Le blizzard s'en est allé avec l'hiver, les Larmes de Foudre ont commencés à martelé les terres par endroits et, j'esquive ces endroits comme la peste tout comme j'esquive ces nouveaux bipèdes venu par-delà les mers. Dangereux, ils ont l'air plus que dangereux, bien plus que les Hommes qui peuplent déjà ces terres. Ils s'en prennent à eux, de ce que j'ai pu voir. Une guerre des Hommes mais, dans leur guerre, ils risquent de nous entraîner, enfin ... En ai-je réellement quelque chose à foutre ? Non, je ne pense pas, tout ce qui m'importe actuellement, c'est que je suis désormais en âge de faire mes propres choix mais, avant cela, je ois me renforcer et, j'ai des loups à aller voir pour m'expliquer avec eux désormais. Cela ne va pas être évident mais, je dois le faire ...

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chasse n°1 : 8 + 2 (bonus) = 10 (réussi) - Lièvre
Laissant de côté mes devoirs à faire, je me concentre sur un tout autre objectif, aujourd'hui je dois chasser ! Aujourd'hui, je dois me nourrir ! Je m'engage jusqu'aux terres du sud. Je sais que je ne devrais pas traîner dans ce coin et pour cause, les nouveaux bipèdes s'y sont installé au niveau de la plage mais, également, les Larmes de Foudre ont fait énormément de dégât dans les alentours, de plus, les ruines des usines sont toutes proches mais, je sais un endroit tranquille, la prairie de grenat … Je me rend donc dans cet endroit afin de pouvoir chasser. Maintenant que la neige a fondu, maintenant que a végétation tente de revenir timidement entre les pluies acides.

Une fois surplace, je me mis à flairer le sol. Voilà longtemps que je n'ai ps chassé et, je dois être plus que rouillé mais, il va bien falloir que je m'y remet, même si ce n'est pas mon truc ! Truffe au sol, je cherche une piste, une odeur, infime ou non, qu'importe ! J'essaye de faire retravailler mes sens comme il se doit mais, mon instinct de chasseur reprend rapidement le dessus. Je finis par trouver une piste et la suit. Tandis que l'odeur devient plus forte, je ralentis le pas, ventre à terre, j'essaye de me camoufler, de repérer ma proie. Là, un lièvre … Un lièvre vivant ! Je passe ma langue sur mes babines tandis que la vue d'un animal vivant fait réagir mon estomac qui en a eu plus qu'assez de se nourrir principalement que de viande morte ! Maintenant, je vais enfin pouvoir manger de la chaire fraîche !

J'approche, doucement, sans un bruit de ma cible mais, ma faible expérience et le fait que je n'ai pas chassé depuis longtemps me trahit. Je donne un coup dans un caillou qui se mit à rouler, alertant ainsi le rongeur à grande oreille qui se dresse sur ses pattes et finit par m'observer. Mes babines se retroussent lentement avant que je ne me jette à sa poursuite alors qu'il prend ses pattes à son cou.

Il détale rapidement, je force sur mes postérieurs pour me faire avancer plus vite. Le froid n'est plus une entrave pour moi, je peux enfin bouger comme bon me semble sans avoir à subir le mordant du froid ! Je courir aussi vite que je le peux alors que le lièvre cherche à me fuir. Il détale, bondit, essaye de me perdre parmi le décors bombardé. J'esquive les carcasses métalliques à moitié pénétré dans le sol. Je bondis par-dessus un arbre mort, je continue à avancer jusqu'à réussir à le talonner. Maintenant, il faut que je réussisse à le saisir … Je continue ma course et, lance ma gueule dans sa direction. La mâchoire claque dans le vide tandis que je lâche un grondement de frustration. Tu ne fuiras point ! Je continue de le poursuivre et retente le coup et, cette fois-ci, ma mâchoire se referme sur l'une de ses oreilles. Je freine d'un seul coup, réussis à me stabiliser pour ne pas tomber et, serrant bien l'oreille de ma proie dans ma gueule, je le bloque au sol d'une patte pour mieux le saisir alors qu'il ne cesse de se tortiller en tout sens. Je le saisis au cou, le secoue dans tous les sens jusqu'à ce qu'un CRACK se fasse entendre et qu'il devienne inerte dans ma gueule ...

