D'un caractère peu commun, Nomade est un loup contradictoire dans ses réactions, émotions et agissements. Malgré son âge, il possède une sagesse de vieux loup qui a déjà achevé et traverser toutes sortes d'expériences au cours de sa vie. D'un comportement calme et posé, il ne dis jamais rien sur lui même, sur ce qu'il pense, à part lorsqu'un individu lui demande de s'exprimer. Et même à ce moment là, il tentera de répondre le plus vaguement possible dans le but de tout garder pour lui. Il n'aime pas partager ce qu'il ressent et préfère s'enfermer au plus profond de son esprit, reculé dans son monde intérieur. D'une allure mystérieuse, son passe temps favoris se résume à observer chaque détails qui l'entoure. Il classe, trie, juge chacune de ses pensées. Il se pose des énigmes, les résouts, puis en découvre d'autre. Son âme est un tourbillon de mots, de phrases, qui ne laisse même plus place à ses émotions. Ce n'est pas spécialement une qualité ou un défaut, c'est juste une partie de lui, il est comme ça, une boule de pensée, de mémoires et de questions. Ses émotions sont presque inexistante.

De plus, il est un très bon acteur. Il joue des émotions, pour éviter toutes sortes de questionnement extérieur, pour paraitre normal aux yeux de son entourage, de ses congénères. Il vit au jour le jour, son corp est comme un déguisement lui permettant de se déplacer pour découvrir de nouvelles choses. A la quête du savoir, il cherche à acquérir toujours plus de connaissances. Le reste lui importe peu. Son entourage ne sont qu'un paysage, un divertissement pour également analyser, lire en eux comme des livres ouverts. Leurs comportements, l'intonation de leurs voix, leurs regards, leurs respiration. Il remarque tout, comme s'il remplissait une coupelle d'eau et tenter de n'en renverser aucune goutte. Il le stock au fur et à mesure au milieu de sa mémoire, passe ses nuits à tordre, tendre, détendre et mélanger ses pensées.

Ses nuits se résume donc qu'à quelques heures de sommeil. Sinon, vous allez vous demander, est ce qu'il aime quelque chose à part s'enfermer dans sa bulle? Oui, Nomade aime chasser, voyager, courir, se battre. Il déteste rester à un endroit pendant une longue duré. Sons instinct de vagabond revient toujours à la charge.

Nomade n'a pas un physique très particulier. Lui même ne sait pas réellement à quoi il ressemble. Son champ de couleurs se résumant qu'à des tons de bleu et de rouge, il voit son pelage majoritairement rouge, allant du clair au foncé. Mais pour son entourage l'observant avec une vision normale, Nomade est un loup d'allure normal, ni trop épais ni trop fins. Son pelage pour le moment soyeux et jeune est d'un roux éclatant et en désordre. Il ressemble pour le moment à une herbe folle, sa fourrure étant plus épaisse au niveau du col ainsi que sur la queue, elle forme une panache qui semble avoir était balayé par le vent venant de toute direction. Son petit regard mystérieux et provocateur est d'un vert jade profond, sans lueur ni émotions. Sa couleur bien sûr pas naturel colore ses iris depuis sa jeunesse dû à sa Tritanopie. Sa mère a été exposé à des territoires radioactifs, brumeux infestés de vagues biochimiques. Ses petites oreilles pointues sont symétrique, dressées droites sur sa tête. Sans expression particulière, il semble presque irréel, ou même d'une autre espèce. D'un gabarit pour l'instant petit, ses pattes surdimensionné révèle cependant qu'il sera un grand loup. Mais il garde pour le moment son petit air de crapule.

Le contenu pouvant percuter les âmes sensiblement feignantes, il s'adresse donc à un public avertis et qui sera prêt à perdre 5 minutes de sa vie. L'histoire de Nomade étant courte mais l'auteur étant incapable de se résumer à une histoire courte, le volume de ce texte sera donc plus long que large pour au final ne rien dire d'important. Mais la réalisatrice de ce récit tenter de le rendre le plus court possible.

Et oui.. Nomade est jeune, 7 mois de vie. D'une vie tellement monotone et banale que son obsession de donner de l'importance à de simples détails est devenue maladive chez le louveteaux. Non il n'a pas été abandonné, non ses parents ne sont pas mort, et oui il les aime. Mais il y a maintenant 1 mois, il est partit. Sa soif de liberté, de désir d'autonomie, d'indépendance est devenue plus grande. Ce louveteaux veut apprendre, il veut tout savoir, apprendre l'art des mots pour pouvoir définir ce qu'il voit, comprend. Ses sens sont sans arrêt en alerte. Il récolte les odeurs, les sons, les images, les gouts. Avide de posséder, sa quête de connaissance du monde et de l'existence à petit à petit augmenté pour définir maintenant ce qu'il est. Cette maladie s'est personnifié pour devenir une partie apart entière de sa personne et à l'à envahit physiquement et plus particulièrement moralement.

Il à donc quitté ses parents, qui le voulait comme les autres, lui reprochaient ses comportements évasifs. Il était tellement absorbé dans ses pensées qu'il n'entendait même plus les paroles extérieurs. Il a donc jugé que c'était mieux pour lui comme pour ses parents de s'éloigner d'eux. Par amour filiale et par rationalité qui est particulière chez lui, il s'est égaré. Ils lui ont appris les bases fondamentale pour survivre aux milieux de ce monde incompréhensible, à lui maintenant d'en découvrir le reste et même plus, s'il en a la force.

Il vagabonde donc au milieux des territoires, il évite les meutes pour conserver sa solitude de choix. Il se traine et se survie au milieu de cette existence. L'ineffable est pour lui un défit, il ne possède pas de réel morale et dépasser le réel est pour lui un rêve, illusoire et irrationnel pour certain, mais obsessionnel pour lui.

Au milieu du silence, il cri de l'intérieur. Il bourdonne, gémit, parfois il se tait pour écouter le monde extérieur, mais il passe la majeur partie de son temps dans la fissure des abysses de son âme s'il en a une. Il observe le monde de ses yeux infectés, son destin le limitant à percevoir que le rouge et le bleu, serait-ce peut-être qu'une punition? Serait-il mauvais? Ses choix sont-ils justes? Ses pensées ont des aspects qui feraient fuir n'importe qui s'il les exposait de vive voix, elles ne sont qu'un désordre de mots, de phrases contradictoire. Comme un flux, un courant d'eau à haute pression détruisant chaque barrage de l'esprit: "Je suis, j'existe, je pense donc je suis; je suis parce que je pense, pourquoi est-ce que je pense? je ne veux plus penser, je suis parce que je pense que je ne veux pas être, je pense que je... parce que..."

Il ne désire même pas recouvrir une vue 'normal'. C'est juste comme ça, et pas autrement. Cet élément mineur de lui n'est qu'une énigme de plus à côté de tous les éléments curieux de l'existence.