Blessures:

Vainqueurs de l'assaut du laboratoire, ce n'est pas en s'en sortant tous, sans blessures. Moi même, comme de nombreux participants furent touchés au point que le sang coule. Sur le chemin du retour vers l'épave mon envie principale était d'aller rejoindre mes belles petites sœurs mais je ne pouvais pas aller les voir dans cet état sans passer par un bain pour me laver de toute cette atrocité que moi seul sans doute, pouvait apprécier. Ma marche était sans souffrance, sans aucun tiraillement de peau, de membre ou de muscle. Néanmoins j'avais du mal à y voir clair à cause de cette fumée verte qui s'était propagée dans la pièce ou les attaquants que nous étions étaient visés. Détruire les fenêtres ne m'avaient pas endommagé mais en revanche le face à face avec les chiens des hommes étaient assez sanglants! Plus pour eux que pour moi mais tout le de même, je sentais encore les picotements et brulures de leurs crocs enfoncées dans ma chair faire effet un peu partout sur mon visage.

Le pire à mon sens était d'avoir été touché par une balle d'un des bâtons de ces hommes dont la sensation était unique, première. J'avais même tremblé à cet instant, comme si j'eus l'impression que mon cou s'était ouvert en deux et que je ne comprenais pas pourquoi j'étais encore debout à voir et entendre. Quelques femelles avaient pris les devants pour rejoindre notre terre protectrice, quant-à moi j'étais vers la fin du groupe, pour m'assurer que tous Sekmet rentrent bien. Croisant le regard de mon père au loin alors que j'observai de derrière moi, ses faibles marques me rappelèrent qu'il était venu me porter secours, lorsque deux chiens vinrent se jeter sur moi et me lacérer à presque me plaquer au sol, impuissant, tant choqué par la balle m'ayant presque trouée la peau. Le fait qu'il ai intervenu pour s'emparer du plus costaud me permis de revenir à la réalité et que j'étais bel et bien encore de ce monde!

Je reportai mon regard vers devant. Les petites voudront plus la présence de leurs parents en amont et je devais plus m'occuper de ma propre santé en premier. Père pourra très bien leur dire que je vais bien, que je ne vais pas tarder à leur rendre visite. J'aperçus alors à quelques pas un regroupement dont je reconnus Réaïlys et Opium. Je me dirigeais vers celle ci et les autres, en restant plus proche de mon amie que de mon ancienne mentor à l'air colérique. Comme convenu entre nous deux, j'avais respecté son choix d'en arrêter là ensemble, en entrainements, et elle aussi avait respecté ma demande de mettre fin à tout cela, après un mois. Je souriais à la noirâtre aux yeux vairons en me disant, que s'est-elle que j'avais choisi comme prochaine mentor, et que j’espérai qu'elle me dise oui. Puis je senti que devant ce qui était en faite la guérisseuse, énoncer mes blessures.

J'ai les yeux qui m'irritent, j'ai cru comprendre avoir reçu des traces de morsures mais je ne sais dire ou exactement et j'ai un truck qui me fait mal au cou. Vais-je avoir des cicatrices?

La louve blanche vint par la suite s'occuper de moi en m'invitant à m'allonger ce que je fis très rapidement, curieux de la voir à l’œuvre effectuer son travail. Couché sur le côté et la gueule légèrement relevée vers elle, afin d'avoir accès à toutes mes blessures, je pus notamment surveiller ses moindres faits et gestes sur mon corps. J'eus un instant d'admiration pour son rang, me disant que se n'était pas fait pour moi ce genre de truck compliqués. Quant-elle passa sur mes marques en étalant quelque chose là ou je saignai encore, je ne pu m'empêcher de sursauter vaguement. Autant dans le feu de l'action je pouvais y passer outre avec l’adrénaline, autant là j'étais concentré sur la douleur. Elle finit par me mettre quelques gouttes d'eaux sur mes yeux et me fit ensuite comprendre qu'elle en avait fini avec moi tout en me précisant que non, je n'aurai pas de cicatrices. je la remerciai pour sa tâche puis je cherchais du regard Opium pour lui parler et une fois que je la vis, je parti vers elle.

(out)