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chasse n°2 : 3 + 2 (bonus) = 5 (raté)
Dévorant ma proie sur le champ, la faim me tiraillant depuis quelques jours, je dépèce l'animal, forçant sur ma mâchoire pour tirer sa peau avant de plonger mes crocs dans sa chaire. Je me délecte, me régale de cette chaire fraîche, du goût métallique du sang sur ma langue et coulant dans ma gorge. Ce que cela m'avait manqué ! Quel repas exquis ! Je le dévore goulûment jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tas d'os et de peau. Me léchant les babines, je me redresse et m'ébroua avant de flairer une toute autre odeur. Une biche … Est-ce voir trop gros que d'espérer en attraper une ? Oui mais, qui ne tente rien n'a rien !

Je suis l'odeur de la biche, ventre à terre, je finis par l’apercevoir au loin, broutant quelques touffes d'herbe ci et là … Je passe ma langue sur mes babines avant de me rapprocher sans un bruit. J'essaye de me faire le plus discret possible et, une fois proche, j'attends que l'attention de la biche soit bien ailleurs avant de bondir hors de ma cachette pour m'élancer dans sa direction. Je poursuis ma cible qui se met en fuite très rapidement en me donnant un violent coup de sabot dans la gueule. Je me ramasse au sol, me redresse vite en secouant la gueule dans tous les sens pour me remettre les idées en place puis partie à sa poursuite.

Ma petite pause déjeuné m'a permis de me reposer mais, je me sens un peu ballonner, peut-être est-ce parce que mon estomac n'a plus l'habitude d'un tel festin ! Malgré tout je fonce, forçant sur mes postérieurs pour chercher à la rattraper. J'y parviens, je tente de la saisir au niveau du jarret mais, elle m'esquive et ma mâchoire claque dans le vide. Je gronde, retente le coup et cette fois-ci, je parviens à la saisir. Elle chute au sol, manquant de m'entraîner avec elle. Je lui saute rapidement dessus mais, en accueil, elle m'offre un magnifique coup de sabot dans le ventre. Ça fait mal ça … Je lâche un couinement en tombant sur le sol alors qu'elle se redresse et, je n'ai pas le temps d'en faire de même qu'elle fuit de nouveau alors que je peine à me redresser. Merde …

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chasse n°3 : 12 + 2 (bonus) = 14 (réussi) - Daim
Après ma défaite face à la biche, je décide de m'accorder une pause afin de digérer mon repas pour que ça ne soit plus une contrainte pour moi. Prenant un ancien terrier de blaireau suffisamment grand pour que je m'y glisse comme endroit de repos, je ferme l’œil un moment afin de faire une petite sieste …

Lorsque je me réveil plus tard, fin prêt pour en découdre de nouveau, je sors de mon trou, m'ébrouant avant de me remettre en chasse. Me remplir l'estomac, c'est bien mais, il faut que je pense à me faire des réserves ! Ne sachant pas quand ces nouveaux bipèdes peuvent tomber et, quand les Larmes de Foudre me bloqueront dans ma tanière, je préfère avoir les réserves adéquates.

