Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
J'avais eu besoin d'un peu de calme et m'éloigner un peu de la meute, alors en cette journée d'hiver, j'avais pris la direction des terres de l'est, dans nos terres neutres, je venais moins souvent ici. L'endroit, que je venais le plus dans les terres de l'est était le village des hommes, pour aller chercher de la nourriture, vu que la chasse était très difficile, sinon, je n'avais pas vraiment explorer les terres qu'il y avait autour. J'avais dépassé le village des hommes et je m'étais dirigée vers le nord. J'avais marché un moment et j'arrivais, dans un endroit lugubre et sinistre. Tout était de métal et d'acier. J'y vis des clôtures presque à terre, alors je décidais de m'y glisser. Il y avait des manèges, bien sûr, rien ne marchait, mais cela avait l'air intéressant à voir.
C'était triste comme endroit, la première chose que je vis, est le un guichet. Juste à voir ce que je voyais, je savais que cela devait avoir été une ancienne fête foraine. Je continuais ma marche et vit quelques bâtiments, qui ressemblaient à des bâtiments de restauration. Je continuais ma balade, puis j'y vis un carrousel non loin et une grande roue. J'y vis, également d'autres manèges. Je marchais, puis tout à coup, le vent se levait. Ma fourrure me collait sur le corps, puis je continuais ma marche et à cause du vent, j'entendais des bruits guère intéressants, j'entendais l'acier, et le métal des attractions gémir et grincer.
Ce n'était pas rassurant, mais au moins c'était en plein jour. Je continuais de marcher quand je vis un endroit que je trouvais qui avait l'air intéressant, il semblait avoir une maison hantée, alors je décidais d'aller voir. J'y entrais et décidait de visiter la maison hantée. À quelques reprises, je fis le saut, mais je continuais ma visite. Je n'avais pas remarqué que derrière un zombie pour faire peur aux jeunes, deux billes de couleur me regardait...
De tous les territoires environnants qu’il avait visités, la fête foraine était celui qu’Oreka préférait. La première fois qu’il y était venu, le loup de sa meute qui l’accompagnait lui avait expliqué de quoi il s’agissait. Il lui avait dit que, lorsque les humains régnaient encore sur le monde, ils venaient dans ce genre d’endroit pour se faire peur et s’amuser. Le loup avec lui avait dit qu’il ne comprenait pas les humains et qu’il ne voyait pas ce qu’il y avait de drôle dans ce qui faisait peur. Pourtant, bien qu’il l’ait gardé pour lui, Oreka avait compris. Le jeune loup savait que ce qu’il l’intéressait bien souvent, que toutes ses aventures captivantes qui faisait palpiter son cœur et fourmiller ses pattes d’adrénaline n’étaient pas aussi enivrantes aux yeux de tout le monde. Il savait bien qu’il était différent, bizarre.
Alors, lorsque ce loup de sa meute à ses côtés lui avait dit que beaucoup d’humains étaient comme lui… Disons qu’il avait ressenti un truc et que l’idée de ne pas être le seul cinglé qui aime chercher les ennuis lui avait plût. Alors, depuis ce jour, seul et sans jamais en faire part à personne, il se rendait fréquemment à la fête foraine pour s’y amuser.
Seulement voilà, ce jour-là les choses ne se passèrent pas tout à fait comme prévu. Alors qu’il faisait sa ronde habituelle dans la maison hanté en saluant les silhouettes cauchemardesque auxquelles ils avaient attribués des noms, il avait entendu quelqu’un approché. Il s’était rapidement caché derrière Mickey, un zombie pas très sexy. Il avait vu un loup entrer dans la pièce. Sa fourrure était plus sombre, à cause de la maigre lumière qui infiltrait l’endroit. Si bien que, visuellement, il ne pût le reconnaitre. Malgré tout, l’odeur qui parvenait jusqu’au jeune Navnik n’était pas celle qu’arborait habituellement sa meute. Il ravala sa salive, conscient que le téméraire loup ennemi le flairerait bientôt à son tour. Alors, avant que le tout ne tourne au vinaigre et qu’il ne soit plus en contrôle de la situation, Oreka décida de sortir quelque peu de l’ombre et de demander, la voix la plus assurée possible :
Alors, j'allais continuer ma visite, j'entendis un qui êtes-vous. Ensuite, derrière le zombie, je vis quelque chose, alors je poussais un cri de peur et de surprise. Je fis face à la personne, crocs et griffes dehors, prêts à sauter sur la personne ou peu importe ce que cela pouvait être. Mon poil sur mon échine était dressé puis je fixais ce qui m'avait fait peur. En fait, ce n'était pas quelque chose, mais plutôt quelqu'un un autre loup, un mâle qui sentait à plein nez les Navniks. Alors, je regardais le loup d'un regard vairon mauvais.
