plus mal après tout … Au moins, les animaux reviendront sur ces terres désolés et la famine ne sera plus qu'un lointain mauvais souvenir.

Profitant du calme et que beaucoup soient encore en train de dormir pour marchant sur les terres de sa meute, Nymeria se perd dans ses pensées et, jette un coup d’œil en direction de la frontière de leur terre. Comment se porte Sköll ? Où se trouvait-il actuellement ? Cela fait quelques jours qu'elle n'a pas vu son compagnon et, le poids de ne pas l'avoir auprès d'elle devient de plus en plus difficile mais, malheureusement, ils vivent tous deux de façon différente. Elle auprès d'une meute et lui, solitaire et Mercenaire. Le fait qu'il soit Mercenaire lui fait poser énormément de question mais, au final, tant qu'il ne prend aucun contrat contre les Esobek, cela n'était pas important, c'est tout ce qu'elle lui demandait …

Elle s'arrêta près d'une petite flaque causé par la neige fondu et, huma sa surface avant d'y tremper sa langue pour boire, l'esprit ailleurs ...

Lapant la surface du liquide, Nymeria fut surprise lorsqu'elle entendit un loup l'appeler. Dressant directement la tête dans un sursaut, méfiante comme bien souvent, elle se radoucit en se rendant compte qu'il s'agissait là de Freux. Hochant doucement la tête dans un geste poli, elle releva ses yeux d'or vers le mâle Alpha.

« Bonsoir Freux, je ne t'ai pas entendu approcher. »

Un peu confuse de sa réaction peut-être un peu trop excessif, elle s'en voulu d'avoir été ainsi dans la lune, elle qui ne se laisse pourtant jamais surprendre … Enfin, ça arrive même au meilleur, non ? Les oreilles de la grise s'abaissèrent un instant avant de se redresser doucement, pointant vers le loup gris. Nymeria a eu vent que Astaroth avait fait appel aux dirigeant Esobek et des autres meutes mais, elle ignore encore ce qu'il s'est découlé de cette réunion. Ses oreilles pointes vers le mâle tandis que son regard fait d'or ne le lâche pas.

« J'ai eu vent de votre rencontre avec Astaroth. Je suis désole de ne pas avoir pu vous accompagner … Que voulait-il ? »

Ne pouvant quitter ses enfants encore trop jeune, Nymeria dût rester auprès d'eux. Profitant qu'ils dorment actuellement pour pouvoir se dégourdir les pattes, réfléchir et se perdre dans ses pensées … La grise se rendait toujours lors des réunions diverses mais, avec sa portée, elle ne pouvait les laisser seul, étant mère pour la première fois, du moins, de petit provenant d'elle, elle peinait par moment à lier les deux bouts, sa vie de mère et celle de Bras Droit.