Fouillant, flairant, je finis finalement par repérer l'odeur alléchante d'un daim. Remontant cette piste, je finis par me camoufler en apercevant ma proie en train de se prélasser tranquillement. Approchant dans le moindre bruit, je le contourne, cherchant le meilleur endroit pour un effet de surprise et, lorsque je juge que je suis suffisamment bien placé, je finis par m'élancer en direction du cervidé. Prit par surprise et, essayant de se redresser rapidement, je me jette sur lui. Le percutant, je roule au sol tandis qu'il tombe également avec moi. Je me relève vite pour lui saute à la gorge. Le daim cherche à se débattre, à me donner de violent coup de sabot mais, je parviens à l'esquiver de justesse à chaque fois. Je le lâche, lui bondis de nouveau dessus pour chercher une autre prise. Je cherche à le fatiguer, à le forcer à rester à terre, à le dominer. Je parviens à le saisir correctement au niveau de la gorge. Je force autant que possible dessus, secouant la gueule par moment pour essayer de faire pénétrer davantage mes crocs dans sa chaire que je perfore. Je continue de le mutiler en lui donnant de violent coup de patte sur le poitrail pour chercher à le calmer, à l'affaiblir. Finalement, je finis par avoir raison de lui et, sa tête devint soudainement molle, pendant. Je le lâche, il s'écrase au sol comme un vulgaire morceau de peau.

Langue pendante, respiration haletante, je cherche à me ventiler pour reprendre mon souffle. Maintenant, je vais devoir le tirer jusqu'à ma tanière qui se trouve désormais sous l'autoroute, un endroit à peu près sécurisé encore.

Après avoir repris mon souffle, je saisis le daim dans ma gueule et, commence à le tirer pour le faire traîner. Je vais mettre un moment à rejoindre ma tanière mais, je n'ai pas d'autres choix et, j'espère seulement que je n'aurais pas de problème en cours de route ...

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chasse n°4 : 2 + 2 (bonus) = 4 (raté)
Après avoir ramené le daim sans problème, je cherche à récupérer de nouveau de quoi me mettre sous la croc mais, cette fois-ci, je ne détecte rien. Je pense que j'ai suffisamment faire de grabuge ainsi dans les parages, je retenterais ma chance une autre fois pour le coup. Je rentre alors à ma tanière pour me reposer un peu ...

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chasse n°1 : 5 + 2 (bonus) = 7 (raté)
Un nouveau jour, une nouvelle chasse. Je retourne dans la forêt aux pendus, prêt pour chasser de nouveau ! Me concentrant, je tente de flairer l'odeur d'un quelconque animal et réussit à trouver l'odeur d'un marcassin. Me léchant les babines, je remonte la piste et découvre le petit sans la moindre surveillance. Perdu ? Probablement ! Je profite de la situation et me jette dans sa direction ! Bondissant, je le saisis dans ma gueule, le secoue tandis qu'il hurle avant qu'un bruit ne m’interpelle. J'esquive de justesse le sanglier qui me charge, lâchant le marcassin à ce moment-là. Le petit tombe au sol, roule, tandis que le sanglier me fixe, le regard haineux, grattant furieusement le sol. Bon, j'ai merdé, le marcassin n'était pas si seul que cela et, maman sanglier est pas contente du tout ...

Elle me charge, je parviens à l'esquiver. Je bondis, essaye de trouver un endroit pour l'atteindre mais, elle est trop rapide, trop forte, je commence à me demander si je peux vraiment en venir à bout ou si ce n'est pas tout bonnement suicidaire ce que je fais là ! Aucune idée mais il va falloir que je trouve un moyen pour me tirer de ce merdier !

J'esquive un nouvel assaut, je grogne. Tu crois que tu vas m'avoir aussi facilement ? Tu rêves là ! J'esquive une nouvelle attaque en bondissant de côté et, je profite d'une ouverture pour prendre la fuite. Ouais, il faut parfois s'avouer vaincue lorsqu'on est face à plus fort que soit et c'est le cas de ce sanglier !