"Tu sors d'où? Tu crois que c'est une bonne affaire, faire peur aux autres."
Je gardais les crocs à découverts puis grondait toujours, mais mon grondement, commençait à s'affaiblir. Je le fixais de nouveau, dans la lumière peu présente. En fait, je ne savais pas trop quelle couleur, il était, mais une chose que je savais, il semblait jeune d'après sa silhouette puis il avait des yeux bleus. Je regardais le loup et lui demanda en premier, toujours sur les nerfs à cause de la frousse.
"Tu vas commencer par me dire qui tu es. C'est toi qui est arrivé sortant de nulle part et me faire peur. Après, je verrais si cela vaut la peine que je me présente."
Ensuite, je fixais toujours ce loup, de mon regard vairon et attendait la suite des évènements.
Le loup face à Oreka était une femelle. Il l’avait découvert grâce à l’odeur qui les caractérisait si bien. La volonté du jeune Navnik n’avait jamais été de lui faire peur, bien sûr, cependant, aux vues de son sursaut phénoménal, il lui semblait que c’était ce qui était arrivé. Il en eut la confirmation lorsqu’elle s’exclama, crocs dégarnies :
« Tu sors d'où ? Tu crois que c'est une bonne affaire, faire peur aux autres ?
Bien qu’il ne veuille pas lui manquer de respect en lui riant au visage, il aurait été mensonge que de dire que la situation ne le divertissait pas. Suite à ses mots, il secoua la queue, amusé, alors qu’un sourire menaçait d’apparaitre sur ses lèvres. L’odeur de la peur se raréfiait peu à peu alors que la louve semblait se calmer et cesser de grogner. Alors qu’elle observait le loup, toujours renfrogner, elle finit par ajouter :
- Tu vas commencer par me dire qui tu es. C'est toi qui es arrivé sortant de nulle part pour me faire peur. Après, je verrais si cela vaut la peine que je me présente.
À ce moment-là, il fût impossible pour Oreka de ne pas sourire. Échappant un petit gloussement, il s’avança de quelques pas vers elle pour découvrir l’entièreté de son corps élancé.
- Bien. Dit-il d’un ton gai avant d’entamer une grotesque et distrayante révérence tout en entamant les présentations. Je me nomme Oreka, je suis l’harmonie céleste.
Tout en se redressant, le visage déformé par l’amusement, il donna un coup de tête en direction du zombie qui lui avait servi de cachettebavant d’en désigner un autre un peu plus loin.
- Eux, c’est Mickey et Betty. Ils n’ont pas de noms de lune à ma connaissance. M’enfin, s’ils en ont un ils ne me l’ont jamais dit. Le loup se pencha vers la louve d’un air de confidence et chuchota : Entre toi et moi, ils ne sont pas très bavards…
Faisant une petite grimace comme pour appuyer son propos, il se redressa de toute sa hauteur et enchaîna, sourire retrouvé :
- Alors ? Méritons-nous de connaître votre nom mademoiselle ? »
Je m'étais peu à peu calmée, l'odeur de ma peur, ne se faisait plus vraiment sentir. Ensuite, le jeune loup me fit un sourire et prit un ton gai, il me dit bien et ensuite, il se présenta sous le nom d'Oreka, ou Harmonie Céleste. Je regardais le loup puis observa. Le jeune loup parlait de nouveau, alors avant de parler, j'entendis qu'il finisse de parler. Il donna un coup de tête vers le zombie puis ensuite, vers un autre. Il me dit que le premier s'appelait Mickey et l'autre Betty.
Je le regardais, un peu surprise, donner des noms à ce genre de choses, mais je ne dis rien. Il me dit qu'à sa connaissance, ils n'avaient pas de noms de lune. Ensuite, il dit que si les choses en avaient un, ils ne lui avaient jamais dit. Peu de temps, après il s'approcha de moi et parlait dans un air de confidence, disant entre moi et lui que Betty et Mickey n'étaient pas très bavards. J'eus un sourire puis je le regardais et hochait la tête. Il me demandait si maintenant, il avait la chance de connaître mon nom.
"Oui, mon nom est Midnight Sun, et je suis Perle de Nuit."
Ensuite, je le fixais de mes yeux vairons, puis je m'assis puis le regardait, je ne savais pas quel âge, il avait, mais il semblait plus jeune que moi.
"Qu'Est-ce qu'un jeune loup, faisait ici seul? "
Alors, je souris, puis j'attendais la suite des choses.
Midnight Sun. C’était joli comme nom, bien qu’un peu bizarre. Un soleil de minuit ? à sa connaissance, Oreka n’avait jamais vu ce genre de chose se produire. Visiblement, les parents de la louve avaient une imagination très développée. Le jeune loup fût bien content de voir que sa plaisanterie avait sus amuser la demoiselle dont le nom de lune était apparemment Perle de nuit. En plus d’aller de pair avec son prénom, la sonorité avait quelque chose de… mystique. Cela plaisait bien à Oreka qui lui offrit un large sourire, bien content de « mériter » connaître le prénom de la charmante milady. Lorsqu’elle lui demande ce qu’il faisait là son oreille tiqua d’agacement. Il n’avait pas l’air si jeune si ? Bon, d’accord, il devait admettre que Midnight semblait plus avancée que lui dans sa croissance, pourtant s’il la comparait aux autre apprentis de son âge présents dans la meute leurs âges respectifs ne devaient pas être très éloignés.
- Le jeune loup, comme tu dis, n’est pas aussi jeune qu’il en a l’air. Avança-t-il avec un clin d’œil mystérieux. J’ai presqu’onze mois. Ce n'est pas très loin de ton âge si je ne m’abuse ?
Demanda-t-il presque certain de sa réponse. En haussant les épaules il expliqua :
- J’ai une croissance un peu bizarre je te l’accorde. Depuis que je suis gamin, je ne grandis pratiquement jamais, puis comme ça en à peine quelque jours j’ai une poussée de croissance phénoménale et je rattrape tout ceux de mon âge. Même que souvent je les dépasse. Malheureusement pour moi, cela fait un petit moment que ce n’est pas arrivé.
Il soupira.
- Mais bon, termina-t-il, tant que qu’une autre poussée se prépare et que je ne reste pas petit comme ça jusqu’à la fin de mes jours, ça ne me dérange pas plus que ça !
Alors, je regardais le jeune loup puis il parlait, disant que le jeune loup n'avait pas aussi jeune qu'il en avait l'air. J'hochais la tête puis il dit qu'il avait presque onze mois. Il présumait que je ne devais pas être beaucoup plus vieille que lui. Alors, je lui dit ceci.
"Effectivement, j'ai un an."
Ensuite, je l'observais, pour un loup de onze mois, il était plutôt petit. Ensuite, il m'expliqua, qu'il avait une croissance un peu bizarre. Je le regardais, les yeux en point d'interrogation. Il disait qu'il ne grandissait presque jamais, puis en quelques jours, il a une poussée de croissance incroyable et qu'il rattrapait tout ceux de son âge. Il ajoutait que souvent il les dépassaient. Il dit que cela faisait un moment que cela ne lui était pas arrivé.
"D'accord."
Ensuite, il soupira disant qu'en attendant une autre poussée de croissance et qu'il ne reste pas aussi petit toute sa vie, cela lui convenait.
Oreka offrit à son interlocutrice un très beau sourire alors qu’elle se prononçait sur son sort, lui souhaitant qu’il soit favorable. Finalement, il s’asseye à son tour pour demander à la jeune louve, la queue frôlant le sol, intrigué :
- Et toi ? Que fais-tu ici ?
Il l’observait de ses yeux bleus. De près il voyait mieux sa fourrure épaisse et sombre. Elle était plutôt jolie et ses traits semblaient amicaux. Pourtant, il ne pouvait pas se bercer d’illusions. Elle n’était pas de la meute. Elle ne pouvait pas être son amie. Malgré tout, Oreka garda espoir en attendant sa réponse. Si cela se trouvait, peut-être voyait-elle le même intérêt qui lui dans cet ancien parc d’attraction ?