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chasse n°2 : 12 + 2 (bonus) = 14 (réussi) - daim
Un peu plus tard après ma fuite, je décide de revenir. Hors de question que je rentre bredouille ! Je me met à flairer le sol, suivant la piste d'un daim cette fois-ci. Ventre à terre, j'arrive jusqu'à l'animal et l'observe un moment. Lorsque son attention est dirigé ailleurs, je bondis hors de ma cachette et m'élance dans sa direction. Le daim tente de fuir, je pousse sur mes postérieurs pour aller plus vite. Je dois l'avoir, je le dois ! Je fonce, je dépasse mes limites, j'esquive de justesse un rocher sur le sol qui aurait pu me faire trébucher. J'esquive un arbre que j'ai faillis ne pas voir à cause de ce maudit caillou. Essaye-t-il de me ralentir ?! Possible mais, chose sûr, tu rêves mon coco ! Je ne compte pas te laisser filer aussi facilement !

Je pousse de nouveau sur mes postérieurs. Je te rattrape peu à peu, te talonne enfin. Tu paniques en me voyant mais, il est déjà trop tard ... Je me propulse dans un saut de côté me faisant m'écraser sur ma proie. Je roule au sol, me redresse rapidement et me jette à sa gorge. Je plante mes crocs dedans, secoue la gueule, serre encore et encore jusqu'à ce que ma mâchoire me fasse mal. Je le griffe, tire, jusqu'à ce que finalement il lâche son dernier crie.

Satisfait de ma victoire, je décide de rentrer avec mon butin !

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chasse n°3 : 6 + 2 (bonus) = 8 (réussi) - lièvre
Je repars chasser, non pas que pour me nourrir mais, aussi parce que ça me permet de m'entraîner également. N'est-ce pas mieux de s'entraîner en poursuivant un lièvre ou en se battant contre un blaireau plutôt que de s'acharner sur une écorce ? Ça dépend des points de vue après ! En tout cas je préfère m'entraîner avec quelque chose de vivant qu'un quelconque objet

Flairant, je finis par percevoir l'odeur d'un lièvre et, bientôt, sa silhouette. Je l'observe, m'approche, le prend en chasse. Il est rapide et agile, il me met à mal. Il me force à esquiver les arbres, à sauter par-dessus les troncs mort dans lesquelles il s'infiltre. Je finis par le talonner, j'essaye de l'attraper, lançant ma gueule dans sa direction mais, il réussit à m'esquiver, maudit lièvre ! Je continue ma course poursuite.

Le lièvre finit par entrer dans un petit terrier, je me mis alors à creuser comme un fou furieux. Je creuset et creuse pour agrandir le trou, je creuse pour pouvoir l'atteindre. Je me met de la terre de partout mais je m'en fiche, je continue jusqu'à ce que mes griffes me fassent mal et que j'atteigne enfin ma proie. Je saisis le lièvre, le tire de force avant de le clouer au sol. Je plonge ma gueule dans son frêle corps, le malmène de ma puissante mâchoire, lui donne de violent coup de patte. Je le secoue avant de finalement l'achever. Désormais mort, je le ramène jusqu'à ma tanière.

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chasse n°4 : 6 + 2 (bonus) = 8 (réussi) - corbeau
Une dernière proie, un dernier entraînement. Je file entre les arbres pour rejoindre la forêt, mes sens en alerte, je freine ma course en sentant l'odeur d'un corbeau. Je m'approche de lui, bondit dans sa direction. Il prit son envol en croassant et se pose un peu plus loin, me narguant au passage. Je montre les crocs, gronde, puis me jette de nouveau sur ma proie. Il se joue de moi, je fais claquer ma mâchoire dans le vide alors qu'il m'esquive. Je bondis pour tenter de l'avoir en plein vol. Je bondis pour tenter de le saisir tout court. Il est malin, comme beaucoup de corbeau mais, je ne le laisserais pas gagner !

Il répète son manège un moment avant que je ne finisse par saisir ses mouvements. Attendant patiemment le bon moment, je finis par lui sauter dessus, réussissant à l'avoir avant de le clouer au sol. Il cherche à se défendre, coup de serre et de bec, je l'ignore, continue et je finis par réussir à le saisir à la gorge et l'achève ... Une fois mort, je rapporte mon butin.

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