Alors, Oreka m'offrit un très beau sourire. Je le trouvais sympathique, mais il était de la meute adverse et je ne croirais pas qu'il pourrait être mon ami. J'aurais préféré qu'il le soit, mais sait-t-on jamais. Ensuite, il me demandait ce que moi je faisais ici. Je lui répondis.
"En fait, j'étais venue me promener, je n'ai pas vraiment visiter tout le coin, le plus souvent endroit que j'allais, dans les terres de l'est, c'est le village des hommes. Aujourd'hui, j'avais décidé d'explorer plus au sud, les terres de l'est et je suis arrivée ici."
Ensuite, je sentais qu'il m'observait beaucoup, je souris un peu gênée mais j'essayais de ne pas le faire voir. Moi je faisais la même chose, il semblait être un loup gris, avec du noir sur le dessus du dos et un peu de crème. Ce que j'aimais surtout de lui, c'était ses yeux bleus. Ensuite, j'observais l'endroit puis de nouveau le loup.
Lorsqu’elle lui apprit qu’elle visitait l’endroit, poussée par l’envie de découvrir de nouvelles terres Oreka sourit. Une curieuse. Qui fréquentait habituellement le village des hommes. Un frisson remonta l’échine du jeune Navnik au souvenir de sa dernière escapade chez les sans-poils. Il était passé près d’y rester. C’était une bien téméraire petite curieuse. Puis, à son tour, Midnight Sun posa une question au loup brun. Se relevant, il commença à trottiner vers la sortie, un peu lasse de ne rien y voir. En chemin, il prit le temps de répondre à sa question, comme pour l’invitée à continuer le dialogue.
- Oui, je viens souvent par ici. C’est mon endroit favori.
Une fois à l’extérieur, sur un pallier de la maison qui se situait au deuxième étage, il se rasseye et regarde l’horizon alors que l’air froid s’insinue doucement sous son poil et que de sa truffe s’échappe l’humide condensation de sa respiration.
Alors, je le regardais en souriant. Peut-être me trouvait-t-il téméraire d'aller souvent au village des hommes. Je ne savais pas, car il n'en avait pas fait mention. J'allais dans ce village pour chercher de la nourriture ou encore quand je suis allée voler quelque chose aux hommes dans leur pharmacie. Ensuite, Oreka se leva et prit le soin de me répondre, me disant que oui il venait ici souvent, car c'était son endroit préféré.
"D'accord."
Ensuite, le loup se dirigea vers l'extérieur et s'arrêta sur le palier du deuxième étage et il se rassit. Alors, je le regardais tout simplement et observa un peu l'horizon à mon tour. Je me rassis aussi à mon tour puis je le regardais de nouveau et lui demandait s'il avait de la famille encore dans sa meute. "As-tu de la famille dans ta meute, comme tes parents, des frères ou encore des sœurs?"
Lorsqu’elle lui posa sa question, le regard brillant d’Oreka se ternit. Il n’avait nullement envie de s’étendre sur sa vie familiale plus ou moins… compliquée. Disons. Passans sa langue sur ses lèvres, il opta pour une version des faits beaucoup moins dramatique. Alors que la lumière regagnait ses prunelles, il lui offrit un large sourire :
- J’y vis avec ma mère. Elle attend une portée. Elle n’en peut plus d’attendre. J’ai plutôt hâte qu’ils arrivent aussi je dois l’admettre !
Elle n’avait pas besoin de savoir. De savoir que Leikn n’était pas sa vraie mère. Que Oreka craignait de ne pas avoir autant se place que les louveteaux à venir. Elle n’avait pas besoin d’être mise au courant de ses origines mystérieuses. Qu’il ne savait pas d’où il venait et que le reste de sa famille devait avoir connu le trépas depuis longtemps.
Elle n’avait pas besoin de savoir tout ça. Cela ne la concernait pas après tout.
J'observais le paysage du deuxième étage en compagnie d'Oreka et tout en l'écoutant, il m'apprit donc, que sa mère, attendait une autre portée et qu'elle avait hâte qu'ils arrivent et que lui aussi. Je lui souris, puis je lui dis.
"C'est super."
Cependant, je n'étais pas sûre qu'il ne m'ait pas tout dit. Je pensais même qu'il manquait des bouts, mais je ne fis aucun commentaire, après tout, cela ne me regardait pas vraiment, c'était surtout pour trouver un sujet de conversation. Ensuite, je le regardais et lui demandait quelle chose, il aimerait faire dans sa meute.
"Tu aimerais faire quoi dans ta meute?"
Il me restait à attendre sa réponse et la suite des évènements.
Parmi les grincements métalliques Avec Midnight Sun
Force 3 | Agilité 10 | Endurance 7
Alors qu’il s’apprêtait à lui répondre, ils entendirent un craquement. Un très gros craquement. Un son faisant parti de la catégorie de ceux qui n’étaient pas du genre à rassurer. Les oreilles dressées, Oreka baissa ses yeux bleus, écarquillés d’appréhension vers la planche de bois qui soutenait ses pattes. La poutre. Il était presque certain que ce bruit cauchemardesque venait de la poutre qui les maintenait tous deux à plusieurs mètres du sol.
Il s’était assis là des centaines, voire des milliers de fois et jamais il n’avait eu d’ennuie. Mais, visiblement, son refuge habituel n’aimait pas la présence de la louve à ses côtés. Que ce soit parce que cette fichue maison hantée était jalouse, soit parce que le sort le punissait de traîner avec une louve ennemie, Oreka ne prit pas la peine d’élucider la cause de toute cette histoire. Communiquant sa panique en un regard pour Midnight sun, il lui proposa, la voix hâtive, de retourner à l’intérieur le plus rapidement possible.
Elle ne se fit pas priée. Alors qu’elle joignait l’intérieur de la pièce qui semblait un peu plus solide, Oreka se leva rapidement, essayant de limiter vainement son poids sur les planches. Le souffle cours, il eut le temps de poser deux pattes dans la pièce quand un second craquement sonore retentit, que la poutre flancha et que le sol ne se dérobe sous ses pattes arrière. Lâchant un gémissement de surprise, il essaya tant bien que mal de se rattraper, ensevelis sous les tentacules de la panique. Il n’y avait rien à faire, il était trop lourd. Sa tentative ne dura que quelques secondes, le temps que prit la gravité pour accourir prendre son rôle. Alors qu’il glissait vers le vide, il poussa un deuxième gémissement alors qu’une douleur fulgurante ne s’empare de sa patte avant droite.
Lorsqu’il ouvrit de nouveau les yeux, il était au sol, au milieu des débris de ce qui était autrefois le balcon de la maison. Les couleurs dansaient une valse acharnée devant ses yeux alors qu’il entendait la voix de la femelle qui, apparemment avait eu le temps de redescendre le chercher. Alors qu’il voyait son visage, il essaya de se relever en gémissant. Il avait une faible douleur au dos durement terrassé par un pincement aigue sous son coussinet, mais de ce qu’il voyait, il n’y avait que ça qui le faisait souffrir. Il se demandait si c’était une chance.
- Je vais bien, informa-t-il la louve, je suis vivant en tout cas.
Puis il émit un petit rire nerveux. Il était encore bon pour un tour chez le guérisseur. Génial.
Alors, j'attendais toujours la réponse de mon compagnon du moment. Il allait me dire quelque chose, quand on entendit un très gros craquement. Mes oreilles étaient dressées et j'essayais de savoir d'où venait le bruit. Je surpris également le regard d'Oreka et je le vis fixer la planche sur laquelle nous étions assis.
"Qu'Est-ce que c'est que ça?"
dis-je un peu nerveuse. Ensuite, il m'échangea un regard de panique, alors je compris. Alors, d'un bond, je bondis à l'intérieur. Je regardais le mâle et je lui fis signe de s'en venir.
"Viens, cela va s'effondrer."
Alors, Oreka essaya de mettre son poids équitablement sur les planches. Je l'encourageais du regard puis il eut le temps, de poser ses pattes avant sur la planche. Un autre craquement se fit entendre. Je dressais mes oreilles puis je regardais Oreka. Je lui demandais de faire vite mais trop tard, la planche céda et Oreka poussait un gémissement de surprise, alors je me jetais non loin d'où nous étions et j'essayais de l'aider.
"Tiens bon."
Cependant, trop tard, un autre gémissement se fit entendre d'Oreka et il fit une chute de plusieurs mètres.
"Non." criais-je.
Je partis et je descendis le deuxième étage à toute vitesse et j'arrivais en bas et je le vis étendu parmi les débris. Complètement paniquée, j'arrivais près de lui et lui donna un coup de tête léger. "Oreka, tu m'entends. Sois vivant, reste avec moi."
Peu de temps, après, il ouvrit les yeux et me dit qu'il allait bien. En fait, qu'il était vivant. Il laissa échapper un petit rire nerveux.
"Oreka, ouf, je suis soulagée. Es-tu blessé? Veux-tu que je t'aide à te relever ou chercher un guérisseur?"
Oreka venait de faire une méchante chute d'assez haut, alors j'avais peur qu'il soit blessé plus gravement qu'il le laissait voir.
Parmi les grincements métalliques Avec Midnight Sun
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La voix de la louve lui parvenait peu à peu. Elle lui demandait s’il allait bien, si elle devait aller chercher un guérisseur ou même avertir quelqu’un. Il ne pouvait quand même tout bonnement pas l’envoyer risquer sa peau sur les terres de sa meute pour lui. Regardant ce qu’il pouvait voir de son corps, il constata qu’il n’avait pas l’air d’avoir de blessures graves. Par conséquent, u picotement aigue dans sa patte avant le faisait souffrir.
- Non, disait-il, je crois que je vais bien. Seulement, pourrais-tu jeter un coup d’œil à ma patte ? Je crois qu’un éclat de bois s’est logé dedans. Ça fait un mal de chien.
Une écharde. Il venait de tomber de plusieurs mètres parmi des débris de bois et tout ce dont il était victime était une écharde. La chance lui collait au train à cette boule de poils. Il leva la patte pour que Midnight puisse l’observée. Lorsqu’Elle lui affirma qu’il s’agissait bel et bien de ce qu’il croyait il lui demanda de la rentrée. Fermant les yeux et serrant la mâchoire, il appréhendait déjà la douleur. Oreilles plaquées contre le crâne, il attendait.
Alors, j'attendais, toujours aussi inquiète au niveau d'Oreka. Il répondit à ma question, en me disant que non. Il croyait qu'il allait bien. Il me demandait de regarder d'un œil sa patte, il disait qu'il croyait qu'il avait un morceau de bois qui s'y était logé. J'hochais la tête et regarda.
"Oui, je vais regarder."
Alors, c'est ce que je vis, puis il y avait bel et bien un morceau de bois dans sa patte.
"Il y a en effet un éclat de bois. "
Il me demandait de la retirer, alors j'hochais la tête, mais cela allait lui faire sans doute mal.
"Je vais te l'enlever, prends une bonne respiration."
Ensuite, je m'approchais de sa patte et je pris l'éclat de bois, entre mes crocs, puis je tirais d'un coup sec. J'entendis Oreka gémir, mais ensuite, je regardais, j'avais réussi à l'enlever.
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Il avait gémit, bien sûr. Ça avait fait tellement mal. Mais, en un tour de main elle avait réussi à la retirée. Bien que sa patte fût toujours douloureuse, Oreka sentait le soulagement l’envahir. Il remercia vivement sa compère avant d’essayer de nettoyer la petite plaie. Jetant ensuite un regard tout autour de lui, il comprit qu’il devrait sortir des débris. Alors en s’appuyant le moins possible sur sa patte douloureuse, il entreprit de se frayer un chemin pour regagner un sol plus propre.
Ce fût pénible, mais en quelque bond il y parvint. Une fois de l’autre côté il fit face à Midnight qui l’avait suivi.
- C’était sympa de te rencontrer, mais je crois que je devrai commencer tout de suite à rentrer si je veux arriver avant le coucher du soleil… Je suis vraiment désolé de te dire abruptement au revoir comme ça, mais merci pour tout.
Oreka avait bel et bien gémi, mais au moins le pire était fait maintenant. Il se léchait sa patte blessée et ensuite, il vint me rejoindre. Je lui offris un sourire amical. Il me dit que cela avait été bien sympa de me rencontrer, mais il voulait rentrer car il voulait arriver avant le coucher de soleil. Il disait qu'il était désolé de partir comme ça mais il me remercia.
"D'accord, tu es sûr que cela va aller?"
Alors, je le regardais puis ensuite, je le laissais aller.
"Très bien, alors fais attention à toi. Moi je vais aller faire une petite chasse avant de rentrer."
Je le souris et je quittais la fête foraine vers un terrain de chasse.